Hafsteinn Gunnar Sigurðsson dépeint à travers son second long-métrage, une histoire universelle concernant la vie familiale et ses liens parfois conflictuels : "Paris of the North est une comédie dramatique construite autour des liens familiaux, possibles et impossibles. C’est une exploration des distances qui s’installent dans les relations humaines, particulièrement entre ceux qui devraient être très proches. C’est aussi un film délicat sur la crise de la masculinité."
Le scénario de Paris of the North a été écrit spécifiquement pour un petit village de pêcheurs islandais, où vivent seulement 150 habitants. Ce lieu n'a pas été créé de toute pièce, il existe réellement et c'est ici que le personnage principal a choisi de s'isoler de la vie active qu'il menait avant : "L'idée était de créer un microcosme, de souligner les relations étouffantes d'une petite ville – où l’intimité est souvent envahie. Le village est le lieu de beaucoup de contradictions, où des constructions branlantes côtoient une nature sublime. C'est aussi un creuset de multiples nationalités : thaï, philippine, polonaise, islandaise…", explique Hafsteinn Gunnar Sigurðsson.
Sélectionné au Festival International du Film de Chicago, le réalisateur de Paris of the North n'a finalement pas été récompensé.
Le réalisateur Hafsteinn Gunnar Sigurðsson retrouve une partie de l'équipe technique avec qui il avait travaillé sur son précédent film Either Way, film qui avait d'ailleurs donné lieu au remake américain Prince of Texas avec Paul Rudd et Emile Hirsch. Kristján Loðmfjörð retrouve ainsi son poste de monteur et Halfdan Pedersen occupe à nouveau le poste de chef décorateur.