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    Une prière avant l'aube
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    59 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2018
    Billy Moore, un jeune Anglais, vit en Thaïlande. Il y livre des combats de Muay Thai, un sport violent et exigeant. Billy survit avec les gains de ses combats et des petits trafics de yaba (une méthamphétamine très répandue en Asie). La police l'arrête. Il est jeté en prison.

    Une prière avant l'aube est un titre déroutant. Car on ne prie pas souvent dans le film de Jean-Stéphane Sauvaire et que, si l'aube pointe, c'est au terme de nuits sans sommeil.

    À ceux qui croyaient que les prisons thaïlandaises sont accueillantes, "Une prière avant l'aube" apportera un démenti cinglant. On est plus proches de "Midnight Express" et de ses cellules rongées par la vermine que de l'ambiance confraternelle du Journal de "Bridget Jones 2".

    La promiscuité y est étouffante, le bruit étourdissant, la violence omniprésente. La caméra de Jean-Stéphane Sauvaire, qui filme les personnages au plus près, restitue cette atmosphère étouffante. En saturant la bande-son de cris et d'invectives, sans les sous-titrer, il nous fait partager le désarroi et l'isolement de ce jeune Anglais lâché dans un environnement hostile. L'expérience est traumatisante : on assiste à une succession quasi-ininterrompue de scènes de violence, de viol, de meurtre... La douceur que Billy trouve dans les bras de M, un lady boy, constitue une rare oasis.

    La boxe est tout à la fois l'expression et l'exutoire de cette violence omniprésente. Billy Moore va s'y adonner pour se sauver de l'addiction aux drogues. Là encore, ses combats sont filmés au plus près, sans aucune distance, nous en faisant partager l'adrénaline électrisante et la violence terrifiante.

    On apprend à la fin du film que Billy Moore a vraiment existé. Comme le héros du film, il était un petit voyou et un drogué, emprisonné en Thaïlande pour trafic. Un carton nous apprend qu'il a été extradé au Royaume-Uni, qu'il a fini d'y purger sa peine et qu'il consacre désormais sa vie à aider de jeunes drogués. Il a raconté son histoire dans un livre à succès, publié en 2014 et porté à l'écran trois ans plus tard. "Une prière avant l'aube" a été projeté à Cannes, à la séance de minuit, en 2017. L'histoire serait édifiante si l'on n'apprenait pas par ailleurs que Billy Moore ne put assister à l'avant-première de son film en Grande-Bretagne : il avait été incarcéré quelques jours plus tôt à Liverpool pour vol à main armée.
    Pascal I
    Pascal I

    758 abonnés 4 121 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 novembre 2018
    Mais quel ennui ! Insipide, lent, redondant, interprétations aussi nerveuses qu'un plat de nouilles. Tout çà pour çà ? Une bio qui aurait méritée un autre traitement. A oublier très vite ! 1/5 !!! (pour avoir essayé).
    Jorik V
    Jorik V

    1 272 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juin 2018
    On n’avait pas entendu parler de Jean-Stéphane Sauvaire depuis son percutant « Johnny Mad Dog », plongée dans la triste réalité des enfants soldats en Afrique. Un sujet inédit et traité frontalement qui avait fait découvrir le cinéaste il y a bientôt dix ans. Le revoilà avec une immersion toute aussi viscérale et radicale dans l’enfer des prisons thaïlandaises. Cependant, « Une prière avant l’aube » n’a pas la chance de naviguer dans les eaux d’un postulat inédit. Bien au contraire, ce long-métrage présenté à Cannes hors compétition est à la croisée de deux sous-genres du septième art que sont le film de prison et le film de boxe. Et même s’il fait entendre sa propre voix par un traitement volontairement jusqu’au-boutiste, il ne parvient pas vraiment à les transcender. L’un comme l’autre sont tellement balisés et codifiés que « Une prière avant l’aube » se retrouve aussi emprisonné que l’est son personnage principal.

    On a donc droit à une immersion complète dans le cauchemar de l’univers carcéral asiatique type « Midnight Express », auquel il sera irrémédiablement comparé. Le fait que ce soit inspiré d’une histoire vraie ne change rien à cette persistante impression de déjà-vu. On a l’impression que la trame du film est déjà connue à l’avance et il coche effectivement tous les passages obligés, du viol au harcèlement en passant par les trafics en tous genres et la drogue. Il est vrai que le traitement ultra réaliste et une violence qui ne se cache pas donnent à « Une prière avant l’aube » un côté extrême mais qu’on a déjà pu voir ailleurs, que ce soit dans « Dogpound » de Kim Shapiron ou le suédois « R » pour ce qui est des œuvres plutôt récentes. Cette façon de filmer sans concession et ce choix de tout montrer est une gageure il faut l’avouer ; on ne peut pas dire non plus que les images soient exagérées ou se vautrent dans le glauque et le putride. Mais cette façon de procéder apparaît désormais comme obligatoire pour tout film de prison qui se veut réaliste. Quant à la partie boxe, plus en retrait, on a déjà vu bien mieux (le chef-d’œuvre « Warrior » pour n’en citer qu’un).

