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    Love
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    201 critiques spectateurs

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    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 935 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2017
    Si on retire d’emblée les scènes de sexe non simulées, si on retire tout simplement la dimension pornographique, il reste quoi ? Une histoire d’amour entre un homme et une femme à l’ambiance un peu glauque comme l’affectionne Gaspard Noé avec des lumières jaunasses et verdâtres, ponctuées de rouges ; une histoire d’amour assez conventionnelle dans son registre : passionnelle, orageuse voire destructrice ; une histoire d’amour entre un homme qui raisonne « bite » plutôt que « cerveau » au point de mettre enceinte sa voisine de palier, laquelle, quelques jours avant, était invitée pour une expérience à trois ; une histoire d’amour entre un homme et une femme qui s’étaient promis de vivre ensemble pour la vie ; une histoire d’amour emplie de douleur pour cet homme qui se considère comme prisonnier en partageant sa vie avec celle avec laquelle il a fauté et avec laquelle il a un enfant et non avec celle qu’il s’était promis d’aimer pour la vie ; bref, une histoire d’amour somme toute assez classique. Ce qui ne l’est pas c’est sa dimension soi-disant pornographique. Et si tant est c’est de la pornographie, voilà enfin une pornographie acceptable, honnête. Pas de positions scabreuses, par de séquences performatives. Les réalisatrices du porno ont beau revendiquer revoir le genre en apportant leur sensibilité féminine, ça reste un produit typiquement pornographique. Or, Gaspard Noé nous livre un film où les actes sexuels sont non seulement assumés mais ils s’inscrivent tout naturellement dans un réalisme implacable. Il peut choquer mais il n’y a rien de choquant de filmer des ébats que tout un chacun a le bonheur de pratiquer avec son âme soeur. Ici, pas de porno chic, de porno déguisé, pas de scène d’amour hypocrites avec des draps remontés jusqu’à la poitrine, pas de scène de sexe avec soutien-gorge. Le personnage Murphy, torturé, nous conte son histoire d’amour sous opium et rêve de voir un film « fait de sperme, de sang et de larmes, l’essence même de la vie ». « Faire un porno avec des sentiments ». Qui parle réellement ? Murphy ou Gaspard Noé ? Gaspard Noé évidemment par le truchement de son personnage Murphy. Et comme à son habitude, Gaspard Noé nous offre un film extrêmement osé, voire courageux mais avant tout sincère. La sincérité demande parfois du courage. Oser c’est être aussi courageux. Et pourtant son film n’a rien d’extraordinaire, l’histoire d’amour qu’il nous conte est assez ordinaire, à la limite de l’ennui, mais il pousse son propos avec des scènes de sexe non simulées. Et là on y croit. Les scènes de sexe crédibilisent cette histoire d’amour. Elles donnent une autre dimension à leur histoire. Rien n’est gratuit comparé à du vrai porno même ceux réalisés par des femmes. Les scènes de sexe ne sont jamais dans la performance. Elles sont simples et vraies. Et pour justifier le genre porno (?), Gaspard Noé nous présente un couple sexuellement actif, sexuellement compatible donc consentant à la recherche d’expériences par peur de sombrer dans la monotonie : échangisme, libertinage, transgenre… Je tiens à saluer les acteurs Karl Glusman, Aomi Muyock et Klara Kristin pour leur courage, et leur performance d’acteur tout bonnement. Il reste à espérer que pour ces deux actrices, ce film ne soit pas une étiquette lourde à porter et qu’elles auront l’opportunité de jouer autre chose, que ce film ne les ait pas cramées aux yeux de producteurs ou metteurs en scène peu imaginatifs. En tout cas, ils ont été essentiels à la démarche de Gaspard Noé. Lequel, pour conclure, a l’art de jouer avec le montage. Et la fin du film annonce le début d’une aventure… dont on connaît déjà… la fin. Le mot « Fin » vient s’incruster à l’écran comme une ironie, comme un trait d’esprit. Gaspard Noé nous livre une histoire d’amour banale mais son« Love » n’a rien de banal. Encore un étonnant Gaspard Noé. A voir en V.O évidemment...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 10 février 2017
    Si c’est le visage qu’on donne au « subversif » aujourd’hui, j’ai dû naître à la mauvaise époque, ou manquer singulièrement de récepteurs au « chocking ».

    Quand Laurent Bouhnik a sorti, quatre années auparavant, le film sobrement intitulé « Q », la critique lui riait au nez. La raison ? Son principal argument de vente était le suivant : « les scènes de sexe n’ont pas été simulées ». En 2015, Gaspar Noé sort un film dont le point central – hormis l’usage de la 3D – est identique…Et les mêmes crient au génie irrévérencieux. C’est à n’y rien comprendre.

