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    Love
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    2,8
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    201 critiques spectateurs

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    Alisson G
    Alisson G

    20 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 décembre 2015
    En fait, Noé voulait faire un porno, mais sans perdre la face. Du coup, il a mis un brin de scénario et inséré quelques dialogues. Un porno intello, certes, mais rien de très excitant au final.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 décembre 2015
    Love est un film puissant, une pellicule onirique accompagnée par des plans séquences à couper le souffle, une mise en scène ingénieuse, criante de réalisme et de vie. Un film porté par des acteurs ancrés dans la réalité et investis par le besoin de représenter la vie dans ce qu'elle a de plus beau mais, aussi de plus dur. Une tranche d'existence intime qui nous immerge grâce à une chronologie efficace, dans la vie de Murphy et Elektra, jeunes adultes complètement paumé avec leurs désillusions, leurs vices et habités par un besoin irrépressible de s'enfoncer dans les méandres d'un amour intense et destructeur. Le génie de Gaspard Noé réussit ici à donner au sexe une dimension honnête et complètement dénuée de vulgarité. Un film insolent qui ose, transcende et dérange en nous confrontant à une exposition de l'amour traitée de façon exceptionnelle et inédite.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 décembre 2015
    Bon film. Une belle histoire d'amour. Les acteurs sont bons. Le scénario est très bon. La polémique : les scènes "porno" pourraient être supprimées ou réduites. Mais elles sont essentielles pour l'ambiance générale du film. Elles permettent de montrer l'amour comme il est vécu par les jeunes. Cela dit, une fois supprimées, le film reste une jolie romance. Pour les cinéphiles et non les pervers...A voir !
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2015
    Ce sera le premier film pornographique en 3D. Le fait de l'avoir visionné permet de mieux balayer cette phrase caricaturale. On a beau dire ce qu'on veut sur Gaspar Noé, il n'empêche que ce dernier construit une œuvre à part entière dont on ne peut reprocher la cohérence. Présenté en 2015 à la séance de minuit de Cannes, "Love" s'inscrit pleinement dans son parcours. Le cinéaste multiplie les auto-hommages et parsème ses plans de références à sa propre cinéphilie. Nullement provocateur, le film est avant tout une tragédie sentimentale, conduite avec la plus grande douceur. Cette sérénité ne l'empêche pas de transgresser quelques règles ; après le regard-caméra de Bergman et Godard, l'heure est ainsi venue pour l'éjaculation-caméra, instaurant peut-être une date dans l'histoire du cinéma. Mieux géré au niveau de la longueur que son précédent "Enter the Void", on objectera sans doute quelques répétitions, mais "Love" force à plusieurs reprises le respect. Un film porno en 3D ? Non, une vibrante histoire d'amour !
    FaRem
    FaRem

    8 770 abonnés 9 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2015
    C'est clair que ce film ne s'adresse pas à tout le monde pas seulement par rapport à ce qu'on voit, mais surtout pour ce que les gens pensent, car beaucoup vont se focaliser uniquement sur ces scènes non simulées quitte à oublier tout le reste d'ailleurs il n'y a qu'à voir la polémique que ce film a fait.. C'est une histoire d'amour très forte entre deux personnes qui s'aiment et qui se déchirent, il y a vraiment de la passion entre les deux, ça se ressent vraiment et le réalisateur l'illustre très bien. Il n'y a absolument rien de vulgaire, il n'y a pas de gros plans vicieux à part peut-être un, c'est juste une suite logique pour deux personnes qui s'aiment même si bien sûr, tout le monde ne teste pas autant de choses.. J'ai trouvé le film vraiment captivant, l'histoire est simple, mais Aomi Muyock et Karl Glusman, les deux acteurs principaux la rendent passionnante, ils sont vraiment excellents, convaincants, naturels et très impliqués, c'est vraiment ce qui fait toute la différence.
    Scorcm83
    Scorcm83

