AlloCiné
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Votre avis sur Enragés ?
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FaRem
"Enragés" ou plutôt énervée si l'on parle de réalisation, brutale s'il s'agit de la mise en scène et efficace si l'on doit évaluer le choix des musiques. Premier film pour Éric Hannezo qui n'invente rien, déjà parce qu'il s'agit d'un remake, mais l'histoire est classique et les personnages sont stéréotypés, il n'y a rien de nouveau avec parmi les braqueurs : le chef qui fait ce qui est juste, le méchant qui est toujours borderline avec les otages et le peureux qui est dépassé par la situation. Le début est très bien, c'est simple, mais efficace. Il y a de la tension et de l'intensité, mais on remarque aussi que la situation stagne rapidement, le réalisateur ne fait que transposer la situation dans divers lieux. C'est ce dernier point qui m'a fait hésiter sur la note, car cette redondance et ce manque d'évolution au niveau de l'histoire et des personnages font que ça tourne en rond et rendent le film un peu ennuyeux par moment. Heureusement, l'ensemble reste toujours solide avec ce que j'ai cité plus haut, la dernière partie est bonne et le twist final est sympathique ce qui donne tout de même un bon petit film.
enfin un bon thriller francais simple et sans prétention.Ne vous attendez pas à de l'action dans chaque scène mais le rythme est là et bon pour ne pas s'ennuyer tout au long du film.à voir
Avec une scène d'ouverture de braquage largement influencée de - Heat de Michaël Mann, ce petit polar augure que des choses positives. Comme dans son modèle, le hold up tourne au carnage et "les enragés" s'enfuient en utilisant des otages et des moyens de toutes sortes. Ce road movie nous entraîne dans une violence, une barbarie, une folie de tous les instants. Quelques hésitations scénaristiques, quelques maladresses,mais au final un bon film
spoiler:
avec fin surprenante, quoiqu'un peu abrupt.
Pas mal. Le scénario était bien trouvé avec un incroyable rebondissement mais certains passages étaient en trop ou longs. Belle prestation de Lambert Wilson qui relève un peu le film.
Une ambiance particulière et certains passage à huit clos nous donne une sensation oppressante.
Le jeu d'acteur est impressionnant.
La photographie du film est parfaite.
La musique rythmée nous plonge dans l'action et dans l'angoisse ressentie des protagonistes de la situation.
Le jeu d'acteur est impressionnant.
La photographie du film est parfaite.
La musique rythmée nous plonge dans l'action et dans l'angoisse ressentie des protagonistes de la situation.
Je me rend à cette séance dans le cadre de mon travail.
Pas plus emballé que ça par ce film, je sens confusément à la lecture du pitch que l'on va nous proposer un film singeant ses homologues américains, avec force explosions et autres figures imposées désagréables, mais on y trouve Lambert Wilson, Gouix, Ledoyen. Je me dit naïvement que je ne suis pas à l'abri de passer un moment acceptable. Grosse erreur.
Dès le départ, le malaise s'installe, on va vraiment avoir droit à la totale, la crédibilité en moins. Ford mustang noire, ambiance noire, policier noir...qui parle un français parfait, comme tout le reste de la population du pays! Passons, en deux secondes trente, ça défouraille à tout va, ça hurle, ça insulte, le réalisateur conjugue vraisemblablement une sévère addiction à la cocaïne doublée d'une tremblante du mouton qui fait de l'effet à l'écran. Légèreté...
Un centre commercial est l'occasion de voir à l'écran le truc éculé du malfrat traqué, voyant son visage se multiplier sur des empilements de téléviseurs...Tiens, c'est un des mecs de Kaïra Shopping! Je suis bien content pour lui.
Les premiers dialogues sont artificiels, entendus cent fois. Le sang coule beaucoup. La radio (tiens, RTL ou RMC?) alerte la planète, des dangereux criminels sont en liberté! On prend une otage, c'est l'occasion rêvée de voir Virginie Ledoyen en dessous sexy, se dit le réalisateur. Tiens, je vais faire des ralentis et mettre du rouge, se dit-il également.
spoiler: Le choix d'un nouveau véhicule s'impose. On en arrête un au pif, une douce brebis nommée Lambert Wilson et son agneau malade, et c'est le début des "ferme ta gueule", "qu'est-ce que j'en ai à foutre" et autres amabilités qui vont tenir lieu de dialogues aux spectateurs jusqu'à la fin. Des cadrages dans la voiture, également. Les personnages se découvrent, on a le chef inexpérimenté, le suiveur qui ne voulait pas être là, et le barjot camé qui reluque l'otage. Il aurait tort de s'en priver, le réalisateur nous a montré qu'elle était bien bonne. J'oubliais le bon père de famille, qui a un comportement...de bon père de famille. Tout cela est neuf, on est surpris, c'est un bonheur. Je vais m’arrêter là pour ce qui est du déroulement du scénario, mais vous aurez compris qu'on ne nous épargnera pas grand chose, du règlement de compte entre malfrats aux otages récalcitrants. Le saugrenu se produit pourtant plusieurs fois, comme le dézinguage de motards de la police particulièrement incompétents, voire le surréaliste. Mais ce qui pourrait faire la différence, comme la "fête de l'ours", apparaît vite comme une situation d'un ridicule achevé.
