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    Zéro de conduite
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    33 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2024
    Contemporain de certains films surréalistes, tel "L'âge d'or" de Bunuel par exemple, le film de Jean Vigo fait aussi partie, à sa façon et suivant le style personnel de l'auteur, de ce genre de cinéma "subversif".
    En effet, à travers les scènes de collège et d'éducation en internat qui constituent le sujet, Vigo fait l'éloge de l'âge adolescent et appelle à la révolte contre les pratiques imposées par des adultes autoritaires et ternes. Aux prérogatives quasi militaires de ces derniers, le cinéaste répond par la nature joyeuse, rêveuse et anticonformiste des élèves, lesquels trouvent ici le soutien isolé d'un surveillant qui a gardé son âme d'enfant.
    Le film est court- comme le sera la vie de Jean Vigo- mais le cinéaste n'a pas besoin d'argumenter sans fin tant son approche poétique et ses railleries surréalistes caractérisent parfaitement l'univers de l'enfance et la société des adultes. "Zéro de conduite", peu dialogué (on se souviendra d'autant plus du fameux "je vous dis merde" proféré par un jeune frondeur à un maitre et confirmé au directeur!), est la confrontation d'attitudes juvéniles et d'un système de dressage.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2024
    Très monolithiques voire caricaturaux, les adultes sont traités sous un genre violemment négatif alors que les garnements bénéficient d'une tendresse évidente de la part du réalisateur. Suite de saynètes à vocation rebelle, le récit (qui manque de réels enjeux narratifs), choquant en son temps, a évidemment perdu de son pouvoir subversif, d'autant que les thématiques les plus osées ou polémiques ne sont qu'effleurées. Un cri de révolte à replacer dans son contexte.
    Shawn777
    Shawn777

    586 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2023
    Ce moyen-métrage, réalisé par Jean Vigo et sorti en 1933 (avant d'être censuré jusqu'en 1946), adulé par la critique, n'est finalement pas terrible. Enfin je m'entends, je veux surtout dire par là que le film a terriblement mal vieilli. Nous suivons l'histoire de collégiens perturbateurs qui veulent mettre à mal leur institution. Ode à l'anarchisme, raison de sa censure, le film nous offre de très belles scènes, comme celles au ralenti dans la chambre par exemple, mais aussi des scènes un peu foutraques et montées très bizarrement. En ressort presque une aura de film OVNI qu'on a quelques fois du mal à cerner tant le scénario veut aborder des sujets différents et tant le montage est hasardeux. Nous avons bien-sûr le thème de l'anarchisme, du chaos donc mais également la pédophilie ; on effleure même l'homosexualité mais ces sujets sont juste posés là, traités pendant deux secondes et on passe ensuite à autre chose, ce qui est bien dommage ! On a ainsi l'impression que rien n'est approfondi, surtout que certaines scènes ou même dialogues ne servent pas à grand-chose ou donnent même l'impression quelques fois d'être coupés en leur milieu, sans être raccord avec la scène d'après. La mise en scène a cependant du potentiel en nous offrant des plans très bien construits et même ingénieux pour l'époque. "Zéro de conduite" n'est donc pas pour moi le chef-d’œuvre espéré mais est, au contraire, plutôt oubliable, surtout par rapport aux "Quatre Cents Coups" de Truffaut dont ce film semble en être la principale inspiration.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2021
    Classique du cinéma français, " zero de conduite" est un moyen métrage de jean Vigo, cinéaste trop vite disparu. Ode à l'enfance et à l'adolescence, il inspirera sans nul doute Truffaut pour les 400 coups , ou Christian Jaque pour ses "disparus de saint Agil", voir Lindsay Anderson dans "if" ou Terence Davis dans la première partie de sa trilogie, eux notamment. C'est une chronique de la vie d'un groupe de jeunes dans un internat avant guerre. Confrontés aux adultes, à la discipline, mais aussi parfois aux comportements ambigus de certains d'entre eux, ils tenteront de s'unir dans une attitude de révolte. Un classique du cinéma du répertoire à connaître.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 décembre 2020
    Très beau court-métrage, unique en son genre spoiler: malgré sa censure de 1933 à 1945 et certains scènes WTF
    ! Avec l'Atalante spoiler: (qui est son seul long-métrage)
    , Jean Vigo a su atteindre l'apogée de sa très courte carrière de réalisateur (4 ans). spoiler: Ce petit film a inspiré le très connu film "Les 400 films" de François Truffaut, qui lui-même décrit "Zéro de conduite" comme très bon film !
    sebvde
    sebvde

