Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Hélène H.
53 abonnés
1 critique
Suivre son activité
4,0
Publiée le 3 juillet 2015
Haramiste, c'est un film pétillant d'humour, mais c'est avant tout un film tendre. Deux soeurs qui se chamaillent avec gouaille et amour. Leurs mots crus et leurs air fellations semblent audacieux ? Et oui, il y a du désir sous le voile. Il y a du désir partout en fait. Chez toute jeune femme en fleur. Alors merci au réalisateur Antoine Desrosières pour ces 40 minutes de liberté, et merci à la vibrante interprétation d'Inas Chanti et Souad Arsane. Quelle paiche ! (ceci n'est pas une faute d"orthographe ! Comprendrons ceux qui iront voir le film )
Lever le voile avec humour sur l'approche de la séduction (et de la sexualité) de jeunes musulmanes c'est possible: le réalisateur (et ses auteurs) l'ont fait (bon, je sais le mot est facile mais ça aurait été difficile d'y échapper). Les deux filles sont drôles, décomplexées (et oh combien belles sans leurs voiles), ça sonne plutôt juste et ça fait du bien ! Alors si vous avez la chance de regarder ce film, saisissez là et vous verrez certainement et tout comme moi, la beauté et l'humour cachés de ces jeunes femmes, qui ont des envies, des besoins, des doutes et entre elles, ça y va la déconne. Bravo à Antoine Desrosieres et mention spéciale aux deux comédiennes (débutantes je crois).
Très belle surprise !! Les filles sont incroyables. Le propos juste et légèrement subversif. Intelligent, corrosif et qui provoque le débat. Suffisamment rare au cinéma pour être signalé.
Quand un réalisateur sorti de nul part aspire à gratter l'argent du contribuable en nous servant du pamphlet de lâche, cela donne Haramiste, moyen métrage anecdotique repêché à la dernière minute par le CNC (comprenne qui pourra!) dont le discours est bien plus révélateur de la fantasmatique abjecte du type traitant de ce qu'il ne connait pas que d'une quelconque réalité sociologique en la matière.
Même pas digne d'être appelé film, Haramiste présente deux actrices au rabais improvisant à outrance une version infâme de le femme Musulmane (sûrement le reflet de leurs propres vices) pour le grand plaisir des sites d'extrême droite qui ont complaisamment relayés le truc.
On peut s'interroger d'ailleurs sur la pertinence d'avoir le portrait d'un Yasser Arafat hormis la volonté de moquer un peu plus une communauté tout en s'attirant les faveurs d'une autre.
Un film bien dans l'air du temps en somme, dont on imagine ce qu'il aurait donné dans les années 30 quand "l'ennemi" désigné qu'on signalait à coup de sifflet la conscience tranquillisée par la "loi", portait une étoile jaune ...
Canicule ? Soleil ? Le vrai soleil de ma journée c´est "Haramiste" d´Antoine Desrosieres. Le désir, l´adolescence, la naissance de la sensualité n´appartiennent pas à une religion ! L´effervescence de l´imaginaire, le bouillonnement des sensations sont universels et nous sommes tous semblables. "Haramiste" est juste merveilleux de simplicité, d´évidence faisant se rencontrer (se télescoper) des thèmes comme la religion musulmane et le désir de 2 adolescentes. Si la liberté a une impulsion, on la retrouve dans ce film ! Souad et Inas sont pétillantes, jamais superficielles, convaincues mais désireuses de braver ce qui est "interdit". Pour moi, c´est la rencontre de la journée. Allez voir "Haramiste" !
Un film intelligent sur l'adolescence et ses turpitudes, sans préjugés et sans tabous mais plein de jeunesse et d'humour, admirablement porté par la fougue des deux actrices ! Plus universel qu'un " sujet d'actualité ", ce film nous embarque dans l'intimité des jeunes filles qui s’apprêtent à devenir de jeunes femmes : touchant, beau et simple.
40 min d'éclair drôle, frais, léger, jeune, vivant, émouvant ! un thriller ou presque...et on en veut encore plus !! ... on voudrait connaître la suite... les écouter se raconter encore leurs histoires et découvertes en l'amour. un message d'espoir terriblement actuel pour toutes les jeunes femmes sur cette terre. que la vie, la positivité, l'amour et le plaisir gagnent !! une incursion sans prétention dans la vie de deux jeunes soeurs et les rapports qui les lient et les opposent de manière indéfectible et ô que vivante et sensible. BRAVO à Inas et Souad pour leur fraîcheur, spontanéité et sincérité de jeu dans ce premier rôle BRAVO à l'oeil fin et juste d'Antoine Vite, vite la suite puis d'autres films Antoine !!!
C'est du cinéma rare, basé essentiellement sur des dialogues d'une grande justesse. Ce sont des questions que deux adolescentes musulmanes se posent, sur l'amour et le sexe. C'est percutant et vivant, tant les dialogues sont bien écrits. Sinon, le court métrage se décomposent en quelques plans fixes et j'en redemande. J'attends avec impatience le long métrage.
J'ai eu l'occasion de voir 2fois Haramiste, La seconde fois avec un esprit beaucoup plus critique la première fois, mais la chose qui me restera à chaque fin de visionnage c'est la force de l'histoire. Je suis issue d'une famille musulmane et je sais ce qu'est que le tabou lié au sujet de la sexualité, le sujet est bien abordé, drôle et conduis a la réflexion post-visionnage.
