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    Love
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    2,8
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    201 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 septembre 2015
    Film magnifique, bouleversant, avec ses qualités et ses défauts, malheureusement sali d'une réputation non justifiée.
    Il s'agit tout simplement d'une histoire d'amour entre deux jeunes protagonistes qui sont tellement amoureux l'un de l'autre que parfois, ils se font du mal.
    Ils ne s'agit aucunement d'un film à caractère pornographique... oui on voit des sexes et des gens faire l'amour mais c'est filmé avec tellement de sensualité et de douceur que cela en devient presque naturel. Et puis la lumière, les couleurs, la musique... sont un régal pour nos sens.
    Un film qui devrait être seulement déconseillé aux moins de 12 ans à cause des quelques scènes de sexe explicites mais surtout pas interdit aux -18 ans (voire même aux -16 ans) contrairement aux films remplis de violence qui pourraient heurter la sensibilité des plus jeunes (mais aussi des plus vieux, il faut le dire) et qu'on laisse à la portée de nos enfants.
    spoiler: En France, aimer est maintenant interdit aux moins de 18 ans.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 septembre 2015
    Quand je suis allé le lendemain de sa sortie voir Love au cinéma, j'y allais pour une raison précise : aller voir ce que la presse pouvait qualifier de film pornographique en 3D. Je n'y croyais pas une seconde, mais comme souvent je voulais me faire un avis. J'étais pourtant aussi sceptique, la 3D n'ayant jamais été ma tasse de thé, je n'étais pas sûr d'apprécier. Pourtant, j'avais eu le choix et avais choisi d'aller le voir en 3D, respectant le travail de Gaspar Noé, réalisateur que j'apprécie.
    Love a su me captiver, avec une 3D utilisée à la perfection, une histoire certes banale en soit mais dont la narration proposée par Gaspar Noé attire l'attention et rend ce film fantastique. En effet, même si le film raconte l'histoire d'un amour fini, de la séparation de deux êtres qui s'aiment et du remord que peut éprouver Murphy le personnage principal, ce que propose Noé est tout autre. Les scènes de sexe sont présentes mais sont rendues plus anxieuses qu'excitantes, sont pertinentes et c'est en cela que Noé nous offre avec ce film un véritable chef d'oeuvre. Décrit comme un film pornographique il n'est en réalité un film avec des scènes de sexe comme dans la vie de tous les jours et représente les fantasmes d'un couple qui va finalement les mener à leur perte.
    Cela faisait longtemps que je n'étais pas sorti d'un film bouleversé comme je l'ai été, une réelle réflexion sur l'amour et sur la relation amoureuse et ce qui peut être fait pour ne pas la laisser se mourir. Tout est réussi, la narration, le pari d'acteurs totalement novices mais aussi la réalisation avec de la 3D apportant une profondeur d'image fascinante.

    Love est mon coup de coeur 2015, déjà vu 2 fois et toujours autant scotché par ce film. Noé frappe là un grand coup.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 septembre 2015
    Une belle histoire d'amour, la partie sexe est simplement là pour aller un peu plus loin que d'ordinaire.
    Le film aurait pu être 30minutes plus court et garder toute sa puissance!
    alexis942
    alexis942

    2 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2015
    Un pur objet cinématographique. Pas un seul plan qui ne soit pas un cri d'amour au cinéma, par la composition, le jeu des acteurs, le nom des personnages, les décors, des références à en perdre la tête, chaque mouvement de caméra est bien pensé, le montage est impressionnant.
    Au delà des débats stériles, une œuvre magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 août 2015
    « Si Love offre aux spectateurs de nombreuses scènes de sexe, il ne s’en dégage pas moins une certaine atmosphère romantique plus que véritablement sulfureuse. Ceux qui s’attendaient à de la pornographie sans sentiments vont probablement être très surpris de tomber sur une œuvre assez triste : avec Love, Gaspar Noé est plus proche de Charles Baudelaire que de Marc Dorcel. »
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2015
    Plein champ, un couple se masturbe. Nous entrons dans le film de Gaspar Noé par cette scène muette, simple au final, pas pornographique car la longueur, une très belle lumière et la fixité du plan au son d'Erik Satie, lui confèrent un côté artistique dépourvu de toute complaisance. Puis l'homme, Murphy, en couple avec la blonde Omi, reçoit un coup de fil de la mère de sa précédente amoureuse, la brune Electra, inquiète de sa soudaine disparition. Alarmé par cette nouvelle, son passé avec cette femme va resurgir. Les souvenirs assez opiacés vont se succéder à rebours, lui rappelant le parcours assez chaotique de ce couple : triolisme, boîte à partouzes, relation avec une personne transgenre.
