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1,5
Publiée le 24 septembre 2020
Cani Arrabbiati alias Rabid Dogs ou Kidnapped était un ambitieux film et un projet du réalisateur italien Mario Bava et de son fils Lamberto en 1974. Mais en raison de problèmes juridiques et de la faillite de la société de production, le film n'a malheureusement été terminé qu'en 1997 longtemps après la mort de Mario et les pics de carrière de Lamberto. Je n'ai pas de problèmes avec les remakes. Le problème avec Enragés est qu'il n'y a vraiment rien de très spécial à ce sujet et s'il avait été un film américain il serait probablement passé inaperçu. Les performances sont pour la plupart décentes et il y a quelques belles scènes d'action au début. Le début avec la violence est plutôt bien géré et vous prend au dépourvu. Le gros problème avec le film est qu'il n'y a vraiment aucune tension du début à la fin et qu'il n'y a pas une once d'énergie ou d'émotion à trouver...
Ce film est vraiment nul ... à part être énervant, Il n’amène même pas à la réflexion souhaiter.... De la violence gratuite poussée à l’excès. A l’origine ce film voulait probablement invité à la réflexion sur la violence au volant... Au final c’est tout le contraire. Je me suis vraiment ennuyée.
Très bon film dans l'ensemble. Un beau casting pour une histoire qui captive le spectateur. Un bon suspense tout au long du film et qui ne fléchit pas jusqu'au générique de fin. Pour une fois, on a droit à un final inattendu. En effet, généralement dans les films on devine la fin très rapidement. Là jusqu'au dénouement, on est loin d'imaginer cette fin et on comprend mieux certains passages du film. Très bon film qui laisse des surprises jusqu’à la fin de la production. Assez rare dans le cinéma français pour être souligné.
Je ne comprends pas pourquoi ils sont allés faire ça au Canada. Ils se sont expliqués là-dessus (c'était moins cher et c'était pour voir autre chose) mais bon ça aurait mieux collé en France. Sur le principe, je dirais bien que c'est une bonne série B comme Vertige ou La Horde. Malheureusement pour elle, Enragés est plombé par ses seconds rôles à l'interprétation approximative. Lambert Wilson et Frank Gastambide sont ceux qui s'en sortent le mieux mais les autres...Ouille ! Guillaume Gouix et François Arnaud sont mauvais et que dire de Virginie Ledoyen ? Elle passe la moitié de son temps bâillonnée. A quoi ça a servi de la choisir elle alors qu'une figurante sachant un minimum jouer la peur (ne me dites pas que ça ne peut pas se trouver dans une série télé, un théâtre ou à la sortie d'un casting) aurait très bien pu faire l'affaire ? Les quelques fusillades sont bien faites, c'est violent, sec, stressant car tu attends le moment où la police lancera l'assaut sur eux. Une cavale, comme ça, ne peut pas durer sans argent, sans relations, sans point de chute et avec autant de forces de l'ordre derrière eux et les morts qu'ils ont semés. Et ils n'ont rien. Ils ne sont même pas d'accord entre eux. Leur route les mènera dans une station service ou dans une fête de l'ours avec plein de types déguisés où la confiance s'effritera à chaque fois un peu plus. Pour éclater à travers un final grotesque, inattendu ça c'est certain, mais crédible j'en doute fort.
Très bon film quelle retournement de situation Les rôles sont bien jouer du drame du suspense Mais quel retournement de situation comme quoi dans la vie ne faite confiance à personne et ne sous estimer personne lol
On a l’impression qu’Enragés cherche, pendant son heure et demi, la raison de sa rage. L’extrême sophistication de la mise en scène, si elle s’avère franchement laide, ne construit jamais la tension qu’un tel propos exigeait. Et du propos, parlons-en : ce braquage qui tourne mal assomme par l’inertie de ses enjeux et l’invraisemblance avec laquelle les retournements interviennent, le summum étant atteint quand la joyeuse troupe se perd en pleine fête de l’ours. Les protagonistes grognent, manquent de se mordre les uns les autres, se réfugient dès qu’ils le peuvent derrière leurs armes ; parmi eux, un père, une enfant et une femme se la jouent famille de substitution le temps du massacre. Et que dire de cette clausule aux lunettes noires tout bonnement ridicule ? La prétention de créer une filiation avec l’œuvre originale de Mario Bava, notamment via l’utilisation de filtres de couleur rose-violet, échoue et réduit le giallo à sa simple enveloppe formelle, preuve s’il en fallait trouver une que le cinéma de genre ne s’investit pas sans talent. Chichiteux et hasardeux, le premier film d’Éric Hannezo se complaît dans la violence montrée à l’écran, au point d’en oublier le plus important : construire son intrigue, creuser ses personnages. En résulte un produit formaté et très oubliable.
