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Ricco92
229 abonnés
2 155 critiques
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4,5
Publiée le 10 juillet 2017
Triste ! C’est triste que, pour des problèmes de politiques de distribution (voir l’interview d’Alexandre Aja dans Mad movies n°308), un aussi bon film que La 9e Vie de Louis Drax soit relégué en France à un Direct-to-DVD et n’ait pas le droit à une sortie en salles. Avec ce film, le cinéaste abandonne le cinéma horrifique qui jusque là marquait sa carrière pour un drame psychologique et fantastique plein de poésie. Une fois de plus, Aja nous montre son talent de cinéaste et qu’il est très regrettable qu’un réalisateur français de sa trempe ait dû s’expatrier pour mener à bien à sa carrière. Cette histoire traitant de l’étrange récurrence d’accidents dont est victime un enfant au comportement assez surprenant pour son âge est pleine de subtilité, portée par une interprétation très juste (en particulier le jeune Aiden Longworth) et passionnante de bout en bout. Même si la révélation finale n’est pas si surprenante que celaspoiler: (on se doute que Natalie n’est pas si innocente que cela) , La 9e Vie de Louis Drax est un très beau film à ne pas louper malgré son absence de sortie en salles.
Conquise par ce film très bien construit , avec de bons acteurs.. Aaron Paul in first ! 3.5 * Bravo au réalisateur et pourquoi n'à t- il pas été distribué en France ?...
J'ai vu un film... qui commence comme une comédie pour enfant pour nous plonger dans les gouffres du subconscient de la vie d'un enfant un peu perturbé entouré d'adultes qui sont vraiment dignes d'intérêt. Le suspens est intense et on se laisse prendre par la puissance narrative du récit. Les comédiens sont vraiment intéressants (Sarah Gadon est extraordinaire) et la mise en scène nous surprend par son audace. C'est un excellent film totalement maîtrisé et vraiment émouvant. La lumière est très travaillée, et tout au long du film, on est emmené dans une véritable tourmente psychologique, avec un gamin éblouissant. Excellent film.
Très bon film raconté comme un comte, avec des personnages originaux et suffisamment convaincants. Mème si on a du mal à oublier Christian Grey, et que le petit Louis n'est pas assez attachant. On devine aisément le "twist" du film, mais le film a un peu coté Amélie Poulain non déplaisant. Le film aurait mérité une sortie en salles, bien qu'il soit réussi que A monster calls
Cette coproduction réalisée par Alexandre Aja nous propose une histoire intéressante, mais noyée dans un scénario inutilement tarabiscoté et cousu de fils blancs au final... On suit l'intrigue mais on devine assez vite ce qui va se passer et ce que les personnages cachent en réalité... Dommage...
Bon, Alexandre Aja, faut qu'on parle, ou du moins, que tu m'expliques... Le synopsis était assez intéressant, et malgré le fait que les acteurs choisit n'étaient pas les meilleurs vue niveau carrière, j'étais confiant! Mais alors nous faire un film sur voix off d'un enfant de 9 ans et donc extrêmement niais et un peu naïf avec dans l'histoire, de la romance cul cul et clichés avec un rythme sous Somnifère et avec des parties de plans sur-exposé.... mais qu'as tu voulu faire?!?! 30min de quelques scènes intéressante avec quelques messages sympathique et quelques dénonciations, mais le reste, ce sont des personnages pas attachant, un gosse presque chiant, des histoires entre adultes absolument pas intéressante, bien que ça soit du background de certains personnages mais mon dieu.... qu'est-ce qu'on s'en fou!!! Et je suppose que cela est lié à un problème d'écriture ou même de montage, on a l'impression que pendant 1h30 les personnages chuchote... Et puis alors cette révélation finale,spoiler: basé sur une dispute entre adultes, sur une putain de boite de bonbons... MAIS C'EST QUOI CETTE BLAGUE?!?! Ridicule au possible... après ça pourrait très bien dénoncer des trucs, mais le problème c'est que c'est tourné de façon tellement merdique qu'on ne peut que trouver ça what the fuck... Et puis pareil, spoiler: cette fin à la Si Je Reste mais en plus nul, juste parce qu'on est pas capable de créer des personnages attachant et intéressant pour un sous, c'est d'un triste... J'espère juste que ce film est extrêmement fidèle au roman de base, parce que l'histoire, non merci!!! Conclusion, je ne sais pas ce qu'à fait Alexandre Aja avec ce film, le synopsis partait bien, mais le film est long, mou, sans rythme avec des personnages vraiment pas top, de la niaiserie et de la romance cul cul pour un final dont je ne comprend pas le délire ridicule... bien content qu'il n'est pas fait parlé de lui, en espérant qu'il sorte discrètement en DVD et Blu-ray car ce film fait mal à mon côté FanBoy d'Aja, j'ai même pas osé regarder son nom au générique de fin tellement j'ai trouvé ce film gâché...