    106 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2015
    Un film encore une fois visuellement époustouflant. Quand on sait que Noé est derrière la caméra et Benoit Debbie à la lumière, cela n'a rien de surprenant. Le fait est que j'ai plutôt beaucoup apprécié ce "Love", malgré des scènes sexuelles pas toujours pertinentes, nous propose une autre expérience de cinéma, à mi chemin entre le film érotique et le film d'amour, pour former un mélange finalement plus vrai que nature. Bien entendu, c'est du Noé, donc on ne peut pas passer à côté des éternels "plans chocs" et des scènes subversives, mais mis de côté cet aspect volontairement trash qui est sa marque de fabrique, le film regorge d'idées à la fois visuelles, sonores et thématiques qui font du film l'une des oeuvres les plus intéressantes de 2015. Je regrette seulement le côté légèrement "superficiel" de la relation entre les deux personnages principaux. J'ai trouvé leur histoire d'amour beaucoup trop orientée sur le sexe et pas assez sur les sentiments et les ressentis, bien que ceux ci soient assez présents. Cela dit, c'est toujours dans la logique quelque peu "nihiliste" de Gaspard Noé, mais ce manque de profondeur relationnel est bel et bien ce qui le fait passer à côté du chef d'oeuvre.
    Néanmoins, Love est un film que je conseille, en étant toutefois au courant du contenu que celui ci propose, pour un public averti donc, mais qui propose une mise en scène et un traitement visuel suffisamment originaux pour marquer.
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    20 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2015
    Love: Histoire d’amour vibrante alimentée de scènes de sexualité explicite ou passion sexuelle stimulée par une romance très touchante?Après une affiche promotionnelle qui a semé la polémique dans le décor du septième art, l’ultime provocateur du cinéma français refait surface avec son plus récent film. Avec cette nouvelle œuvre, Gaspar Noé adopte une disposition du moins conservatrice conformément à ses standards malgré l’étendue de son projet audacieux et ambitieux. Love , projeté en 3D, a ouvert la section temps mort au festival de nouveau cinéma à Montréal.

    Cette œuvre agitatrice raconte une passionnelle histoire amour dans les banlieues parisiennes entre deux jeunes dans la vingtaine chargés de mésaventures. Comme leur relation tumultueuse, le tout est filmé de façon fragmentée et divisé à la Tarantino. Electra (Aomi Muyock) est une séduisante artiste française qui arbore un masque énigmatique et qui a un faible pour les substances illicites, tandis que Murphy (Karl Glusman) est un américain nationaliste, récemment établi à Paris, qui étudie en cinéma et qui pontifie, sans réelle conviction, les opinions de Noé sur le rapport amour et sexe au grand écran. Ce dernier tombe désespérément amoureux d’Electra et la paire entretient une liaison intense et complexe. Mais malgré son ardeur à maintenir le couple en vie, le garçon se sépare inévitablement de sa bien-aimée à cause d’une cruelle défaite envers un vieil ennemi de l’homme — la grossesse. Et c’est la voisine Omi (Klara Kristin) qui porte la progéniture de Murphy.

    Visuellement saisissant avec un effet 3D inefficace

    Love ne perd pas de temps à imposer son ton, débutant par une scène explicite de masturbation mutuelle. Portée par la « physicalité » et l’effet-choc, la représentation de la sexualité peut sembler trop de la pornographie pour certains et peut détourner l’attention du spectateur sur les réelles intentions du réalisateur. En revanche, elle est traitée sans obscénité ni complaisance.Après ce prélude troublant, le spectateur est ramené au présent où Murphy vit maintenant avec Omi et son bébé, Gaspar. Sa sereine voix hors champ informe de manière assez directe sa profonde haine envers sa femme même si cela apparaît injustifié. Sur son cellulaire, il s’aperçoit des messages vocaux de la mère d’Electra qui essaie de retrouver sa fille qui a récemment disparu. Atteint par le sentiment de mélancolie, Murphy plonge dans la consommation d’opium, passant dans un état ​​de fugue étrange et évoque les belles années passées, parfois excessives, aux côtés d’Electra.

    Comme dans ses œuvres antérieures, Noé a créé un film élégant qui lui est entièrement singulier, avec sa caméra fixe qui conserve étroitement Murphy et Electra au plein centre de l’attention. La teinte rougeâtre est sublime et le sexe est capté avec un abandon érotique depuis une astucieuse vue en plongée. L’appartement de Murphy palpite par l’ornement des affiches de films qui ont certainement influencé Noé, passant de Kubrick à Bertolucci. Par contre, son style cru désinhibé est plus doux que ses films précédents, dépourvus du terrifiant facteur-choc d’Irréversible (2002) et Seul contre tous (1998), et sans l’éclat visuel d’Enter the Void (2009). De plus, l’ajout du 3D tombe à plat, à défaut de suggérer l’intimité et la participation globale du public, l’effet est utilisé de manière mal intentionnée et occasionne l’hilarité.

