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VOSTTL
100 abonnés
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1,0
Publiée le 3 novembre 2023
Incroyable ! je m’inflige - comme me dit mon entourage - un Robert Bresson après une cure de cinq films l’année dernière ! A l’exception du film qu’il renie et que j’ai bien aimé « Les Dames du Bois de Boulogne », Bresson est synonyme de chemin de croix ! Toutefois, je dois lui reconnaître sa sincérité en matière de direction d’acteurs : une diction particulière voulue mais qui m’est insupportable. Quant aux dialogues, je n’en parle pas tant ils frisent parfois le ridicule. Là encore, la faute aux acteurs. Eux seraient incapables de lire bottin ! Ou la faute à Robert Bresson qui impose un phrasé qui lui est propre. C’est un tout.
Quant à sa mise en scène, elle se voit trop surtout avec des acteurs qui n’en ont que le nom comme cet insipide Guy Frangin. Dans la chambre de veille où Luc passe en revue ses souvenirs avec sa défunte jeune femme (Dominique Sanda), il va pour s’assoir, déblatère son mot, sa petite phrase, se lève avec une raideur et une application comparable à un débutant lors d’un atelier théâtre. Jusque dans les gestes, tout est appliqué artificiellement ; aucune âme. De plus, il semble toujours regarder au sol quant il se déplace. C’est sans doute assumé mais ça m’est toujours insupportable. Les filles Maude et Iris Apatow se déplaceraient avec plus de naturel !
A part ça, j’ai vu mon premier Bresson en couleur. Je dois être maso mais il me tarde de voir « L’argent » dont on dit beaucoup de bien. Comme on dit beaucoup de bien de Bresson ! A part moi. Si ça passe au cinéma, je n’irai pas, même invité. J’attendrai patiemment une diffusion TV ou Plateforme. Bref, « Une femme douce » vaut par la présence de la débutante Dominique Sanda qui elle, comparée à bien d’autres acteurs purement modélisés par Bresson, a fait carrière. Enfin, Bresson fait mieux qu’Apatow, son actrice fait l’amour sans sous-tif !
Du Bresson pur jus : mauvais jeu des acteurs, visages inexpressifs, voix monocordes, aridité de la mise en scène et des cadrages. Ennui total, à peine interrompu par la beauté juvénile de Dominique Sanda. 4T pour Télérama...1 étoile pour moi et je suis gentil.
L’acte dramatique intervient dès la première séquence de Une femme douce. Robert Bresson procède ensuite par flashbacks successifs. Distribués dans un ordre strictement chronologique, ces remémorations sont ponctuellement commentées en voix-off par le jeune veuf (Guy Frangin) veillant le corps de sa défunte épouse (Dominique Sanda) avec Anna (Jeanne Lobre) sa servante restreinte à un rôle quasi mutique. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Je dois avouer ma déception devant ce film qui avait a priori tout pour me séduire. De même que la femme douce se heurte à la rigidité de son mari, je bute un peu sur l'austérité pourtant si caractéristique du style de Robert Bresson.
Ami imsomniaque, ce film est pour vous. Les dialogues sont lents, le style est daté... et malgré une histoire intéressante, une très belle actrice, il est dur d'accrocher à l'action !