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    Zéro de conduite
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    3,4
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    33 critiques spectateurs

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    ferdinand75
    ferdinand75

    550 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2013
    Un petit bijou du cinéma français, une pépite brute, pas tout à fait bien taillée, avec quelques imperfections,mais tellement éclatante de fraicheur et de spontanéité. C'est un hymne à la liberté et à la révolte, teinté de surréalisme. La révolte de ces écoliers est radicale et balaye tout sur son passage, il n'y a pas de place au compromis. On comprend que ces pensionnaires arrivent probablement d'horizons différents mais une amitié les regroupe et ils décident de monter une révolte. L' apothéose est la scène de la bataille de pelochons, à la fois sur le fond et par la forme , ralenti cultissime ou tout est noyé dans un nuage de plumes, et manifeste de la révolte sans retour possible avec le drapeau noir à tête de mort tard les révoltés montent sur le toit et jettent des objets sur les officiels , le Proviseur nabot, le préfet. Le plan final est l'ascencion du toit d'où ils hissent le drapeau noir , C'est tout un symbolique forte . Mais le film est aussi parcouru de séquences burlesques, fantaisistes qui lui donnent un charme différent, on est pas dans "Potemkine" , mais plus près de Bunuel et Dali. L'esquisse de dessin animé Disneyien, l'imitation de Charlot par le surveillant sympatisant Jean Dasté, , la moquerie du proviseur nabot, autant de clin d'oeil au Dadaisme naissant. La bande son ,peu audible , a par contre le bénéfice de la fraicheur d'une prise directe en live et non remixer en studio. Il faut se souvenir que Jean Vigo est le fils d'un journaliste anarchiste célébre du début du siécle ,Miguel Almereyda, rédateur en chef de brulots pacifistes " Bonnet Rouge" , et la " Guerre sociale" . Arrêté en 1918 , il sera retrouvé pendu en prison ?. Son fils au travers de sa ( courte) oeuvre cinématographique essayera de lui rendre hommage tout en prenant en compte une certaine filiation. Après une longue période au placard la spontanéité et la fraicheur de Jean Vigo seront reconnus et pris en compte d'abord par les cinéastes de la nouvelle vague qui lui rendront hommage ( Godard, Truffaut ), puis ensuite par les cinéastes des années post 68, : Ferreri, Jodorowski, Faraldo, qui reprendront la suite de cette veine du cinéma anticonformiste ,mêlant jubilation et révolte.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2013
    Déconcertant, décousu, surréaliste, satirique, anarchiste, poétique... Un film inclassable. La bataille d'oreillers, dans un nuage de plumes, est restée célèbre. Le monde des adultes, singé par les enfants, en prend pour son grade, dans un esprit de mutinerie.
    À sa sortie, en 1933, Zéro de conduite a été censuré pour "atteinte au prestige du corps enseignant". L'interdiction de diffusion en salle n'a été levée qu'après la Seconde Guerre mondiale.
    Jean Vigo est mort d'une septicémie en 1934, à l'âge de 29 ans. Il n'a pu réaliser que quatre films : À propos de Nice, Taris ou la natation, Zéro de conduite et L'Atalante. Il a donné son nom à un prix récompensant chaque année "un film qui se caractérise par l'indépendance de son esprit et la qualité de sa réalisation".
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 mai 2012
    Je n'adhère pas du tout à ce film que je trouve très superficiel. Les dialogues sont incompréhensibles pour le spectateur et, lorqu'ils le sont sont extrêmement niais et gamins, l'image est aussi relativement laide. Je trouve certaines scènes lamentables spoiler: la parodie de cérémonie religieuse restera un mystère, et les scènes avec le nain ou encore le professseur qui marche à l'envers, enfin la scène finale même si elle rappelle le chef-d'oeuvre "If" (1968) est pitoyable et très laide
    Ce film est donc très raté,tout comme L'Atalante réalisé un an plus tard.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 mai 2012
    Zéro de conduite: Jeunes diables au collège est un long-métrage datant de 1933 réalisé par Jean Vigo . Il faut le dire : ce Zéro de conduite :Jeunes diables au collège n'est pas un bon film . Cette critique sera faite d'un point de vue non pas global , général mais subjectif . Personnellement , quand je visionna pour la première fois Zéro de conduite de Jean Vigo , je ne fus pas vraiment déçu et je me plus à le visionner , le trouvant assez intéressant par rapport au contexte familial du réalisateur : en effet , les collégiens rejettent l'autorité , se rebellent et ce côté révolté fait écho au père de Vigo , Miguel Almereyda , un militant anarchiste . Oui , d'accord . Cependant , il m'est venu soudainement une question en tête : où est la mise en scène ? Où peut-on voir une oeuvre artistique , esthétique ? Où est la force bouleversante d film ? Et bien , nulle part . A vrai dire , on voit dans le film de Jean Vigo une succession de caricatures entre le proviseur nain , le professeur méchant obèse aux grosses mains , le professeur maigre faisant de la gymnastique en classe mais aussi Madame Haricot . Tout ceci extrêmement cliché n'améliore guère l'ambiance du film assez vaine finalement . D'autant plus qu'il y a un manque d'émotion à cause du jeu sans expressivité des interprètes .
    Yohan Marques
    Yohan Marques