Remake inattendu d'un film peu connu de Mario Bava mais qui s'avère être une bonne surprise ; Enragés est un film peu long ce qui lui permet sans doute de garder un climat tendu jusqu'au final (qui bien sur ne surprendra pas si vous connaissez l'original). Il faut bien sur fermer les yeux sur quelques invraisemblances cependant on est en présence d'une pure série B qui s'assume pleinement (ce qui est plutôt rare dans le cinéma français), ça ne perd pas de temps en digressions inutiles (ce que j'apprécie toujours dans un film) tout en sachant décrire brièvement mais efficacement ses personnages. Si l'ensemble est toutefois moins bon que l'original (car il y avait ce côté poisseux et pervers typique d'un certain cinéma bis des années 70) c'est un film qui m'a plu malgré des passages moins réussis (je pense en particuliers la fête de l'ours).
Un film avec des acteurs francais qui semble etre tourné aux canada . Une cavale suite a un braquage tres peu palpitante. Le film manque de dynamisme Une histoire toute faite qui a ete deja vu et revu. Le choix du casting entre autre aussi n’aide pas beaucoup ce film qu’on regarde surtout pour voir comment il fini . Et enfin , un final assez surprenante qui rehausse un peu ce thriller .
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1,5
Publiée le 11 septembre 2018
Encore une histoire de braquage qui tourne mal avec des otages (un papa, une petite fille malade et une femme), des retournements de situations et un happy end qui laisse perplexe! Le plus rèussi ? Le braquage, filmè de façon efficace et sans fioritures dans les rues de Montrèal (à moins que ce ne soit au Quèbec). Presque du "Heat". Presque! Le reste du film ? Plus invraisemblable tu meurs! Ça commence donc très fort pour finir en queue de boudin! Les scènaristes ont accumulè tellement de scènes abracadabrantes que c'est le spectateur qui se dècourage en route, pour ne pas dire dans les bois avec une « fête de l'ours » en guise de menu surprise! Seule Virginie Ledoyen (très belle) tire son èpingle du jeu face à ces quatre criminels qui surjouent d'un bout à l'autre (Franck Gastambide et François Arnaud, en tête du quatuor). Dommage pour Guillaume Gouix ("Jimmy Rivière") qui mèrite tellement mieux! Même Lambert Wilson appelè à la rescousse pour remonter le niveau du film ne peut apporter grand chose - si ce n'est son expèrience - à ce mèdiocre polar à l'amèricaine...
J'avais ce film au fond de mon disque dur, et n'avais pas envie de le regarder. C'est bien dommage, parce que pendant tout ce temps je suis passé à côté d'un bon petit thriller. Au départ j'ai été déstabilisée parce que toute l'action se passe au Canada, mais avec des acteurs français connus. Ce film est sans doute la preuve que Lambert Wilson ne fait pas que des films chiants que Virginie Ledoyen en a encore sous le sabot et que Fred Gastambide ne fais pas que des films de racaille. Un film à contre-emploi pour tous ces acteurs, un film très noir et violent mais avec une fin comme je les aime - sans moral.
Malgré qu'il s'agisse de la cavale d'un groupe de braqueurs (un sujet toujours entraînant), "Enragés" ne sera pas plus passionnant que cela, la faute notamment à des acteurs un peu limités et incarnant des personnages clichés, mais aura au moins le mérite de nous surprendre dans son final.
Ce qui avait tout pour être un sympathique polar français devient, presque malgré lui, une mauvaise caricature de série B. Les intentions de départ sont louables, le générique d'ouverture est sublime, le postulat n'est pas dénué d'intérêt oui, mais voilà, patatras, le film se vautre dans sa dernière 1/2 heure, empilant facilités et invraisemblances là où il aurait gagner à rester sur la route plutôt qu'à s'en éloigner. Pourtant, les acteurs sont bons, l'intrigue est bien menée durant ce temps, la mise en scène empile les références classieuses et pourtant, on s'ennuie ferme, la faute à un montage sous Prozac qui fait que le film semble durer 2h. Le twist final ne remet pas vraiment le film en question mais le tout forme un polar médiocre, qui méritait mieux. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Un thriller mêlé à un road-movie qui m'a laissée sur le bord de la route en terme de suspens et de tension... Une fin toute vue dès la rencontre de Lambert Wilson et des braqueurs, des acteurs qui sont peu charismatiques (les braqueurs) ou ont peine à changer de registre (Lambert Wilson qui s'essaie au polar "à l'Américaine" avec un peu de maladresse), la violence est parfois inexplicablement trop poussée (montrer le braqueur qui étouffe par à-coups la femme ou la toute fin meurtrière sont inutiles et on ne comprend alors pas ces passages de violence gratuite) et la dernière demi-heure est pleine de situations grotesques (fête de l'ours)... Pas un coup de coeur, donc. Ce thriller est étrange, fort en émotions dans le film mais du côté du spectateur c'est le cardiogramme plat... On arrive donc sans surprise à cette fin une fois encore d'une violence gratuite, qui termine ce film à voir seulement si vous êtes fan du (habituellement meilleur) Lambert Wilson.