    On peut noter que le choix de ne pas traduire les paroles en thaïlandais pour nous mettre dans la peau de Billy est intéressante. Cela renforce la perte de repères du spectateur, même si parfois on est tout de même un peu perdu dans l’expression des volontés et motivations des autres prisonniers. En revanche, de nous plonger presque instantanément dans le monde carcéral sans connaître le personnage principal, que ce soit son passé ou sa psychologie, est dommageable car l’empathie que l’on devrait ressentir pour lui s’en trouve considérablement réduite. Certaines scènes choc ont la force d’uppercuts en plein visage, on est dans le réalisme le plus poussé et on s’imprègne de l’enfer de ces prisons devenues des coupe-gorges. Néanmoins, sur deux heures, il n’y a rien de bien neuf dans le propos que ce soit à l’image ou dans ce qui est dit. Et la rédemption finale et moralisatrice n’arrange rien. C’est dur, c’est parfois insoutenable, c’est maîtrisé mais c’est surtout beaucoup trop prévisible.

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    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2018
    " une prière avant l'aube " présente l'an dernier au festival de cannes tiré d'une une histoire vraie est un film coup de poing. En effet la force du film est sa proximité avec le spectateur nous montrant l'enfer des prisons thaïlandaise rien nous est épargne avec un Joe Cole monstrueux dans le role du boxeur billy moore, . Un peu répétitif tout de même.
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    30 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2018
    Ce film est tout en chair et en son. Il ne noie pas le spectateur dans un scénario poussif et les événements surviennent avec naturel, presque légèreté, malgré la violence évidente. Il n'y a pratiquement pas de dialogues, d'ailleurs beaucoup de paroles en Thaï ne sont pas traduites. On est aussi déboussolé que Billy, on ne comprend pas forcément ce qu'il se passe, de plus, la caméra est tout en mouvement, elle est très proche des corps et les sonorités sont saisissantes. Les bruits de chahut, de foules et de coups transpercent littéralement nos oreilles dès les premiers instants. Il est plaisant de voir un film avec des parties pris aussi assumés. Malgré tout, on aurait peut être aimé mieux comprendre ce personnage de boxeur.
    FaRem
    FaRem

    8 657 abonnés 9 533 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2018
    Habitué des projets chocs (longs et courts métrages, téléfilms, documentaires) même s'il s'agit que de son second film, Jean-Stéphane Sauvaire revient sur l'histoire vraie de Billy Moore, ce jeune boxeur anglais toxicomane qui s'est retrouvé emprisonné dans l'une des pires prisons thaïlandaises. Le réalisateur nous propose une immersion totale et brutale dans un environnement tout simplement effrayant qui représente l'enfer sur terre. Surpopulation, violence, absence complète de confort, on ne souhaiterait pas ça à son pire ennemi. La première partie du film est impressionnante avec une immersion parfaite et troublante avec tous ces prisonniers, ces nombreux bruits assourdissants, ces dialogues incompréhensibles, il y a tout pour que l'on se sente désorienté et apeuré comme peut l'être le personnage. On assiste à des scènes brutales et intenses accompagnées par une tension omniprésente. Tant que l'on ressent ce sentiment d'insécurité, le film fonctionne très bien par contre lorsque la situation s'éclaircie un peu, le film perd grandement de son charme. Billy est toujours sous la menace de quelque chose seulement lors de la deuxième partie, l'histoire revient sur des chemins balisés. Cette deuxième partie m'a totalement ennuyé. L'histoire devient inintéressante, prévisible et surtout elle traîne en longueurs. Les scènes de boxe sont mauvaises, ce qui est dommage quand on voit la violence et la brutalité des scènes précédentes, et cette pseudo spoiler: rédemption
    est superficielle. Je suis à la fois partagé et déçu par ce film qui m'a conquis pendant 45 minutes avant de m'ennuyer le reste du temps. La mise en scène est efficace, les acteurs sont très bons, mais l'histoire ne tient pas la distance. Dommage.
    Selingues G
    Selingues G

    73 abonnés 956 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2019
    Une prière avant l'aube pourrait être comparée à une version Thaïlandaise de Midnight Express mais sans l'aspect psychologique d'Alan Parker.
    Basée sur une histoire, on découvre le parcours d'un jeune britanique pour se faire un nom dans le Muay-Thai afin de sortir de la terreur où il vit.