    Maintenant, l’absence de simulation aurait pu être intéressante…Si le noyau du film ne reposait précisément pas sur la lente mélancolie d’un couple, qui finit par copuler sans vraiment plus savoir pourquoi. Nombre de spectateurs se sont accordés pour sauvegarder le triolisme de la première partie, je n’irais même pas jusque-là. L’égoïsme – voulu par le scénario – du protagoniste se retranscrit si parfaitement dans le cadrage du réalisateur – pas un seul plan d’orgasme féminin –, que de fait, on aura du mal à trouver de la beauté dans une représentation érotico-porno aussi déséquilibrée. Ce choix de plan rend les personnages féminins complètement anecdotiques, et ce qu’importe leur nombre de lignes. De fait, leur plaisir et leur désir le sont aussi. C’était apparemment le vœu de départ de M. Noé, qui souhaitait réaliser un film pour faire « bander les mecs et pleurer les filles. » Je ne vois pas comment on peut prétendre à ça, et dans la foulée « réaliser un vrai film d’amour, dans lequel le sexe retrouve sa place. » Love est aussi dénué de passion et de tendresse dans sa caméra qu’un porno ordinaire, il n’a rien de plus, si ce n’est la 3D. Les scènes sexuelles s’accumulent au fil des fantasmes que le couple s’évertue à essayer de concrétiser…Tout en se droguant. Alors là, non. On ne veut pas y ajouter un plan de dessus où les deux acteurs principaux à poil regardent le plafond en tripant sur Heroin*? Allongés sur un drap rouge un peu délavé et fripé, dans une minuscule chambre bordélique sous les combles, où la sueur colle encore aux oreillers, tant qu’on y est.

    Filmer le désamour est une ambition louable.
    [...]
    Et la suite ? Par ici, juste en-dessous, et vous y êtes.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 janvier 2017
    Dans le fond (!) c'est plutôt un bon porno habilement mis en scène qui jouit (!) d'une belle photographie et si les pornos de ce genre étaient plus nombreux, ce ne serait pas un mal ma foi : on a quelques bombasses premier choix, élevées au grain, naturelles, sans OGM ni plastique. Le hardeur -l'acteur pardon- est très motivé et donne (!) de sa personne.

    Hélas, on regrette que ces jolies scènes soient si éparpillées parmi tant d'autres scènes, lesquelles se vautrent pour leur part dans un sentimentalisme pédant qui n'a vraiment aucun intérêt. Leurs dialogues d'un ridicule pathétique se disputent avec un scénario d'une rare indigence qui multiplie les retours en arrière ad nauseam.

    En conséquence de quoi, nous conseillons à Monsieur Noé de se concentrer sur la pornographie et de virer tout le reste, tout le verbiage intello de petit étudiant bourgeois sur "l'amour" et les réflexions de comptoir qui vont avec. Merci.
    Flowcoast
    Flowcoast

