Avis sur Citizenfour

Citizenfour est le pseudo utilisé par Edward Snowden pour rentrer en contact avec Laura Poitras, la documentariste auteur de ce fascinant film. Citizenfour est sorti en France auréolé de son Oscar du meilleur documentaire. Et pourtant, plus qu’un documentaire le film ressemble à un reportage au cœur des évènements. En effet, tout semble se dérouler en temps réel devant la caméra et on se sent telle une petite souris, en pleine intrusion dans un moment historique de grande ampleur. C’est donc une formidable mise en abyme que nous est proposée. Edward Snowden n’est à la base qu’un simple informaticien. Et pourtant, en 2013, il extrait des documents secret-défense de la NSA, qu’il transmet à des journalistes. Ces documents révèlent les méthodes intrusives des services de renseignement à l’encontre de la vie privée de chacun d’entre nous. C’est alors qu’il devient, en quelques heures, l’un des plus fameux lanceurs d’alerte de l’histoire récente. Pour bien comprendre les premières séquences du film, il faut avoir un minimum de connaissance du sujet. Cela devient plus accessible et surtout assez passionnant à partir de la rencontre entre Snowden et la documentariste, dans un hôtel de Hong Kong. La paranoïa s’installe et certaines séquences sont, de ce point de vue, assez saisissantes. Tout est pourtant bien réel alors que l’on a l’impression d’être dans un pur thriller. Le courage de cet homme est incommensurable, puisqu’il sacrifie sa liberté, sa vie, sa famille, sa vie privée. Et il est, c’est à noter, à l’initiative du documentaire, puisqu’il contacte en premier la réalisatrice. Ses motivations sont utopistes, mais relayées par des journalistes courageux, elles prennent du sens. L’héroïsme moderne en quelque sens.

Ah ! Toute la difficulté du documentaire : tu as un sujet, mais tu n’as pas forcément suffisamment de quoi l’illustrer, le dynamiser, l’enrichir… C’est un petit peu la faiblesse de ce « Citizenfour ». Si la démarche est louable, si on pourra valoriser la volonté de sensibiliser les masses sur cette question, moi je dois quand même bien avouer que je me suis très rapidement lassé de ce film. Au fond, on reste cloitré dans une chambre, on regarde l’ami Snowden et on l’écoute. Alors certes, j’ai appris quelques trucs et, parfois, j’ai apprécié voir d’un autre point de vue ce que j’avais pu voir en tant que simple citoyen qui s’informe via les canaux classiques. Mais en toute honnêteté, c’est trop peu pour me faire tenir 1h40 dans mon siège. Surtout qu’en fin de compte, en plus des limites de forme véritables, ce documentaire n’échappe pas aux deux faiblesses que je retrouve régulièrement dans les films de ce genre : la conclusion inaboutie, la faute à un manque de recul qu’explique la logique d’immédiateté qui a été adoptée ici et, aussi, une certaine forme de manque de recul qui fait parfois sombrer le documentaire dans une lecture un peu binaire des évènements, oubliant de creuser l’ambigüité morale de situation (les Américains veulent une sécurité absolue mais rechignent à ce que l’Etat fédéral écoute tout le monde afin de repérer préventivement les cellules encore inconnues : on aurait pu au moins donner à faire comprendre cette contradiction), ce à quoi s’ajoute une lecture légèrement hagiographique du personnage de Snowden. Alors certes, c’est un artifice qui pourra paraitre efficace mais qui, à mes yeux, fait un peu sombrer ce documentaire dans une logique d’immédiateté utile au lieu de le faire entrer dans une logique d’analyse lucide. Donc pourquoi pas, mais moi ce n’est clairement pas ma tasse de thé…

Documentaire en huis-clos éclairé de Laura Poitras, qui a le mérite de rendre captivante les dénonciations d’Edward Snowden, analyste de la NSA et lanceur d’alerte exilé en Russie. A voir également, "Snowden" d’Oliver Stone, pour avoir une vision cinématographique plus accessible pour les non-initiés.

