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    Quand on a 17 ans
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    3,8
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    217 critiques spectateurs

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    poet75
    poet75

    277 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2016
    Le gros point faible de ce film, c'est un scénario qui est comme marqué du sceau du déterminisme. Même si l'on n'en a pas pris connaissance auparavant, dès les premières scènes, à moins d'être une oie blanche, on peut prédire sans peine tout ce qui va suivre. Et, de fait, la suite du film n'offre que de très rares surprises. Tout est écrit d'avance. On sait que les échanges de coups du début évolueront vers d'autres échanges, plus sensuels. On sait que les mots de haine dissimulent des mots d'amour. Rien que de prévisible. Malgré tout, ce qui rend le film intéressant, ce qui le sauve de l'ennui, c'est le choix des décors de montagne et ce sont surtout les talents conjugués des deux jeunes acteurs principaux (Kacey Mottet Klein et Corentin Fila). 7/10
    benoitG80
    benoitG80

    3 435 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2016
    "Quand on a 17 ans" fleure bon le poème de Rimbaud, mais n'en n'a pas la grâce et la simplicité bien qu'André Téchiné soit derrière la caméra...
    Étonnamment, le célèbre cinéaste n'a en effet que de cesse de découper son film en trois périodes linéaires en y mêlant un tas de thèmes, de l'adoption, au deuil et à la naissance, tout va pour se focaliser en fait sur la quête de soi et la découverte de sa sexualité.
    Comme si ce cheminement impliquait forcément de passer par ce dédale laborieux, avec l'aide d'un tas de personnages secondaires pas nécessaires, pour arriver à cette évidence autour de laquelle, il brouille les pistes mais que l'on saisit et comprend d'emblée.
    Et pourtant, le début est franchement excellent et c'est lors de cette phase de harcèlement, que le film surprend, étonne et révèle un jeu de comédiens plus qu'à la hauteur...
    Ce sont ces instants où ces jeunes lycéens se jaugent, se toisent qui font mouche et intéresse !
    On reste en effet intrigué par ces rapports compliqués, à cette confrontation douloureuse et ambigüe.
    Kacey Mottet Klein et Corentin Fila, en compagnie de Sandrine Kiberlain toujours juste et rayonnante, forme un trio en qui on a vraiment envie de croire jusqu'au bout...
    Puis, chemin faisant, alors qu'André Téchiné arrive petit à petit à ses fins, le récit s'adoucit, devient plus conventionnel et même formaté, d'autant plus que la multitude des thèmes se mélangent inutilement, comme s'il s'éparpillait un peu trop...
    De plus, André Téchiné saupoudre des détails qui datent un peu, des incohérences qui nuisent à la crédibilité et au réalisme du film qui de fait, manque de fluidité, et d'une véritable entité qui aurait contribué à lui donner toute sa valeur.
    Il n'est cependant pas rare qu'une inspiration de taille laisse présager un grand film, pour retomber ensuite platement.
    Dommage pour cette fois, dommage pour cette nouvelle réalisation trop fabriquée simplement pour aboutir à une histoire trop romanesque et un peu trop dans l'ère du temps.
    Christoblog
    Christoblog

    837 abonnés 1 686 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2016
    On ne peut pas dire que le dernier Téchiné fasse durer longtemps le suspense : il ne nous faut que quelques instants pour sentir qu'il y a une attirance amoureuse entre les deux jeunes personnages, Tom et Damien.

    La question qu'explore la film, c'est la suite. A partir de la naissance évidente de ce sentiment, que les deux garçons acceptent d'ailleurs plus ou moins, que va-t-il se passer ?

    Il faudra plusieurs trimestres et un certain nombre d'évènements tragiques ou heureux, pour que nous ayons la réponse, que je ne dévoilerai pas ici (mais, bon, hein, on s'en doute un peu).

    La qualité du film ne tient ni à la mise en scène de Téchiné (tantôt académique, tantôt expressionniste), ni au scénario de Céline Sciamma (un peu cousu de fil blanc), mais à l'incroyable prestation des comédiens.

    Si les deux jeunes, Kacey Mottet Klein et Corentin Fila, sont très bien dans l'expression de multiples nuances, c'est surtout la sidérante prestation de Sandrine Kiberlain qui emporte le film. Il lui suffit d'une réplique ("Je t'écoute") pour élever le film vers une montagne d'émotion. Cette actrice, qui m'a parfois décontenancé, assume son âge avec une élégance qui laisse pantois et admiratif.

