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    Un jour dans la vie de Billy Lynn
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    107 critiques spectateurs

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    SuperJS
    SuperJS

    32 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2017
    Un point de vue très intéressant sur la guerre, l'engagement de jeunes soldats et le regard de la Nation, avec un très bon jeu d'acteurs. Bravo à l'acteur principal dont c'est le premier rôle ! De l'émotion et de l'humour en prime. Bémol : un relent de patriotisme à l'américaine malgré tout qui peut être contradictoire par rapport au positionnement.
    Georges P.
    Georges P.

    71 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2017
    Un film amer, âpre, sur ceux qui luttent pour la liberté et la démocratie, et la base arrière qui, finalement, s'en fiche beaucoup. Un film coup de poing, tout en nuance qui fait honneur au cinéma.
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    46 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2017
    Un film touchant sur ses jeunes recrues qui vont combattre en Iraq et il est difficile pour ses hommes qui reviennent en permission avant de repartir en mission de vivre et oublier les horreurs de la guerre. Très bien filmé et à voir absolument.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 février 2017
    La chose est symptomatique : il est autant, sinon plus, question d'Un jour dans la vie de Billy Lynn pour le format révolutionnaire dans lequel il a été tourné (et impossible à retrouver en salles dans l'Hexagone) que pour ses qualités de scénario. Que la technologie soit mise en avant de cette façon montre bien que l'essence même du cinéma, soit l'art de raconter une histoire, passe de plus en plus souvent après la pyrotechnie visuelle. Enfin, espérons que non. Quoi qu'il en soit, il est loin le temps où l'on découvrait les premiers films d'un jeune cinéaste taïwanais très doué : Garçon d'honneur, Sucré salé ... Non que l'oeuvre américaine d'Ang Lee soit inintéressante et ce sont d'ailleurs ses films intimistes qui ont le plus de valeur : Ice Storm ou, bien entendu, Le secret de Brokeback Mountain. Un jour dans la vie de Billy Lynn n'est pas non plus un film spectaculaire, les scènes d'action sont sèches et bien réalisées, le curseur étant clairement mis sur le décalage entre la vraie guerre et le fausse perception que l'on en a (avait) au pays, s'entend l'Amérique. Ce n'est pas une réflexion sur ce qu'est l'héroïsme et encore moins sur le bien fondé de combattre au Moyen-Orient (sauver le monde, ou le pétrole ?). La dualité entre l'action sur le terrain militaire et la représentation (exploitation) civile est un thème que l'on retrouve depuis longtemps dans le cinéma américain du Sergent York de Hawks au merveilleux Héros d'occasion de Preston Sturges. Un jour dans la vie de Billy Lynn est mis en scène de façon honnête, son interprétation tient la route mais son écriture est bavarde et lourde pour ne pas dire démonstrative et au premier chef destiné au public américain. Cette narration qui n'avance guère, entrecoupée de flashbacks, avec un début de romance plutôt incongrue, se révèle pataude avec une attitude somme toute médiane qui ménage la chèvre et le chou. Loin du pamphlet, apte à convenir à toutes les opinions : la guerre c'est laid mais il faut être courageux pour la faire. Ou comment réinventer l'eau tiède.
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2017
    Avant toute chose il est bon de saluer ce qui constitue certainement le plus grand atout de « Une journée dans la vie de Billy Lynn » : son acteur principal. Joe Aldwyn, dont c’est le premier rôle, est une incroyable révélation – et les mots sont pesés – tant il crève littéralement l’écran. En incarnant ce soldat héroïque instrumentalisé pour devenir une figure de la patrie américaine, il nous offre une prestation digne des plus grands. De ses fêlures les plus profondes dues au traumatisme de la guerre à sa candeur d’adolescent en passant par sa force de soldat, ce jeune acteur est tout bonnement incroyable. Dans son regard, entre tristesse et incompréhension, il fait passer autant de choses que des lignes entières de dialogues ne sauraient exprimer. Ang Lee a déniché une perle qu’il met savamment en avant.

