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GéDéon
92 abonnés
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2,5
Publiée le 15 février 2022
Dans ce film, réalisé par André Téchiné en 2016, on suit la rencontre de deux adolescents qui masquent leur attirance l’un pour l’autre par des actes de violence et un harcèlement moral sans limite. La prestation très convaincante des jeunes acteurs (Kacey Mottet Klein et Corentin Fila) apporte une véritable dimension dramatique au récit. L’acceptation progressive de leur homosexualité s’effectue à travers un tourbillon de sentiments parfaitement exposés malgré un scénario extrêmement prévisible. Bref, du cinéma d’auteur facilement accessible.
Mélo dans l’air du temps abordant le thème de la difficile révélation de l’homosexualité adolescente, a fortiori quand les classes sociales sont différentes, avec réaction « comme il faut » de la mère, mais aussi celui de l’hommage à ceux qui meurent encore pour la patrie. Bref le film en fait un peu trop et manque d’âme.
Je m'étonne de voir d'aussi bonnes critiques! Oui les décors sont superbes, oui Sandrine Kimberlain joue super bien comme d'habitude mais ça s'arrête là je trouve... On voit pas la relation avec les autres élèves, au début ils se détestent au point de se battre mais sans raison puis ils s'aiment, plein de passages inutiles et longuets, la fin au final on ne sait pas ce qu'ils deviennent, sans parler du fait qu'ils couchent ensemble sans protection ça fait cliché pour des homos de 17 ans... L'évolution de leur relation est trop rapide, ils se détestent puis s'aiment, tout est assez confus c'est dommage ça aurait pu être bien mieux réalisé, sans parler de certaines scènes de bagarres pas crédibles...
Dommage ...voilà le mot. Scénario bâclé, écriture prévisible. On ne ressent pas d alchimie entre les deux acteurs, tout reste en surface ... Points positifs : les paysages magnifiques et la BO du film.
Je suis passé à côté de ce film. Certes, c'est peut-être un grand film, mais devant ce genre de long-métrage, je recherche une émotion...qui n'est pas venue.
Franchement je me suis ennuyé tout a long de ce film, et je me suis demandé quelle note ce film aurait t il obtenu (de la part des spectateurs bien sûr) s'il n avait pas eu la signature de Téchiné . Je n'ai pas trouvé le jeu de Kiberlain tres credible, j’attendais à tout moment qu il se passe quelque chose... il ne s'est rien passé. Téchiné nous a habitué à une autre qualité, j'espere qu'il n'est pas à cours d'imagnation et qu'il saura rebondir, en tout cas je le lui souhaite...
Un film intéressant parce qu'il mélange les générations, avec Téchiné à la réalisation et Céline Sciamma au scénario. Le film a ce petit côté je parle des jeunes mais avec un aspect presque vieux, ça son côté positif, mais aussi négatif. Le film reste assez classique, même si il y a de belles scènes dans la neige. Ce qui ressort du lot c'est la confrontation entre Kacey Mottet Klein, et Corentin Fila tout les deux très bons (surtout ce premier), on sent tout un pan de l’adolescence et de la rechercher se mettre en place. L'évolution que suit leur relation est assez surprenante, même si je dois dire qu'il y avait des signes avant coureurs. Après le film se fait un brin répétitif, et ne prend pas de risque, alors bien sur on ne peut toucher au sublime, mais il n'en reste pas moins assez bien.
Tourné dans un décor de montagne impressionnant, au cœur des Pyrénées, ce film au scénario hélas trop faible et un peu bancal – qui réserve beaucoup d'invraisemblances – spoiler: s'intéresse à l'éveil (homo)sexuel de deux adolescents, pour qui l'attirance s'exprimera dans un premier temps par des comportements violents. On finit cependant par s'attacher aux personnages principaux, remarquablement interprétés par Kacey Mottet Klein et Corenta Fila.
on comprend assez vite la raison des rapports tour à tour conflictuels et amicaux entre les 2 ado, avec comme arbitre, la talentueuse S. Kiberlain. puis, le film s'étire un peu, sur un montage parfois approximatif. à défaut d'être original et très approfondi, ce Téchiné se laisse suivre agréablement.
Vu les notes , j'ai dû passer à côté de quelque chose ... Ces premiers émois amoureux qui rencontrent des difficultés à s'exprimer ne m'ont pas vraiment passionné et encore moins bouleversé ... L'interprétation est bonne mais rien de bien enthousiasmant .
Dès les premiers plans on sait comment "ça va finir". Reste donc plus qu'à visionner un honnête téléfilm naturaliste genre FR3 avec des histoires de seconds rôles destinées à meubler sinon l'on s'ennuierait ferme. Ah Sandrine Kiberlain est, comme d'habitude, très émouvante. Et pour finir un faux paradoxe : la critique a a-do-ré et 220 000 personnes sont allées voir le film.