    Quand on a 17 ans est donc un beau film français à la trame narrative ample et ambitieuse. Il excelle dans la peinture de certains milieux, malgré quelques maladresses de dialogues et certaines longueurs.

    Au final, le final de Téchiné marque peut-être de définitif avènement de la relation amoureuse homosexuelle dans le cinéma mainstream (après La vie d'Adèle et La belle saison) : c'est à la fois son mérite et sa limite.
     Kurosawa
    Kurosawa

    593 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2016
    Avec "Quand on a 17 ans", André Téchiné signe un très beau film sur la difficulté à aimer, sur la peur d'être rejeté et sur les doutes que l'on peut porter sur sa sexualité (est-ce que je désire seulement ce garçon ou bien aussi les autres ?), des questions traitées avec une justesse peu commune, qui est à la fois celle de la mise en scène, de la direction d'acteurs et de l'écriture. Et si sur ce dernier point, il y aurait des choses à redire, en particulier sur le sort réservé au père de Damien ou sur la grossesse de la mère de Tom, des moments pas inintéressants mais qui empêchent l'enjeu principal de s'exprimer avec plus d'ampleur, la spécificité de ce scénario très construit permet néanmoins de faire exister tous les personnages, incarnés par d'excellents comédiens (avec en tête le trio Kiberlain - Mottet Klein - Fila), mis en valeur par le regard tendre d'un cinéaste qui montre l’évolution du rapport entre les deux garçons avec une certaine finesse ou comment il faut en venir aux mains et déjà rapprocher les corps avant d'exprimer ses sentiments et en venir à une scène d'amour dépourvue de pudeur mais pourtant empreinte d'une vraie tendresse. À défaut de véritablement bouleverser, le film nous touche dans ses moments les plus forts, quand la nuance laisse enfin place à la vérité du regard et des mots.
    PaulGe G
    PaulGe G

    113 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2016
    il y a énormément de thèmes abordés dans ce film et le fil rouge est la vie du médecin magistralement incarnée par Sandrine K, et les amours particulières de deux ados a la recherche de leur sexualité dans une petite ville à la montagne . l'interprétation parfaite , baroque de la mise en scène , bien qu'il y ait quelques temps longs , font de ce film une réelle réussite
    PLR
    PLR

    473 abonnés 1 573 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2016
    C'est du cinéma d'auteur. Registre qui rebute parfois un peu le large public. Mais il n'y a qu'à lister les nominations au Festival de Berlin (sept au total !) pour en avoir un avant-goût : meilleure contribution artistique, meilleur acteur, meilleur scénario, meilleur réalisateur...Des reconnaissances méritées pour cette rencontre qui se construit pas à pas sous nos yeux et qui, scène après scène, retient l'attention sans relâchement, répondant à la promesse des nominations précitées. Le cinéphile qui s'attardera sur le générique de fin découvrira que cette production est librement inspirée d'un téléfilm : New Wave de Gaèl Morel (2008).
    Jorik V
    Jorik V

    1 282 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2016
    André Téchiné revient après quelques errements dommageables (« La fille du RER » ou « Impardonnables ») à ce qu’il sait faire de mieux : ausculter les troubles adolescents, cette période de la vie où les hésitations comportementales, sexuelles et psychologiques sont le plus en évanescence. Et même s’il ne retrouve pas les sommets d’antan, « Quand on a 17 ans » est un beau film qui traite avec acuité de ces moments. Si le film est un peu long à démarrer et souffre de quelques longueurs dans sa première partie, la suite nous emporte dans ce tourbillon intime avec panache et réussite.
    Le bon point du long-métrage est de traiter les rapports entre Damien et Thomas de façon sybilline durant une bonne partie de l’histoire. Pourquoi se détestent-ils ? Y a-t-il un fait du passé que nous ignorons ? Est-ce une histoire de jalousie, de haine ou d’amour ? L’intelligence du script (écrit en duo par le metteur en scène et une spécialiste de l’adolescence au cinéma, Céline Sciamma) est d’effeuiller les réelles motivations des deux protagonistes en prenant son temps. Il en ressort un sentiment de malaise puis d’apaisement maîtrisé. Entre les deux, Sandrine Kiberlain est l’arbitre parfait. Et elle prouve encore une fois que, depuis quelques années, on ne cesse de la redécouvrir sous toutes ses facettes pour notre plus grand plaisir.
    Kacey Mottet Klein et Corentin Fila sont tous deux parfaits dans des rôles casse-gueule et parviennent à rendre leur relation tout à fait crédible. André Téchiné fait partie de ces cinéastes qui mettent un point d’orgue à rendre leurs films le plus réaliste possible. Le septuagénaire y parvient encore une fois ici et semble encore bien en phase avec son époque et les relations qu’il décrit. A l’arrivée, « Quand on a 17 ans » est un joli film qui manque peut-être un peu d’émotion(s). Elle n’est pas d’une froideur clinique mais sa réalisation est parfois un peu trop éloignée des tourments de ces personnages, cependant il parvient sans mal à nous rendre compte d’une relation complexe avec la plus grande perspicacité et c’est déjà beaucoup.
    herve p.
    herve p.

