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Un visiteur
4,0
Publiée le 16 mai 2017
Garth Davis nous livre ici une réalisation très personnelle de l’Inde profonde grâce à laquelle il réussit à passer des émotions très profondes avec des plans serrés et les paysages typiques qui n’apparaissent peut-être pas suffisamment. L’histoire en est captivante, émouvante (sortez vos mouchoir). Du moins durant la première heure, une fois l’enfant devenu adulte, l’histoire laisse place à un casting cinq étoiles (Nicole Kidman, Dev Patel…) et perd en rythme, laissant même parfois perplexe quant au but réel du film. On soulignera également la partition musicale de haut vol de Hauschka et Dustin O’Halloran.
Cinématographiquement parlant le film n'a pas un énorme intérêt. Bon il y a l'histoire qui sort de l'ordinaire et le film pose quelques questions. A mon avis un reportage pouvait faire aussi bien l'affaire mais bien sûr c'était moins glamour.
"Lion" est un film quasi-humaniste, retraçant le parcours d'un petit bonhomme qui a fait un sacré chemin. La première moitié du film prend aux tripes et positionne le spectateur face au destin terrible de ce gamin envers lequel on ne peut avoir que de l'affection ; tout en dessinant les contours d'une société indienne minée par la pauvreté et l'insécurité. Tout est en place pour nous faire accrocher à la quête qui va suivre, celle d'un homme en recherche d'identité.
Le film est à la fois beau, touchant et stupéfiant de réalisme, au sens ou l'on est forcé de s'y plonger. Les acteurs sont bons dans l'exercice, à l'exeption de Nicole Kidman qui je trouve n'arrive pas à se faire oublier derrière son personnage (et cette perruque, un peu ratée il faut le dire...).... mais je passe tant le reste est bon. Sans aucun doute le film a voir cette année.
Dans le même univers que Slumdog Millionaire et une histoire tout aussi touchante. Tendresse, espoir, souffrance, obsession, pauvreté, richesse, amour... Tout cela réuni dans une histoire extraordinaire.. Merci à Garth Davis de nous avoir fait partager l'histoire de ces familles, des beaux films comme celui ci, c'est rare.
Superbe, émouvant.... une bonne partie de ce film se déroule pendant l'enfance, on y voit donc très bien retranscrit, la vie d'un petit indien face à la violence du monde. (le jeune acteur est sublime)... donne à réfléchir, très bien filmé... A voir absolument.
L'adaptation d 'une histoire vraie aussi incroyable n'est pas aisée. Les deux acteurs qui interprètent Saroo, l'enfant en Inde puis l'adulte adopté en Australie, jouent leur rôle avec conviction. Le petit Saroo est remarquable, criant de vérité. Il y a trois parties dans ce film: la première, c'est la vie du petit Saroo en Inde et le récit de ses aventures après qu'il a perdu son frère, sa ville et tout moyen d'y revenir. C'est la meilleure à mon sens. La deuxième est le récit de l'adoption, et c'est la moins intéressante. Les conflits entre le Saroo et son frère perturbé, adopté lui aussi, entre ce dernier et les parents, les interrogations inévitables et la quête des origines des enfants adoptés ne sont pas convaincantes. C'est assez décousu et ennuyeux. La troisième concerne les efforts de Saroo adulte pour retrouver sa famille via Google et son voyage en Inde pour revoir les siens. Les retrouvailles sont émouvantes, le spectateur éprouve de l'empathie pour cette famille si pauvre et courageuse que la vie a cabossé. Une belle histoire, avec tout de même l'impression de voir un conte de fées. Les interrogations gênantes sont évitées: l'adoption d'enfants étrangers pauvres par des familles occidentales les coupant de leurs racines,par exemple, pose pas mal de questions.
A 5 ans, Saroo se retrouve embarqué à son insu dans un train qui va le mener jusqu'aux enfants des rues de Calcutta puis dans un orphelinat avant d'être adopté par un couple d'australiens. Cette histoire vraie est attachante dès le début avec ces deux frères inséparables mais ensuite s'enlise dans un récit aseptisé où il ne se dégage pas grand chose. On regarde l'évolution du héros sans déplaisir mais le film a tendance à tomber dans le pathos et la quête des origines du héros devenu adulte souffre de certaines longueurs. L'ensemble reste néanmoins de belle facture mais la VOST reste très fortement conseillée par ce film car le doublage est navrant.