    Quand la caméra se pose dans le camp de prisonnier, on est directement immergé dans cette atmosphère puante de ses prisons. Les champs contre-champs sont juste parfait et la vision documentaire du récit est une très bonne ouverture pour que le spectateur puisse se faire une vraie idée.

    Certes, le film est bien monté, réalisé mais l'interprétation de Joe Cole est l'une des meilleures prestations d'acteurs de l'année 2018. Les amateurs de cet acteur britanique l'ont déjà vu dans la série Peaky Blinders mais avec ce rôle, il passe encore un cap comme l'a fait d'autres excellents acteurs avant lui.

    Un vrai bijou.
    conrad7893
    conrad7893

    300 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2019
    Un film ultra réaliste ainsi qu'ultra violent tiré d'une histoire vraie.
    La dureté des prisons thailandaises est effrayante (promiscuité, insalubrité, violences ...).
    Un film très dur et poignant qui nous met mal à l'aise , très angoissant avec des scènes insoutenables spoiler: notamment la scène de viol collectif

    Le jeu de l'acteur est transcendant . Il crève l'écran. Une présence, un regard il a tout d'un grand acteur.
    une photo sombre comme le lieu, un déplacement de caméra qui donne le tournis comme l'état du personnage, le son est omniprésent pour renforcer l'horreur.
    En un mot un très bon film
    âmes sensibles s'abstenir
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 juillet 2018
    Le réalisateur réussi avec brio à prendre en otage le spectateur dans cette prison thaï, sa caméra fait preuve d'un esthétisme fulgurant pour filmer la violence de tous ces corps tatoués, les acteurs jouent tous avec justesse. on en ressort réellement déboussolé, une vraie claque de la vie ! à voir absolument
    Shephard69
    Shephard69

    334 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2020
    Après le sensationnel "Johnny Mad dog", ma seconde incursion dans la filmographie du réalisateur français Jean-Stéphane Sauvaire et encore un long-métrage viscéral avec sa plongée quasi documentaire dans l'enfer des prisons thaïlandaises, univers tout aussi anxiogène que celui des enfants soldats en Afrique. Porté par l'excellent et bouillonnant Joe Cole, que j'ai découvert récemment sur la série "Peaky blinders", une oeuvre qui, sur fond d'apprentissage de la fameuse boxe thaï, aborde de façon intéressante mais assez classique des thèmes comme la violence des gangs mais également le sentiment d'appartenance à un clan, une entité. Une quantité de scènes prégnantes tant par sa violence que par la puissance de son récit. Peut-être pas tout à fait le film de l'année un ensemble totalement satisfaisant.
    Arnaud R
    Arnaud R

    89 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2017
    Un bon film de genre dont le scénario manque d'originalité et a du mal à transcender ses éléments de base. Une belle direction de l'image, des acteurs souvent non professionnels et une musique prenante permettent au film d'être de qualité.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2018
    Jamais l’expression « film coup de poing » n’a eu autant de sens qu’avec « Une prière avant l’aube ». Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti un tel sentiment d'immersion pour un long-métrage, Jean-Stéphane Sauvaire proposant une expérience de cinéma très prenante qui ne laisse aucun moment de répit à son personnage et, par extension, au spectateur. Car, grâce à une réalisation très réaliste proche du documentaire, le spectateur épouse totalement le point de vue du protagoniste principal, ressentant chaque coup, la dureté du sol et la puanteur de la prison. A l’image du plan-séquence lors du deuxième combat, le cinéaste français cherche à pousser à son paroxysme le sentiment d’immersion du spectateur et c’est vraiment réussi tant le film se révèle presque asphyxiant par moment. Cette quête du réalisme ne se fait heureusement pas aux dépens du cinéma, le film renonçant à tout dialogue inutile pour prendre le temps de développer son atmosphère et faire ressortir le pouvoir évocateur de l’image. Certes le film est violent mais cela ne l’empêche pas de faire preuve de sensibilité, voir même de poésie, au cour de séquences très impactantes sur le plan émotionnel. L’acteur principal est démentiel et livre une performance habitée sans laquelle le film ne pourrait pas fonctionner. On pourra reprocher au film de répondre un peu trop aux attendus du film carcéral mais cela serait malhonnête tant « Une prière avant l’aube » dépasse les genres du film carcéral et du film de boxe pour emporter le spectateur et s’imposer comme l’une des agréables surprises de cette année 2018.
    Benito G
    Benito G