Tout cela me donne plutôt l'impression d'être pris pour un imbécile.
La fin du film, après une heure trente de violence injustifiée, de dialogues dignes d'une cité HLM de Bretagne, de clopes à l'écran, et d'un jeu catastrophique de la quasi totalité du casting, accouche d'un dénouement en coup de théâtre navrant. Ça se veut être le piment du film, spoiler: mais n'est pas Kaiser Sauzé qui veut.
Quand les frenchies veulent jouer à un mauvais jeu, qui n'est en plus pas le leur, et boxer dans la même catégorie que Mickaël Mann, ça prend souvent l'eau. Là, on patauge sévère.
Pas plus emballé que ça par ce film, je sens confusément à la lecture du pitch que l'on va nous proposer un film singeant ses homologues américains, avec force explosions et autres figures imposées désagréables, mais on y trouve Lambert Wilson, Gouix, Ledoyen. Je me dit naïvement que je ne suis pas à l'abri de passer un moment acceptable. Grosse erreur.
Dès le départ, le malaise s'installe, on va vraiment avoir droit à la totale, la crédibilité en moins. Ford mustang noire, ambiance noire, policier noir...qui parle un français parfait, comme tout le reste de la population du pays! Passons, en deux secondes trente, ça défouraille à tout va, ça hurle, ça insulte, le réalisateur conjugue vraisemblablement une sévère addiction à la cocaïne doublée d'une tremblante du mouton qui fait de l'effet à l'écran. Légèreté...
Un centre commercial est l'occasion de voir à l'écran le truc éculé du malfrat traqué, voyant son visage se multiplier sur des empilements de téléviseurs...Tiens, c'est un des mecs de Kaïra Shopping! Je suis bien content pour lui.
Les premiers dialogues sont artificiels, entendus cent fois. Le sang coule beaucoup. La radio (tiens, RTL ou RMC?) alerte la planète, des dangereux criminels sont en liberté! On prend une otage, c'est l'occasion rêvée de voir Virginie Ledoyen en dessous sexy, se dit le réalisateur. Tiens, je vais faire des ralentis et mettre du rouge, se dit-il également.
spoiler: Le choix d'un nouveau véhicule s'impose. On en arrête un au pif, une douce brebis nommée Lambert Wilson et son agneau malade, et c'est le début des "ferme ta gueule", "qu'est-ce que j'en ai à foutre" et autres amabilités qui vont tenir lieu de dialogues aux spectateurs jusqu'à la fin. Des cadrages dans la voiture, également. Les personnages se découvrent, on a le chef inexpérimenté, le suiveur qui ne voulait pas être là, et le barjot camé qui reluque l'otage. Il aurait tort de s'en priver, le réalisateur nous a montré qu'elle était bien bonne. J'oubliais le bon père de famille, qui a un comportement...de bon père de famille. Tout cela est neuf, on est surpris, c'est un bonheur. Je vais m’arrêter là pour ce qui est du déroulement du scénario, mais vous aurez compris qu'on ne nous épargnera pas grand chose, du règlement de compte entre malfrats aux otages récalcitrants. Le saugrenu se produit pourtant plusieurs fois, comme le dézinguage de motards de la police particulièrement incompétents, voire le surréaliste. Mais ce qui pourrait faire la différence, comme la "fête de l'ours", apparaît vite comme une situation d'un ridicule achevé.
Tout cela me donne plutôt l'impression d'être pris pour un imbécile.
La fin du film, après une heure trente de violence injustifiée, de dialogues dignes d'une cité HLM de Bretagne, de clopes à l'écran, et d'un jeu catastrophique de la quasi totalité du casting, accouche d'un dénouement en coup de théâtre navrant. Ça se veut être le piment du film, spoiler: mais n'est pas Kaiser Sauzé qui veut.
Quand les frenchies veulent jouer à un mauvais jeu, qui n'est en plus pas le leur, et boxer dans la même catégorie que Mickaël Mann, ça prend souvent l'eau. Là, on patauge sévère.
Un excellent thriller, moderne et palpitant !
Voir le lien pour la critique sur le site :
Voir le lien pour la critique sur le site :
C'est nul, brutal et sanglant mais malgrais tout garde un suspens jusqu'à la dernière mn.