Bon il faut être honnête ce n'est pas un bon film au sens où on l'entendrait habituellement, pourquoi ? parce que ça tient plus du reportage amateur dans sa forme... Il n'y a pas réellement de cinéma là-dedans et je suis le premier à défendre le documentaire comme étant un genre à part entière du cinéma, mais est-ce-que c'est mauvais pour autant, non plus. Je pense qu'il faut faire la part des choses et ne pas sombrer dans le "c'est génial" parce que certains éléments me semblent quand même mis en scène on n'a pas que la vérité, rien que la vérité et toute la vérité. Je pense à la scène où ils s'écrivent des mots pour communiquer pour pas que les espions les écoutent et après elle filme le mot... Mouais... Je sais pas, je n'y crois pas trop. (enfin Boileau disait bien que le vrai n'était parfois pas vraisemblable).

En tous cas c'est du journalisme et je n'aime pas trop le journalisme, c'est orienté, je ne suis pas forcément fan du message de Snowden qui aimait internet lorsque les gamins pouvaient discuter d'égal à égal avec les experts d'un domaine... Je suis très attaché à la notion de perte de l'autorité qui s'est amplifiée avec internet, etc.

Bon là je suis dans le détail et le film ne défend pas ça. Le film défend le droit à la vie privée qui est bafouée par la NSA, qui enregistre tout ce que tout le monde fait sur la toile. Alors pour être honnête on le savait tous, mais personne ne voulait se l'avouer et maintenant qu'on le sait, ça n'a rien changé non plus, pourquoi ? C'est très loin de nos considérations quotidiennes (aller faire un travail abrutissant, consommer, etc).

Cependant l'intention de Snowden est plus que louable et avoir un témoignage de cet événement d'actualité fait de ce film un document très intéressant mais peut-être plus sur Snowden lui-même que sur les révélations (qui sont assez banales, sauf que maintenant on sait que c'est vrai, mais bon... qui ne s'en doutait pas ?). Alors Snowden ne veut pas se mettre en avant et c'est franchement tout à son honneur, il veut aussi se dévoiler lui-même pour ne pas être découvert par la NSA, que ça lui qui mène la danse en fait. Tu sens qu'il a réfléchi a tout ça, qu'il a du recul vu qu'il passe par des journalistes qui vont filtrer ce qu'il va dire, etc. On n'est pas en face d'un abruti fini, il a pensé son sujet.

Le film est en fait une sorte de piqure de rappel par rapport à ce fait qu'on n'est espionné tout le temps, mais en même temps qu'est-ce-qu'on peut y faire ? On a accepté les télécrans dans nos foyers de bon coeur, on a même payé très cher pour ça, on y dévoile toute notre vie...

En fait ce qui est réellement gênant dans cette affaire c'est que sous couvert de sécurité nationale on va venir espionner pour des raisons financières, économiques, stratégiques les autres pays et que ces pays, dont la France en ont rien à battre... On peut parler de Merker avec son "Neuesland"... ou de la France qui refuse l'accueil à Snowden (par contre ils sont Charlie, tout va bien).

C'est une affaire franchement embarrassante et finalement il ne se passe rien... Tout le monde se met en PLS dans son coin à faire l'autruche et à se faire envoyer des petites claques humiliantes dans la gueule par les USA.

Bref c'est un film qui soulève pleins de questions, il n'est pas parfait, visuellement comme dit c'est de l'amateurisme, on peut douter un peu de la mise en scène ou non des images, c'est un peu long, mais franchement c'est intéressant... Après on peut trouver certaines choses étranges, comme la sorte de happy end, l'oscar pour le film... Bon... Faut garder son esprit critique plus que jamais, mais voir ce film et réfléchir ensuite collectivement à ce qu'il faut faire pour répondre à la NSA et contre notre Président qui n'a rien fait (même si ça ne se fera pas, les gens sont trop lâches et occupés à leur routine pour en sortir, sauf si BFM et Valls leur dit d'aller manifester) serait un très bon hommage au travail de Snowden, qui, on peut le dire s'est un peu sacrifié pour venir dire : voilà, tous vos fantasmes de complotistes sur les écoutes étaient justifiés.