    667 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2018
    Quelle claque! Il m'a fait penser à Midnight express… le coté brutal, extrème violence. Alliant la vie en prison ou la boxe et à ne pas négliger si on veut survivre plutôt que de mourir. Rester vivant et un point clé! Même si parfois les méthodes pourront paraître "primitif". Représentant l'homme comme quelqu'un qui avec sa force, va avancer et se protéger. Mais malgré la violence extrème, l'ensemble reste propre coté réalisation et mis en scène. L'acteur principal y mets toute sa rage dans un environnement ou l'on ne peut lacher prise si on veut rester en vie. La fin étrangement, pour ma part ; fait retomber la tension (selon mon avis). Ou tout le long et ce dés le début montre ce à quoi on a affaire. LA fin et peut être là pour nous remettre de tout ce que l'on a pu voir psychologiquement et physiquement (du bourrin à souhait). On trouverez même une certaine empathie, ce qui rend la chose fasse au action plus dur. Bref un film dans un univers carcéral mélangeant la boxe et la violence à son maximum. Après pour l'univers carcéral, certains trouveront qu'ils auraient pu montrer des plans, séquences… Que l'on ne voit pas dans les film traitant ou abordant la prison. Mais pour une seconde réalisation, le film est aboutit et remplit son cahier des charges facilement. A ne pas mettre devant tout le monde… Une dés surprise pour ma part, n'ayant pas vu de promo ou de BA auparavant. Brutal et anxiogène par moment. Un film dur mais efficace.
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juillet 2018
    Le dos musclé de Billy, semblable à une armure, semble paré à tous les combats. Notamment les luttes qui l’opposent aux boxeurs thaïs ou, plus gravement, celle qui le lie aux addictions. Mais, dès les premières séquences, notre héros magnifique de virilité, échoue à l’intérieur du ring et se fait arrêter par des policiers impitoyables en pleine ville de Bangkok.
    On est loin des images d’Epinal de la Thaïlande. Le film est un véritable coup de poignard dans l’intériorité violente et sans nuance des prisons asiatiques. Les mâtons, les policiers, et les taulards ne font pas dans la dentelle. « Un Prophète » offrait déjà une vision totalement apocalyptique de l’univers carcéral. Ici, non seulement les enjeux de pouvoir sont décrits avec rage comme dans l’œuvre d’Audiard, mais les droits de l’homme sont loin des préoccupations politiques de la Thaïlande. Les prisonniers dorment par terre, sur des paillasses, dans des salles communes où le minimum d’intimité et d’hygiène n’est pas de mise. La drogue, les règlements de compte, les viols, les rapports de pouvoir à la limite de la mafia, sont le lot quotidien des prisonniers qui survivent comme ils peuvent dans une atmosphère moite et irrespirable.

    Rarement, on n’aura vu de films ces dernières années avec une telle tension dramatique. Le personnage principal, est interprété par un Joe Cole absolument non reconnaissable, dont le jeu se rapproche de la perfection. On imagine certes que les scènes de combat ont été doublées, pour autant, le spectateur est bluffé par l’implication physique et psychologique du comédien.

    Il serait malhonnête de comparer « Une prière avant l’aube » à un sous « Midnight Express ». Même si le sujet est assez proche, le récit est transcendé par le sport qui devient un moyen de rédemption, beaucoup plus qu’un simple loisir au milieu de l’ennui de l’incarcération. Le film est en quelque sorte le récit d'un sauvetage personnel et spirituel pour un meilleur être. Les rechutes sont nombreuses. Mais le réalisateur privilégie une véritable esthétique de cinéma pour accompagner ses personnages. La photographie, d’un jaune sombre, est très belle, marquant le parti-pris de l’enfermement. Et les hommes sont sublimes, faisant basculer le film, non sans plaisir, dans un nuage de sensualité, parfois à la limite d’un érotisme assumé.
    Shinny
    Shinny

    41 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2018
    Super film. Peu de mots et pourtant les corps parlent tellement ! La caméra est vraiment originale et pleine de bienveillance. Les acteurs top. On comprend vite que la vraie prison c'est notre corps nos émotions et leur maîtrise. Finalement c'est tellement bien filmé que les scènes m'ont paru pr certaines plus sensuelles que violentes.
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