    Le metteur en scène étonne d’ailleurs encore une fois en réalisant ce drame prenant la guerre en Irak comme toile de fond. Un cinéaste vraiment éclectique sachant passer du drame en costumes (« Raisons et sentiments ») à un film de super-héros (« Hulk ») en passant par une romance gay (« Le secret de Brokeback Mountain ») ou un film d’arts martiaux (« Tigre et dragon »), le plus souvent avec brio. Après le tour de force technique de « Life of Pi », il expérimente encore en tournant son nouveau film dans un format particulier à 120/s en 4K et 3D pour une immersion totale dans ce que vit son protagoniste principal. Malheureusement, l’insuccès du film outre-Atlantique lui offre une distribution très réduite en France (à peine vingt salles) dans un format classique. Cela nuit très certainement au jugement que l’on en a, notamment sur le plan visuel, bien que l’entracte du match de football soit un sacré moment de mise en scène et que le montage habile avec maestria cette tournée promotionnelle ridicule avec les scènes de guerre (où Lee se montre néanmoins moins percutant tout de même que pas mal d’autres films du genre).

    On assiste tout de même à un beau drame qui nous fait prendre conscience de la manière dont l’état, l’armée ou même Hollywood peuvent se servir de ces jeunes héros de guerre pour se les approprier et parvenir à mettre des mots, des visages et des noms sur la guerre. D’un producteur de cinéma à un riche homme d’affaires en passant les pontes de l’armée, le film nous montre le temps d’une journée (dont le match de foot est le cœur temporel) à quel point imaginer la guerre et la vivre sont deux choses totalement différentes. « Une journée dans la vie de Billy Lynn » fustige ou remet en question bon nombre de principes et valeurs américains pour mettre en exergue la déconnexion totale de la population avec ses soldats et une guerre qu’elle comprend mal. Ang Lee enfonce certes des portes ouvertes et arrive beaucoup trop tard (effectivement beaucoup de films sont passés par là) mais son dernier film reste intelligent et a le mérite de faire réfléchir sur beaucoup de points. Amputé de son format original, il demeure cependant plus anecdotique dans son déroulement et également plus adapté à un public américain qu’européen au vues des valeurs et situations développées.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 février 2017
    Un chef d'oeuvre !! film qui mérite d'être connu ! dommage qu'il ne soit que dans si peu de salle..
    un film d'une sensibilité extrême, très bien tourné. ce film parlera à toutes les personnes ayant vécu des situations extrêmes ..
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2017
    Malgré la qualité de la mise en scène, au service de l’action, au montage vif et aux raccords souvent guidés par le son (...), le film ne parvient jamais à convaincre, certainement à cause d’un scénario trop pauvre et surtout d’un discours qui se cherche en permanence entre célébration benoîte des « héros » et critique d’un patriotisme aveugle à l’américaine.