    Vendu comme le premier film avec des scènes de sexe non simulées (mouais, il y avait quoi alors dans "Nymphomaniac", "L'inconnu du lac " ou "La vie d'Adèle" ?), "Love" n'est nullement un film porno. Le regard qu'il porte sur les rapports de couple n'est ni malsain, ni facile. Aucune scène ne s'adresse à la partie reptilienne de notre cerveau même si parfois, dans cette profusion de rapports sexuels, on peut discerner une certaine fascination ou obstination à vouloir cerner le plaisir physique. Le scénario, pas folichon, est parfois un prétexte à amener ces scènes amoureuses, toujours filmées dans une dominante rouge un peu cliché et entrecoupées de moments dialogués, prétextes à de longs travellings de couples de face ou de dos, déposés sous le métro aérien parisien (bonjour l'originalité !) ou sur des chemins ou dans de longs couloirs ( clin d'oeil à "Irréversible" ? ). Cependant, le film s'avère passionnant dans ce qu'il ne montre pas réellement. Il interroge le spectateur sur le sexe, le plaisir qui y est lié ainsi que sur sa représentation à l'écran. Chacun le recevra avec son propre vécu. Ceux qui pensent que faire l'amour est un acte aussi banal que manger ou lire, trouveront plutôt sympathique cette tentative d'évocation de l'amour physique sans cache sexe. Ceux qui pensent que cela doit doit rester dans une intimité totale avec lumière éteinte, se rangeront dans le clan des choqués, voire des censeurs, c'est toujours plus facile que de se poser des questions.
    Le plus troublant pour moi dans ce film, restera sans doute le portrait intime du réalisateur qui apparaît au fil des scènes. En essayant de représenter le plaisir total et relâché que l'on éprouve quand on fait l'amour, Gaspar Noé brosse également une carte du tendre de ses propres désirs, redoutés, vécus, enviés ou fantasmés. En plus de se citer souvent, comme pour mieux nous affirmer sa présence, le dévoilement de son intime passe pas mal par les scènes de sexe. ( Attention, ici je vais faire de la psychologie à la "Marie-Claire", le magazine...).
    La fin sur le blog
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 août 2015
    Comme souvent avec les films polémiques, alors que tout le monde est réparti entre 2 camps (les "je déteste" et les "j'adore"), moi je suis contre tout le monde en me situant entre les deux.. Je suis on ne peut plus partagé quant à "Love". Je ne voulais pas lui mettre pile la moyenne en mettant 2,5/5, donc je me suis demandé si j'avais plus aimé ou plus détesté.. Donc on peut dire que je l'ai trouvé "moyen bien", ou "pas mal" avec le langage d'Allociné. Commençons avec le point crucial qui a donc tant fait scandale (et qui fait toujours scandale plus d'un mois après sa sortie d'ailleurs..), à savoir le sexe. Ce que j'ai trouvé plutôt positif, contrairement à ce qu'on pourrait croire avec toutes les polémiques qu'a suscité ce film, c'est que le sexe n'est pas omniprésent.. Je m'attendais presque à voir plus de sexe que d'histoire. Mais pas du tout, les scènes de sexe ne sont pas si nombreuses que ça, en tous cas pour un film de 2H15 c'est acceptable.. Et c'est ça qui fait que ce film n'est pas un film pornographique. Même si Noé a lui-même dit qu'il voulait réaliser un "film porno en 3D", on sait bien que ce n'était que de la provoc, ce n'est absolument pas le cas.. Par contre en effet, c'est assez cru.. C'est vraiment explicite. Et malheureusement, ce n'est pas suffisamment sensuel pour un film qui s'intitule "Love" et qui parle d'une histoire d'amour, et de l'amour en lui-même. Autant parfois c'est très sensuel, notamment grâce à l'esthétique des plans et la musique, autant parfois c'est plus du sexe que de l'amour, c'est dommage. La 3D rend vraiment l'immersion plus forte, mais j'ai l'impression que Noé en a trop profité et s'est trop emballé par moments, et cette 3D l'a incité à aller trop loin en mettant des plans inutiles, juste pour faire "joli" (façon de parler).. Je pense notamment au moment où l'on voit spoiler: Murphy jouir vers nous
