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    Il Giovane Favoloso
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    3,6
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    19 critiques spectateurs

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    Pascal
    Pascal

    166 abonnés 1 710 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    J'avais vu ce film lors de sa sortie en salles et mon impression était tellement en décalage avec les critiques que j'avais pu lire, que j'avais pensé être dans un mauvais jour. Leopardi est un auteur important du XIX siècle surtout connu dans l'hexagone pour ses talents de poète. C'est un tort car il a écrit des livres a contenu philosophique de la plus haute qualité. Le mérite du film c'est qu'il m'a conduit à lire Leopardi. Par contre le film en lui-même n'est pas, malgré toute ma bienveillance, de grande qualité. Je viens de renouveler l'expérience et franchement les bras m'en tombent. Quel manque de rythme que ce film ! Certes les plans sont de qualité, l'acteur est bon, mais le scénario n'est pas réussi. Ce que je regrette dans ce film, c'est qu'il peut éventuellement détourner de l'oeuvre de Leopardi, beaucoup de spectateurs. Ce ne fût certes pas mon cas. A mes yeux un film très décevant, voire raté. Il fait penser à maints égards à Bright star le film de Campion sur Yeats, voire au film de Terence Davies sur la vie d'Émilie Dickinson. Cependant ces deux dernières références sont largement supérieures à cette biographie de Leopardi qui à mes yeux reste à faire. Martone ne me semble ni au niveau de Jane Campion, ni à celui de Terence Davies et j'ajouterai " et de loin". Dommage.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    57 abonnés 1 172 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juillet 2016
    Le film raconte la vie du poète italien Giacomo Leopardi (1798-1837), interprété par l’excellent Elio Germano. Ce dernier s’est complètement accaparé la personnalité du poète maladif et difforme dont l’œuvre est empreinte de pessimisme. La photographie est magnifique, les décors sont superbes, les dialogues littéraires mais on a du mal à rentrer dans l’histoire, même si les tourments du poète, seul, malade et sans amour attirent l’empathie. 2h17, c’est long, surtout pour quelqu’un qui a peu voyagé (Recanati, son village natal dans la province des Marches, Florence, Rome et Naples où il est mort à 39 ans ) et à qui il n’arrive rien d’extraordinaire (n’est pas Arthur Rimbaud qui veut !). Trop de perfection stérilise l’œuvre.
    Matthias T.
    Matthias T.

    47 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mai 2016
    Un biopic assez ennuyeux et lisse, à éviter. Cela aurait pourtant pu être fiévreux et intense, ce n'est que vaguement instructif. Dommage.
    FlorenceCsilla E
    FlorenceCsilla E

    3 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2015
    un beau film très détaillé, poétique, lent comme je les aime !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 mai 2015
    Moi, franchement, je ne connaissais pas ce gars...en tout cas, le type n'a pas eu une vie facile, même si ça démarrait plutôt bien, dans la haute société, promis à un brillant avenir...mais une maladie gravement invalidante va gâcher tout ça...tant pis, le gars deviendra seulement le plus grand poète italien de son siècle, mais dans la souffrance!....C'est donc un drôle de biopic, qui échappe aux conventions du genre, avec des images issues de ses illusions et une musique électro (très bien) qui donne un ton d'étrangeté au film. Le plus impressionnant, c'est sans doute la performance de l'acteur principal, dont on voit le corps s'atrophier sous nos yeux (et on y croit)...les décors sont parfaits, les ambiances (notamment le choléra à Naples) très bien rendues...des biopics comme celui-là, là, d'accord!
    norman06
    norman06

    352 abonnés 1 678 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2015
    Biopic d'une grande épure, qui évite l'académisme du genre, et a le mérite d'évoquer un auteur mal connu en France. Belle photo de Renato Barta et jeu puissant de l'acteur Elio Germano.
    Le Blog Du Cinéma
    Le Blog Du Cinéma

    110 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2015
    (...)La narration du film est volontairement chronologique et très classique. Les scènes dialoguent peu entre elles, comme des touches impressionnistes qui laissent entrevoir le tableau final qui est – évidemment – le portrait de Leopardi, l’homme derrière le poète. La juxtaposition de ces plans, alternant récit et action, poésie et dialogues, apporte une mélancolie au film, en reflet à celle présente dans les écrits de l’auteur. LEOPARDI nous fait également découvrir la beauté des paysages et des rues italiennes, très joliment mises en valeur par la photographie.
    La musique est ici très présente et vient compléter l’atmosphère du film. Plutôt que de miser sur du classique, Martone a fait appel à un groupe d’électro, Apparat. La bande son tranche avec l’histoire et apporte une modernité et un rythme surprenant mais très agréable au film.
    Petite anecdote, les fans de Breaking Bad y repèreront peut être le morceau « goodbye »(Apparat) déjà entendu dans le final de la quatrième saison de la série (...

