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    Mandarines
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    mem94mem
    mem94mem

    115 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2016
    Zaza Urushadze est un nom à retenir. C'est donc un film de guerre, une succession de drames filmés à petite échelle, avec des dialogues ciselés en huis-clos. La réalisation est excellente, le scénario performant, qui nous réserve des surprises imprévisibles, les acteurs parfaits, une crédibilité totale. Le récit est assez tendu, l'enjeu minime, mais essentiel : survivre. Le film a été nommé à l'oscar du meilleur film en langue étrangère. J'ai pensé à "No man's land" de Danis Tanovic.
    Anne M.
    Anne M.

    70 abonnés 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2016
    Cette histoire pourrait être jouée au théâtre, du fait de l’unité de lieu, de la simplicité et de la clarté très nette de la mise en scène, du texte où les mots sont pesés et percutants.

    Les acteurs sont très convaincants.

    Le film raconte la fraternisation de 2 ennemis en temps de guerre, lorsque chacun se rend compte que l’autre a un visage, grâce à la fermeté et l’humanisme d’un vieil estonien resté là avec un ami pour la cueillette des mandarines.

    Une très belle réflexion sur le rapport à l’autre, déshumanisé en période de conflit, mais remis à sa juste place.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2016
    Une fable sensible contre la guerre qui prend la forme d’un huis clos réconciliateur qui célèbre l’amitié entre les peuples – ce dont le monde a cruellement besoin en ces temps troublés.

    LA SUITE :
    traversay1
    traversay1

    3 534 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2016
    Abkhazie 1992. Deux producteurs estoniens de mandarines viennent au secours de deux combattants blessés, chacun d'un camp différent. Sur le thème de "Quelle connerie, la guerre", une très belle oeuvre humaniste mise en scène avec grâce et interprétée avec talent. Beaucoup de silences, des dialogues incisifs et une sagesse qui peut s'apparenter à de l'angélisme mais qui touche juste et profond. Né en 1965, le réalisateur Zaza Urushadze a 4 longs-métrages à son actif. Il est visiblement pétri de talent.
    poet75
    poet75

    269 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 avril 2016
    Lors d'une des scènes du début du film, un véhicule accidenté et criblé de balles est jeté dans un ravin par trois des protagonistes. L'un s'étonne que le véhicule n'explose pas. Un autre répond que ce n'est pas comme au cinéma et il ajoute: "Au cinéma, on raconte n'importe quoi!". Eh bien, curieusement, c'est un peu le reproche qu'on peut faire à ce film. Il y est question d'une belle histoire, d'un conte édifiant, mais auquel il est difficile d'accorder de la vraisemblance. C'est beau de voir les ennemis se parler au lieu de s'entretuer, on ne demande que ça, mais ça ressemble beaucoup justement à une histoire de cinéma dans le mauvais sens du terme. Une jolie histoire à laquelle on ne croit pas. 5/10
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2016
    Intéressant mais plein de clichés sur les bons et les mauvais, le vieux qui est trop gentil parce qu'il en a vu d'autres, les jeunes chiens fous avec leur religion en bandoulière... Trop manichéen pour moi.
    FaRem
    FaRem

    8 557 abonnés 9 459 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 février 2016
    Ivo et Markus sont deux Estoniens qui ont choisi de ne pas retourner chez eux malgré que la guerre se rapproche de plus en plus. Le premier fabrique des cagettes tandis que le second cultive des mandarines. Un jour, une fusillade éclate près de chez Ivo entre des Tchétchènes et des Géorgiens qui fera plusieurs morts. Les deux amis vont sur place et découvrent deux survivants, un de chaque camp. Ils décident de les amener chez Ivo pour les soigner ce qui va donner une cohabitation inattendue et imprévisible. "Mandarines" récemment nommé aux Oscars, mais pas récompensé est un film qui met en avant l'humanité des personnages malgré une situation explosive grâce notamment à Ivo qui est une sorte de vieux sage présent pour absorber toute la négativité et la tension qu'il peut y avoir entre les deux soldats. Le réalisateur ne fait pas un film antiguerre ni un film plein de bon sentiment, il montre simplement que ces deux soldats bien qu'ayant des avis et croyances différents sont avant tout des hommes d'ailleurs Ivo le souligne une fois de plus lors d'un final assez émouvant. Bref, un film proche du huis clos qui est bien réalisé et très bien interprété avec des personnages qui finissent par être attachants.
    Santu2b
    Santu2b