    .. C'est gênant, et surtout totalement inutile ! Juste de la provoc.. (J'aime bien ce que fais Noé parfois, premier fan de "Seul contre tous", mais là j'avoue ne pas le comprendre sur certains choix dans ce film). Cette esthétique, dont je parlais, est en revanche indiscutable et fait l'une des forces du film. C'est visuellement beau et maîtrisé, et certaines scènes, bien qu'inutiles et crues, sont bien sensuelles et jolies, certains plans visuellement pas mal du tout (par exemple le plan où spoiler: l'on finit par se retrouver avec Electra, nue, sous le drapeau français
    .. C'est visuellement très beau et très immersif) ! Personnellement, je ne vois pas pourquoi crier au scandale.. Car au moins c'est clair ! On voit, avec ce genre de scène, de quoi était constitué ce couple et son histoire.. Il était constitué d'un amour que l'on découvre bien au fil du film, et l'amour ça passe aussi par le sexe, car là où il y a de l'amour il y a du sexe ! Arrêtons d'être choqués pour rien.. On sait tous ici qu'une très grande partie des couples est très à cheval là-dessus, que ceci prend une grande place dans leur vie commune, et ici Noé nous montre un couple "normal" (de nos jours). Tout n'est pas rose, arrêtons de fermer les yeux.. Et puis en plus, très honnêtement, il y a encore plus cru comme image à caractère sexuel ! Là c'est déjà assez violent, mais il y a bien pire que ce qu'on voit dans "Love", je trouve qu'à l'exception de 2 ou 3 plans Noé s'est bien retenu, donc pourquoi faire un scandale.. On retrouve plusieurs "touches" de Gaspar Noé, qui font qu'on sait très bien que c'est un film de lui.. Déjà, on entend les pensées du personnage principal (ce que j'avais trouvé génial et superbement maîtrisé dans "Seul contre tous"), et c'est encore une fois bien géré et, là-aussi, bien immersif, il est plus facile de se mettre à sa place. Mais ce que je n'ai pas compris, c'est pourquoi il a encore utilisé, comme dans "Enter the void", l'effet de clignement des yeux (avec la caméra, on voit régulièrement un noir d'un dixième de seconde, comme si on clignait des yeux et qu'on était un personnage..). Pourquoi ? Si on était un personnage à part entière, là d'accord, mais ce n'est pas le cas, donc c'est bête.. La même chose pour la 3D : pourquoi régulièrement, pendant un dixième de seconde, la 3D s'arrête puis reprend ? C'est bien joli, mais je ne vois pas l'intérêt. Mais c'est avec plaisir que j'ai retrouvé dans ce film la franchise et la vision de la vie de Gaspar Noé, similaire à celle établie dans "Seul contre tous" (d'ailleurs il me semble que dans "Love", on entend une ou deux répliques qui étaient déjà présentes dans ce même film). Pas de toute, c'est du pur Noé ! Enfin, parlons du scénario : le fait que l'histoire soit dévoilée dans le désordre.. On avait déjà eu quelque chose de similaire avec "Irréversible", avec un film qui est dévoilé à l'envers (on commence par la fin, puis on arrive vers le début..).. Ici, c'est très aléatoire ! On a d'abord presque la fin de l'histoire (presque !), puis le début, puis quelque chose qui se déroule plus tard, puis on revient plus tôt, etc.. Dit comme ça, on pourrait croire que c'est très difficile à suivre, mais justement non ! C'est dans le désordre, mais ça reste très compréhensible, et c'est très bien ! C'est pas mal de planter dès le début un évènement/fait, ainsi que les pensées du héros et les différents personnages, puis ensuite de retracer l'histoire du passé et ainsi montrer les liens qui unissent ces différents personnages, et par la même occasion ce qui a amené l'évènement dont on nous parle dès le début.. En gros, Noé nous dit : il s'est peut-être passé ça, il y a ces personnages, maintenant je vais vous montrer en 2 heures pourquoi il s'est passé ça et ce qui unit les personnages. Et j'ai trouvé ça vraiment ingénieux.. Sauf qu'il y a un problème : même si c'est intelligent, ça rend le tout plus lent et moins intéressant à suivre, et donc le film paraît plutôt long. Un dernier point que je reproche au film : on n'est pas ému.. Pour un film qui parle d'une ancienne histoire d'amour, et de l'amour en général, et qui compte une ou deux scènes relativement tristes, il est vraiment dommage de ne pas être touché.. Car ce film