Tiré d’un roman, ce thriller/drame fantastique est intéressant, mais peine à réellement enthousiasmer. On suit le destin de Louis Drax, un enfant apparemment poissard, à qui il est arrivé pas mal d’accidents. Le jour de son anniversaire il tombe d’une falaise. L’occasion pour lui de nous parler de sa vie pendant que sa mère le veille et qu’un docteur (spécialiste du coma pédiatrique) prend soin de lui. Sous ces airs de drame/conte sur un enfant pas ordinaire, le film cache une intrigue plus sombre qu’il n’y paraît et qui d’ailleurs se laisse rapidement deviner par un spectateur attentif (même si le fin mot de l’histoire reste mystérieux un bon moment). L’intrigue se dévoile lentement et est nourrie de flasbacks qui racontent une vie familiale qui elle non plus n’est pas commune sans qu’on sache longtemps pourquoi. L’interprétation est solide, notamment au niveau de l’acteur qui joue Louis, et elle s’avère un point positif d’un film qui met (je dois être honnête) un peu mal à l’aise. Le film joue sur un côté fantastique qui franchement n’est pas réellement efficace et fait presque gadget dans une histoire qui aurait pu très bien s’en passer. Hormis cela le film s’avère assez prenant et pour peu qu’on soit indulgent, permettra de passer un bon moment. Un divertissement, certes un peu sombre, mais qui offre un spectacle divertissant.
Un registre beaucoup plus sage au premier abord mais qui instaure une tension mêlant thriller et fantastique dans les tréfonds de la psychanalyse. Le lien entre l'enfant et le père reste admirable malgré un encombrement autour de leur histoire. Le reste est superflu.
Alexandre Aja a décidé de quitter le film d'horreur pour s'aventurer dans le conte hollywoodien : un peu de fantastique, un peu de Hitchcock, beaucoup de sirop... malheureusement le résultat est peu convaincant
Alexandre Aja est un réalisateur bien plus singulier que le laisserait penser la communication ciné mainstream. Attentif dans ses choix de mise en scène, ses univers – souvent horrifiques - sont construits de manière assez cohérente et bénéficient d’une identité assez forte. Il est l’un des rares artistes français à réussir le franchissement de l’Atlantique sans renoncer à sa personnalité cinématographique originelle (ref Haute tension 2003). Certes, son "Mirrors" était assez convenu, mais son remake de la "Colline a des yeux" fait partie de ses projets remaniés réussis, faisant presque passer l’original de Wes Craven pour un film doucement fade et poussivement horrifique. Ses orientations en tant que producteur sont tout aussi intéressantes. Le "Maniac" (2012) de Frank Khalfoun est très influencé par la patte de Aja, et le résultat fonctionne plutôt bien, chose peu anodine à propos des remakes US à l’œuvre ces derniers temps. Après avoir tenté une petite incursion dans le fantastique avec "Horns" (original mais très bancal), Aja s’essaie à un type de cinéma plus audacieux et éloigné de ces thèmes de prédilection : l’adaptation cinématographique du livre de Liz Jensen : "The ninth life of louis Drax" paru en 2004. Malgré des choix de casting un peu discutables (Jamie Dornan et Aaron Paul) et quelques dialogues ratés, le film est assez singulier dans sa construction narrative et ses ruptures de montage. Cette construction provoque des brisures de tonalité et d’univers qui se construisent par morceaux interposés. Le film évolue en quinconce, avec une progressivité en forme d' "ouverture / fermeture de paupières" particulièrement intéressante par rapport au sujet d'un film qui s'articule autour de la mémoire, le déni, la maltraitance... l’évasion. La photographie nébuleuse aux blancs brûlés façon « blooming » contribuent à cette escapade fantastique d’un sujet profondément sérieux et humain. A l’instar du récent "A Monster Calls" (2017), la violence et la difficulté des hommes sont des enjeux significativement importants parce qu’ils sont essentiellement interrogés à travers ce sens de la fuite fantasmagorique. La musique très variée est un beau travail de composition qui rappelle certains films d’antan. Elle sert parfaitement le propos et ce voyage socio-fantastique qui est à l’œuvre dans le film. "La 9ème vie de Louis Drax", sans doute plus accessible et moins sombre que "A Monster Calls" de J.A. Bayona, est malheureusement boudé par les distributeurs français. Est-ce le casting ou le nom du réal qui provoquent une confusion sur la manière de le vendre ? Décision décevante tant il apporte une bouffée de fraîcheur et un vrai sens de la cinématographie à partir de sujets lourds mais jamais traités avec naturalisme et gravité accablante (90% du cinéma français ?).
