Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Bulles de Culture
137 abonnés
634 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 15 juin 2014
Adaptation du roman de Leslie Kaplan, FEVER est le premier long-métrage du réalisateur Raphaël Neal. Il a été tourné pour un somme récoltée en partie par le biais du crowdfunding, dit également financement participatif. Et ce manque de budget évident laisse apparaître une manière de tourner bric-à-brac. Le montage est trop saccadé, sans possibilité pour le public de se poser. L’image, filmée avec un appareil photo 5D, n’est pas totalement maitrisée. Enfin, la musique, réalisée par la compositrice Camille, prend trop de place dans le concept du film et bouffe littéralement le visuel. En cela, le réalisateur livre un film trop esthétisant, inhérent probablement à son passé de photographe.
Damien est un personnage ambigüe, qui recherche quelque chose d'exceptionnel et qui dans sa recherche, vacille entre des moments d'extases pas loin de la folie et des chutes dans la réalité où il se retrouve face sa conscience. Il entraînera dans son délire Pierre, son meilleur ami plein d'admiration. Pierre le suivra...beaucoup trop loin. Le film pose des questions intéressantes. Jusqu'où sommes nous capable de suivre une personne qu'on aime et qu'on admire ? Et dans ce cas là, sommes nous vraiment responsable de nos actes ? Le film fait réfléchir dans une ambiance à la fois légère, portée par la musique de Camille, et pesante car la culpabilité des deux adolescents reviens sans cesse comme un écho. Il est rare, sur un premier film, de sentir déjà le style du réalisateur. Pour Raphaël Neal, c'est un pari réussi.
Que dire...je croyais me rendre à une projection portant sur un film parlant de l'esthétique du meurtre, comme dans la corde de Hitchcock, superbe film. A la place, j'ai eu droit à un téléfilm brossant une galerie de personnages inintéressants parfois narcissiques (Damien), le film part dans tous les sens et aborde la question de la repentance et de la déportation des juifs ainsi que les états d'âme des petits lycéens du bahut Paul bert. Comme quoi, le "crowfunding" ne finance pas que des films inoubliables....1,5/5
Mon dieu , quel mauvais film, quel ennui ! prétentieux , mal écrit , montage confus , musique envahissante pour essayer de camoufler l'indigence des images et de l'histoire .....un mauvais photographe ( Raphael Neal ) ne fait pas un bon réalisateur . a fuir absolument .
Un premier long métrage qui séduit par son récit à double lecture, malgré des maladresses (le personnage peu crédible de la prof de philo). Les deux jeunes interprètes sont attachants et entourés d'une belle brochette d'acteurs rares dont Françoise Lebrun et Philippe Laudenbach.
Une sorte de thriller philosophique avec deux lycéens venant d'un milieu favorisé qui assassinent une femme au hasard dans le but d’expérimenter certaines notions. Le début est pas mal et intrigant, mais en exposant les faits d'une façon aussi explicite, je me demandais comment le réalisateur allait tenir la distance et comme prévu, il n'y parvient pas avec une histoire qui s'essouffle rapidement surtout parce que tout ce qui tourne autour du crime passe vite au second plan. Il y a des choses intéressantes, mais tout est traité superficiellement et ça part dans tous les sens puisqu'on nous parle de la déportation des Juifs, d'une relation d'amour insignifiante en plus de la relation ambiguë qu'entretiennent les deux ados. D'un certain point de vue, c'est original, mais c'est également ennuyeux avec des personnages peu attachants.
Je vais être franc, je n'avais jamais entendu parler de ce film. C'est donc vierge de tout a priori que je l'ai regardé. Apparemment le film est l'adaptation d'un roman et inspiré, également, d'un fait divers ayant eut lieu à Chicago dans les années 20. Je ne sais pas ce qui reste de tout cela dans le film, mais personnellement l'intrigue ne pas tellement impressionné. Pour être clair ces deux ados homicides ont des comportements assez incompréhensibles. De plus le meurtre n'est plus que mentionné de façon allusive et ne semble plus avoir vraiment de répercussions claires sur le film. Ce dernier semble interroger les meurtres gratuits et “la banalité du mal” avec un parallèle d'ailleurs instauré avec l'œuvre d'Hannah Arendt. Malheureusement c'est fait de façon si lourde que cela en devient un peu prétentieux, en effet comme mettre en parallèle ce petit meurtre avec les crimes d'Adolf Eichmann... En parallèle, on suit une jeune femme qui soupçonne les deux garçons du crime et dont les péripéties sont particulièrement inintéressantes. Pour être franc ce récit à côté du récit principal n'a pas grand intérêt, pour ne pas dire qu'il concourt à rendre le film ennuyeux. Plus le film avance plus on se demande ce que le réalisateur veut vraiment dire et pour être franc l'attitude ambigüe et infantile des deux ados finit par lasser (les rendre antipathiques) et surtout tourner un peu à vide. Honnêtement le film repose sur une intrigue un peu nébuleuse et pour être franc un peu creuse et verbeuse pour ne pas dire, par certains côtés, prétentieuse. Pas vraiment intéressant et pour tout dire évitable sans regret.