    Un mélodrame sexuellement explicite avec une vision étonnamment conservatrice

    Le problème avec ce « mélodrame », c’est qu’il est très peu senti, trop de dissemblance sépare le couple du spectateur. Murphy se révèle être un connard misogyne dans les cinq premières minutes, passant du sympathique petit ami à un être terriblement jaloux et immature. Quant à Electra, elle campe le vieux stéréotype d’une femme sauvagement sexuelle qui refuse d’être apprivoisée. Cet amas provoque un désordre cacophonique désagréable qui s’essouffle et distance l’observateur de la salle. En réalité, pour tout ce qui concerne la déconstruction des limites permises, Love n’est consciemment pas une œuvre transgressive et repose sur plusieurs clichés terriblement usés.

    Pour pimenter leur couple, les deux jeunes essayeront une aventure à trois avec Omi, visiteront un club échangiste et expérimenteront avec une prostituée transsexuelle, qui sert malheureusement comme attraction comique. À un moment donné, Murphy et Electra visiteront un sex shop et halèteront aux différentes perversions affichées. Pendant ce temps, leurs propres penchants sont persistants, mais pas particulièrement nouveaux ou bizarres. Inspiré en grande partie, mais traduit en réponse plus optimiste que Nymphomaniac (2013), Noé est léger sur sa violence. Le film ne parvient pas à devenir le Before Sunrise (1995) — avec le sexe hardcore — dont il semblait aspirer être. L’action tombe à plat et les personnages encore plus.

    Quant à la fornication tant contestée: « Est-ce du porno ou de l’art? »

    La réponse médiatrice serait les deux à la fois. Si Freud avait raison sur le fait qu’absolument tout se rapporte ​​au sexe, alors la question revient à celle-ci: « En quoi consiste le sexe d’abord? » En fin de compte, le film est assez divertissant, profitant d’une collaboration musicale particulièrement bien choisie, qui propose un nouveau genre de spectacle orgiaque, mais Love est tellement embourbé par sa vision conservatrice qu’il ne réussit jamais à justifier et élever les propos avant-gardistes à un degré supérieur dont son principal artisan aurait assurément souhaité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 novembre 2015
    VWXYZ

    Love c'est pas amour. Entre les deux, il y a plus qu'une simple traduction. L'anglais utilisé dans la langue française échappe aux tracas du quotidien. L'annonceur avant secret story était, je ne sais plus si ça l'est toujours, durex. La marque de préservatif avait ce slogan génial: Durex, Love, Sexe. Trois mots brefs, deux x qui enchâssent un s. Un rythme parfait. Le L de love est comme une langue qui vient lécher le V d'une vulve. J'ai toujours trouvé que les lettres de fin d'alphabet avaient quelque chose de sulfureux. Elles sont peu utilisées, presque inutiles, elles se pavanent au fond de la classe comme des mauvais élèves. Le x est la perversion du s, le y celle du i et le w lettre perverse est celle du v. La pub pour préservatif a un principe faire passer un contraceptif pour une source de plaisir. Le slogan pourrait aussi bien être : Durex, Fun, Sexe. Amour sous-entend des complications et en ce sens "Love" de Gaspard Noé parle d'amour.
    ...
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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    Film magnifique. Ça faisait longtemps. Pour un film français.... y suis allé à reculons et tardivement à cause de cette promo provocante qui a desservi le film. Les acteurs et l'image au diapason, d'une gde justesse. A voir absolument malgré un sujet plutôt angoissant ( gâchis d'un amour pure) ! 😟
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    Aux premiers abords Love est un film pornographique. Gaspar Noé aux commandes, rien ne pouvait plus surprendre. D’ailleurs impossible de ne pas trouver sa marque tout au long du film. Des séquences dans le désordre, des lumières qui clignotent, des images rouges saturées, de nombreuses silhouettes ombragées, des séquences brusques et rythmées et une grosse pointe de narcissisme avec des Gaspar et des Noé qui sortent à tout va, comme si on avait toujours pas deviné qu’il en était le réalisateur. Mais avec un grand étonnement ce dernier a su nous surprendre dans ce film controversé présenté en séance de minuit au Festival de Cannes 2015. Si nombreuses scènes de sexe sont montrées sans simulation, c’est une histoire d’amour qui ressort principalement de Love. L’histoire en est presque apaisante tellement la fusion de ces âmes et de ces corps est sincère. Si la première scène nous plonge directement dans le bain, les scènes de sexe suivantes ne choquent plus, ne sont pas vulgaires, car représentent finalement la vraie vie. Gaspar Noé ne réalise pas un chef d’œuvre car ses protagonistes finissent par vite tourner en rond, mais sans tabou il a peut-être montré l’une des histoires d’amour les plus réalistes au cinéma.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Manu711
    Manu711

