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2,0
Publiée le 18 octobre 2019
Est ce nécessaire de dire que Gaspard Noé est un faiseur d'images magnifique ? Son chef op. Régale, mais bizarrement leur caméra Fixe contraint le spectateur à l'ennui. Soporifique, lassant, imbuvable ce film est un raté complet.
Le sexe ne fait pas tout, encore faut il savoir écrire une histoire d'amour, des situations captivantes ou laisser transparaître des émotions ! Il n'en est rien.
Je mets que 1 étoiles sur ce film a quoi je m attendais a beaucoup plus .....ce film aurait pu être un très bon film si l égalité homme et femme était respecté .Quand je regarde ce film je vois uniquement une performance sexuel masculine ou l'on voit en gros plan le pénis encore le pénis mais qu est ce qu il en est de l actrice ? on ne voit pas son vagin , je penses a une fausse fourure et pas une fois les jambes écartées par exemple pour être dans le mémé scénario ce dont le film propose et y voit qu une touffe de poil .Je trouve finalement que ce film ne devrait pas s appeler love au final car ce n est du tout le cas ! encore une fois l homme fait l effort mais sa ne suit pas derrière ! Pour info la scène d ejaculation et bien d autre ont été doubler par des acteur du X ! C est bien dommage qu il ne respecte pas l egalité homme femme et c est pour qu on peut le ressentir au cours du film ... 2h10 .. d ennuie
Ce film est une vraie aube charnelle, mélancolique, triste et aussi d'amour. Ce film tant critiqué pour et ce aussi pour son caractère sexuel sans réserve, est pour moi une réelle manifestation de la frénésie et le déchaînement des sentiments entre les personnages. Le scénario nous plonge dans une vague de sentiments et d'émotions aussi tordues qu'envoutantes. Les acteurs dégagent un tel naturel et jouent leurs rôles comme si c'était leur propre histoire. Il en ressort un amas de pureté dans les actes, bien que baigné dans un érotisme (qui à mon sens est aussi de l'art bien intégré à ce film) et on ressent la passion dans un fond sombre et rouge. Si pour la plupart il s'agit juste d'un long film érotique, c'est parce qu'ils ne comprennent pas la profondeur du romantisme (manifesté à leur manière) entre Murphy et Elektra. Bien que les 2 se fassent du mal et sont parfois en désaccord l'amour et la passion qu'ils éprouvent sont indéniables et se transmettent à travers le sexe. Oui le SEXE! Ceci n'est en aucun cas de la vulgarité car en regardant le film cela fait partie intégrante de la relation comme dans beaucoup de couples en réalité. C'est un langage universel qui établi une connexion entre les personnes et ici il est bien exploité par le réalisateur qui ose et met se côté (un peu restreint dans le cinéma) sous le feu des projecteurs. Le sexe est la façon de s'aimer des 2 acteurs principaux et ceci les fera passer par des moments assez difficiles entre leur épanouissement professionnel, la jalousie, les erreurs et les drames. On ne peut donc pas se limiter au trait sexuel explicite du film, mais il faut le combiné à l'histoire pour ressentir toute la fougue de l'intimité et le ressenti des protagonistes. La mélancolie et le fait d'aimer quelqu'un aussi fort que son corps devient presque une drogue sont là les clés de ce film. Le scénariste a su mettre en jeu une approche cinématographique peu commune et assez dépravée en même temps car il faut aussi avouer qu'il pousse un parfois. Mais ceci n'en reste pas moins une façon de tirer son épingle du jeu. Il ne faut cependant pas oublier que ceci reste du cinéma et donc il y'a certaines scènes dont on aurait pu s'abstenir mais bon il faut des défauts pour apporter du charme (c'est ainsi même dans la vie de tous les jours). En clair ce film bien que présentant des images et des scènes très sexuelles, est à mes yeux une très bonne mise en scène de ce que vivent plusieurs personnes dans la réalité. Il est à voir!!!!