    2 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2016
    Ce nouveau Techiné a de nombreux atouts : de bons interprètes, des images sublimes, une histoire d'amitié qui prend son temps. Il reste qu'il est difficile de s'identifier aux différents personnages. Les 2 adolescents vivent une histoire somme toute peu commune, en particulier du à leur condition respective dans leur famille (surtout le "montagnard"), S Kiberlain fait une mère de famille trop parfaite...
    Bref, le film n'évite pas certains écueils...Mais il est cependant honnête et mérite selon moi le détour.
    pierre72
    pierre72

    144 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2016
    Ne boudons pas notre plaisir, André Téchiné revient avec un nouveau film plutôt plus réussi que quelques précédents, sans doute parce qu'il traite d'un sujet de prédilection ( ce délicat moment de la vie qu'est l'adolescence) et sans doute aussi parce qu'il s'est acoquiné au scénario d'une autre réalisatrice, elle aussi au regard pointu et affûté sur cet âge, Céline Sciamma.
    Le film se déroule comme très souvent dans le Sud-Ouest, ici les Pyrénées, et durant une année scolaire, celle de la terminale S d'un petit lycée où Damien et Thomas sont élèves dans la même classe. Un peu solitaires, ils se regardent plus en chiens de faïence qu'en bons copains. L'animosité qui règne entre eux peut, au départ, passer pour une lutte des classes, l'un est fils de médecin, l'autre, adopté, vit dans une ferme très reculée. Mais petit à petit, il vont découvrir que cette envie de confrontation est l'expression animale d'une identité qui leur fait peur. Entourés d'adultes vraiment bienveillants, surtout la mère de Damien, et boostés par de graves événements, ils s'ouvriront petit à petit vers une acceptation de leur attirance.
    Ce qui pourrait être une énième variation autour de la découverte de son homosexualité devient sous la caméra de Téchiné un grand film romanesque et sensuel. Que ce soit la violence ou la nature, les sentiments ou le quotidien d'hommes et de femmes normaux, le cinéaste a toujours un regard juste qui ne juge pas, laissant sa caméra capter les troubles, les désirs, les émois de personnages soudain magnifiés. Il installe un climat dramatique intense avec un trio principal où une mère apparaît, comme souvent, le pivot central d'une histoire qui se noue entre conscience et inconscience. Sandrine Kiberlain qui joue cette mère attentive et ouverte avec pertinence, a l'élégance de s'effacer légèrement pour laisser toute la place aux deux jeunes acteurs. Corentin Fila, que la caméra de Téchiné semble beaucoup aimer, s'impose sans problème face à Kacey Mottet Klein qui m'a paru mal à l'aise dans son rôle, sans pour autant nuire au film, la mise en scène du réalisateur s'avérant vraiment efficace. Au fil des saisons et des événements le film, avance vers la lumière d'un été radieux et une conclusion plutôt optimiste.
    Donc très bonne impression de "Quand on a 17 ans " mais, oui il y a un mais, je ne terminerai pas sans faire deux remarques, une critique et une autre positive.
    La fin sur le blog
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2016
    André Téchiné est revenu à un bon niveau cinématographique après 2 films médiocres d'une certaine lourdeur narrative. Sans retrouver la valeur de ses meilleurs films, le cinéaste donne ici une oeuvre prenante, brillamment interprétée et superbement mise en scène. Comme bien de ses films, Quand on a 17 ans est une oeuvre epileptique, violente, irrégulière (avec l'alternance de la violence et de périodes assez calmes comme des émotions enfouies sous la neige). Téchiné filme une nouvelle fois une nature hostile et réaliste dans laquelle les jeunes gens ne sont que des pions et dont la petitesse est manifeste. Les routes enneigées, les chemins épuisants, les sommets inatteignables, le déchaînement sans limite du climat, le branches des arbres agressives sont magnifiquement mises en scènes. C'est d'ailleurs dans toute la première partie, où les pulsions sexuelles des deux jeunes gens restent en suspens, que le film est le plus réussi. Téchiné maîtrise l'hiver, un peu moins l'été où pourtant les passions se révèlent, avec une belle pudeur. Les acteurs sont très bons. Sandrine Kiberlain, pour une fois hors de toute caricature de la bourgeoise névrosée, ici sans fard, est très juste dans le rôle d'une mère, personnage très ambigu. Corentin Fila, la grande révélation du film est très beau et très à son aise. Les plans où Téchiné le montre dans l'obscurité sont très beaux. Mottet Klein est juste aussi. Pourtant, le film ne convainc pas totalement. Les faiblesses du scénario sont réelles, telles les références aux appels à la sexualité. Le père militaire, donc héraut de la virilité disant à son fils : spoiler: "c'est à 17 ans que je découvris ma vocation de pilote" ou la mère disant aux deux jeunes qu'ils calent sur le même problème de maths. De même, lors de la cohabitation des deux jeunes, quand le fils commence à se masturber ou quand il mate des mecs sur le web.
    Ceci m'a paru gênant en désaccord avec la fluidité de la mise en scène efficace et subtile jusque alors. Quand on a 17 ans reste cependant un des films à voir de ce début de l'année 2016. La meilleure scène du film est spoiler: quand la médecin et le chéri de son fils parlent dans le brouillard et traite du deuil
    , remarquable.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    139 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2016
    Le film prouve une nouvelle fois le talent d'André Téchiné qui signe ici un film fort sur le cheminement du désir chez deux adolescents, interprétés par deux acteurs épatants.
    norman06
    norman06