reste avant tout un drame, et ne pas être ému devant un drame reste une preuve que le film n'est pas extrêmement réussi. J'ai pour habitude de parler des acteurs.. Ici, je ne m'étale pas sur ce sujet car je ne sais pas quoi en penser. Karl Glusman, je ne l'ai pas trouvé particulièrement bon (c'est peut-être même à cause de lui que je n'ai pas été ému, son jeu ne m'a pas convaincu, et pourtant j'ai bien vu le film en VO) mais il reste correct, Aomi Muyock dans l'ensemble ne joue pas mal mais je trouve qu'elle en fait tout de même un peu trop quand elle s'énerve ( spoiler: ses cris pendant la dispute dans le taxi, j'ai trouvé ça vraiment exagéré
    ).. Seule Klara Kristin m'a totalement convaincu ! Bon, de ces 3 personnages, c'est elle qu'on voit le moins, mais je l'ai vraiment trouvé parfaite, rien à dire. Au final, "Love", en plus de diviser les critiques, aura divisé mes pensées. Selon moi, il s'agit d'un film mis en avant par une esthétique soignée et une histoire intéressante, ainsi que quelques scènes relativement intenses, mais malheureusement sa qualité est amoindrie par quelques scènes et quelques effets totalement inutiles et un schéma narratif intelligent mais qui rend le tout un peu trop lent..
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    109 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2015
    Le cinéma de Gaspar est souvent qualifié de prétentieux, narcissique, voire "épate-bourgeois". Ce qui pourrait aussi s'appliquer à son dernier, sauf que cette fois Noé se montre plus tendre, moins fasciné par le trash. Cette romance mélancolico-porno est avant tout axée sur le romantisme, la passion dans ce qu'elle peut avoir d'inoubliable, d'immature (comme les personnages principaux) et de destructeur. L'amour passionnel est une drogue dure, semble t-il nous dire, un trip qui n'est pas sans risques et qui nous mène à une servitude volontaire. Des drogues, il y en a d'autres dans le film: cocaïne, ecstasy, opium et même ayahuasca. Mais aucune aussi forte et irrationnelle que l'amour. Et le sexe. Comme le dit Gaspar: "Le porno y en a partout sur internet. C'est justement au cinéma de reprendre le sexe en main et d'en donner une meilleure vision". Ce qui vaut au film d'être interdit aux moins de 18 ans, c'est cette volonté de ne rien dissimuler des choses de l'amour, physiques et émotionnelles.
    Petite constatation: le public de plus de 18 ans dans la salle n'était pas plus intelligent ou respectueux que les ados de base... C'est dommage, car au-delà du scandale et du phénomène de curiosité, le film mérite une véritable attention. Je ne l'ai hélas pas vu en 3D, mais le film est suffisamment immersif même sans ce procédé. On pourra lui reprocher de ne pas présenter des personnages très attachants, mais c'est justement ce qui intéresse Noé: filmer des anti-héros, ou même des losers. On entre dans leur tête, on voit à travers leurs yeux, on est dérangés dans notre confort moral.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 août 2015
    Un porno tout simplement.. malgré tout le tintouin qu'on fait les auteurs pour faire marcher la machine a pub. Effectivement pas un porno qui s'assume puisque l’idée est sans doute de bénéficier du circuit commercial des grandes salles plutot que d'etre limité au circuit des sex shops et sites internet spécialisés. L'interdiction aux moins de 18 ans ne le replace donc finalement que partiellement dans sa catégorie logique quand on se force à le regarder jusqu'à la fin (bon courage...) : le X
    Marc Dorcel (producteur de pornos "chics") aussi fait du porno comme celui la sans bénéficier d'autant de publicité alors que le contenu est exactement le même : du blabla ennuyeux d'une grande pauvreté entre des scènes de fellations, éjaculations faciales (et c'est la votre de face, fallait oser !), cunilingus, pénétrations vaginales .. le tout en gros plan exactement comme dans n'importe quel film X classique qui ne se cache pas d'en être.
    Les amateurs (trices) du genre apprécieront peut être le 3D lorsqu'ils reçoivent du sperme en pleine figure.
    A la limite c'est la seule originalité de ce porno.