    LA SUITE :
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2017
    Près de 5 ans après L'Odyssée de Pi, Ang Lee revient avec un long-métrage dans un genre radicalement différent, puisqu'il s'agit du drame vécu par un soldat américain contraint de revenir au pays pour participer à une campagne de spectacles médiatiques. L'occasion de questionner sur la compatibilité entre deux univers opposés... à moins qu'il ne s'agisse que de l'expérimentation de moyens de filmer révolutionnaires mais stériles.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    151 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2017
    Et la grosse claque de ce début d’année est attribué à Ang Lee pour « Un jour dans la vie de Billy Lynn » !
    Son dernier film se paye le double luxe d’être un excellent film de guerre (aussi bien pour les scènes de combat que celles de retour au pays) mais aussi d’être une excellente critique de l’Amérique.
    Si le thème du retour de combattants au pays a souvent été traité, il ne l’a jamais été de cette façon.
    Le récit est aussi passionnant que cinglant, l’équilibre entre la guerre et le retour aux USA est parfait et le film fait la part belle à un gamin de 19 ans devenu héros malgré lui.
    En centralisant le récit sur Billy, c’est toute l’ineptie du cirque médiatique et le ridicule du sacro-saint Entertainment qui est mise en exergue face à l’intensité du trouble de stress post-traumatique que subissent les guerriers.
    Un peu à la manière de « mémoires de nos pères » ; une bande de jeunes soldats se voit accorder une permission pour devoir parader afin de promouvoir l’armée Américaine lors des messes médiatiques dans des stades de football US.
    C’est ainsi que les paradoxes typiquement Américains éclatent, aux rangs desquels on retrouve ces jeunes militaires héroïques qui ne sont pas spécialement bien traités ni considérés, utilisés tels des produits dont chacun cherche à s’accaparer les mérites en vue d’une exploitation commerciale et dont le gouvernement de Bush se sert pour faire oublier une guerre totalement injustifiée en Irak. Rien de tel que de l’héroïsme offert aux masses pour faire passer une pilule bien trop grosse.
    Et que dire du système qui érige au rang de héros un jeune homme qui a bien du mal à supporter d’être honoré sur ce qui constitue le pire jour de sa vie : celui où il a dû tuer des ennemis ?
    Les situations artificielles qui emprisonnent ces soldats s’enchaînent et éclatent jusqu’à l’absurde le plus complet : des techniciens du stade vont se bagarrer avec ceux qui sont pourtant censés être leurs héros.
    La masse de spectateurs est le reflet d’une Amérique qui ne pense qu’à se divertir et qui ne peut pas saisir ce que ces militaires ont réellement subi au combat.
    Ces Américains moyens ont des soucis insignifiants et des comportements immatures en total décalage avec la dureté du conflit (intérieur et extérieur) que doivent gérer tant bien que mal les soldats. Le gouffre entre eux est abyssal et vraiment indécent.
    Il faut dire que la presse fortement muselée se contente de relayer les réponses politiquement correctes que doivent réciter les soldats. Tout est sous contrôle pour que la propagande soit parfaite et distrayante.
    Autre point très fort du film, il ne se passe pas 2 minutes sans qu’il y ait une remarque cinglante, une réflexion pertinente ou satyrique !
    Enfin, la mise en scène est très soignée avec des flashbacks et des allers-retours aux transitions léchées et esthétiques que Clint Eastwood ne renierait pas.
    Tous les acteurs fonctionnent à merveille, Joe Alwyn est impressionnant de justesse alors qu’il s’agit de son premier rôle ! Il est absolument parfait et porte le film sans faillir. Mention très bien pour Garrett Hedlund qui brille lui aussi.
    La conclusion du film est parfaite et fait froid dans le dos, et, sans la dévoiler, on comprend mieux l’esprit de camaraderie typiquement militaire qui s’est installée entre les combattants.
    Sur ce, il ne vous reste plus qu’à aller au pas de course au ciné et faire 500 pompes en sortant !
    Aaaarrrrrgh
    Aaaarrrrrgh

    22 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2017
    Film patriotique ou pas, son visionnage est utile, peut être même nécessaire: Ang Lee tend à montrer toute la méconnaissance et le mépris involontaire des citoyens envers des soldats qui combattent pour leur pays.
    LBDC
    LBDC

    105 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2017
    UN JOUR DANS LA VIE DE BILLY LYNN se rapproche du cinéma au vitriol de Verhoeven (Starship Troopers) dans sa manière de dénoncer les artifices de la propagande, de la culture du spectacle, de la performance, du show alliée à une vulgarité, une décadence morale de plus en plus avilissante de par sa bêtise. Lee livre ici un grand film moderne, peut-être son meilleur, portant une vraie réflexion sur le médium, sur l’héroïsme et sur notre civilisation de l’image dont la représentation du politique est une des grandes questions de notre époque.
    jeff21
    jeff21

