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islander29
864 abonnés
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3,5
Publiée le 7 avril 2020
Un délicat mélodrame, l'action se passe dans les années 60 si j'en juge par les Simca, Renault et autre Peugeot 403....C'est l'histoire d'un musicien et de sa famille, confrontés au destin, les concerts, l'école, la politique sont quelques axes du film, à l'amour naissant du fils pour une jeune voisine...Il y a cinq ou six occasions de sourire, mais le film est un drame sur la société marocaine de l'époque...c'est agréablement filmé dans les rues de ???? ( Casablanca, Tanger, Rabat ???) et les liens familiaux sont sensibles et émouvants...voilà un drame social qui est doux, parfois drôle, et qui sur la fin , mérite l'appellation de mélodrame….J'ai aimé les sentiments qui emportent ce film. Je conseille sans insister.
Au Maroc au début du règne d’Hassan II, une parabole mêlant vanité machiste, solidarité familiale, mensonges, compromissions et lâchetés. L’histoire est simple : Houcine a créé avec sa famille un orchestre d’aveugles spécialisé dans l’animation des fêtes de femmes dans les mariages mais, bien sûr aucun membre de l’orchestre n’est aveugle… Les aventures truculentes de la famille sont vues à travers le regard du fils d’Hocine, Minou, 8 ans, qui, lui aussi, est obligé de mentir, contraint de faire croire à son père qu’il est le meilleur élève de sa classe… Mais, surtout, Minou est amoureux ! Le film est plein de tendresse et d’humour, mais finit sur une note sombre quand Minou finit de comprendre que les lâchetés dont les adultes, principalement les hommes, sont capables peuvent avoir des conséquences inacceptables… Seul regret, le personnage de Minou aurait pu nous charmer un peu plus ; on pense avec un peu de regret au Viel homme et l’enfant , mais tout le monde n’est pas C Berri St Pierre d’Oléron, Visions d’Afrique 13 octobre 2016
(...) C'est dans cette ambiance sensuelle que s'agite une galerie de personnages hauts en couleurs qui pourrait être une allégorie de la galaxie politique de l'époque. (...) De cette mosaïque de souvenirs évoquant le passé colonial, l'adultère et la disparition de militants durant les années 1970, reste un univers de mensonges et de dénonciations, triste vision d'une époque qui comporta pourtant des résistances autrement plus marquantes. (lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures)
Un film plein d'émotion, qui fait penser à certains chef-d'ouvre du cinéma italien. L'histoire aussi d'un enfant qui, en s'initiant à la vie, initie surtout son père. La scène finale est une merveille.