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    The Lesson
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    3,6
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    12 critiques spectateurs

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    pierre72
    pierre72

    138 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2015
    Nadia, prof, raide, à l'allure rigide essaie de défendre un élève de s'être fait voler fait voler de l'argent dans sa salle de classe. L'enseignante va tout faire pour trouver le coupable et l'argent. Mais les leçons de morale, les possibilités de rendre de façon anonyme ne fonctionnent pas. Nadia en est peinée, son honnêteté viscérale est mise à rude épreuve. De retour chez elle, la journée grise tourne au noir. Son mari, peu scrupuleux, a utilisé l'argent destiné à payer le crédit de la maison pour l'achat d'une pièce de moteur pour son camping-car. Du coup les huissiers sont mis sur le coup, le couple a trois jours pour rembourser. Le camping car s'avérant invendable, Nadia n'a plus que son courage et sa détermination pour réunir la somme demandée.
    Ce film est une rareté, non pas parce qu'il vient d'un pays dont on voit peu la production (la Bulgarie) mais parce qu'il y a des mois que je n'avais pas vu un film avec un tel suspens. Bien plus fort que de nombreuses productions plus riches, plus commerciales, "The lesson", fait avec des bouts de ficelle, tient en haleine les spectateurs, faisant même hurler la salle lors de certains rebondissements alors que rien de sanguinolent ne se passe, juste les péripéties toutes simples d'un scénario qui fonctionne à plein régime, le manque d'argent étant un sujet parlant pour beaucoup de monde.
    Seulement, il ne suffit de belles idées scénaristiques, il faut en plus d'une mise en scène inspirée, un propos et une toile de fond intéressante. Ici, il y a tout, une caméra présente qui filme au plus près son héroïne pour mieux nous mettre en empathie avec elle et surtout le portrait culotté d'une Bulgarie qui s'essaye à l'économie de marché, avec ses nombreux petits escrocs, ses usuriers mafieux et une population prise à la gorge qui est prête à balancer aux orties le fond d'honnêteté qui reste. Dans ce monde où les valeurs ne sont plus que celle de l'argent et de la vitrine consumériste, Nadia, telle une abeille emprisonnée dans une bouteille, se heurte constamment à cette réalité, emportant le spectateur dans cette course poursuite haletante où s'emmêlent le vice et la vertu.
    La fin sur le blog
    barbarafels
    barbarafels

    12 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 septembre 2015
    Un peu surréaliste et improbable, même dans une société bulgare gangrénée par les pots de vin, que cette professeur d'anglais marié à un type pas beau et ex-alcoolique semble-t-il au chomage, préfère spoiler: braquer une banque plutôt que demander pardon à la compagne de son père avec lequel elle est fâchée
    .....!!! Alors que c'est tout de la faute de son mari, qu'ils ne s'entendent visiblement plus, au lieu de le laisser avec cette dette elle se met dans cette panade ! Un peu tiré par les cheveux tout ça, après réflexion, mais ça se laisse voir sur le coup, et c'est bien joué.
    traversay1
    traversay1

    3 602 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2015
    The Lesson est l'histoire d'un engrenage. Quelqu'un chose de commun, somme toute, dans tous les pays en crise économique et sociale : un crédit qui devient une dette et tout ce qui s'en suit. L'héroïne de ce film bulgare est une enseignante qui essaie d'inculquer un peu de morale dans ce monde qui en manque terriblement. Sauf que dans sa vie personnelle, elle va devoir ravaler sa fierté. Mais pas sa dignité et c'est tout l'intérêt de ce film tourné à 4 mains qui ne quitte pas d'une semelle son héroïne battante. Aucune musique, pas de pathos mais des éclairs d'humour absurde. La comparaison avec le cinéma des frères Dardenne tourne court. The Lesson est juste un film bourré d'énergie, réalisé avec un budget ridicule, interprété par une actrice remarquable, dont on apprécie avant tout la vitalité et l'absence de complaisance. Survivre c'est d'abord lutter et ne jamais renoncer.
    mem94mem
    mem94mem

    117 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2015
    C'est un drame familial, un engrenage vers la pire, mais c'est aussi un revirement de point de vue moral, et c'est là que le film est passionnant. Nous sommes tenus en haleine dans ce thriller psychologique, parce que la direction d'acteurs épate, pas de musique, mais une justesse à tous les instants. En outre c'est un portrait de mère courage formidable. Les hommes en prennent pour leur compte.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    205 abonnés 1 915 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2018
    Excellent film qui provoque un certain malaise. Ce mélodrame social rappelle un peu l'esprit des films italiens néoréalistes comme Le voleur de bicyclette. Il nous dresse un tableau sans complaisance de la société bulgare. Et aussi un très beau portrait de femme qui lutte avec énergie pour s'en sortir dans des conditions difficiles, alors qu'elle est affligée d'un mari complètement dépassé par les événements. La chute n'est ni morale ni vraiment crédible, mais elle nous montre qu'il n'est pas possible de rester totalement honnête dans un monde foncièrement malhonnête.
    Yves G.
    Yves G.