    352 abonnés 1 678 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2016
    Le grand retour de Téchiné. Si le récit pouvait paraître convenu sur le papier, la subtilité des dialogues et une mise en scène tant élégante que lyrique emportent l'adhésion. Un très beau film sur les émois de l'adolescence.
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 142 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2016
    Joli film que le dernier Téchiné dont la sensibilité et le traitement pudique des premiers émois amoureux rappelle les roseaux sauvages. La violence engendre ici un amour qui s'affirmera de plus en plus au fur et à mesure de l'avancée de l'intrigue. Si l'on peut regretter quelques facilités et maladresses dans le traitement de certaines situations, le film sonne souvent juste et évoque le thème de la découverte de la sexualité avec une grande délicatesse. Sensuel, délicat et magnifié par deux très bons jeunes acteurs et une Sandrine Kiberlain remarquable dans un rôle casse-gueule car, sur le papier, vue mille fois, Quand on a dix sept ans est une ode à l'amour et à l'acceptation de soi. Simple, lumineux et beau. Certes, on a vu plus original et audacieux sur pareil thème mais l'ensemble mérite sans aucun doute le détour.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    23 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2016
    Même si durant la première partie j'ai eu du mal à croire certains comportements des protagonistes: deux ados, camarades dans un lycée de campagne qui se découvrent et se provoquent à base des coups, croche-pieds et autres regards glaçants, la deuxième moitié m'a apprivoisé et peu à peu je suis entré dans les émotions qui dégagent en se lâchant.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2016
    Si la première partie peut sembler un peu simpliste (opposant deux personnages de manière très frontale), elle tend à poser le cadre d’une éducation sentimentale qui se révélera passionnante. La relation entre les deux personnages bascule peu à peu, mais de manière assez subtile, André Téchiné, et Céline Sciamma mêlant les questions de filiation et de reconnaissance à cette histoire adolescente. On y aborde le désir, sa naissance, sa puissance aussi, l’enjeu étant aussi de savoir que faire de ce corps-là, corps d’homme viril ou corps gracile.
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