    58 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Dans la mise en scène, l'histoire et même l'intercalaire des scènes, Love offre au cinéma français un vrai niveau de travail. Exit les polémiques sur l'érotisme que vend ce film, ce qui est en partie vrai, mais contrairement à un film porno, l'histoire tient la route, entre jeune désoeuvré, drogue, alcool, infidélité. Un dur visage de la jeunesse européenne d'aujourd'hui, montré dans Love. Et clairement, je m'attendais à un film vachement mauvais/
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 396 abonnés 4 437 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2016
    Bon, bon, bon, Gaspard Noé, un cas particulier du cinéma ! Franchement, Love ne m’enthousiasmait pas plus que cela, ça sentait le produit porno luxueux pour bobo de la Croisette, le genre de machin bâtard qui n’a guère d’intérêt. Finalement, et en dépit de ses lacunes certaines, Love n’est pas une calamité.
    C’est sûr, le point noir majeur de Love c’est son histoire. C’est très très long pour pas grand-chose ! Fallait-il que ça dure plus de 2 heures ? Alors que l’histoire est ce qu’il y a probablement de plus quelconque et de plus classique qui soit. Ok, Noé amène à ce classique de l’intrigue amoureuse du porno et du trash, mais cela suffit-il à vraiment fondamentalement changer l’impression de fadeur et de déjà-vu ? Encore une fois, je crois que ça ne change pas de d’habitude, Noé privilégie l’exercice de style, s’emparant vaguement d’une intrigue pour amener son univers violent et érotique, et s’amuser avec l’image, mais quand ça dure plus de 2 heures, s’il n’y a rien pour soutenir tout ça, ça peut vite devenir barbant à souhait ! D’autant qu’il complexifie sa narration, comme de coutume, ce qui donne un récit saccadé, plutôt clair, mais pas fluide pour autant ! Et puis bon, au-delà de cela il y a des répétitivités.
    Après, formellement il y a des bonnes choses. L’image est travaillée, avec une photographie fouillée qui rappelle l’univers habituelle de Gaspard Noé, une ambiance bien particulière, à la fois sombre, torride, et étrangement parfois volontiers chaleureuse ! Love est un film élégant, avec des scènes érotiques très explicites qui sont néanmoins filmées avec un talent manifeste, qui ne sont pas non plus trop longues comme dans le porno contemporain et qui évitent donc l’ennui. C’est visuellement très convaincant, avec une mise en scène qui, à l’inverse d’Irréversible par exemple évite la surenchère d’effets visuels inutiles et agaçants. C’est du Noé « apaisé » pour ainsi dire, et cela donne un résultat beaucoup plus « mature » que de coutume. Même si depuis Irréversible, Noé avait fait du chemin !
    Le casting est bon lui aussi. J’ai lu que les prestations avaient été l’objet de critiques, je ne serai pas de ceux-là. Ok, il y a quelques moments de surjeu, mais je dirai que le souci ne vient pas des acteurs mais des personnages qui auraient mérité une écriture plus subtile pour compenser l’histoire qui s’avère tout à fait classique. Néanmoins Karl Glusman, Aomi Muyock et Kara Kristin dans une moindre mesure livrent de vrais bons numéros d’acteurs, et ils sont en plus vivement mis à contribution, et je ne parle pas forcément des scènes hard. Love est en effet un film graphique, mais c’est aussi un film d’acteurs, vu qu’ils sont quasiment de toutes les scènes. Autant dire que si c’est foireux, le film en pâti du début à la fin. Il y a donc quelques passages surjoués (mais c’est typique du cinéma de Noé), mais les prestations sont quand même d’un niveau plus qu’acceptable, surtout pour des acteurs débutants.
    A noter enfin, à l’appui de ce métrage, la bande son, très soignée, et d’une variété plus qu’appréciable.
    En conclusion, Love est un film que j’ai trouvé moyen, mais pas mauvais. Clairement le souci c’est le déroulé outrageusement classique de l’histoire qui est pratiquement un archétype cinématographique depuis le début du XXe siècle ! Noé surrimpose son style, mais cela ne suffit pas à faire oublier le fond. Classicisme qui se répercute aussi dans les personnages, artistes junkies déboussolés qui ne surprendront pas, sauf peut-être grâce à l’interprétation solide. Franchement, sans ses longueurs intempestives, ce propos tout à fait basique, Love serait un grand film du genre, là, si l’on retire les scènes hard et qu’on adoucit l’esthétique, on tient un drame romantique sans grand relief. 2.5
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    spoiler: film pour exciter les puceaux et les nymphos
    , spoiler: un porno légèrement scénarisé et tourner avec des bons techniciens pour faire oublier que c'en est un
    Bref. beurk
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 août 2016
    Les insensibles crieront au porno pour intellectuels. Alors qu'en réalité il s'agit de l'expression même de l'amour dans sa totalité. Au-de-là de l'orgasme et du fantasme, l'amour c'est avant tout le sourire le plus pure avant les larmes les plus noires. C'est ce que Noé nous dit à la perfection avec un film ni choquant, ni trash, juste réel.
    D'un point de vue purement cinématographique, l'utilisation de la caméra et de la photographie sont maitrisés a la perfection. Mention spéciale à Emmanuel Trousse pour une gestion des lumière d'un niveau inégalable.

    On relevera deux clins d'oeil à Kubrick et Tarentino qui montres que les influences de Noé sont solides et il s'en approche talentueusement.
    Adi P.
    Adi P.

    24 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2016
    Film exceptionnel tant du niveau esthétique voir photographique que du niveau du traitement du sujet !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2016
    "L'amour? C'est le sens de la vie".
    Dommage qu'il faille attendre la toute fin pour entendre ces mots touchants d'un amour qui semble sincère. Ou bien peut-être est-ce justement la raison pour laquelle tout le film est aussi cru et aussi peu romantique car l'homme n'a pas trouvé en ces filles avec qui il couche la vraie raison de vivre. Le style est là par contre toutes ces coupures sont horripilantes. Fait penser à du Nolan en moins puissant avec des touches de Lynch.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juillet 2016
    La bande son est un put délice et accompagne parfaitement les tribulations d'un couple. Si l'amour dure 3 ans, ce film en est un bel exemple.
    vincent L.
    vincent L.

