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Cinéphiles 44
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1,0
Publiée le 21 juin 2016
Présenté à la Semaine de la Critique à Cannes 2016, I Tempi Felici Verrano Presto est le film de la Croisette qui laisse le plus en suspend. On y retrouve deux jeunes en fuite dans une forêt qui survivent en chassant. On croise aussi un papi et une nana sur un tracteur. Alessandro Comodin montre également un trou, une baignade, un mort et filme des gens en train de raconter une fable sur un loup. Bref, on a beaucoup de mal à comprendre cette succession de scènes qui n’ont apriori aucun rapport. Surtout que dans ses intentions initiales, le cinéaste souhait parler d’un homme en fuite dans l’Union Soviétique, après avoir été emprisonné en temps de Guerre. Tout semble confus et on ne retrouve pas cette aspiration. Le film aurait alors des allures de films fantastiques. Certes, mais jamais la mise en scène ou l’image ne nous fait voyager. Tout est brut et trop réaliste pour nous transporter. Mais à l’inverse, rien n’est assez structuré pour nous faire garder le cap. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Après l'initiatique et sympathique L'été d'Angelo, Alessandro Comodin (34 ans) est de retour avec un deuxième film, Bientôt les jours heureux, présenté à La semaine de la critique de Cannes 2016. Un long-métrage qui semble composé de plusieurs courts, de durées inégales et absolument pas reliés entre eux, du moins pas clairement. Ce film contemplatif pourrait être qualifié d'onirique mais ce n'est qu'en partie vrai car il intègre des moments proches du documentaire, notamment à propos de loups qui rôdent sans doute mais qui restent invisibles. A la question : quelle est la signification de tout cela, aucune réponse ne s'impose et il n'est pas sûr que le cinéaste ait eu le souhait de "poster" le moindre message. A part le fait qu'il s'est volontairement éloigné de toute narration traditionnelle et que le climat du film évoque vaguement Weerasethakul, notamment dans ses scènes forestières, il n'y a rien à quoi se raccrocher, et surtout pas à la musique, rare et déconcertante, comme ce morceau des Pogues qui surgit de nulle part. On pourrait, pourquoi pas, se laisser entraîner par le caractère nébuleux du film mais impossible, il y a quelque chose dans la mise en scène de retenu qui l'empêche de perdre totalement pied avec la réalité.
Un véritable supplice de tenir jusqu'au bout ! (1h39)... C'est lent, avec une histoire incompréhensible qui a lieu surtout dans les bois ... Des plan ultra longs et peu de dialogues. Alessandro Comendi a fumé quoi ? N'importe qui avec un bon camescope et quelques potes peut faire mieux que "ça", d'autant que chaque scène c'est un seul plan séquence, et avec un mauvais cadrage en plus (la caméra tremble). C'est prétentieux pour couronner le tout, avec des pseudo symboles de contes pour enfants. Un fiasco.
Un salmigondis fantastico-onirique assez étrange, dont on ne saisit pas vraiment le propos, à part quelques métaphores qui semblent plus claires que d'autres. On a l'impression que différentes temporalités se rejoignent et le manque de dialogue n'aide certes pas à s'y retrouver. En ressortant de la salle on se demande surtout si tout cela avait réellement un sens ou partait d'une idée précise, ou si c'est une sorte de brouillon expérimental de l'auteur. Dans ce genre de cinéma cryptique il y a en général une forme de fascination, c'est une forme de grand spectacle en soit, mais là j'ai l'impression qu'on ressent surtout un vide, ce que pourrait devenir ce film mais qu'il n'est pas. Certes en procédant par élimination et en disant ce que ce film n'est pas on se rend compte de son caractère protéiforme, mais jamais il n'aboutit nulle part et il se perd dans ses différents avatars.