Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Roy Batty
164 abonnés
215 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 30 septembre 2014
Enorme succès à sa sortie (plus de 6 millions d'entrées !), "Marche à l'ombre" est le premier film de Michel Blanc en tant que réalisateur. Cette excellente comédie raconte les pérégrinations à Paris de deux amis aussi différents qu'inséparables : François (Gérard Lanvin), le dur au coeur tendre, et Denis (Michel Blanc), l'hypocondriaque malchanceux en amour. Le film se déroule dans un contexte morose (chômage, conditions de vie effroyables, racisme), mais Blanc prend le parti d'en rire (un peu comme Jugnot, mais de façon plus cynique) en enchaînant les gags et les répliques drôles à un rythme effréné. Comme pour la plupart des comédies françaises réussies des années 80, on pourrait citer quasiment tous les dialogues. En voici un petit florilège : "Tu supportais pas la chaleur : t’as même fais une insolation dans une boîte de nuit !"; "Elle doit être plus mannequin que dépressive ta copine, non ?"; "Elle est bien cette chambre" - "Ouais. Puis elle donne vachement envie de sortir hein ?"; "Tu joues vachement bien, hein. Si j’avais eu de l’argent, je t’en aurais donné"; "A part le fait qu’elle soit coiffée comme un dessous de bras, est ce qu’elle est bonne Katrina ?" - "J’ai pas eu le temps de me rendre compte figure toi. Tu fais ch..., pour une fois que j’ai pas été obligé d’employer la menace"; "Au moins à Athènes c’était sec. Ici on va bientôt plus avoir pied"; "J’ai du mal à parler parce que j’ai les dents qui poussent"; "Des fois je voudrais être baraqué pour te péter la gueule !"... Lanvin et Blanc sont formidables dans leur rôle respectif et j'aurais beaucoup aimé qu'ils reforment leur tandem dans une autre comédie. L'atout charme est apporté par la magnifique Sophie Duez (son premier et sans doute plus célèbre rôle au cinéma). On retrouve également pas mal d'acteurs connus (aujourd'hui tout du moins) dans des petits rôles : Bernard Farcy, François Berléand, Jean-François Derec, Patrick Bruel. A noter également la courte apparition de Katrine Boorman (la fille de John) dans l'hilarante scène du pub. La musique est très sympa, notamment l'énergique "New-York avec toi" de Téléphone et la reprise par Michel Blanc de la chanson de Renaud qui a donné son titre au film. Bref, "Marche à l'ombre" est une comédie comme on n'en fait plus, dont je ne me lasse pas.
Une très bonne comédie style buddie movie avec un duo fonctionnant très bien entre Gérard Lanvin et Michel Blanc en compagnons de galère. Débrouille pour se loger, manger ou se déplacer... L un traîne l autre comme un boulet mais ils ne peuvent se résoudre à se séparer. C est rester très drôle avec le temps comme l inénarrable scène du pétard ce qui est aussi signe de sa réussite.
« Marche à l’Ombre » porte un regard tendre sur les déboires de deux sans domicile fixe dans un climat social morose. La drôlerie des dialogues et des situations dans lesquels sont embourbés Gérard Lanvin et Michel Blanc, dont c’est là la première réalisation, ont fait le succès de cette irrésistible comédie qui squatta la plus haute marche du box-office français en 1984.
Une comédie à la française des années 80, menée de main de maître par un Michel Blanc en grande forme, qui a également signé les dialogues. Un film qui a du cœur et une âme, ce qui fait actuellement si souvent défaut, qui nous narre les tribulations d’un duo comique et solidaire, parfaitement interprété par Gérard Lanvin et Michel Blanc, qui galère lors de leur retour totalement fauché de Grèce, où ils vont arpenter le pavé, le métro, les squats et bas-fonds parisiens. De fils en aiguilles, à travers des aventures tantôt comiques, douces, amères, tragiques, nos deux compagnons vont finalement se retrouver à New York. Un film qui a conservé tout son charme bon-enfant du milieu des années 1980, et qui procure un plaisir intact et intense lorsqu’on le revoit maintenant. Excellent !
Une bonne comédie des années 80 qui même si elle penche un peu par sa réalisation trouve un duo de comédiens hors pair et un scénario solide criblé de dialogues savoureux!