    6 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 avril 2020
    Film culte qui influencera nombreux futurs réalisateurs
    Film tourné au début du parlant avec très peu de moyen, ce surpasse par une fantaisie bien de son époque.
    Si on est cinéphile et qu'on s'intéresse à l'histoire du cinéma, c'est un film qu'il faut voir.
    SociN
    SociN

    11 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 novembre 2019
    Certes le film a une vocation critique forte (l'immobilisme et la bêtise du corps professoral, la pédophilie...) et de nombreuses idées de mise en scène, mais le résultat final est décevant. Le son et les dialogues sont souvent inaudibles. Les dialogues sont souvent mièvres, prononcés par des non-acteurs (et cela se sent). Le scénario est maigre et les personnages sont caricaturés à l'extrême, ce qui détruit tout ! Le film a servi d'inspiration à d'autres (les 400 coups...) bien mieux réussis !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2019
    Derrière son aspect discontinu et brouillon s’écrit, en réalité, une ligne narrative on ne peut plus claire, celle d’un complot adolescent contre l’institution scolaire ici perçue comme prison et zone de turbulences. Par une première séquence filmée dans un train, Jean Vigo prend le soin d’inscrire le garçon dans une certaine vision du monde où se conjuguent le plaisir de la blague avec la soif d’aventures, tous deux révélateurs de sa liberté fondamentale. Ce qui surprend toutefois, c’est le choix du cinéaste de ne pas individualiser le corps de classe : les élèves se rassemblent en petits groupes autour d’un arbre ou dans une salle de classe, ils se recouchent contre la volonté de leurs supérieurs, ils se révoltent enfin à coups de polochons. La lutte que met en scène Vigo refuse par conséquent d’extraire un héros de la masse qu’elle investit ; c’est reconnaître l’utilité de chaque être dans la naissance puis la réalisation du complot, à l’image des divers membres et organes constituant le corps humain. Contre ces costumes noirs ou gris, contre les allures suffisantes et ampoulées, contre les barbes et les petites lunettes qui peinent à divulguer le caractère grotesque de ceux qui les portent, les garçons circulent en pyjamas, les fesses à l’air. Leur imagination et le plaisir qu’ils ont à faire des bêtises laissent entrevoir, en creux, le dérèglement de la société : attouchements, lubricité, violence, le personnel enseignant ne tient pas en place, grince ou rebondit, imite Charlie Chaplin sans raison. Zéro de conduite s’efforce de déconcerter le spectateur en recourant à une séparation stricte entre le mouvement des personnages et la direction exigée par le cours normal des choses : un instituteur prend à droite dans une rue, les élèves vont à gauche mais le retrouvent, plus loin. Le film s’achève sur une kermesse perturbée : le drapeau de la piraterie – aussi celui de l’anarchie – vole au vent, avant d’être récupéré par l’un des élèves qui l’arbore fièrement. Nous découvrions les adolescents dans un train qui filait à toute allure, nous les quittons sur le toit de l’école. De la liberté à la liberté, en passant par la détention provisoire qu’un mort, dans un wagon, présage d’emblée. De même que les élèves transforment leur professeur en installation artistique à l’aide de cordes et, surtout, d’inventivité, Jean Vigo laisse libre cours à son imagination, propose ainsi une plongée dynamique et décapante dans l’École atrophiée des années 30. Censuré puis prohibé, Zéro de conduite souffle une révolte politique depuis le regard amusé d’un enfant qui n’a, aujourd’hui, rien perdu de sa superbe libertaire.
    Matis H.
    Matis H.

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 décembre 2017
    Rejouer la révolution - soviétique au vu du contexte, mais qui pourrait s'adapter à toutes les révolutions – par le biais d'une imagerie scolaire et d'un rapport de force élèves/administrations. Voilà l'idée singulière que développe Jean Vigo avec « Zéro de conduite ».

    Si le cinéaste s'amuse clairement avec son métrage, en terme d'expérimentations de montage notamment (dont une scène au ralenti d'une grâce folle et à la portée spirituelle puissante), on peut regretter un horizon ludique manquant de maitrise.

    En effet, si Vigo voit l'école comme un lieu de transgression et non de discipline, il ne parvient pas à pleinement traduire cette intention en terme formel. Les éléments espiègles se multiplient : le directeur nain, les dessins prenant vie, le surveillant se transformant en figure burlesque (allant même jusqu'à imiter Chaplin), on peine cependant à s'attacher à ce groupe d'enfants, de par une narration cryptique, mais surtout par un rapport à la collectivité qui ne s'incarne jamais complètement.