    64 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2017
    Un tel fossé entre une société américaine exubérante et insipide et le ressenti de ces GI partis avec honneur combattre en Irak. Il y a comme une envie de repenti, de pardon et de grand respect pour ces soldats des guerres lointaines. Comme avec le Vietnam, Ang Lee nous montre aussi combien il est difficile de digérer les guerres modernes menées par les États-Unis. A voir.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    412 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2017
    L’impossible dialogue entre les civils et les militaires. À la manière de Voyage au bout de l’enfer de Cimino, le film d’Ang Lee est un long-métrage avant tout psychologique qui marque le décalage entre ce qui est perçu « là-bas » et à « la maison ». Le cinéaste révèle de la finesse dans le développement de son personnage au cours d’une seule journée (interprété par l’excellent Joe Alwyn), même si certains traits caricaturaux des personnages secondaires tarissent un peu l’ensemble.
    Flaw 70
    Flaw 70

    259 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2017
    Cela fait 5 ans que l'on avait pas vu un film de Ang Lee sur nos écrans, le dernier en date étant le culte Life of Pi avec sa technologie révolutionnaire pour l'époque et qui avait connu un franc succès. C'est donc surprenant de ce dire qu'un réalisateur nous ayant quitté sur un tel succès, revient avec un film qui risque de passer totalement inaperçu. Principalement parce que Ang Lee a voulu continuer ses expérimentations techniques, voulant emmener son cinéma encore plus loin. Ce qui n'est pas un mal, au contraire même si il a eu un très bon début de carrière et qu'il a offert quelques films cultes comme Brokeback Mountain, il est un réalisateur qui ne transcendent jamais ses concepts. Ses films sont souvent réussis mais ils leurs manquent toujours un petit quelque chose pour être vraiment des œuvres majeures. Et Lee cherche ce quelque chose sur le plan technique avec ce Billy Lynn's Long Halftime Walk qui a été tourné en 4K, en 3D et en 120 images par seconde, ce qui le rend totalement unique.

    Malheureusement, très peu de salles sont à même de proposer un tel format de diffusion et les distributeurs ne s'embêteront même pas à essayer de le proposer dans le format dont il a été pensé et réalisé. Beaucoup ne le verront qu'en 24 images par secondes et dans les formats standards des cinémas. Il est donc difficile d'avoir un avis définitif sur un film que l'on ne verra jamais vraiment, du moins pas dans l'expérience qu'il devait nous proposer. A savoir nous immerger dans le quotidien de ces soldats, nous faire ressentir le syndrome post-traumatique du héros et nous emmener dans un voyage sensorielle qui dépasse le cadre du cinéma. On voit très clairement les intentions de la mise en scène d'Ang Lee, très habile d'ailleurs, mais sans l'apport technologique jamais on ne les ressent vraiment. Pourtant le film est parsemé de bonnes idées sur le plan visuel, notamment dans sa manière très épurée de filmer le conflit au profit d'un parallèle avec plus sensationnaliste aux Etats-Unis où la guerre y est plus esthétisé et spectaculaire. Le rêve américain, représenté par ses jeunes soldats courageux et glorifiés, face à l’âpreté de la réalité, que ce soit à travers un conflit sale moralement et physiquement mais aussi l'incompréhension des foules qui vont vénérer ou détester une chose qu'ils ne saisissent pas. Ang Lee est d'ailleurs plus intéressé à montrer ça, avec une caméra très proche de ses personnages, qui les oppressent et qui montre bien que la guerre est plus rude en Amérique, que les soldats ne trouvent vraiment la paix qu'au sein du vrai conflit, leur maison comme eux-même le disent.

    Le propos du film se montre pertinent et percutant, l'Amérique n'est ici qu'une façade publicitaire, un monde d'hypocrisie et d'incompréhension qui veut s'accaparer l'histoire des autres pour l'enjoliver et se vendre avec. On voit le cercle vicieux de la guerre, où les riches envoient des jeunes soldats se battre pour qu'ils puissent rester riches, et exploitent les faits d'armes de ceux-ci, les glorifient pour pousser plus de jeunes à aller ce battre pour leurs intérêts. C'est l'histoire du vrai rêve américain, celui qui se cache sous les feux d'artifices et les paillettes. Malgré tout, le film peine vraiment à donner corps à son propos soit par un montage peu subtil dans l’abattage de ses flashbacks soit par une écriture trop lourde, voire mécanique dans certains dialogues. La critique d'Hollywood, du merchandising de la guerre et tout l'aspect satirique de l'oeuvre manque de finesse, et même si on sent l'envie d'être aussi pompeux et glorifiant que l'Amérique pour forcer le trait, c'est trop évident pour vraiment fonctionner. Mais vendre le pays comme un marchand de mort à échelle internationale est vraiment judicieux, surtout que Ang Lee excelle quand il s'agit de montrer les rouages d'une mascarade adoubée par tous.