Bon petit film avec une histoire qui tient la route un poil violent bref on ne sent nuit pas avoir une fois
L'Info Tout Court
Les intentions sont bonnes mais le réalisateur Eric Hannezo coule malheureusement son premier long-métrage. Enragés peine à trouver son identité, entre une belle esthétique et une volonté de tout sur-styliser qui rend le tout artificiel. Résultat : le spectateur ressort mitigé d'un film entre deux eaux, qui laisse un goût amer. Dommage ! Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
Benito G
Je reconnais que les critiques presses et le fait que l'on ait fasse à une production française me rebuté un peu. Mais je me suis laissé tenter et en fin de compte, n'en regrette en aucun cas mon choix. Même si j'ai eu sur le début, un peu de mal à rentrer concrètement dans le film. Le casting est convenable, même si pour Virginie L. , on se demande un peu ce qu'elle fait là. LE scénario nous maintient en haleine du début à la fin avec un suspens plutôt réussit et qui offrait pourtant plusieurs possibilités de débouchés. Mais la "bonne" sera choisit et jusqu'au générique final, on reste pris par ce road movie qui offre une légère originalité (je me comprends) puisque le thème et l'histoire général, et sur certains points déja vu. Mais ici, cela s'en tient à un chemin linéaire, mais qui reste sur sa trame de base et arrive à se différencier (je ne parle pas des blockbusters quand même, évidemment^^). Mais il tire son épingle du jeu et nous tient un bon petit bout de soirée. Comme quoi on peut encore être sur quelques points surpris sur les réalisations françaises. Pourquoi pas.
Film français tourne aux usa mais somme toute médiocre et dont on comprend des le début le dénouement...mediocre
Très bon film d'action avec de bon acteurs. Et la fin du film est magnifique.
Film choisi au hasard sans réellement pris avoir connaissance du script mais agréablement surprise. Film prenant du début à la fin, suspens haletant et des personnages saisissants qui nous emmènent dans ce policier à la fois surprenant et qui prend aux tripes ! A voir obligatoirement , Je le conseille vivement !
Jorik V
Encore un film français qui s’essaye au cinéma de genre et qui ne tient pas toutes ses promesses, loin de là. Après les films fantastiques voici un essai tricolore de film de braquage. En dépit de la somme des ingrédients mis en place pour qu’il soit une réussite, on pense notamment à la distribution de choix et au fait de tourner le film au Canada pour internationaliser la chose, le résultat est très moyen voire franchement décevant. « Enragés » est à la base le remake d’un obscur film italien des années 80 qui n’est finalement qu’une base de départ pour le réalisateur et les scénaristes. Une base quelque peu foireuse…
La réalisation d’Eric Hannezo dont c’est le premier long-métrage jongle entre le meilleur et les bonnes idées et le pire et les incongruités. Sa mise en scène est fortement inspirée par les films américains et les séries américaines faite d’effets de style branchés qui donnent au film une certaine classe par moments. Cependant, comme un enfant qui veut s’amuser, le jeune réalisateur en met trop et donne un aspect visuel surchargé à son film enchainant parfois les fautes de goût (les flashbacks filtrés en rouge, les plans incongrus, …). En revanche, il sait créer une ambiance et on ne peut nier que son générique et certaines séquences ont vraiment de la gueule. S’il arrive à se canaliser, Hannezo pourrait avoir un potentiel de réalisateur de grosses productions, son « Enragés » ressemblant à un brouillon, à un film d’entrainement.
On note également quelques situations particulièrement grotesques dont le point culminant est celle de l’étape dans le village de bouseux en pleine fête. Incohérences, invraisemblances, situations ridicules, … Un quart d’heure totalement raté qui handicape encore plus la vision de ce long-métrage. Mais on apprécie le casting de gueules bien senties, un rythme qui ne faiblit jamais et surtout une fin que l’on n’attendait pas et qui change du tout-venant des productions de ce type. Une série B qui alterne le bon et le (beaucoup) moins bon en somme.
La réalisation d’Eric Hannezo dont c’est le premier long-métrage jongle entre le meilleur et les bonnes idées et le pire et les incongruités. Sa mise en scène est fortement inspirée par les films américains et les séries américaines faite d’effets de style branchés qui donnent au film une certaine classe par moments. Cependant, comme un enfant qui veut s’amuser, le jeune réalisateur en met trop et donne un aspect visuel surchargé à son film enchainant parfois les fautes de goût (les flashbacks filtrés en rouge, les plans incongrus, …). En revanche, il sait créer une ambiance et on ne peut nier que son générique et certaines séquences ont vraiment de la gueule. S’il arrive à se canaliser, Hannezo pourrait avoir un potentiel de réalisateur de grosses productions, son « Enragés » ressemblant à un brouillon, à un film d’entrainement.
On note également quelques situations particulièrement grotesques dont le point culminant est celle de l’étape dans le village de bouseux en pleine fête. Incohérences, invraisemblances, situations ridicules, … Un quart d’heure totalement raté qui handicape encore plus la vision de ce long-métrage. Mais on apprécie le casting de gueules bien senties, un rythme qui ne faiblit jamais et surtout une fin que l’on n’attendait pas et qui change du tout-venant des productions de ce type. Une série B qui alterne le bon et le (beaucoup) moins bon en somme.
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