    62 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2015
    Incroyable prouesse hypnotique que nous offre de nouveau Maître Noé. La 3D, pour une fois à mon sens, est plutôt utilisée à bon escient, et nous permet d’effectuer ce voyage sensoriel et spirituel de plus de deux heures en totale immersion. Et comme il est impossible de ne pas voir le spectre de Gaspar Noé « jeune » à travers le personnage principal, Love apparait comme l’œuvre la plus intimiste de Noé, peut-être aussi la plus complète et celle qui prend le plus son sens, avec des petits morceaux d’Irréversible ici, et des petits morceaux d’Enter the Void là. Une chose est sûre, Noé est un réalisateur singulier, plein d’espoir - malgré la violence morale de ses longs-métrages, et qui a incontestablement une longueur d’avance sur ses homologues. De nouveau un film qu’il faut ne pas seulement voir, mais vivre, et ressentir, pour en tirer le meilleur, et se laisser porter par la poésie et la justesse artistique de meilleur réalisateur français contemporain.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 septembre 2015
    Des plans sublimes sublimés par la 3D. Une redéfinition de l'amour sans tabou. Un jeu subtil de mise en abyme. Bref, une merveille.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    45 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2015
    Difficile de définir qui est le plus racoleur entre l'affiche et la bande-annonce de Love. Quand on ajoute à cela un réalisateur connu pour son côté provocateur et transgressif, on est en droit de se dire que le film va nous montrer toutes les extrémités sexuelles possibles et imaginables. Mais dans les fait, l'histoire nous plonge dans un spleen amoureux, le souvenir d'une relation entre un garçon et une fille, qui, étonnamment, aborde des thèmes très Alleniens, à savoir le sexe, la mort et l'amour. Alors oui, le film contient des scènes de sexe explicites. Faut croire que ça dérange pas mal de gens, entre les gogoles de ma salle qui ricanent toutes les 5 minutes et les gens qui ont détesté et qui hurlent au porno (sans commentaire). Mais le truc ici, outre le fait que c'est réalisé par quelqu'un qui sait faire du cinéma, c'est que c'est tendre. Quand Noé montre les acteurs forniquer comme des lapins, je vois des personnages qui s'aiment et qui se livrent l'un à l'autre. Certes, c'est un peu extrême (on y reviendra), mais cet amour passionnel brut, ce désir charnel, j'y ai cru. L'ambiance de vague à l'âme, de mélancolie, arrive grâce aux plans fixes (il n'y a quasiment que ça dans le long-métrage), mais aussi grâce à la sélection musicale, et le traitement sonore en général. Franchement, l'amour sur une musique classique dont le nom m'échappe, ça a de la gueule, tout comme la musique qui vient juste après le coup de la bouteille. Et je trouve que c'est dommage d'avoir mis autant de volets noir qui imitent le clin d’œil, cela remplace très bien le jumpcut à plusieurs moments mais cela donne aussi un côté agressif à la mise en scène, qui nuit à l'ambiance générale. Il faut absolument parler de cette photographie épatante. Chaque image est très léchée (surtout pendant les parties de jambes en l'air, mais pas que). J'aime la façon qu'a Noé d'utiliser le noir comme une couleur pour chacun de ses plans, et il ajoute du rouge, du jaune, et c'est magnifique ! spoiler: J'ai beaucoup aimé l'opposition des couleurs et des ambiances selon selon la fille avec qui le personnage principal couche.
    D'ailleurs les acteurs sont loin d'être des gravures de mode, mais sous la caméra de Noé ils sont beaux, ce n'est pas rien. Dans l'ensemble c'est l'histoire qui est belle, spoiler: elle raconte la naissance et la mort d'un amour véritable,
    mais c'est vraiment dommage que la fin soit aussi laborieuse. Elle est très lourde, comme si le réalisateur avait peur qu'on passe à côté du message. C'est d'autant plus étonnant que certains plans limites, certains éléments assez rebutants, font du tort à ce qu'il essaye de dire. spoiler: Tout le passage en boîte échangiste par exemple, c'est assez long pour pas grand chose et c'est maladroit.
    Il y a aussi le fameux plan 3D du film, qui lui relève plus de la touche d'humour qu'autre chose. Il y en a quelques unes par-ci par-là, notamment en ce qui concerne le gamin qui fait plutôt mouche. La communication autour du film a fait, à tort, dans la surenchère, et ça dessert le film au final (le threesome on le voit partout alors que le scénario ne se centre clairement pas dessus). Bref, arrêtez vous au titre, mais demandez vous si vous êtes capable de voir des scènes de sexe explicites avant de visionner le film. PS : Les spoilers n'en sont pas, mais Allociné refuse ma critique si je ne les mets pas.
    Cthulhu Mantis
    Cthulhu Mantis