    Et c'est là que le scénario bascule pour venir faire une étude de ses personnages, les soldats victimes volontaires d'un système qui les écrasent. Ils jouent le jeu, ils paradent et se force à prétendre que tout va bien alors qu'ils sont clairement brisés mais parce qu'ils sont des junkies qui ont besoin de leurs doses. La guerre est devenu leur drogue. Chose symbolisée par la relation entre le héros et sa sœur, où elle lui explique qu'il a la possibilité de rester chez lui plutôt que de retourner au combat mais que lui ressent le besoin d'y retourner. Chose que l'on peut voir aussi à travers ses échanges avec son sergent, ils n'ont plus le choix, ils sont pris dans un engrenage qui les dépassent, un engrenage dont ils dépendantes. On est face à une jeunesse sacrifiée, qui prend sur elle malgré les épreuves et font ce qu'ils ont a faire en restant unis. Le film arrive vraiment à nous immerger dans ce groupe et nous faire ressentir de l'empathie pour ces soldats, on est vraiment l'un des leurs et par ce procédé arrive à toucher du doigt quelque chose de tragique, que bien d'autres films du genre n'effleurent jamais. Mais le scénario se sent parfois un peu trop obligé de tomber dans des clichés assez déplorables pour venir asseoir son point de vue, ce qui désamorcent trop souvent des situations qui n'avaient pas besoin de ça pour avoir un impact. Et le tout plonge dans une romance forcée et mal écrite, même si elle fait sens dans ses derniers instants, le message qu'elle amène ne suffit pas à la justifier. D'autres moyens plus habiles auraient pu nous amener à la même conclusion et on voit ça comme une paresse vraiment dommageable.

    Billy Lynn's Long Halftime Walk est un bon film, qui pourrait même avoir l'envergure d'un grand film si on le voyait dans sa version définitive. Malheureusement on doit se contenter que de ce que l'on nous diffuse faute de mieux. Et il faut reconnaître que le film ne manque pas d'arguments via son propos percutant et sa mise en scène appliqué mais qu'ils souffrent aussi de petits défauts agaçants comme son manque de subtilité ou certains développements stériles. Mais la vraie force du film, celle qui ne lui fait jamais défaut, c'est son casting extraordinaire. Entre la révélation de Joe Alwyn, bouleversant dans le rôle du protagoniste, l'excellente performance de Garrett Hedlund totalement habité par son personnage ou encore Kristen Stewart qui est définitivement une grande actrice même dans des rôles relativement secondaires, tout le casting offre des prestations sans fausses notes. Et le vrai tour de force du film, que tout le monde pourra voir, c'est que celui-ci parvient à tirer quelque chose de sensible et touchant de Vin Diesel, qui a une présence limitée mais qui se montre étonnamment bon dans son rôle.
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2017
    Cela faisait un moment qu'on n'avait pas eu de nouvelles d'Ang Lee. Après "L'Odyssée de Pi" et ses quelques Oscars, le cinéaste était parti tester dans son coin de nouvelles façons de filmer afin d'avoir un rendu encore plus réaliste que celui obtenu par Peter Jackson pour la trilogie du Hobbit. En effet, là où Jackson a filmé avec 48 images par seconde, Ang Lee a trouvé un moyen d'augmenter la framerate à 120 images par seconde. Tout en sachant qu'aucun cinéma ne sera en mesure de diffuser le film tel qu'il a été tourné, quasiment personne ne verra le format originellement prévu afin d'appréhender un film qui prétend à être une révolution formelle quand il ne propose pas grand chose d'original sur le fond...

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