Wim Wenders peut aller se rhabiller avec Le sel de la terre. Vivian Maier n’aura pas eu la chance d’être récompensée pour son brillant travail de photographe à titre posthume. Aux dernières cérémonies des Oscars, la statuette est en effet revenue à Laura Poitras pour Citizenfour. Concluant sa trilogie sur l’Amérique post 11 septembre, son travail met en image l’une des personnalités les plus importantes de ces dernières années : Edward Snowden, ou l’homme qui n’a pas eu peur de dénoncer les activités d’espionnage de la CIA.

Rien à redire sur le propos (la défense contre vents et marées pour la sauvegarde de nos libertés individuelles), on reproche cependant à ce documentaire son angle d’attaque, trop étroit. Ressemblant à un huis-clos dans une chambre d’hôtel, ce documentaire bizarrement récompensé par un Oscar n’arrive pas à capter son public. Lassé de voir une histoire qu’il connait déjà, ce dernier s’agacera devant des plans interminables et répétitifs sur l’inactivité la plus totale de Snowden. La réalisatrice force son propos et manque d’objectivité en s’attachant exclusivement aux réactions de celui-ci.

D’autres témoins ou entretiens auraient permis à Citizenfour de développer une véritable réflexion sur ce scandale qui est loin d’être fini. Au lieu de cela, les mêmes thèses sont évoquées pendant près de deux heures sans ajouter de relief à l’ensemble narratif. La réalisatrice a néanmoins le courage d’affirmer les valeurs qu’elle croit justes. Militant par l’intermédiaire de la caméra, elle expose comment chaque citoyen devrait se défendre, en refusant la peur et la soumission. Voilà où réside la force de cette œuvre, qui n’empêche pas sa maladresse.

Joli documentaire qui nous pose face au portrait d'un homme courageux, mais qui apporte également des éclaircissements sur cette affaire. Rendant le documentaire parfois aussi captivant qu'un thriller allié à un peu de suspens. LA façon dont tout cela est décrit, expliquer arrive à nous tenir du début à la fin, en restant au plus près du personnage ; dénonçant l'atteinte aux libertés civiles ; mais mettant en avant des tas d'autres zones d'ombre. Une belle réussite qui mérite le coup d'oeil.

Spy ring, In real life
Ce Documentaire Pourrait s'apparenter aux films d'espionnages sauf que la c'est un documentaire et c'est bien réel.
On a ici un Edward Snowden qui sous le poids du mensonge ne pouvait garder ça pour lui, quand il c'est que cela touche le monde. Il a prit les risques les plus fous pour discréditer son gouvernement et mettre à jour toute ces lois bafoués sans impunité et à l'abri des médias.

Ce film et une bombe à retardement.. un sujet très sensible qui divise entre les personnes qui veulent faire passer leurs sécurité avant leurs vie privée et vis versa pour les amoureux de la liberté d'expression que sont notamment les journalistes qui interviewent Edward et l'inviolabilité de la vie privée.

La NSA qui est pointer du doigt sur cette affaire avec l'appui du gouvernement se justifie par la négation et fait de cette homme un ennemi du pays, l'espion c'est lui...
Obama juge d'inconscience sa décision de révéler au grand jour toute l'affaire, lui qui souhaité plutôt en discuter avant, et trouver d’éventuelle solution. J'imagine Ed Snowden frapper à la porte de la maison blanche et de trouver une solution avec Barack autour d'un café...
Snowden et actuellement en Russie et ne reverra sans doute jamais sa terre natal qui l'attend avec tout un tas de chef d'accusation. Et comme disait si bien les avocats de Snow, "c'est 95% de politique et 5% de juridique" donc autant dire qu'il est perdant avant même de poser les pieds sur le sol Américain alors que ça position est défendable. mais la loi est ainsi faite.