    23 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2012
    Trois décennies avant l'émergence de la "Nouvelle Vague", Jean Vigo, génie météore français du début des années 30, auteur seulement de 4 films, dont un seul véritable long-métrage, "L'Atalante", prématurement disparu à même pas 30 ans de la tuberculose, a livré à la postérité cet immense petit film d'avant-garde d'une durée de 40 mns. On y voit une troupe de collégiens mettre à mal l'institution scolaire rigoriste et sclérosée de l'entre-deux-guerres. "Zero de conduite" se réclame clairement d'une pensée libertaire et anarchisante (un drapeau noir sera planté sur le toit du collège par les "insurgés") jusque dans la mise en scène qui semble détachée de toute norme et contrainte cinématographique (scène animée, utilisation de la prise de son directe, éclairs de surréalisme assumés afin de mieux signifier la magie de l'enfance...). L'audace est dans chaque recoin du métrage qui n'hésite pas à aborder frontalement des thématiques tabous comme l'homosexualité ainsi que la remise en cause de l'autorité familiale. Accusé d'être "anti-français", le film de Vigo sera interdit de diffusion jusqu'à la libération. Film précurseur empli de poésie, il sera la source d'inspiration presque exclusive de François Truffaut lorsque celui-ci réalisera les "400 coups". Par son regard, son anticonformisme bouillant et la volonté de ne se plier à aucune règle préétablie, sa jeunesse et la fugacité de son passage sur terre, Jean Vigo peut bien être considéré comme le Arthur Rimbaud du cinéma français.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 décembre 2011
    Pas de critique, j'ai beaucoup vu le film de Vigo
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 26 avril 2011
    "Zéro de conduite" est plus à voir pour l'intérêt qu'il a suscité chez les cinéastes de la Nouvelle Vague que pour ses qualités propres, qui sont plutôt limitées. Le scénario est simpliste et ridicule, ce qui fait que le film a pris un bon coup de vieux (ce qui n'est pas forcément le cas des courts-métrages documentaires de Vigo, à mon avis plus intéressants que ses oeuvres de fiction...) La confusion du scénario est au demeurant amplifiée par la très mauvaise qualité du son, même après restauration. La seule chose intéressante de ce film se trouve dans la qualité et même l'audace de certains cadrages, sans compter la parodie de procession religieuse à la fin de la bataille de polochon : une très belle scène sortie de nulle part, il faut le dire...
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2010
    La force du film vient de ce que la subversion surréaliste du monde des adultes accompagne la mise en scène de l’indiscipline enfantine. Les scènes de la fin font penser aux pantins caricaturant les notables de James Ensor. Il est très possible que le film de Werner Herzog, « Les nains aussi ont commencé petits » soient inspiré du film de Vigo : même révolte et même chaos, et un personnage de nain faisant la liaison dans « Zéro de conduite » : celui du directeur d’école.
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 octobre 2009
    Pas terrible. C'est confus, pas intéressant, parfois même ridicule. Les thèmes de l'homosexualité et de la pédophilie sont tratés de façon trop superficielle. La question politique se résume au drapeau noir que les sales mioches brandissent à la fin. A regarder tout de même comme élément du patrimoine cinématographique français.
    Autrui
    Autrui

    19 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2009
    20/20
    L'élève Vigo est particulièrement dynamique et sait créer une atmosphère drôle et chaleureuse.
    JeanSéééééé
    JeanSéééééé

    27 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 février 2009
    Zéro de conduite. Bon ben c’est un peu la loose, mais je dois dire que je suis resté hermétique à la poésie surannée de Jean Vigo. Que demande le peuple ? ‘’C’est tout ?’’ Je ne préfère pas m’étendre sur le sujet. Remis dans son contexte il était très certainement sulfureux, mais sans une bonne histoire les films vieillissent mal.
    Abarai
    Abarai

    133 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juillet 2010
    Un très beau court métrage, qui fut censuré pendant presque 50 ans. On retiendra l'humour et les touches fantastiques, originales et inventives. Le résultat est magnifique.
    thamnophile
    thamnophile

    12 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2008
    Un grand classique que j'ai plaisir à voir et à revoir. Récemment, je l'ai enregistré en DVD et j'en ai donc profité pour le revoir avec toujours autant de plaisir. Ce film est un vibrant témoignage sur les collèges et l'éducation à l'époque et c'est vrai que beaucoup de choses ont changé depuis et on n'a pas trop à s'en plaindre ! Pour en revenir au film, les acteurs jouent très bien leurs rôles qu'ils soient adultes ou enfants, notamment le jeune Coco GOLDSTEIN. S'il existe dans le commerce, achetez-le car vous serez sûrs de passer un bon moment même s'il est relativement court. Vraiment, ce film est un grand moment de cinéma et c'est vraiment bien dommage que Jean VIGO n'en ait si peu réalisé car vaincu par la tuberculose. Quoi qu'il en soit, il est devenu un grand Monsieur du cinéma grâce à ce film et il restera à jamais dans nos mémoires tout comme ses films.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 février 2009
    Moui, pas mal pas mal, un film assez correct et intéressant
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 octobre 2008
    Je trouve ce Jean Vigo trés intéressant. Son seul défaut est le fait qu'il est trop court (dans les 40 minutes..) Mais la rebéllion de ses enfants vit a vit de l'autorité est une histoire très bien filmé et superbement mis en oeuvre.
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