J'incite toutes personnes souhaitant découvrir une autre manière de voir les choses ou juste prendre un moment pour rire à aller voir Haramiste :)
Si l'on considère l'indigence de la réalisation, la lâcheté du propos et la rapidité avec laquelle cet étron a obtenu un financement aussi surprenant qu'étrange de la part du C.N.C., on peut soit se demander qui est vraiment à la gestion de ces institutions soit se dire que l'heure Républicaine est grave!
bon bien sur c'est un moyen métrage mais le réalisateur Antoine Desrosiers propose une vision totalement nouvelle de la sexualité des jeunes. Il y a longtemps que je n'ai pas vu un discours aussi jouissif, des dialogues qui tombent aussi juste.
Les filles sont impeccables. La mise en scène est classique et au service du jeu des comediennes. Je pensais que le film avait été réalisé par un jeune d'une vingtaine d'années. Assez surpris en voyant que le realisateur a plus de 45 ans ...
A mille lieues des poncifs du film de Sciamma "Bande De Jeunes", le film propose une version très rafraichissante de l'éveil à la sensualité des jeunes filles de banlieue. Totalement libérées, les filles sont extraordinaires dans leur spontanéité.
Autour d'une nouvelle definition des rapports amoureux, le réalisateur propose un nouveau discours amoureux. Le fait que les jeunes filles soient musulmanes pourrait n'être qu'un prétexte mais c'est là ou toute l'ambiguité du film est intéressante. En effet, ces jeunes filles sont après tout des jeunes de cité comme les autres. Leur religion n'est qu'un véhicule et on est loin du discours univoque habituellement des rapports fantasmés par un regard masculin et occidental.
Une très bonne surprise donc découverte au toujours excellent festival de Pantin=.
Franchement, de qui se moque t-on? Qui donne de l argent pour ca? C'est tout de même particuliérement faiblard en terme de mise en scéne et d'idées de cinéma. Il n'y a rien, c'est triste. Pas tres excitant. J'étais pourtant impatiente de voir le film. Ca tourne a vide, on dirait le projet d'un vieux satire en train d'attendre sagement dérriere sa caméra si il va se passer quelque chose ou le moment de grâce. Au dela de ca, le regard de Desrosiéres sur ces jeunes filles est vraiment bizarre et ambigu (je passe sur le côté "ouh la la, qu'est ce qui se cache sous ce voile?"). Il déclare qu'il n'a pas voulu faire un film contre le voile, mais tout est fait dans le film pour ridiculiser ce motif. Dans la premiére séquence, il les habille avec des voiles hyper tristes au niveau des couleurs, elles sont moches, font la tronche et le découpage accentue terriblement un drôle de sentiment d'enfermement ou le "quartier" et les garcons du quartier seraient la matrice de l'aliénation (c'est tout de même un peu plus compliqué que ca. Desrosiéres n'a jamais foutu les pieds dans cet espace - ca se voit, ca se sent- donc il aurait pu au moins faire oeuvre de finesse en esquissant mieux le hors champ qui est sans cesse sur signifié. La séquence dans la chambre (sans le voile des filles), elle, est plus aéré en terme de cadre et de couleurs, ca parle de cul ouvertement et l'idée de s'envoler par la fenêtre achéve le positionnement. Point de vue respectable mais qu'il faut avoir le courage d'assumer jusqu'au bout, plutôt que la jouer chevalier des musulmanes, qui n'ont absolument pas besoin de l'aumone de Antoine Desrosiéres pour s'exprimer. J'ai lu un entretien ou Desrosiéres déclare : "ce film n'est pas une opinion". C'est dingue d'être autant malhonnête intellectuellement. Et de se demander ce qu'un génie comme Brisseau aurait fait d'un sujet pareil...ou mieux : une réalisatrice musulmane voilée. Next
Comment en quarante minutes nous rendre sensible le désir au féminin qui se "dévoile" ? Dialogues savoureux, qui s'entrechoquent à un rythme soutenu. Bravo pour cette performance ! Qu'aux projections s'adjoignent des débats avec l'équipe du film, ne gâche rien à l'affaire, bien au contraire !
Une vraie honte! Etant moi même une musulmane non voilée, j'étais curieuse de cette histoire. Eh bien, ca ne loupe pas, c'est absolument affreux de condescendance. Sexe et islam? Pourquoi pas, la question n'est pas si taboo que ca chez nous. Nous avons juste d'autres approches pour penser la sexualité, et elles sont parfaitement respectables. Mais la, on a vraiment l'impression que Desrosiéres nous offre "le sexe pour les nuls". Il est complétement a côté de la plaque, sur tout les points. Il n'y a qu'a voir le travail de déco dans la chambre : c'est grotesque. Le fumisterie du film ne me surprend pas, c'est presque annoncé dans la bande annonce. Ce qu'il y a de plus passionnant finalement, c'est de lire la presse cinéma, complétement aveugle a ce que nous, femmes musulmanes, pouvons penser de ce film. Le travail de l'altérité commence par la : sonder les sensibilités. A ce petit jeu, dans mon entourage, nous sommes 4 filles musulmanes a avoir vu le film : nous le détestons toutes. Les images sont d'une laideur mon dieu, et par solidarité, je vais me taire sur le jeu des comédiennes. A oublier...vite
J'ai vu 'Haramiste', il faut voir ce film, qui ne veut certes pas rivaliser avec 'Mission Impossible'...quoique....Il faut que ce film circule partout et surtout dans les lycées avec débat, pour la simple raison de faire avancer la liberté des jeunes filles et des jeunes gens à pouvoir réfléchir et à disposer de leur esprit et de leur corps sans négocier une seule once, un seul coma de sa liberté à choisir sa foi en même temps, ce qui n'est pas incompatible ! C'est ce que tente ces jeunes filles avec leur fraîcheur adolescente.