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Pas de chance pour le timing de sortie du film: ce n'est pas lui qui va réconcilier la France avec les musulmans... Que voit on en effet dans ce film? un homme plus tout jeune qui vient de purger 9 ans de prison (on parle de braquage comme cause, mais 9 ans en taule ca veut dire 18 ans de condamnation, ce qui laisse à penser que les faits reprochés devaient être graves!), musulman lecteur du coran, qui revient dans sa cité où il retrouve ses copains, quasiment tous noirs ou arabes, et qui vivent tous de deals, de trafics, de combines, ce qui leur permet, dieu merci de rouler dans de belles voitures de sport, malgré leurs multiples condamnations déjà reçues...
Le héros passe son temps à faire la bise à ses copains qu'il revoit les uns après les autres, à faire la fête, sans qu'il ne se passe rien et sans que l'action avance en quoi que ce soit. Le film donne une bonne image d'un aspect de notre vie française dont certains voudraient tant la minimiser -pas d'amalgame nous dit on si souvent!-, et sans doute faut il conseiller ce film non pour son intérêt cinématographique (car il n'y a rien à en retirer) mais plutôt pour son intérêt sociologique: et oui la France c'est aussi ce qu'on nous montre dans ce film, témoignage de la faillite de l'insertion des immigrés et leur progéniture dans la société française. Il faudrait que nos politiques regardent ce film qui s'inscrit dans le prolongement du film récent qu'allah bénisse la France (à éviter lui aussi si on raisonne en terme de cinéma) et qui lui aussi se passe dans une cité.
Que dire sinon de ce film Sous x qui semble vouloir traiter de différents sujets (la naissance sous x, la sortie de prison, la vie dans les cités, la violence, l'argent facile, etc...) et qui finalement n'en traite aucun ou les traite mal.
On sort pour le moins mal à l'aise de ce film qui laisse augurer des lendemains compliqués pour notre société française, mais autant un film tel la journée de la jupe qui laissait la même impression et qui portait aussi à sa façon sur les difficultés de l'intégration était réussi, autant ce film est lourd, nombriliste, sans intérêt, trop long, et faible tant dans son scénario que dans sa réalisation, sans compter une fin qui n'en est pas une et qui symbolise à elle seule l'impression qu'on a constamment qu'on se demande en définitive le message que le réalisateur veut faire passer.
Seule lumière d'espoir dans ce film: la jeune noire qui fait des études et qui fort justement fait remarquer au héros entreprenant tout ce qui les sépare et qui rend impossible toute relation avec ce monsieur dont bien peu voudraient comme gendre, lui qui semble se complaire gâcher toute petite chance de nature à s'offrir à lui. Décidément, la France évolue... Mais pas dans le sens qu'on pourrait souhaiter. Ne réalise toutefois pas la Haine qui veut.
Le héros passe son temps à faire la bise à ses copains qu'il revoit les uns après les autres, à faire la fête, sans qu'il ne se passe rien et sans que l'action avance en quoi que ce soit. Le film donne une bonne image d'un aspect de notre vie française dont certains voudraient tant la minimiser -pas d'amalgame nous dit on si souvent!-, et sans doute faut il conseiller ce film non pour son intérêt cinématographique (car il n'y a rien à en retirer) mais plutôt pour son intérêt sociologique: et oui la France c'est aussi ce qu'on nous montre dans ce film, témoignage de la faillite de l'insertion des immigrés et leur progéniture dans la société française. Il faudrait que nos politiques regardent ce film qui s'inscrit dans le prolongement du film récent qu'allah bénisse la France (à éviter lui aussi si on raisonne en terme de cinéma) et qui lui aussi se passe dans une cité.
Que dire sinon de ce film Sous x qui semble vouloir traiter de différents sujets (la naissance sous x, la sortie de prison, la vie dans les cités, la violence, l'argent facile, etc...) et qui finalement n'en traite aucun ou les traite mal.
On sort pour le moins mal à l'aise de ce film qui laisse augurer des lendemains compliqués pour notre société française, mais autant un film tel la journée de la jupe qui laissait la même impression et qui portait aussi à sa façon sur les difficultés de l'intégration était réussi, autant ce film est lourd, nombriliste, sans intérêt, trop long, et faible tant dans son scénario que dans sa réalisation, sans compter une fin qui n'en est pas une et qui symbolise à elle seule l'impression qu'on a constamment qu'on se demande en définitive le message que le réalisateur veut faire passer.