Love, sorte de porno artistique de 2h15, ne laisse pas indifférent : comme tout les films de ce diable de Gaspar Noé d'ailleurs. En choisissant en ouverture du film une scène de sexe assez crue, Noé sort son plus beau doigt d'honneur à la censure, ce qu'il fera tout au long du film où la mantra "Sexe, drogues & Rock'n'roll" sera bien respectée (même si malheureusement quelques scènes sont vulgaires et vraiment inutiles : de la provoc' bête et méchante en gros). Mais Love c'est avant tout une histoire d'amour dramatique qui vire à la destruction des deux protagonistes à la fois trop libertins et trop attachés l'un à l'autre : l'excès tue t-il l'amour ? Le film va donc retracer l'histoire entre Murphy et Electra dans un désordre assez troublant car le film va perdre deux choses : la pleine attention du spectateur et surtout son côté palpitant, Love devient assez vite ennuyeux et redondant et c'est bien dommage. Bien dommage car comme on pouvait se l'attendre avec Gaspar Noé le film est absolument sublime avec certaines scènes à la Enter The Void : néons rouges et lumières de clubs sont de sortie (même si on ne frôle pas la crise d'épliepsie comme dans son précédent film), soulignant à merveille la sensualité des scènes. On retrouve également les coupures de caméra entre presque chaque dialogue, effet "clignement d'oeil" qui ne dérange pas et qui fait qu'on reconnaît la patte de Noé.
Personnellement je reste dubitatif quant à la note que je donne à ce film, même si il est très marquant il contient tout de même un paquet de défaut qui font que celui-ci traîne en longueur et perd en intérêt (les dialogues assez vides n'aident pas non plus d'ailleurs) mais l'histoire est magnifique et les acteurs Karl Glusman et Aomi Muyock la rendent encore plus touchante. Love possède donc aussi son lot de qualités qui font que le film devient une expérience certes lassante mais très intéressante. Par rapport à la polémique qu'a engendré ce film, je ne comprends pas comment un seul homme comme André Bonnet puisse avoir le pouvoir d'interdire Love aux moins de 18 ans : voulant "protéger la jeunesse", Bonnet se prend pour un apôtre prêchant ce qui est bon ou ce qui ne l'est pas pour la jeunesse alors que ce n'est absolument pas son rôle et d'ailleurs personne ne peut décréter ce qui peut ou ne peut pas passer à l'écran : certes ce film n'est pas à mettre entre toutes les mains mais c'est au rôle des parents de prévenir et / ou d'interdire. Les personnes comme André Bonnet sont celles-ci qui vont tuer le cinéma.
"Love" est comme toujours avec Gaspard Noé, un film à part. L'objectif du réalisateur est de nous faire ressentir l'émotion de ses personnages et autant dire que c'est une réussite. Il maitrise son film parfaitement notamment avec une très belle mise en scène. Les scènes pornographiques sont parfaitement intégrées dans le scénario. Un très beau film de Gaspard Noé. Je ne met pas les 5 étoiles car il manque au final ce petit plus qui nous transcende; ce qu'avait "irréversible" et "Enter the void".
Quand je lis la citation de l'auteur "Gaspar Noé : "Toute passion amoureuse commence par une overdose sexuelle", je suis entièrement d'accord. Mais c'est la manière dont c'est traité que je ne suis pas. Je n'ai pas arrivé à accrocher. J'ai dû rater un fil conducteur s'il y a en un! Est-ce juste une étude sociale d'une vie sexuelle des années 2010 au plus près des corps? Les scènes de sexe sont joliment tournées, quelques images très esthétiques. Mais le reste? Pourquoi cette impression d'être juste spectateur non intégré dans un narratif quelconque, pourquoi cette impression de distance par rapport à l'image?
