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benoitG80
3 418 abonnés
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3,5
Publiée le 10 mars 2018
« Le Jour de mon retour » n’est pas le simple film de plus sur la voile en solitaire, mais sans doute celui qui fait la différence par rapport à justement à deux autres réalisations plus mineures « En solitaire » avec François Cluzet et encore « All is Lost » avec Robert Redford... Cette réalisation de James Marsh apporte un peu plus de réflexion et d’épaisseur cette fois ! Colin Firth en père de famille aimant et tendre arrive à dégager toute la complexité de sa personnalité, son côté pile, vaillant et rassurant envers sa famille lutte ici avec un côté face plus fragile et hésitant quant à sa réelle détermination et la qualité de sa préparation personnelle. C’est en effet sur ce point que l’acteur est intéressant, pour ce qu’il représente en tant qu’individu face à lui-même et aussi face à sa famille où tout le côté relationnel a son importance... Et c’est à travers ce défi que se lance ce fameux Donald Crowhurth, dans l’espoir de redorer son blason de père et d’entrepreneur, que toutes ses failles intérieures vont se révéler ! Sans vouloir dévoiler la suite et les conclusions de cette histoire, on pourra dire que le problème des choix ou des décisions sera un véritable enjeu ici, que la fierté, l’amour propre ou l’orgueil seront mis à rude épreuve et auront des répercussions terribles ! Alors bien plus que la mer et ce qu’elle va réserver à notre héros solitaire dans ce tour du monde sans escale, ce seront aussi toutes les décisions à prendre pendant cette épreuve, qui vont nous interpeller ! Colin Firth est donc tout à fait à sa place dans cette aventure, tandis que Rachel Weisz offre une tendresse empreinte de nostalgie qui nous saisit en tant que mère de famille bienveillante et en épouse à l’écoute. Un film bien plus profond et touchant qu’il n’y parait, quand on prend en compte les implications de ce tour du monde, malgré une forme apparemment légère et bon enfant que l’on pourrait ressentir à son début... Une histoire vraie qui a finalement toute sa raison d’être adaptée au cinéma, une leçon de vie, et au bout du compte une très bonne réflexion sur le sens qu’on lui donne !
Nous sommes en 1968 et un homme d'affaires anglais passionné de voile va s'engager dans un défi fou : faire le tour du monde en solitaire sans escale à bord d'un bateau de sa fabrication. Cela n'a jamais été fait auparavant et le pari est très osé ! D'ailleurs, il risque tout pour ce rêve insensé. Sa famille le soutient : sa femme et ses trois enfants. J'ai beaucoup aimé l'histoire de ce challenge d'une vie porté par un Colin Firth toujours impeccable. L'aventure est surprenante et touchante, j'aurai aimé plus d'audace et de rythme dans cette réalisation presque un peu trop sage. C'est vrai que l'action se déroule dans les années 60, mais c'eût été un plus de rendre ce récit encore plus moderne, plus captivant et plus spectaculaire, il y avait largement matière à le faire. Plutôt bon. --> Site CINEMADOURG <--
Ce film raconte une histoire vraie tragique et poignante. Les deux acteurs principaux sont très bons et c'est toujours un plaisir de les voir à l'écran. J'avais déjà entendu parler de ce drame et ce film est une bonne reconstitution. La qualité de la réalisation également est bien présente.
Le réalisateur James Marsh (Une merveilleuse histoire du temps) saisit parfaitement les tenants du spleen existentiel qui agrippe son protagoniste central. Dès les premières minutes, il enrobe la linéarité de son récit d’une mélancolie poignante, parfaitement apte à nous identifier à la bêtise insensée de Crowhurst. En parfait compagnon, Colin Firth apporte au personnage une sincérité désarmante.
superbe histoire malheureusement authentique. l'histoire d'un amateur en voile qui part sur la course autour du monde _ Défit totalement suicidaire....
Tiré d'une histoire vraie, ce drame admirablement interprété par Colin Firth prend aux tripes, la souffrance morale du héros et son emprisonnement dans le mensonge qu'il s'est construit nous prend plus encore que s'il s'était agi de souffrance physique, on a mal pour lui tout en espérant une issue heureuse qui ne peut avoir lieu...Un film qui secoue et qui touche.
Film crépusculaire à différents titres, Le Jour de mon Retour passe bien inaperçu dans l’actualité cinématographique française. Son réalisateur, James Marsh, a pourtant réalisé un précédent long métrage très remarqué il y a trois ans (Une Merveilleuse Histoire du Temps). Et son casting comprend deux grands acteurs, un peu perdus de vue ces derniers temps (Colin Firth et Rachel Weisz), qu’on a plaisir à retrouver. Mais ce film nous permet surtout d’écouter une des dernières partitions de Jóhann Jóhannsson, ce compositeur de musiques de film très remarqué ces dernières années (Premier Contact, Une merveilleuse Histoire du Temps) qui signe ici encore une très belle bande originale. Le compositeur vient malheureusement de décéder subitement à 48 ans. On peut d’ailleurs mettre en parallèle le sombre destin du musicien, mort au faîte de sa gloire, avec celui du héros du film, ce marin aventureux qu’était Donald Crowhurst. En effet, le film narre l’histoire d’un homme que la renommée attendait mais, ne supportant pas que celle-ci soit basée sur un mensonge, perd le contrôle de lui-même. Cette histoire d’épopée maritime, qui s’est déroulée en 1969, est absolument fascinante et on attendait du film une plongée abyssale dans la psyché du navigateur. Mais James Marsh reste un peu en surface de son sujet et Colin Firth, malgré tout le mal qu’il se donne, ne parvient pas à nous offrir une voie convaincante vers un début d’accroche avec ce personnage déroutant. Peut-être que le récit aurait dû laisser cet homme totalement seul, évitant des allers-retours accessoires, à la manière de ce qu’avait fait Zemeckis dans Seul au Monde.