Seule lumière d'espoir dans ce film: la jeune noire qui fait des études et qui fort justement fait remarquer au héros entreprenant tout ce qui les sépare et qui rend impossible toute relation avec ce monsieur dont bien peu voudraient comme gendre, lui qui semble se complaire gâcher toute petite chance de nature à s'offrir à lui. Décidément, la France évolue... Mais pas dans le sens qu'on pourrait souhaiter. Ne réalise toutefois pas la Haine qui veut.
Julien D
Première réalisation de l’acteur Jean-Michel Correia, Sous X est une plongée d’un naturalisme social aussi saisissant qu’effrayant dans l’économie souterraine des cités HLM. Souvent dépeints avec condescendance ou sans documentation solide, le trafic de drogue dans les banlieues et les dégâts de la difficulté d’insertion des enfants d’immigrés sont ici traités avec un réalisme cru qui nous prouve que le réalisateur a tâté le terrain avant de pouvoir se lancer dans le cinéma. L’inspiration autobiographique de Correia se retrouve également dans la caractérisation du personnage qu’il incarne à l’écran. Le passage en prison et la recherche des géniteurs l’ayant abandonné sont en effet des épreuves qu’il réellement traverser, et on peut justement regretter que cette sous-intrigue de quête identitaire (qui infuse pourtant le titre du long-métrage) ne soit pas menée jusqu’au bout. C’est d’ailleurs le cas de beaucoup de sujets abordés, tels que la menace policière et les rapports hommes-femmes, qui ne sont qu’abordés sans être développés pleinement, voir même, dans le cas des braquages commis par les gangsters, ne sont qu’uniquement évoqués. Dans cette peinture sociologue, qui dans l’actuel contexte politique tendu ne va pas apaiser les peurs xénophobes et autres amalgames, souffre de son trop plein de thématiques à traiter contenus dans une narration dépourvue de réels enjeux dramaturgiques mais réussi à nous faire découvrir, sans jugement moral, la face cachée de notre République.
FaRem
Je pensais voir un film sur un homme qui suite à sa sortie de prison voulait se reconstruire en cherchant ses origines grâce à ses parents biologiques, mais en fait, c'est un film de pseudo-gangsters couplé avec un documentaire sur la vie dans un quartier. Il n'y a pas grand chose à dire, l'histoire est fade, la mise en scène peu énergique, on a l'impression de voir une succession de scènes plus qu'une véritable histoire. L'histoire est vue et revue, c'est très loin de ce qui a pu se faire avant avec le même thème puis surtout, on regarde le film sans s'attacher aux personnages en même temps voir un gars qui sort de prison être accueilli comme un héros, ça ne le fait pas trop surtout quand il décide immédiatement de se remettre dans l'illégalité. Vive la réinsertion.
Film pour cerveaux malades, réalisé par un cerveau du même acabit. Réalisé étant un grand mot, on se demande si ce n'est pas filmé au hasard, sans aucun scénario. D'une platitude déconcertante. D'un ennui très profond. Bref, mérite une note équivalente à la place de la lettre X dans l'alphabet.
Un bon réalisme dans les dialogues et les comportements des acteurs font l'intérêt de ce film qui permet au spectateur de devenir une petite souris dans le monde caché des gangs. Cette réalisation est une étude sociologique examinant la psychologie des personnes impliquées dans un quotidien fait de trafics, de violence, de relations amoureuses conflictuelles mais également de forts liens familiaux et de recherche de ses origines. Le réalisateur nous dévoile ainsi quelques-uns des mécanismes qui maintiennent des individus dans la logique de l’économie souterraine tout en nous montrant qu'il existe, dans ce système infernal, des portes de sortie ...
bsalvert
Plongée dans la banlieue, tournée de manière réaliste, on reste sur notre faim car il est impossible de comprendre si c'est l'image du jour? la dénonciation du système facile à détourner? Des dangers de la banlieue si on est mal entouré?