    Un film décevant pour tous et à la critique journalistique a mon sens complètement hypocrite. Ceux qui n'aiment pas le porno partiront avant la fin car certaines scènes sont plus"hard" que dans certains films qui se revendiquent du vrai X, et a contrario les amateurs (trices) de X s'ennuieront entre 2 scènes "hard" de longueurs nuisibles a la principale motivation a regarder du porno...
    Ils semble en tout cas que le pli est pris : Les 50 nuances c'etait de l'erotique mais franchement orienté SM et soumission, love c'est du pur porno... A ce rythme la dans peu de temps les productions Marc dorcel passernt au Gaumont en pleine journée et sans restriction d'age :)
    Ce signe des temps ne change en rien le niveau de ce film la : 0 pointé !
    ferdinand75
    ferdinand75

    547 abonnés 3 866 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2015
    Un film très fort, très puissant, qui nous bouscule et prouve si besoin était que Gaspard Noé est un très grand réalisateur, unique en son genre. Pourtant le film n’est pas parfait et souffre de quelques longueurs et de quelques redondances. Le thème de l’amour passion , de l’amour destructeur est aussi un thème classique souvent vu , et Noé a du mal a apporté quelque chose de nouveau, c’est même parfois un peu lourd et peu crédible.. C’est presque paradoxalement trop « naïvement » romantique. Heureusement donc qu’il ya une maestria à filmer, et surtout qu’il y a l’introduction de la partie sexuelle dans la montée de la passion. Car comme l’a bien précisé Noé dans une interview, le début de la passion s’accompagne souvent d’une oversexualité , liée à la découverte de l’autre et de ses limites . Et là Gaspard Noè fait preuve d’un grand brio, ses scènes de sexe sont éblouissantes, époustouflantes, certainement les meilleures du genre ; telle la scène de triolisme , probablement la plus belle , la plus authentique, la plus vibrante de l’histoire du cinéma ( sur un solo de guitare électrique d’enfer) . La scène dans la boite échangiste est aussi un must, et beaucoup d’autres aussi que le cinéma « non explicite » ne peut nous permettre d’apprécier. Seul JC Brisseau ou Larry Clarke savent aussi bien filmer le sexe à l’écran. L’image est très belle, des rouges et des ocres chauds , les corps sont bien filmés, les bouches se cherchent, les langues se collent, les acteurs sont très bons. Des fondus enchaînés et les flash back tourbillonnent. Le couple explore le sexe avec passion, goulument . C’est beau, comme peut l’être le sexe au naturel, non simulé. Et puis c’est aussi un film très personnel de Gaspard Noè, le héros nomme son fils Gaspard, il est étudiant en cinéma. Son film culte est « 2001 » , un must auquel le cinéaste rend hommage, les hallucinations du couple sous drogue, ou la séance chamanique, nous rappelle l’arrivée psychédélique sur la planète inconnue, de 2001 . A noter la magnifique prestation de Aomi Muyock , en Electra qui illumine et électrise l’écran à chacune de ses apparitions. Un grand potentiel, on la reverra sûrement . Et une bande son exceptionnelle qui mêle avec succès, la musique électro, la musique pop des 70’s, et la musique liturgique. Le pont faible du film est quelque part le non-sexuel, car l’argument principal est un peu faible, le personnage de Murphy , qui aime, un peu trop vite, toutes ses copines successives est un peu « fleur bleue » . Il a un cœur d’artichaut et se fait trop souffrir. Leur relation amoureuse est très destructive, un peu trop accentuée, et cela lasse parfois : les crises de jalousie longues et redondantes ( i ;e ; l’interminable scène de jalousie de Murphy , tambourinant et hurlant contre la porte de Electra.) La 3D n’apporte pas grand chose non plus et confirme qu ‘elle n’ajoute aucune valeur au cinéma « normal » . Seuls quelques grands péplums ou films d’aventure y gagnent quelque chose. Ici on contraire on perd dans la qualité et la clarté de l’image, car la lunette 3D mange les couleurs et la luminosité. L’éjaculation en 3D n’apporte vraiment rien. Un coup Marketing inutile. Mais malgré ces quelques réserves tout le film est magnifique quel plaisir que de voir le sexe , le plaisir , les corps si bien filmés au cinéma, avec grâce, esthétisme mais aussi avec la sueur, la transpiration et le sperme. Un film de libération , un film qui ouvre d’autres portes au cinéma classique . Merci Gaspar Noé.