Un monde bien plus corrompu qu'on ne peut l'imaginer quand on voit que Facebook, Apple, Youtube, Skype, Google..etc sont liée à ce scandale à l’insu de million d'utilisateurs...
Cette affaire qui défraye les chroniques sera justement récompensée d'un Oscar pour le meilleur Documentaire de Laura Poitier et du Prix Pulitzer pour The Guardian..

Au final qu'on soit pour ou contre, la véritable question que l'ont peut soulever c'est : La surveillance généralisée est-elle la porte ouverte au totalitarisme?

Pour en revenir au documentaire il est ingénieusement bien monté et donne cette impression d'immersion pendant le tournage, comme si il se faisait en temps réel ou Edward Snowden semblait être espionné. Entre la Paranoïa ou la réalité il n'y a qu'un pas.
Une bien belle mise en Abyme pour comprendre l'impact des révélations et la motivation de Mr.Citizefour..
17/20 pour un Documentaire rempli d'audace.

Un "Oscar" totalement immérité. Sujet certes essentiel que celui du développement extravagant du "Big Brother" états-unien, qui, sous couvert de "sécurité nationale", espionne le monde entier, à des fins mercantiles principalement ! Mais ce documentaire de Laura Poitras est languissant et globalement insipide - l'intérêt commençant (timidement) à se faire jour dans le dernier tiers du film. Notons que c'est la Russie qui est le meilleur asile des "lanceurs d'alerte" occidentaux - mérite que l'on y réfléchisse (la France de Hollande a refusé récemment à un autre "espion", Julian Assange - "Wikileaks" - un refuge.... étonnant ?...) !

Il y a l'intérêt indéniable des situations montrées, le dévoilement de l'opération d'espionnage universel de la NSA, l'étonnant portrait de Snowden...Et puis il y a le film, avec sa première partie de dialogues fastidieux dans une chambre d'hôtel de Hong Kong (C'est fou ce que les anglo-saxons peuvent parler pour ne rien dire!) avec des sous-titres qui passent trop vite, et ensuite tous ces écrans d'ordinateurs, qui ne font pas un film . Même à la télé ce serait fastidieux, tout cela! Il y a bien sûr un Oscar, comme quoi cette distinction n'est pas toujours pertinente. Au total on n'apprend pas grand chose, et on n'y comprend à peu près rien.

L'Oscar est probablement plus venu récompenser le courage de Edward Snowden que la qualité du documentaire qui nous fait sombrer rapidement dans une atmosphère soporifique. Le documentaire met en lumière tant le fond de l'affaire (l'agent secret qui dévoile les secrets de son employeur) que les journées où Snowden s'en remet aux chinois, à l'UNHCR et enfin au russes et la question de la liberté individuelle face aux technologies électroniques. Mais la lenteur du montage et l'absence d'explications et de points de vue contradictoires répandent une léthargie qui a du envahir plus d'un spectateur.

J'ai tout simplement adoré ce film qui mérite amplement son oscar. Il ne faut pas aller voir Citizenfour comme un film ordinaire, ceux qui s'attendent à une fiction sont forcément décontenancés! Citizenfour est un film documentaire qui retrace les révélations de Edward Snowden concernant des dossiers top secret. Le traitement du sujet est excellent: on s'enfonce de plus en plus dans cette histoire dont on ne comprend pas forcément tous les enjeux et les dangers au début. Au fur et à mesure la nervosité des protagonistes nous gagne car on se rend compte de notre propre vulnérabilité face au système de surveillance dévoilé par Snowden. Finalement la réalité dépasse la fiction et John Le Carré aurait peut-être trouvé qu'il allait trop loin s'il avait mis ce schéma si complexe dans un de ces livres! Et c'est d'autant plus fascinant!
De même c'est au fur et à mesure qu'on découvre le lanceur d'alerte et le courage de ses actes comme celui des journalistes qui l'ont accompagné. Laura Poitras nous laisse deviner ce qu'il vit et n'est jamais intrusive.
Tant par la forme que par le fond ce film est excellent. Je le déclarerais d' intérêt général! Au risque d'en ressortir totalement paranoïaque...