PLV : entrée dans un monde sans avoir à en subir les conséquences
PLV : entrée dans un monde sans avoir à en subir les conséquences
Avec ce film basé sur son expérience personnelle, le réalisateur nous raconte une banlieue telle qu'on la connaît de l'extérieur tendant presque au cliché. On est donc dans une banlieue de l'immigration, des amitiés au long-court, du trafic très organisé de drogue, des conflits et règlements de comptes que cela engendre et de ces garçons (devenus depuis des hommes) qui sortent après quelques années de prison. On dirait presqu'un reportage d'une chaîne de la TNT sur les banlieues chaudes ! Mais ce qui fait la force de ce film qui ne raconte rien de nouveau c'est sa manière très naturaliste de raconter cette histoire d'ex-détenu à la recherche de ses origines et parallèlement d'un futur. Parfois, le jeu, les dialogues sont si naturels qu'on a l'impression de voir un documentaire plutôt qu'un film. Cette absence de fioritures, notamment dans le langage qui nous épargne l'argot de banlieue, donne une histoire qui sans être originale, sans être vraiment passionnante plonge le spectateur dans une intrigue qui le tient tout au long de cette heure quarante. Le film nous épargne en outre le côté moralisateur qui condamnerait la société pour les dérapages de ces jeunes (tout en n'occultant la responsabilité de personne), ainsi que le happy-end pour finir sur une note plus réaliste sans être sombre. Un film qui n'est pas original, qui n'adopte pas un point de vue inédit, mais qui offre une histoire très sincère sur une partie de la France souvent caricaturée où il n'excuse rien, n'explique rien, ni ne justifie rien au profit d'un éclairage très immersif dans une réalité ni rose ni complètement désespérée. Un premier film solide à défaut d'être novateur. À voir.
Entre passages violents, et d’autres plus touchants, j’ai bien aimé ce que nous propose ce drame. Il faut dire, qu’à travers ce récit, Jean-Michel Correia a voulu faire un film assez personnel. En effet, il est lui-même né sous X et s’est donc inspiré de son parcours. On sent donc beaucoup d’authenticité dans l’histoire, mais aussi dans le jeu de Jean-Michel Correia. Lui qui comme je vous l’ai dit précédemment fait aussi office d’acteur principal, prend à son compte le personnage. Il lui donne un vécu non négligeable. Son jeu est très simple mais aussi d’une justesse imparable. La recherche de sa mère, bien que parfois aussi entachée d’accès de violence, reste un moment important et centrale de cette réalisation. On voit là toute la difficulté qu’endure un adulte, née sous X, pour connaitre ses origines. Comment se construire quand on ne sait pas d’où l’on vient ? C’est tout ce que nous propose ce film. Jean-Jacques est perdu dans ce système et donc réagi par la violence. J’ai parfois cependant trouvé que c’était un peu trop et ça surchargeait le contenu. Un brin de nuance aurait été appréciable. Je préfère vous prévenir, on est dans un long métrage accès vers l’univers du quartier et plutôt vers les aspects les plus négatifs comme la drogue et la haine. Niveau casting, cette influence se ressent aussi avec la présence de l’excellent David Saracino qui avait joué dans le mythique LA MENTALE. On aura aussi Karim Leklou, apparu depuis dans LE MONDE EST À TOI, qui par contre ne m’a pas convaincu.
Raphaël O
Premier film de Jean-Pierre Correia dont c'est aussi le premier rôle, ce drame au rythme trop linéaire et au montage décousu reste convenu dans son propos et aborde tellement de thèmes différents qu'il finit par ne faire qu'effleurer son sujet principal.
Dommage, ça mériterait mieux.
Dommage, ça mériterait mieux.
Sincèrement : ennuyeux ! Pour ne pas dire "nul" !!! Un film inutile... D'ailleurs si c'est pour montrer que ça se passe comme ça après la prison et dans les cités : c'est faux !
Clairement pas le film de la décennie même si le tableau qui y est dresser de la banlieue est plutôt réaliste..
Le film a de bonnes intentions, mais il est vraiment mal fichu, le scénario tente d'aborder différents thèmes, l'abandon, l'adoption, la vie en banlieue, la criminalité, la recherche des origines et la quête de l'identité, mais s'éparpille dans toutes les directions pour au final ne faire qu'effleurer ces sujets sans vraiment en traiter aucun en profondeur.
Un style limite documentaire, Correia ne construit pas assez de suspense pour canaliser les differents elements de l histoire d'ou le manque d'intensité 2.5/5
Et sinon, il y a quoi à faire dans ce film. Un style à la Go Fast, sans qu'il ne se passe rien à part 1 ou 2 minutes où les bastons et les pistolets se déclenchent. Mais à part ça, rien ! C'est le vide total dans un film, pourtant qui aurait pu faire monter une certaine image, réaliste ou non, de la vie d'un ancien détenu pendant 9 ans. Mais, il n'y a aucune magie, les personnages sont froids, les acteurs mauvais, et tout ça pour que la fin soit un désastre dont on ne comprend rien du tout. A éviter !
Tout les critères du mec de cartier sont réunis dans ce film. A voir comme un documentaire avec des animaux. Sous x est plat et de titre trompeur. 3 étoiles tout de même car c'est mon esprit bestial qui regardait. ----Décembre 2015----
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