    247 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    C'est la peu connue guerre d'Abkhasie en 1992 qui sert de support historique à "Mandarines" sorti en 2013. Si vous ne l'avez pas vu, c'est la petite merveille à découvrir. Avec ce troisième long-métrage, le cinéaste géorgien Zaza Urushadze se révèle à la face du monde cinématographique, récoltant une pléthore de prix et nominations. En une heure et vingt courtes minutes, celui-ci livre un film subtil et attachant, placé avant tout sous le signe de l'humilité. Tous les éléments qui en submergent témoignent de cette non prétention. Un écriture limpide et sans bla-bla, une métaphore juste et poétique qui est celle de la mandarine, et enfin un thème musical simple mais o combien envoûtant. Au final un vibrant plaidoyer sans démagogie ni longs violons pour la paix et le dialogue entre les hommes. Cette série de réussites convergent vers l'esprit global du film ; une économie de moyens incroyable qui n'altère pas, mais vient au contraire embellir une émotion constante de bout en bout.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2016
    Petit bijou du cinéma estonien, sans fioriture ; la réalisation est simple, les dialogues courts et précis ; l’absurdité de la guerre est traitée de manière humaniste, sans concession et d’une intelligence folle qui fait beaucoup pensé à « No man’s land ».
    Ici, nous sommes en Abkhazie au début des années 90. Les abkhazes séparatistes sont associés aux Géorgiens contre les Russes et les Tchétchènes. Présenté comme çà, on a l’impression qu’il faut être féru de géopolitique pour piger quelque chose au film. Eh bien non ! car il s’agit avant tout d’une fable profondément humaniste et surtout universelle. Plongés au cœur d’une petite vallée ; une rivière, deux maisons, deux hommes, de la boue, une seule touche de couleur les mandariniers ; le film est un quasi huis clos, le spectateur restera dans ses quelques maigres hectares d’Abkhazie. Et qui sont ces deux hommes vivant des mandarines dans cette vallée perdue, deux estoniens. On apprend alors que les estoniens installés de longue date sur cette langue de terre entre montagnes caucasiennes et mer Noire ont pour la plus part regagnés leur pays au déclenchement de la guerre. Eux ne souhaitent pas quitter leur terre et leurs souvenirs. Mais voilà que le conflit s’invite chez eux. Le conflit revêt deux visages : un tchétchène et un géorgien blessés qu’ils recueillent et soignent. Ces deux hommes, de leur côté, n’attendent qu’une chose : se remettre sur pied pour éliminer l’autre. Une haine farouche entre ces deux-là est palpable et permanente ; Ivo, le vieux sage estonien, joue le rôle d’arbitre et de dieu tout puissant pour maintenir la paix sous son toit. Il en appelle quasiment à des préceptes de l’Ancien Testament pour tenir les deux hommes. Son charisme et son autorité permettront aux deux hommes de dépasser la haine reposant sur des clichés ou/et le formatage d’esprits faibles.
    L’idée est géniale de mettre deux ennemis affaiblis face à face avec un arbitre au milieu. Les deux hommes vont alors se rendre compte que derrière les armes et le combat, il y a des hommes. Et combattre quelqu’un que l’on a appris à connaitre devient plus difficile. Sur ce point, c’est une dénonciation forte des conflits interethniques et de l’absurdité de tuer des individus avec lesquels on a vécu longtemps en harmonie. Le besoin des hommes de faire la guerre est abordés sous tous ses aspects et rendu pitoyable par la situation : bourrage de crânes incultes, accès à la violence légitime, vieilles rancunes,… Chacun jouant sa partition avec force et justesse, le quatuor de comédien créé de la complexité dans les liens qui les unissent.
    Télérama parle de « western caucasien » ; personnages, décor, tension, tout y fait penser.
    Nommé aux Oscars cette année… Comment passer à côté d’un film, pourtant destiné à rester confidentiel, qui laisse une empreinte durable en tête ?
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 348 abonnés 4 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Nous voici en 1990 dans un petit village survivant de la guerre en Abkhazie, sur les bords de la Mer Noire. Seul un vieil homme et un producteur de mandarines n’ont pas fui. Un jour, la guerre reprend et les deux estoniens vont venir en aide à un caucasien blessé. Puis, ils vont découvrir un géorgien mourant et vont également tenter de le soigner. C’est alors que deux ennemis vont se retrouver sous le même toit. Premier long-métrage de Zaza Urushadze, Mandarines est une histoire humaine qui traite de rapports impossibles. Les deux civilisations se sont jurés la mort et pourtant ici, ils doivent cohabiter et finalement, sont obligé d’apprendre à se connaître. En toute simplicité, sans jamais tomber dans l’excès des mots ou des gestes, le cinéaste signe pourtant une fable d’une grande ambition. Ne prenant jamais de parti-pris, il se sert de ses deux estoniens pour tempérer et ramener les adversaires aux valeurs bienveillantes. Sélectionnés aux Oscars et aux Golden Globes en 2015 pour les films en langues étrangères, Mandarines est un drame d’attention plus que de grandes paroles.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2016
    L’Abkhazie était la perle de la mer noire. Après l’effondrement de L’URSS, l’Abkhazie déclare en 1992, son indépendance de la Géorgie en tant que République d’Abkhazie, s’en suivra une guerre entre armée géorgienne et paramilitaires abkhazes, aidés par des mercenaires caucasiens dont de nombreux tchétchènes. Dans le superbe film de George Ovashivilli, Terre Ephémère, c’est cette même guerre qui venait troubler la quiétude de ce grand père abkhaze et sa lumineuse petite fille sur les bords de l’Inguri, cultivant du maïs sur ces langues de terres fertiles qui apparaissent et disparaissent selon les saisons. Dans Mandarines du géorgien Zaza Urushadze, nous sommes dans une vallée montagneuse et boisée mais au climat doux, Ivo est un vieux menuisier qui fabrique des cagettes pour son ami Markus producteur de mandarines…tous deux sont d’origine estonienne. On apprend qu’une forte population d’origine estonienne habitait en Abkhazie et repartira en Estonie au début des hostilités. Markus est resté pour sauver sa récolte…les motivations à rester d’Ivo sont plus mystérieuses…la guerre fait irruption dans cette tranquille vallée sous la figure de deux mercenaires tchétchènes, qui tombent sur une patrouille géorgienne et s’accrochent…Ahmed le tchétchène et Niko le géorgien, grièvement blessés tous les deux, sont recueillis par le vieil Ivo qui les cache et les soigne après avoir enterré les morts et fait disparaître les traces de l’accrochage. S’en suit un huis clos, d’une simplicité biblique, entre les deux ennemis sous l’œil bienveillant du vieux sage et de son ami, et une fois remis, les frères ennemis finiront par se dévisager, accepter de se parler, donner au vieil Ivo leur parole de ne pas régler leurs comptes dans son logis, partager leurs repas, voir se comprendre, et ce malgré les passages de patrouilles de l’un ou l’autre camp…Les comédiens sont excellents, le film est lent, beaucoup de silence, la plupart des scènes sont filmées en clair obscur…que des hommes, le seul visage féminin est une photo d’une belle jeune fille que les combattants contemplent silencieusement…c’est la petite fille d’Ivo qui elle aussi est retournée en Estonie…C’est un beau conte moral, une fable humaniste sur la bêtise des hommes, mais la guerre gardera le dernier mot, la mort s’invite du dehors alors que son ombre avait reculé à l’intérieur de la maison…
    Alfredibut
    Alfredibut