    28 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2015
    Je me suis pencher comme beaucoup de gens sur la carrière et les débuts professionnels de Gaspar Noé.Quand je pense à ses précédents films qui ont tout aussi diviser la critique, ma surprise aura été de voir que le réalisateur d'irréversible avait fait des études de philosophie et de cinéma. Mais la question que je me pose c'est : comment aprés avoir tourner avec Cassel et Bellucci avec ses contenus si violent et explicites d'avoir encore été plus loin par la suite dans ses films suivants?

    Tout de suite l'impression qui me vient dans mes cellules grise est qu'il pourrait être comme le cousin très éloigné et en version plus hard de Marco Ferreri, un réalisateur de mauvais goûts comme il se plaisait a le dire et aimant les sujets scabreux et sulfureux mais dont Noé tout comme Lars Von Trier semble nous faire voir ce qui est de plus en plus réaliste donc forcément possibilité de trouver cela écœurant et insupportable. Bertrand Bonello a fait à ses débuts des films très ambiguë avec en particulier son fameux " Le pornographe". Il avait expliqué chercher à démêler l’écheveau de la relation charnelle et mentale.

    Certains disent que le cinéma est le reflet de la vie. Maintenant de nos jours même dans les séries TV sont plus dan un coté naturaliste, explicite donc forcément réaliste. Mais peut-ont tout montrer au cinéma? Est ce que finalement tous ces films que l'ont connais ne sont-ils pas le symbole de la décadence actuel du cinéma ou le prix d'un cinéma moderne, plus vraie et plus libre?

    Dés le début du film avec son introduction avec une scène d'amour bien crue annonce déjà la couleur de ce long-métrage de Noé. Chaque scène est présentée en ordre antéchronologique. Des flash-back trop long et étirer qu'on pourrait s'y perdre si on ne reste pas concentrer.

    Dans les premières scènes, il y'avait une sensualité , je commencer à me dire mais pourquoi tant de bruit et après... de la vulgarité, banalité, répétitive et de la gêne. Le gros soucis de ses scènes de sexe est qu'elles sont interminable et pas essentielle. Ah oui appeler l'enfant Gaspar quelle blague tout autant que de voir Noé lui même joué un rôle.

    Il contient une mélancolie présente donc l'homme et envahit a nouveau par son passé par un coup de fil qui vont rattraper ses souvenirs et qui a fait que par le présent son destin est scellé est d'une tristesse infini

    Ce film peut nous toucher par certain moment car il peut nous faire rappeler ce qu'on a pus vivre. Il faudrait que je le revois encore une fois pour tout saisir.

    Sois on aime ou on déteste, mais moi je me situe au milieu ce qui justifie un peu la note que je lui attribue. Même les penser était pas mal hélas je ne les ai pas toutes retenues à part une; vivre avec une femme c'est comme vivre avec la CIA, plus rien n'est secret. La musique est très bien donc je n'arrive pas à trouver les titres.

    Je ne suis ni contre et ni pour ce genre de film donc il est tellement facile de taper aussi bien le martyrisé de classe. Après tout des films comme ça dans l'art et l'essai il en faut bien et pour tout le monde. Pasolini disait " Le droit de scandalisé c'est bien, être scandalisé c'est encore mieux et le refus d'être scandalisé est une attitude moraliste."

    Sinon un peu trop long à regarder et passez votre chemin.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 septembre 2015
    il y a pas mal de chose qui m'énerve dans ce film : l'acteur principal joue très mal, un peu de longueur mais malgres cela Gaspard Noé remporte mon adhésion grâce a une mise en scène et a une utilisation de la 3d très intéressante.
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