"Monde de merde!". Référence mis à part, le documentaire de Laura Poitras est aussi intéressant qu'il est terrifiant. Toutefois on peut lui reprocher une mise en scène trop fictionnelle. A tel point que cela nous éloigne un peu du sujet.

Un documentaire nécessaire, passionnant et révoltant qui met en lumière l'un des plus gros scandales du 21e siècle. Qu'ils sont beaux nos dirigeants !

Arf, d'un côté il est évidemment très intéressant d'avoir le point de vue d'Edward Snowden, ses motivations, ses craintes, ses espoirs, surtout juste avant la tempête médiatique qui va suivre ces révélations, d'autant que Laura Poitras donne à son documentaire un petit côté paranoïaque rappelant les grands thrillers américains des 70's. Mais je dois dire que c'est à peu près tout... Cela a beau être un très bon travail de journaliste, où l'on apprend des choses, où l'implication de chacun est indéniable, on est la plupart du temps proche d'un long entretien filmé, avec quelques pauses plus « légères » à travers les à-côtés de la rencontre, mais sur près de deux heures, on finit forcément par s'ennuyer un peu, alors qu'il aurait justement fallu donner du nerf, de la matière à une forme restant globalement assez sommaire. Reste le fait d'entendre Edward Snowden se confier longuement, ce qui est en soi une raison suffisante pour découvrir ce « Citizenfour » qui, à défaut d'être passionnant, peut aussi se voir comme un témoignage sombre de notre époque : courageux.

Le projet de ce documentaire n'était pas d'enquêter sur les fondements et les répercussions de "l'affaire Snowden", ni de présenter un point de vue critique, mais bien de restituer l'intensité d'un moment unique, celui d'une révélation sous haute tension d'un énorme scandale. En ce sens, le film est réussi. La teneur en infos, on la connaît déjà : les dérives de la NSA en matière de surveillance généralisée, comme autant d'atteintes à la vie privée de tout un chacun. C'est donc moins le topo sur ce Big Brother mondial qui fait le sel du film que la "mécanique de révélation" qui le met au jour. La majeure partie du récit se déroule dans le cadre confiné d'une chambre d'hôtel hong-kongaise entre un petit génie de l'informatique, la réalisatrice du documentaire et un journaliste du Guardian. Une alerte incendie et quelques coups de téléphone suffisent à créer une ambiance parano. L'évocation des services secrets US introduit une présence-absence menaçante. Certaines communications se font sur des papiers que l'on déchire ensuite en menus morceaux. Bref, ce film présente une réalité sur l'espionnage qui rejoint voire dépasse toutes les fictions du genre. Le résultat est très dense en dialogues, bien rythmé et captivant d'un bout à l'autre. La présence de Snwoden est étonnante : physique de jouvenceau, maturité confondante, intelligence que l'on devine supérieure... Dommage que son portrait ne soit pas plus étoffé. Idem pour ses motivations, que l'on aurait aimé voir sondées plus profondément, au-delà d'une expression convenue sur le devoir de justice. Mais ce qu'il donne au moment présent suffit à nourrir le film en courage, peur, suspense. Enfin, on s'amuse et on s'indigne à la fois devant certains paradoxes : Snowden accuse d'espionnage les États-Unis qui l'accusent en retour d'espionnage ; l'homme trouve refuge en Russie où les libertés civiles sont loin d'être chouchoutées... Tout cela donne finalement l'image d'un monde orwellien et absurde.