Difficile de trouver quoique ce soit d'enthousiasmant dans le film. La bande son est pénible, trop souvent envahissante, le scénario insuffisant pour un long métrage, qui m'a laissé de façon récurrente un sentiment de frustration. Le film n'est jamais très intéressant. je suis sorti de la salle avec le soulagement d'avoir quitté des personnages qui n'ont rien d'attachant. La réalisation est plate. Premier film encourageant, sans plus.
le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on ne s'embarrasse pas de la cohérence dans ce petit film qui s'éparpille sur plusieurs thèmes mal traités (tuer pour l'amour de la philosophie, grand père au passé trouble de collabo nazi, histoire conjugale qui prend l'eau) et qui passera sans doute inaperçu. ceci dit, les acteurs sont tous très bon. c'est dommage pour eux.
On traite plusieurs thèmes au cinéma quand ceux-ci s’accordent logiquement autour d’une direction commune, d’un point d’ancrage, de convergence ou d’une réflexion cohérente. Tout ce que le jeune cinéaste Raphaël Neal délaisse dans ce premier film et dans la multiplication des thèmes qu’il s’impose plus qu’ils ne découlent d’une logique scénaristique. Le meurtre au hasard d’une jeune femme taraude les deux présumés coupables, des lycéens qui pensent trouver une réponse dans la philosophie. Mais en réfléchissant trop les voici confrontés au passé de leurs aïeux dont un grand-père qui aurait pu participer à la rafle des juifs. Pendant ce temps, un témoin de la fuite des meurtriers se pose elle-aussi beaucoup de questions. C’est Julie-Marie Parmentier en tête d’une distribution qui par contre tient bien la route avec Martin Loizillon et Pierre Moure. Un bon casting qui se heurte à l’écriture alambiquée d’un scénario bringuebalé par trop de thèmes disparates et une mise en scène poussive.
4 618 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 17 octobre 2020
Fever tourne autour de deux lycéens Damien et Pierre, deux lycéens qui entrent dans le film après avoir planifié et assassiné une inconnue qu'ils ont déjà repérée dans la rue. Nous nous rendons vite compte qu'il ne s'agit pas autant du crime que de lui. Les deux garçons deviennent paranoïaques à des moments différents. Ils se plongent dans les recherches sur Maurice Papon, Adolf Eichman et leurs ancêtres. Le film joue également une partition ludique bourdonnante le long d'un drame sérieux et concentré. La justice ne s'applique pas du moins dans la pratique mais elle est servie émotionnellement par les garçons pleurant dans leur classe littéraire. Le film ne décide pas ni ne vous aide même à choisir entre la morale, le mal et l'innocence...
Ce film commence bien et se laisse regarder... mais...pas jusqu'au bout. Malheureusement, vite, le rythme s'essouffle et on attend une évolution dans le scénario, mais ...rien. Pire, le réalisateur nous noie dans une multitude de thèmes un peu sordides par leur accumulation. Un meurtre mystérieux initie l'histoire et ce thème central est négligé et malmené et parasité par la déportation juive, l'holocauste, une histoire amoureuse qui déchante, une différence de classes sociales, thèmes qui ne sont en rien en lien avec l'histoire de départ. Seule témoin de l'échappée des meurtriers le comportement de cette femme est peu crédible et nous fait vite décrocher. Elle reste muette et garde une pièce à conviction capable de confondre les auteurs du meurtre et se met à enquêter seule. Quelle bizarrerie! Mettons cela à part, cela aurait pu servir l'histoire mais... non! Ce n'est pas réutilisé plus tard. Les acteurs principaux sont assez convaincants mais le jeu reste à approfondir. Parfois, cynique, parfois froid, le personnage principal garde un comportement enfantin peu réaliste pour quelqu'un qui a peut-être tué. Seul le deuxième complice reste atteint psychologiquement mais de manière peu crédible, il pleure en classe et son désarroi est encore peu exploité, ne mène a rien de plus, n'enrichit pas l'histoire. Cela tombe à plat. Le scénario pêche. Cela fait beaucoup pour donner plus d'étoiles à ce film...
Excellent film ! Un Hitchcock aux accents parisiens dans le quartier Montparnasse. A voir, notamment, pour la qualité des interprétations. Le film laisse le spectateur libre de faire de ses propres interprétations. L’impunité est savoureuse au cinéma lorsqu’elle est bien traitée, ce qui est le cas.
On ne ressort pas de la projection complètement indemne. Ce film étonnant ne laisse pas indifférent et tente à nous faire réfléchir sur l’Homme. Il y parvient. S’ajoute une magnifique lumière, des images poignantes de beauté et une bande son qui vous séduit dès les premières notes. J’ai très envie de le voir.