    L'apparition trop tardive d'un ennemi commun ne fait que renforcer notre manque d'implication, car cette absence d'opposition ne donne de sens aux actions des enfants que lors des 10 dernières minutes. Bien que problématiser son récit n'est pas l'objectif premier de Vigo, il en résulte que les farces anecdotiques prennent le pas sur l'allégorie passionnante. En somme, et si il est traversé par de sublimes fulgurances, tout en étant un véritable plaisir au visionnage, « Zéro de conduite » vaut plus pour son héritage ("Les 400 coups" de Truffaut par exemple), bien plus inspirant qu'il n'est inspiré.
    pierrre s.
    pierrre s.

    429 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2017
    Evidement le film a vieilli. Mais il a conservé sa poésie ainsi que son esprit de révolte. En outre, on sent toute l'influence qu'il a pu avoir sur ses aînés (Les Choristes par exemple).
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2016
    La fin des vacances et le début de l’école. On imagine les élèves dépités, déjà lassés des salles de classe ? Pas du tout, car l’environnement éducatif est ici un bon moyen d’échapper à l’autorité, de la transgresser grâce au jeu et à la rébellion. Se mettant évidemment du côté des enfants, Jean Vigo se permet alors de tourner en dérision les enseignants et le directeur de l’école et de filmer la liberté des garnements avec une légèreté et une joie revigorantes, incarnées dans la salle de classe, au dortoir et dans la rue. Et malgré un ensemble inégal qui s’égare parfois, avec quelques séquences moins intéressantes, il reste une réalisation inspirée faite d’expérimentations payantes (le ralenti, d’une grâce folle) mais jamais tape-à-l’œil. Car Vigo ne se prend pas au sérieux, tente beaucoup et rate parfois mais nous fait aimer son film grâce à son esprit de liberté sans cesse clamé.
    this is my movies
    this is my movies

    702 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2016
    Un des rares films de J. Vigo, jeune auteur français trop rapidement disparu et qui offrait à une génération pas encore prête à une telle révolution filmée un étendard flamboyant. Rapide et concis, le film retrace le parcours de quelques jeunes turbulents certes mais surtout avides de liberté et qui se heurtent à un système qui ne leur convient plus. Les acteurs sont épatants tandis que Vigo nous gratifie de quelques figures formelles proprement étonnantes. C'est beau et parfois incroyable, je trouve juste que certaines scènes auraient gagnées à être plus courtes et que la fin s'avère un peu trop expédiée. Mais sinon, c'est un classique à voir. D'autres critiques sur
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2016
    Un tableau peu reluisant de l'école des années 30 où les surveillants font autant de bêtises que les jeunes et où le trait est caricaturé à l'extrême pour y montrer la bêtise d'un corps professoral et leur sévérité au détriment de la liberté de la jeunesse. Une sorte de règlement de compte de la part du réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 août 2015
    Zéro de conduite est vraiment insolent. Du moins pour l'époque. Cette histoire de gamins dans un internat qui finissent par se rebeller contre un directeur d'école sévère de la taille d'un enfant, est sympathique et légèrement anarchisante. A tel point que la censure a frappé ce métrage de Jean Vigo jusqu'en 1945. D'un point de vue strictement formel, il est dommage que le film dû respecter des impératifs de production et fut couper dans un montage très abrupte. On retiendra surtout le fait que ce film très irrévérencieux a marqué les esprits et son époque, et reste, quoi qu'on en dise, un classique du cinéma français.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    592 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2015
    Ce film a, jusqu'aux temps présents, une grande renommée. A mon avis, elle ne s'explique que par les conditions de sa sortie, interdite durant 5 ans pour des raisons encore évidente de subversion et même de haine envers le corps enseignant. Que dirait Vigo aujourd'hui sur ce sujet ? Question cinéma, c'est d'un niveau assez faible pour qui connait Buster Keaton, Munau ou Griffith ou nos français Feuillade, Renoir, Clair. On comprend bien l'idée provocatrice de la révolution mais beaucoup moins cette transposition au niveau de l'école primaire, fusse t'elle sous forme de pensionnat. Les idées sont banales ou sans perspectives. Pourquoi choisir un nain comme principal de l'établissement ou un homme grossier comme le professeur de chimie ? Chaque enseignant est caricaturé et seul l'enfant aux cheveux longs est différencié. Le style de ce film proche du muet est déjà largement dépassé en 1933, les ralentis sont mal venus, les dialogues sans intérêt et le montage approximatif. Cela fait beaucoup pour un moyen métrage aussi connu et adulé. Jean Vigo aurait certainement été un grand metteur en scène si la maladie ne l'avait pas emporté si jeune, il ressemble à Rimbaud qui n'avait besoin, heureusement pour nous, que d'un crayon pour créer sa poésie. Il nous reste de Vigo une partie de l'Atalante, sans doute la plus poétique et inachevée, c'est déjà formidable.
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