Drôle , tendre et parfaitement mené , " Marche a l' ombre " est un film écrit , dialogué , réalisé et interprété par l' acteur Michel Blanc . Il forme un duo de marginaux avec Gérard Lanvin . C' est le cartoon au box office 1984 avec 6 128 425 entrées ! Ce film vaut pour ses B.O. ( Téléphone , Renaud ..) , ses répliques cultes signées Michel Blanc et son duo de bras cassés .Une réussite !
Jamais revu depuis sa sortie, ce premier film de Michel Blanc réalisateur est très drôle, plus que dans mon souvenir d'ailleurs. Son duo avec Gérard Lanvin fonctionne très bien. Les gags et les dialogues font mouche. Seule Sophie Duez joue vraiment très mal. Une très bonne comédie familiale que j'ai vu...en famille !
Berléand, Farcy, Dérec, Bruel, Pain... Tous jeunes et fringant... C'est drôle de les voir faire de mini-rôles. Le scénario est excellent, le duo de losers impensables et unique, les répliques cultes, on ne s'ennuie pas une seconde et Sophie Duez me rappelle mes premiers émois de jeune ado... Que du bonheur! Une comédie cultissime des 80's
C'est toujours un plaisir de revoir à la télévision des comédies sociales qui s'en faisaient à la pelle dans le cinéma Français dans les années 80, "Marche à l'ombre" est le premier film réalisé par Michel Blanc et on rigole toujours au jour d'aujourd'hui !! Long métrage qui a connu un grand succès lors de sa sortie en salles à l'époque, "Marche à l'ombre" raconte les galères de deux amis très complices et voyageurs a trouver du travail, un logis et des petites amies sur un ton humoristique. Pendant ce temps, ils font des petites arnaques,, volent dans les supermarchés, font la manche avec une guitare pour trouver de l'argent, la vie de bohème pour nos deux héros dont l'un tombe sous le charme d'une danseuse professionnelle. "... tu me fous les glands casse toi tu pues et marche à l'ombre" célèbre chanson de Renaud pour un film drole et attachant dans le contexte de l'époque ou le chomage était massive. Michel Blanc le réalisateur réussit le coup et l'acteur dans un type de role qu'il affectionnait à l'époque dans la peau du mec qui n'a pas de bol est excellent de même que Gérard Lanvin plus gaillard mais dans le même pétrin. C'est toujours efficace et ça change les idées.
Un grand classique des eighties. Véritable "buddy movie" à la française , marche à l'ombre est un joyau du genre , pourvu de dialogues et situations cocasses assez mémorable. Superbe début de michel blanc derrière la caméra .
Pour sa première réalisation, Michel Blanc signe une comédie qui vient lorgner du côté de la bonne humeur des pièces de café-théâtre avec un duo d'amis mal assortis qui ne peut s'empêcher de s'engueuler mais également de s'apprécier. Si François et Denis vont de galères en galères, ils parviennent tout de même à s'en sortir. Ode à l'amitié mais aussi irrésistible comédie truffée de superbes dialogues, "Marche à l'ombre" ne serait rien sans Gérard Lanvin et Michel Blanc qui composent des losers tout à fait sympathiques. Et côté charme, Sophie Duez vient compléter le casting.
Un comédie culte des années 80 qui n’a pas trop vieilli, car tous les ingrédients du succès sont restés d’actualité. Tout d’abord un excellent scénario sur deux loosers sympathiques qui trainent leurs savates dans les squats parisiens des années 80. C’est bien vu, c’est attendrissant, c’est humaniste, mais avec dérision et humour. Le personnage de Michel Blanc est vraiment un must, une marque de fabrique du personnage. Lanvin s’affirme dans ce film comme un bon acteur qui transmet du fonds. Les personnages des squats sont sympathiques avec la communauté black qui s’est reconstitué son village (un peu trop angélique ? le concert style Jazz Band ,petit bout de paradis ) . Les répliques sont bien écrites et certaines sont restées cultes, avec la diction pince- sans- rire de Blanc qui fait mouche à tout coup. Il n’y a pas de temps mort, et la comédie rebondit sans cesse, les petits trafics : montres , manteaux, l’arrivée des CRS. Et puis il y a l’apparition de Sophie Duez , pas vraiment une actrice , qui ne percera jamais d’ailleurs , mais qui amène son joli minois frais et innocent , un très beau visage ,clair, qui contraste avec la noirceur où navigue cette bande de « gentils paumés » . Et puis la bande - son bien sûr, avec Renaud, qui actualise et dynamise la fiction.