    Critique par Valérie - l'intégralité, sur Le Blog du Cinéma
    Jmartine
    Jmartine

    171 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2015
    Les amoureux de l’Italie aimeront ce film somptueux, l’image sublime de Renato Berta , les décors fastueux des palais ( une partie du film a été tourné dans la demeure de Léopardi à Recanati) , les échappées sur la campagne italienne, les scènes de rue, les petites gens, le bordel troglodyte, les images superbes de Rome, Florence, Naple et autres villes….Ce travail sur l’image, cette osmose entre le réalisateur Mario Martone et Renato Berta, on le retrouve dans cette caméra qui capte les mouvements d’un corps difforme, mais sait s’arrêter sur un visage expressif, curieux, amoureux de la nature …Elio Germano en Giacomo Léopardi habite totalement son rôle et se montre convaincant dans sa manière d’incarner la détérioration physique et la souffrance du poète. Car c’est la vie d’un immense poète que Mario Martone porte à l’écran…un poète méconnu en France mais l’égal de Dante en Italie. Mario Martone insiste sur l’enfance de Léopardi, son éducation auprès d’un père possessif et rigoriste, d’une mère bigote, d’une érudition née au sein de la bibliothèque familiale, son père le comte Monaldo Leopardi possédait l’une des plus grandes bibliothèques d’Italie, atmosphère étouffante qui lui donne l’envie de fuir et dont Léopardi fera l’origine de ses malheurs…la déformation de son corps due aux heures passées dans la bibliothèque…sans doute, mais les causes de la maladie sont plus profondes…On peut aussi comprendre que ce corps qui l’éloignera des femmes ( il ne sera en fait que le « voyeur » des conquêtes de son ami Antonio Raniéri) déterminera une poésie du pessimisme « Les hommes qui sont malheureux par naissance, veulent croire qu’ils le sont par accident » , pessimisme que même ses amis les plus proches comme Piétro Giordani, moine émancipé, écrivain représentant du purisme néoclassique, admiré de Léopardi jeune, lui reproche et qui fera à la fin de sa vie que les assemblées savantes, après l’avoir adulé le rejetteront. Léopardi voyage beaucoup avec son ami Raniéri, révolutionnaire napolitain qui fuit la police, cette errance est accompagnée de difficultés financières et se termine à Naples, malade, il est atteint d’une ophtalmie qui l’empêche de lire et lui fait dicter son œuvre. Il y a quelque chose de fascinant dans le spectacle de cette silhouette qui se recroqueville sur elle-même. Il est surtout poignant d’observer un esprit s’épanouir dans un corps qui s’effrite. Comme si la création n’était qu’une longue lutte contre soi-même. Leopardi n’aura vécu que 39 ans…Le film s’achève sur les images sublimes d’une explosion du Vésuve, les ruines de Pompéi en contrebas…Léopardi à la fenêtre de la villa Ginestre qu’il a fini par accepter d’habiter, et où il composera l’un de ses plus fameux poèmes, le Genêt ou la Fleur du désert, où il veut transmettre un message de solidarité et humain, au-delà de son pessimisme , regarder vers l'avenir, un an avant sa mort ….
    Daniel C.
    Daniel C.

    152 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2015
    Une belle prestation, fresque historique qui relate une époque et tant le devenir, que le parcours d'un célèbre poète italien. Sa mélancolie est immense et infinie, son talent n'est jamais contesté, mais la reconnaissance est freinée par la noirceur de sa vision et ses positions scandaleuses parfois au regard de la religion. Mais à l'époque, on ne tuait pas au nom de la croyance pour des écrits irrespectueux... C'est un beau voyage à travers l'Italie de l'époque, en compagnie de ce bossu, qui observe le ciel, la lune, la nature et quelquefois aussi les gens. Ce qui est fabuleux, c'est de voir que le texte surgit de sa bouche, de son esprit comme une nécessité de traduire ce qu'il ressent, une irrépressible nécessité de dire, voire de clamer. La caméra nous montre parfois avec quelle fougue interne intense les mots surgissent de lui. La jalousie, l'envie, la déception nourris ses vers. Le poète est rarement joyeux. Il ne doute pas de son art, ni de son talent, il refuse la compassion au nom de sa difformité. Parfois, j'ai pensé au célèbre et talentueux pianiste de jazz Michel Petrucciani, qui, lui, ne comptait pas les conquêtes féminines.
    Macaron16
    Macaron16