Encore un film sur homosexualité, un thème qui semble cher à Techine... Une histoire d'amour qui commence originalement par de la haine... Pourquoi pas, la nature humaine est tellement mystérieuse... Et puis l'histoire avance sans réellement avancer.
Un retour aux affaires d’André Téchiné épaulé au scénario par Céline Sciamma, çà avait de la gueule… Tellement, que le film fût sélectionné à la chasse à l’Ours dans la Compétition Officielle Berlinoise. Une belle promesse, mais c’est bien tout au final. Le scénario est maladroit voir souvent improbable : un officier d’une quarantaine d’année cantonné au grade de lieutenant, c’est une purge le gars ; plus grave, on comprend mal la haine du début entre les deux garçons que l’on essaie de nous faire passer pour du déni pour leur orientation sexuel, et c’est l’épicentre du scénario ; une histoire d’amour-haine perdurant tout au long du film dans laquelle on croit guère et qui parait très télécommandée ; des scènes inutiles et incohérentes ; trajet aller et retour pour le lycée en plein jour en plein mois de décembre pour un lycéen ayant 1h30 de trajet (à 6h30, il fait rarement jour en décembre, mais aussi en novembre,…) ;… Le choix du montage et des ellipses perd parfois aussi le spectateur. Le choix d’un comédien trop âgée pour jouer le rôle d’un lycéen décrédibilise encore le propos : Corentin Fila. André Téchiné qui a déjà traité avec beaucoup de pertinence de la jeunesse par le passé s’associe à une scénariste dans le vent Céline Sciamma ; elle l’entraine sur son terrain habituel, la découverte de son identité sexuelle ; mais la mayo prend mal entre la jeune et la vieille garde. Sujet casse gueule pour Téchiné, même si certaines scènes sur la confusion des sentiments adolescents sont pertinentes. Reste un trio d’acteurs hyper crédible dans le jeu et incarnant avec beaucoup de conviction leurs personnages : Sandrine Kiberlain, Corentin Fila et surtout Kacey Mottet Klein qui malgré son jeune âge est déjà une référence du cinéma d’auteur… Voir « Keeper » avec ce dernier qui est sorti cette année.
Je ne suis pas personnellement allergique à ce cinéma dit d'auteur, typé intellectuel, très psychologique. Ce style cinématographique m'a déjà bouleversé mais il est extrêmement exigeant, sinon il s'auto sabote. Seulement, " Quand on a 17 ans " n'est pas à la hauteur de ce qu'il prétend être. La bande annonce ne m'attirait guère mais, bêtement, j'ai essayé de le voir car j'aime beaucoup Sandrine Kiberlain et qu'elle y jouait un médecin, la profession que j'exerce. Mais j'ai rapidement déchanté. Le film est d'une lenteur insupportable. Réussir un film avec un rythme lent est très compliqué. Ici c'est raté. Je ne parlerai même pas des plans tournés caméra à l'épaule complètement ratés, non adaptés à la scène. Les 2 jeunes surjouent, dans un style " faux naturel " que la Comédie Française essaie de combattre pourtant. Le scénario m'exaspère car on a encore à faire un film à caractère social vu et revu dans le cinéma français. Il est pourtant bien noté, ça arrive d'avoir un désaccord avec l'opinion dominant, je voulais juste l'exprimer.
J'aime bien Téchiné, habituellement. J'ai bien écrit habituellement... Car même si tout n'est pas à jeter, ce « Quand on a 17 ans » m'a crispé bien comme il faut. D'abord, hormis quelques scènes justes où l'on ressent bien la complexité des tourments amoureux adolescents, cette histoire d' « amour », je n'y ai vraiment pas beaucoup cru. Pire : je l'ai trouvé en conséquent assez inintéressante, d'autant que le réalisateur ne fait pas grand-chose pour la rendre plus « belle », plus « sensible » à nos yeux. Alors au moins évite t-on les banalités habituelles concernant certains aspects de l'homosexualité, mais cela m'a paru bien court, d'autant que notre attachement, voire notre intérêt pour les deux héros est plus que relatif. Et quand, en plus, Sandrine Kiberlain n'est pas à son meilleur, presque mal à l'aise dans ce rôle de mère pas vraiment préparée à gérer la situation sentimentale de son fils, cela devient encore plus compliqué... Reste un cadre original et plutôt bien choisi, l'auteur de « Ma saison préférée » restant capable de nous offrir quelques bonnes scènes de temps à autre, mais je ne retiendrais globalement pas grand-chose de ce drame (très) moyennement inspiré et surtout bien peu crédible. Déception, une de plus.