Biopic réalisé par Garth Davis, le premier film du réalisateur australien. Si Dev Patel se révèle assez transparent dans le rôle principal de Saroo, Nicole Kidman apporte un réel rayon de soleil dans ce récit dramatique. Le pitch nous conte l'histoire d'un petit garçon de 5 ans qui se retrouve seul à Calcutta à 1600 kilomètres de son foyer. Ce drame reposant principalement sur l'affectif souffre également d'une mise en scène qui manque de rythme et d'originalité.
Une histoire vraie et incroyable est à l’initiative de ce film : un gamin de 5 ans s’endort sur le banc d’un quai de gare au fin fond de l’Inde ; il attend le retour de son frère. Il se réveille en pleine nuit, entre dans un wagon et les portes se referment ; le train roulera durant 3 jours et l’entrainera à 1600 km de chez lui sans espoir de pouvoir y retourner. Destination Calcutta où le sort des enfants est inhumain, il aura la chance d’être adopté par une famille australienne. A 25ans il se met en tête de retrouver son village et entreprend une investigation incroyable à partir de quelques vagues souvenirs et surtout grâce au soutien technologique que lui apporte Google Earth. La première heure se concentre sur ce petit bonhomme de 5 ans, Sunny Pawar, qui irradie la pellicule par son visage d’ange. La misère est montrée sans détour et le sort des enfants dans les mégalopoles indiennes déshumanisées pour les « intouchables » est disséqués, mais avec la bonne idée de toujours laisser hors champ l’indicible et le glauque (trafics d’enfants, violence, rapt,…). Toute cette partie est filmée à hauteur de Saroo. Là le film tient bien le cap jusqu’au dérapage sirupeux, larmoyant avançant avec ses énormes sabots : la seconde partie. Cette deuxième heure s’intéresse à Saroo adulte, étudiant se sentant à 100% australien. Soudain il se rappelle qu’il est avant tout indien en voyant des spécialités locales. Et dans cette seconde partie tout est traité avec des raccourcis stupides comme un gros film anglo saxon qui se serait bien fait oublié derrière une première heure intelligente et humaniste. L’idiotie est quasi partout sur la partie australienne et le pompon de la sidérante vacuité du propos éclate dans le traitement d’un manichéisme détestable de l’adoption réussie. Saroo est adorable, beau et a tout du fils modèle alors que le second disgracieux est psychologiquement déséquilibré ; Saroo a de jolis cheveux longs soyeux, l’autre a la boule à zéro type repris de justice. Comparé à « Slumdog Millionaire », ce dernier avait l’avantage de lorgner franchement du conte et de se détacher du réel. Je comparerais plutôt celui-là à « Va vis et deviens » ; mais par son manque de subtilité flagrante, il ne tient pas la comparaison. Regardez la première heure et ensuite changez de programme. Sur blogspot: mon blog, tout-un-cinema
Un film magique qui pose une belle reflexion sur l'adoption! bain culturel et personnages à fleur de peau pour cette histoire vrai racontée avec beaucoup d'émotions!
C'est clairement une histoire vraie qui est incroyable ! Par contre trop de battage autour du film, le "nouveau Slumdog Millionnaire", qui au final ne veut rien dire. Certes ça se passe en partie en Inde, certes il s'agit du même acteur principal (Dev Patel qui, au passage, a joué Indian Palace 1 et 2), certes le film est basé sur une histoire vraie, mais pour moi ça s'arrête là. J'ai été déçu par ce film dans lequel il y a des longueurs et où on tourne un peu autour du pot par moment. Il reste toutefois un bon film à voir une fois avec une fin très touchante.
Un scénario peu original mais réalisé à la perfection. Des acteurs performants ainsi qu'une bande son original qui nous porte jusqu'en Inde et nous fait vivre l'histoire de Saroo. Une semaine après avoir été le voir, je me remémore le film en écoutant la bande son. Un chef d'œuvre.