Après le très bon "The Theory of Everything" sur Stephen Hawking, James Marsh s'intéresse à une nouvelle histoire vraie cette fois-ci méconnue celle de Donald Crowhurst, un homme qui décide de participer à une course à la voile en solitaire alors qu'il n'a pas d'expérience. Une décision aussi réfléchie qu'irréfléchie, car même s'il avait prévu pas mal de choses, il est parti avec de gros handicaps à cause des pressions qu'il a subies pour se lancer dans cette aventure alors que tout n'était pas prêt. Cette spirale infernale qui va s'accentuer une fois en mer avait déjà commencé bien avant... Le portrait dressé de cet homme m'a laissé un sentiment mitigé ce qui ne le rend pas totalement attachant. D'un côté, il veut aller au bout de son rêve ce qui est louable et courageux, mais de l'autre, ce qu'il a fait était totalement irresponsable et lâche par rapport à sa famille et je ne parle pas uniquement de sa décision finale. Entre cette course rendue encore plus difficile par les conditions du bateau et l'évolution psychologique du personnage, j'ai trouvé le traitement assez décevant. Le récit est un peu ennuyeux avec des instants de vie sans grand intérêt alors qu'il y avait mieux à mettre en avant, une traversée peu palpitante et très calme malgré les problèmes rencontrés puis l'aspect psychologique qui est le plus intéressant et important est totalement délaissé jusqu'à la dernière partie où l'on a droit à quelque chose de larmoyant et confus. Le film se termine sur une bonne note avec un final touchant, mais il reste quand même moyen même s'il se laisse regarder sans problème.
Toujours un plaisir de retrouver Colin Firth dans ce film qui va l'emporter pour naviguer sur un bateau pas trop fini pour concourir dans une course et sauver son entreprise en grande difficulté c'est à voir Colin Firth est crédible dans un rôle différent et difficile par rapport à d'habitude
Ce film repose sur de faits réels lorsque plusieurs marins ont tenté de réaliser le tour du monde sans escale et sans assistance pour la 1ère fois de l'histoire en 1968 lors du Golden Globe Challenge. L'histoire tourne autour d'un homme qui va se retrouver devant un grand nombre de difficultés et qui fera des choix incroyables et l'amèneront au delà du réel. Cette histoire extraordinaire manque de panache pour en faire un grand film mais mérite d'être vu pour voir à quel point l'être humain est fragile mais aussi courageux en soi pour tenter l'impossible. Bref : jusqu'où iriez-vous pour tenter une aventure au retour si incertain ?
Une histoire poignante très bien portée par les deux acteurs principaux. Il manque parfois une forme de dramatisation dans le huis clos de la cabine, du mensonge, de la défaite mais le film se voit jusque"au bout sans ennui.
L'histoire de Donald Crowhurst est l'une des plus intrigantes de l'histoire de la navigation. Le récit d'un marin inexpérimenté, aux abois financièrement, engagé dans une compétition exigeante de tour du monde à la voile et sans escale. Fascinante destinée que James Marsh dans Le jour de mon retour (The Mercy en V.O) illustre de façon bien fade sans véritablement faire ressortir les extraordinaires enjeux de ce périple et sans "sublimer" la grande imposture que Crowhurst s'oblige à mettre en place. La mise en scène est aux abonnés absents dans le film et le scénario bien brinquebalant, avec ses flashbacks familiaux répétitifs. Comment peut-on filmer en mer avec aussi peu de flamme alors que le voyage du navigateur devient un véritable calvaire ? Les incroyables tourments psychologiques que doit subir Crowhurst et l'échafaudage de ses mensonges sont montrés de manière académique sans faire souffler le grain de folie qu'on était en droit d'attendre. Le jour de mon retour n'est pas loin d'être un plaidoyer pour un homme perdu, dépassé par les intérêts capitalistes. C'est une façon de voir les choses, peut-être pas la plus pertinente, mais s'il y avait eu au moins un peu de conviction, on aurait pu vibrer. Même Colin Firth, d'habitude impeccable, semble un peu à côté de son personnage, c'est dire.
au lieu du grand survival et de la plongée dans la psyché malade d'un mythomane ( ou d'un homme piégé à ses propres mensonges ), que l'on pouvait attendre face à une si invraisemblable histoire, on nous livre un larmoyant mélo conjugal qui nous touche autant qu'un éternuement au milieu d'un alizé. Dommage
On ne saurait reprocher à un scénario inspiré d'une histoire vraie de laisser sur sa faim dès lors qu'il s'agit de faire le récit d'un événement avec ses ressorts et ses protagonistes tels qu'ils étaient. Mais quand on ne connait pas à l'avance cette histoire, qu'on n'en a jamais entendu parler, qu'on n'a pas spécialement cherché à en savoir quelque chose avant d'aller voir ce film, on reste dans l'attente de quelque chose de plus fort. Sans doute parce que dans le subconscient on en attend autre chose que ce qui va être reconstitué. Il n'y aura donc pas vraiment de grandes scènes de navigation à combattre les éléments et et à voir le skipper en sortir vainqueur. Cette absence, c'est finalement le nœud de l'histoire. Le récit reposera donc davantage sur les affres et les limites d'un homme acculé économiquement qui, pour se refaire, essaye de se surpasser (sans prendre trop conscience de la difficulté du périple entamé). La pression médiatique, demandeuse de héros, sera abordée quoique seulement effleurée alors que finalement c'est finalement autour de ça que tourne le scénario. Une déception sur l'angle choisi, conduisant à un avis mitigé.