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    61 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2015
    Au cœur de toutes les controverses, Love a le mérite fascinant de poser son parti-pris frontal au carrefour de son récit et de sa forme. Au bout de deux heures lancinantes et électriques, un seul motif restera cohérent : l'œil. Sur des airs musicaux de John Carpenter, maître de la caméra "présence", ce thriller amoureux guindé de moultes galipettes fusionne avec le regard de son protagoniste principal, jeune cinéaste égocentrique et naïf qui rêve d'un film fait de larmes, de sang et de sperme, naviguant en capitaine abandonné dans ses souvenirs avec son ex-compagne : Noé plonge brièvement chaque cut du film dans le noir, tel un clignement d'œil, mécanisme subjectif perturbant mais essentiel à la palpable mélancolie carmin qui suinte du métrage, jouant sur le rapport des images, la confrontation des temporalités, l'inhérente douleur du souvenir. Le jeu perfectible des acteurs, la multiplicité vertigineuse des scènes de sexe ou la tendance à l'auto-référence n'arrivent jamais vraiment à perturber le fonctionnement du drame intime qu'est avant tout Love, découvrant frontalement les corps pour progressivement construire la puissance charnelle du dernier plan, conclusion écarlate d'un toxique cauchemar éveillé.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 août 2015
    On peut pas dire que "Love" soit nul. Sur la base d'un scénario très mal fournis, oui, de scène de sexes pas vraiment justifiées, aussi. Le film ne fait pas vraiment fantasmer non plus. On est sur une pornographie littéraire, sans relief. Le mec est les trois quart du temps en caleçon, les filles ne résistent en rien aux ébats, c'est vraiment le gros point noir du film. Niveau réalisation, c'est un abattage d'excellente facture, avec une bande son dès plus sublime. Mais on est en droit de se dire que Gaspar Noé joue de sa réputation pour jouer la provoque, mais qu'il en ressort plus un pétard mouillé qu'autre chose. Sorrentino aurait très bien pu faire ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 août 2015
    Un film un peu long, pour finalement traiter d'une histoire d'amour banale comme on en voit souvent au cinéma, et présentée dans le désordre pour oublier qu'il s'agit d'une histoire banale...
    thucy
    thucy

    4 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2015
    certes, j'estime que l'interdiction de ce film au moins de 18 ans est amplement justifiée, mais qualifier ce film de "film porno" comme le font certains relèvent d'un contre-sens total pour ne pas dire d'une grande mauvaise foi. le fait qu'un film comporte des scènes de sexe non simulées ne suffit pas, loin s'en faut, à en faire un film porno : j'en veux pour preuve un classique du cinéma "l'empire des sens" qui est un véritable chef d'oeuvre du 7ème art et qui comporte de nombreuses scènes de sexe non simulées très crues.

    Ce préalable étant fait, j'ai été très agréablement surpris par "Love" : en raison de la controverse cannoise et des mauvaises critiques, j'étais parti sur un a priori négatif. Or, en dépit de ses imperfections et de quelques outrance, je trouve que c'est un beau film d'amour passionnel et charnel, un amour auto-destructeur et sans issue qui quelque part n'est d'ailleurs pas sans rappeler "L'Empire des sens" que je citais précédemment. Hormis quelques scènes un peu "trash" dont gaspar Noé aurait pu faire l'économie, les scènes de sexe ne sont pas gratuites ni bêtement mécaniques et répétitives, mais ponctuent un récit faits de flashs-backs et de retours au présent, pour montrer les débuts naïfs d'une relation amoureuse dans toutes ses dimensions (émotionnelles et charnelles), jusqu'à sa dissolution, en passant par sa dégradation progressive.

    La fin en revanche est très glauque et tombe comme un cheveu sus la soupe. Cette touche finale rend franchement mal à l'aise et incrédule car sans trop de logique avec ce qui précède. Mais le comportement humain est-il logique dans ses fractures, ses dérives et ses déviances ?

    C'est un film dérangeant qui interpelle. On ne peut pas du tout s'identifier au personnage principal, anti-héros par excellence, qui se qualifie lui-même de loser, un bad boy qui se rend compte, mais un peu tard, de ses tares et de ses infirmités affectives, alors que l'irréparable a déjà été commis et qu'aucun retour en arrière n'est possible, sauf à se réfugier dans l'illusion des paradis artificiels.
    ocelot
    ocelot

    24 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2015
    Très bon film signé Gaspard Noé. Très bonne et belle 3D-Relief. N'en déplaise à certains, ce film est un film d'auteur, pas un film porno.
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