G. Noé explore le couple, aussi bien dans la psychologie la plus profonde des sentiments mais surtout dans la relation charnelle avec ses fantasmes les plus sombres. pour cela, il utilise la pensée devenue narration, une belle musique (digne des grands films romantiques des années 50-60) et, sur la forme une esthétique visuelle : comme la couleur rouge omniprésente, symbole de la passion mais aussi du combat, de la destruction. dommage que le récit soit à la traîne, de la profusion de scènes sexuelles crues sans doute inutiles et d'une fin décevante. un drame amoureux toutefois troublant au regard artistique.
Un drame sentimental qui vaut surtout pour sa sulfureuse mise en scène et son histoire d'amour torturé par un personnage qui raconte le drame grâce à ses souvenirs. Gaspard Noé filme les moments les plus glorieux de la vie de chacun de ses personnages grâce à de long plans séquences très réussis, tout en mettant de l’enjeu et de la tension. La peinture visuelle visitent la question de la représentation des corps, du sexe et de l'amour physique, avec bien plus de tendresses que les deux volumes de Nymphomaniac, de Lars Von Trier. Ce film ressemble à bien des égards à de la pornographie bien crue, où les scènes explicites peuvent parfois déranger ou choquer. Un film au climat sensorielle et étrange qui vaut surtout pour la beauté de sa mise en scène et ses jeux de lumière colorés. On aime ou on n'aime pas. A vous de voir.
Story of my life.... 38 years after we part away I still missing her... Life is a bitch.... J ais regardé ce film plusieurs fois car il me rappelle une partis de ma vie.... Sharing life with a woman is like sharing life with le Cia... Les acteurs sont superbe... Bien sur certains ne vont pas trops apprécier les scènes de sexe.... Mais c est que font les gens qui s aiment profondément.... Très peut de femmes cherche l amour le vrai. La plupart recherche une expérience de l amour...
Sous prétexte de raconter le grand amour ou un amour destructeur, Gaspar Noé livre surtout un porno triste, long, chiant et déprimant. Certes c'est bien filmé mais le scénario ne mène à rien, les personnages sont à baffer et les acteurs loin d'être convaincants... Il ne suffit pas de filmer trois éjaculations en gros plan pour se revendiquer subversif ou charnel, il faut aussi avoir des idées.
Pour moi Gaspar Noé est un génie, il a réussi à rendre ses lettres de noblesse à acte sexuel sans aucun tabou, débridé de toute censure sans jamais tomber dans la vulgarité, à travers d’une très belle et très forte histoire d’amour, bien filmé , avec beaucoup de poésie , et un cadrage parfait, ce films offre des réflexions philosophiques profondes, et on vit cette histoire d'amour comme si elle nous appartenait ce film est un chef-d'œuvre
Beau et fort. Une belle histoire d'amour entre deux jeunes âmes du XXIe siècle. Magnifique BO et très jolies scènes aux buttes Chaumont. Gaspard Noé garde encore une fois son coté trash tout en faisant passer énormément de sensibilité.
Tout l’amour est dans Love, déborde du cadre, échappe à ceux qui y ont goûté, embrasse l’homme et la femme dans leur impérieux besoin de jouissance au gré des rencontres, des répétitions, des flash-back, des ruptures. Gaspar Noé construit son film comme un hôtel miniature où chaque plan figure une alcôve particulière dans laquelle les protagonistes défilent, aiment et agonisent. Hôtel dont le propriétaire est connu de tous puisqu’à l’origine de tout, rappelé par l’artiste Noé et le petit Gaspar : d’une crise parentale, d’une tragédie sentimentale naît l’art, voit le jour la création. Tout est une question de temps et de rapport au temps, de considération des origines : on cite 2001 : L’Odyssée de l’espace, on voit Taxi Driver et Salo placardés sur des murs rouge-passion ; l’homme seul face à la nuit s’efforce de lutter pour son humanité, oppose au machinal les louvoiements affectifs au risque de tomber, malgré tout, dans la mélancolie, le regret, l’incapacité à vivre. Ou quand le temps change l’amour et le sexe en automates, réduit l’autre en vestige d’une époque que l’on souhaite étreindre encore et encore. Une œuvre flamboyante.