    240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2016
    Le film de cette histoire de couple m'a paru longue parfois, intéressante souvent, troublante aussi.
    De belles images, la première scène explicite, sensuelle et magnifiquement filmée est superbe.
    Un film hors des sentiers battus qui ne laisse pas indifférent et rien que pour cela c'est bien
    Hastur64
    Hastur64

    223 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mai 2016
    Le nouveau film de Gaspar Noé est sorti (ça devient une habitude) avec une rumeur sulfureuse et une critique désastreuse. Alors, parlons de suite de ce qui fâche : la nudité et le sexe non simulé. Alors, oui le réalisateur montre ses acteurs en nudité frontale, et ce de façon récurrente. Je crois que ce qui a le plus posé problème c’est la nudité frontale de l’homme, parce qu’on ne va pas se mentir ces dames sont régulièrement montrées de cette façon sans que cela ne provoque un froncement de sourcil. De ce fait, on peut voir dans cette polémique une petite hypocrisie qui fleure bon le sexisme. Ensuite, beaucoup plus polémique : de nombreuses scènes de sexes sont jouées sans être simulées par les acteurs (le film tape d’ailleurs fort puisque les deux premières minutes correspondent à une scène de masturbation mutuelle menée à son terme) ; et là, je suis plus circonspect. Je ne suis pas fondamentalement contre, mais il faut quand même que cela est un sens dans le film et/ou que cela apporte quelque chose à l’intrigue. Comme dans “La vie d’Adèle”, je trouve ici que la répétition de ces scènes, beaucoup plus nombreuse dans ce film que dans celui d’Abdellatif Kechiche, ne confère pas grand-chose de plus au film que si elles avaient été simulées. Du coup, cette répétition de scènes crues finit par lasser, voire agacer. Mais, au-delà de ces parti-pris artistiques dont on peut débattre, que raconte le film et cette répétition est-elle justifiée ? Franchement, le film n’est pas vraiment captivant. Il raconte l’histoire d’amour passionnée et tempétueuse, entre un jeune homme et une jeune femme à travers les souvenirs du premier qui, en couple et père d’un petit garçon, se languit de cette période de sa vie et voudrait se remettre avec cette ex maintenant disparue. Comme il l’a déjà fait le réalisateur destructure la chronologie en effectuant des allers-retours entre présent et passé plus ou moins lointain. Pour être franc ce n’est pas inintéressant, mais sur deux heures cela finit par être répétitif et les discussions entre personnages sur l’amour, les sentiments, le couple, le sexe, la vie, la mort ne donnent rien de très nouveau. Du coup, effectivement on ne retient du film que ce parti-pris de la nudité et du sexe en pleine lumière du fait d’une intrigue finalement un peu insipide, même si elle n’est pas, je le répète, ennuyeuse. Malheureusement, elle est complètement effacée par le côté : “je vais choquer le bourgeois” du sexe sans filtre (encore que c’est là aussi un peu petit bras, voire hypocrite, vu que les scènes de sexe hétéro sont toutes montrées dans leur intégralité, ou peu s’en faut, alors que dès qu’on va vers quelque chose de réellement borderline - la scène avec la femme transgenre - là hop, elle est dissimulée par une ellipse...). Un film pas inintéressant, mais qui expurgé de ses scènes de sexe serait insipide et peu passionnant. À voir pour se faire son idée.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 mai 2016
    Tellement nul et insipide que c'en est navrant.... du sexe cru et un scénario insipide. Un mélange de X et de Z!!!!
    Alasky
    Alasky

    348 abonnés 3 394 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mai 2016
    Avis mitigé sur ce film pour ma part. Car malgré qu'il soit bien réalisé et bien filmé, c'est un film très lent qui se veut provoc' et novateur. Les scènes de sexe ne tombent jamais dans la vulgarité, certes, parce que le(s) couple(s) à l'écran font part de leur sentiments et leurs ressentis. Le casting n'est pas ce qu'il y a de mieux visuellement c'est vrai, et on s'ennuie pendant de longs passages.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 avril 2016
    Ambition affichée du film: raconter une histoire d'amour avec des vrais scènes de sexe amoureux. Seulement voilà... l'amour ici est creux, les dialogues sont d'une convention impressionnante ("What is the meaning of life? Life is what you make of it"), les personnages pauvres, on a bien du mal à s'attacher à leur histoire... Les scènes de sexe manquent d'amour, à mon sens, ce qui vide un peu le film de sa substance. Aussi, j'ai trouvé que les personnages qui sont quand même un peu névrosés et borderline ne servent pas bien le propos pur du film sur l'amour puisqu'on se demande parfois si on n'est pas dans un (mauvais) Requiem for a dream. Pourquoi 2 étoiles? Les images sont belles, et il faut tout de même reconnaître qu'il y a ce je ne sais quoi dans la réalisation de Gaspar Noé qui nous donne envie d'aller jusqu'au bout de ce film (2h15).
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