Survivant de 8 catastrophes mortelles, une par an, survenues depuis sa naissance, cette fois Louis Drax, garçonnet de 9 ans, particulièrement éveillé, provocateur, sincère et renversant dans ses mots, a bel et bien sombré dans le coma, suite à une chute de falaise dans la mer faisant suite à une énième dispute parentale. Par l’intermédiaire des mondes de l’inconscient, c’est dans cet état, et avec le médecin tombé amoureux de sa mère, d’une flic froide et lucide, et d’un apparent bon gros psychiatre adepte de l’hypnose, qu’ils vont tenter, en exorcisant leurs propres démons, de résoudre la cause de l’accident, et même des catastrophes en cascade que l’enfant subit depuis toujours. Les événements s’enchainent et se veulent de plus en plus inattendus, dans ce captivant, dur et surprenant thriller fantastique mené à la fois dans les mondes sombres de la psychologie et de la bonne veille déduction rationnelle policière.
Le fantastique est débridé et prend le pas trop rapidement sur l'histoire du film. Si on peut effectivement ne plus rien comprendre au 3 quarts du film, c'est normal. En vérité, l'imprévisibilité de la fin nous fait comprendre que ce film est bien calibré que son histoire l'est aussi mais où la fantaisie de montrer un film plus original tombe dans un panneau stop où les dialogues deviennent de moins en moins pertinents.
Très différent de tous les films d’Alexandre Aja que j’ai vus. On est plus là devant un conte pour enfant, certes horrifique, mais ça reste léger. Par contre, les voix off...Belle distribution, Jamie Dornan, Sarah Gadon, Aaron Paul, Oliver Platt, Molly Parker ou encore Barbara Hershey. Cela se laisse regarder mais aussitôt vu, aussitôt oublié.
A trop vouloir mélanger les genres, La 9e Vie De Louis Drax donne l’impression de s’éparpiller. En maître du genre, Alexandre Aja réussit très bien l’aspect fantastique de son nouveau film mais ce début prometteur fini rapidement par se perdre dans des tunnels de dialogues et des fausses pistes qui font baisser en intensité le long métrage. Véritable tête à claques, on finira par ne plus avoir d’intérêt pour le sort du jeune Louis Drax. Reste une distribution très réussie qui donne le meilleur et mérite de découvrir le film.
Après "Horns", Alexandra Aja continue son exploration des genres autre que celui de l'épouvante avec un film qui est le parfait exemple de ce changement d'univers puisque c'est un thriller dramatique très mystérieux avec de la romance et une touche de fantastique. Grâce à ce mélange particulier, il parvient à créer un univers vraiment intéressant et intrigant qui entoure parfaitement une histoire qui semble crédible et réaliste, car ça ressemble à une maladie connue et cela permet de combler les quelques longueurs présentes. La construction de l'intrigue est très bonne, il y a beaucoup de fausses pistes, pas mal de mystères, c'est peut-être un gros fouillis, mais un fouillis captivant qui peu à peu prend forme et qui lorsqu'il laisse apparaître la vérité donne quelque chose d'étonnant qu'on peut deviner, mais il y a tellement de choses autour qui détournent l'attention que malgré tout le dénouement est efficace. Tout n'est pas parfait, mais c'est un très bon film avec un bon casting, une histoire bien ficelée et un univers bien mis en scène et en images ce qui donne quelques belles séquences.