Les rois du monde est un drame passionnel, une histoire de vie, de mort, de jalousie. Le réalisateur, comme il a pu l’expliquer, a très bien soigné ses décors. Un sens du détail qui donne un effet visuel magnifique, renforcant ainsi l’atmosphère pesante du film. Le rouge étant une des couleurs dominantes, on la retrouve dans le pick up de Jeannot ou encore dans un sac porté par Chantal. Le village est magnifiée et magnifique, la chaleur semble étouffante. C’est le point fort du film car pour le reste, j’avoue avoir eu un peu de mal à suivre cette histoire noyée dans des dialogues « fatigants ». Et puis c’est tout de même un peu fort en testosterone, un poil (et je suis gentille) machiste. Jeannot, imbibé d’alcool, une cigarette à la main à chaque plan et bredouillant toujours les mêmes propos veut récupérer Chantal. Pour cela il affronte Jacky. Aucun d’eux ne semble prêter vraiment attention au désir de la jeune femme ! Une jeune femme écorchée vive. Un affrontement musclé, masculin sans trop d’intérêt. Chantal se débat au milieu trouvant du refuge dans ses cours de théatre. On y rencontre par ailleurs 3 ados soucieux de quitter ce village agitée par ce combat de coqs. L’ensemble est lourd mais la fin sort le spectateur de l’ennui
Les rois du monde est un premier film sombre. Le réalisateur a soigné ses décors. De nombreux défauts viennent gacher l’ensemble. Mais restent Quelques beaux moments !