    11 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2015
    C'est un film bien ambitieux que nous offre Mario Martone : la biographie d'un poête méconnu en dehors de l'Italie, disgrâcieux, mal aimé, incompris de ses contemporains. Ce poête n'est pas maudit pourtant : si sa mère est un monument de glace dévorée de piété, son père l'aime d'un amour tendre spoiler: (il lui coupe sa viande à la table familiale)
    et sa soeur reste toute sa vie un soutien indéfectible à son génie. Certains de ses contemporains dénoncent son pessimisme et une médiocrité, qui disent-ils, le feront oublier dès le XXème siècle mais d'autres le vénèrent - comme son ami Ranieri et sa soeur.
    La photographie du film est sublime, les lieux de tournage présentent sans doute ce que l'Italie a de mieux à offrir. Il faut oser faire déclamer à son héros des vers et des vers de poésie dans un film de deux heures. Mario Martone le fait avec une très grande habileté, offrant le portrait d'un homme rongé de mélancolie non en raison de ses infirmités mais de sa conscience d'être humain et de la fragilité de son existence menacée par la maladie (le choléra en l'occurrence) ou les caprices de la nature (l'éruption du Vésuve). Et peut-être aussi de son incapacité à aimer ou à se faire aimer d'une femme.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    175 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2015
    Bien plus qu'un biopic, le film se distingue par sa mise en scène assez sophistiquée. Les choix musicaux étonnent parfois par leur modernité (qui ne fonctionne pas toujours). C'est aussi l'occasion de comprendre le poète italien ainsi que son époque. L'éruption du Vésuve à la fin du film nous immerge dans les tableaux de l'époque néoclassique fascinée par le sublime d'un tel spectacle.
    Epikouros
    Epikouros

    46 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2015
    Très beau, très profond, très sensible. Du grand cinéma italien. Une leçon de littérature et en même temps de sagesse vécue : le corps torturé pèse peu à côté des vibrations de l'âme et de l'envol de la Poésie ! Dit comme ça, c'est pompeux mais, réellement, j'ai vibré pendant les deux bonnes heures de projection qui passent à toute allure. De la mise en scène à l'interprétation, de la photographie à la musique, tout ici est superlatif. Et la langue italienne est tellement musicale !
    tixou0
    tixou0

    711 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2015
    Fragments de vie, d'une vie de douleurs constantes (d'abord physiques), 39 ans durant - une courte vie (1798/1837). Leopardi, pas forcément très connu en France, est un très grand écrivain (poète, pour l'essentiel) transalpin. Romantique, tendance ultra pessimiste (pré-nietzschéen, dit-on souvent) - "sombre amant de la Mort".... C'est magnifique formellement (la fin, "napolitaine", surtout), mais pas totalement convaincant sur le fond - en dépit de la superbe performance d'Elio Germano dans le rôle-titre, on a du mal à se pénétrer du côté "favoloso", on a du mal à pénétrer les secrets de la création littéraire - cela reste trop descriptif, pas assez intuitif... Et l'on pouvait imaginer un propos plus resserré (2 h 15....), sans dommages, bien au contraire.
    Marc  Régis
    Marc Régis

    43 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2015
    Un grand film. Une lumière superbe. Je reprends les quelques phrases d' Arnaud Schwartz (La Croix) : "Mario Martone signe un film captivant, dont l'image suggère avec grâce la puissance et la délicatesse d'esprit de Leopardi." Et restituant l'esprit et l'âme de l'Italie méridionale.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 avril 2015
    Une mise en scène décevante est déjà un grand handicap pour ce biopic peu original. Mais si on ajoute un rythme parfois trop lent, et un scénario peu inspiré, Leopardi finit par devenir un film très moyen, sauvé par son interprétation et certaines séquences poétique.
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