    1 482 abonnés 3 498 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2016
    Une Rosetta bulgare
    Nadia est prof d'anglais dans un petit lycée. Elle est bientôt prise dans une terrible spirale : sa maison sera mise aux enchères dans trois jours faute de rembourser les dettes contractées à son insu par son mari, un incapable alcoolique. S'engage une haletante course contre la montre qui voit Nadia se battre contre des moulins à vent : un banquier inflexible, un usurier lubrique, une police corrompue, une famille atomisée ....
    Mère courage, nadia sert les dents et rentre les épaules. Pendant près de deux heures, la caméra la suit, souvent filmée de dos comme la Rosetta des frères Dardenne.
    La fin (remboursera-t-elle ?) réussit à nous surprendre.
    Une curiosité à voir en provenance d'un pays à la filmographie éclipsée.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    90 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 novembre 2018
    The lesson fascine par son manichéisme. Durant tout le film, la distribution des actions entre les personnages est binaire. Ainsi, les bonnes actions sont exclusivement féminines alors que les mauvais comportements n’ont pour auteurs que des membres du genre masculin ! Ce constat vaut pour les adultes mais également pour la classe d’écoliers mise en scène.
    Il est étonnant que le duo de réalisateurs composé de Kristina Grozeva et Petar Valchanov n’ait pas su faire preuve de plus de discernement. Certes l’ultime mauvaise action du film sera à conjuguer au féminin mais elle ne prêtera pas aux conséquences attendues puisque « justifiée » pour contrecarrer un plan diabolique… masculin ! Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 septembre 2015
    Prof d’anglais dans une petite ville de Bulgarie, Nadia est une enseignante aussi exigeante avec ses élèves qu’avec elle-même. Quand un vol est commis dans sa classe et que personne ne se dénonce, elle ne lâche pas l’affaire. Jusqu’ à ce que sa ténacité soit récompensée... Elle est aussi intransigeante chez elle, lorsque ses affaires familiales tournent mal. Même quand la négligence de son faible mari est en cause et que leur foyer se retrouve endetté, avec menace de saisie de la maison.
    Nadia est donc une têtue. Et malgré les retards de salaire de son employeur, un banquier hyper-radin, une bureaucratie tatillonne et un usurier corrompu, la mère de famille s’obstine avec le même orgueil que la prof... Sauf que pour sauver la face, elle est conduite à faire quelques entorses à ses principes. Le refus des concessions à des inconvénients et les dilemmes moreaux ont leurs limites.
    C’est un film fort, avec des questionnements autour de quelques grands principes comme la morale, le destin et la responsabilité... Mais c’est un film d’une noirceur absolue et dur comme le visage de Margita Gosheva, pourtant remarquable. Quelques longueurs alourdissent tout de même le récit et atténuent sa puissance démonstrative. Mais c’est un premier film et donc une belle leçon.
    Kovnen
    Kovnen

    7 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2015
    L'intrigue tient en haleine, les émotions son suggérées sans excès, le minimalisme du décor est parfaitement à propos, et l'actrice principale est d'une rare justesse. La réalité sans larmes.
    Lacroixjean Lacroix
    Lacroixjean Lacroix

    2 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2022
    Un beau film sur la corruption, la lâcheté des hommes et le courage des femmes.
    Certes quelques longueurs mais on pardonne car dans le fond ce film reflète bien une certaine réalité, tous pays confondus.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 septembre 2015
    Un beau portrait de femme, dans laquelle se reconnaîtront tant de femmes Bulgares, courageuses et pugnaces, essayant de joindre les deux bouts, qui portent à bout de bras leurs famille, leur pays, tandis que les hommes boivent et engraissent. Magnifiquement filmé, caméra à l'épaule, des dialogues épurés qui font mouche, une direction d'acteurs tout en retenue. A l'heure où tout le monde pleure sur la Grèce, ce film brosse de la situation économique et des liens familiaux en Bulgarie un tableau réaliste et sans concession. J'étais seul dans la salle.
    Claude S.
    Claude S.

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2015
    beau film dardennien et brechtien : le destin accablant d'une femme qui résiste à toutes les adversités, les mépris, les inhumanités de la société qui l'entour : une figure de courage attachante, elle-même plongée dans les contradictions qui l'entourent, obligée de faire avec avec une impressionnante détermination ! Tourné au scalpel, prenant comme un thriller, le film a la force des grandes peintures sociales : ce personnage est à la fois victime et en prise sur son environnement (mari incapable, père dévergondé, employés rigides, usurier dégueulasse, et le petit voleur de sa classe), si bien que le politique est là, non pas seulement dans un destin individuel mais dans ce qu'il représente de ce que le collectif est condamné à vivre et comment il résiste. Son recours avorté à la police montre le niveau des services de l'Etat. Seules, les petites solidarités (comme le contrôleur du bus) sauvent le peuple atomisé. L'enjeu est de restaurer le collectif résistant, mais ça, le film qui se fait constat social et non appel prophétique, n'en donne pas la voie.
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