    21 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2016
    Très bon film, grande intensité et tension dans le jeu des acteurs et le scénario. Mention spéciale à l'acteur jouant Ivo et celui jouant Ahmed.

    Le contexte de ce film est assez improbable : une coproduction Géorgo-Estonienne, sur le thème de la guerre d'Abkhazie. Un sujet globalement assez inconnu par chez nous, ce qui rend ce film très intéressant.

    Mais il ne s'agit pas d'un film de guerre standard à la "Soldat Ryan". C'est plutôt un drame social et humain entre quatre personnages bien différents. Émouvant, un peu triste, mais qui donne quand même de l'espoir. On se sent bien en sortant de ce film.

    Attention toutefois, le rythme du film, assez lent, risque de ne pas plaire à tout le monde.
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mai 2016
    Le plus gros choc de 2016 à ce jour.... Tout y es résumé dans le peech.... L'absurdité de la guerre et la place des hommes de leurs humanité et de leur bêtises et tout peut basculer d'un moment à l'autre dans tous les sens.
    Glaçant et réjouissant car au final très optimiste !
    Mise en scène redouble, simplicité des dialogues et conviction des acteurs.
    Quelle force puissance ....
    Vraiment dommage que ce film ne soit pas bien distribué ....
    C'est une perle !
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2016
    Pommes de discordes. Zaza Urushadze propose, dans un quasi huis clos, une réflexion intelligente sur l'absurdité des conflits interethniques. Si l’absence de la langue et d’un protagoniste abkhaze biaise un peu le propos, le sujet n'en demeure pas moins traité efficacement sans clichés ni bons sentiments. De Mandarines nait un récit humaniste et percutant porté par un casting de qualité. Plus de détails sur notre blog ciné :
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 janvier 2015
    Tangerines, dont la carrière ira jusqu'aux Oscars 2015 où il représente la Géorgie et l'Estonie, s'éloigne de tout cliché pour mieux mettre en lace une réalisation simple, au service de la pure émotion. Une belle réussite, touchante.
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