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Gérard Delteil
200 abonnés
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2,0
Publiée le 15 juillet 2017
En dehors de la bande son flamenca, il n'y a pas grand chose à sauver dans ce film de gangsters qui reprend tous les clichés du genre, poursuites en voitures comprises, et dont le scénario est hyper convenu. Un petit truand qui décide de devenir honnête à sa sortie de prison mais doit combattre son ancienne bande pour défendre son frère. On a l'impression d'avoir déjà vu ça dix fois. Même l'excellent Luis Tosar n'est pas dans sa meilleure forme. Quant au héros, Mario Casas, le moins qu'on puisse dire est qu'il manque singulièrement de charisme. Seul le parrain, José Sacristan, tire son épingle du jeu par son flegme, sans sortir pourtant de la caricature. Sans intérêt.
Si l'on ne compte pas le moyen-métrage "Tú y yo" cela faisait cinq ans depuis "Eva" que l'on n'avait pas eu de nouvelles de Kiko Maillo qui revient sur le devant de la scène avec un thriller simple, mais très efficace. "Toro" raconte l'histoire de deux frères qui vont avoir de sacrés problèmes après que Lopez soit parti avec l'argent d'un dangereux criminel. Les deux qui ne s'étaient plus vus depuis le drame qui les a séparés se doivent de se serrer les coudes pour s'en sortir. Comme on le sait la violence appelle la violence et c'est surement ce qui résume le mieux ce film qui au fil des minutes devient de plus en plus intense et violent en plus tout se passe dans un laps de temps de 48 heures donc c'est très rythmé et dynamique. Si l'histoire est simple, la réalisation de Kike Maíllo est tout sauf banale, il joue beaucoup sur les couleurs de ces différents spots pour coller avec les scènes et humeurs de ses personnages. Le film monte petit à petit en puissance jusqu'à un excellent final très violent qui ressemble pas mal au concept du film "The Raid" avec Toro qui s'en va seul dans une haute tour pour en découdre avec Romano. L'histoire est sans surprise, mais le réalisateur peut compter sur les très bons Mario Casas et Luis Tosar pour combler les quelques lacunes et faire de ce "Toro" un très bon divertissement.
Bon film à action bien filmé sur la mafia espagnol , Moi j'aime bien l'Andalousie, toro qui est magnifique ainsi que ses frères , la gamine et les autres acteurs .
Le réalisateur signe un action movie dont l'histoire est vu et revu cents fois par an. où comment un homme qui sort de prison est obligé de replonger suite à une connerie de son frère... Ni twist, ni suspense, ni dialogues percutants, ni scènes d'action créatives... Non le récit est convenu et ne fait que répéter les gammes du genre. Outre le cahier des charges du genre très et trop suivi à la lettre on constate que le rôle principal "Toro" est tenu par l'acteur le moins charismatique du casting ! Distrayant comme un direct-to-DVD de base, ni plus ni moins. Site : Selenie
un scénario déjà vu, un déroulement laborieux, un jeu d'acteur poussif, un montage approximatif... un polar sans filtre et sans intérêt où le temps paraît long.
On retiendra uniquement une belle mise en scène, mais beaucoup trop impersonnelle pour réussir à vraiment donner un sentiment autre que le fait d’assister à un exercice de style.
Une vengeance sans arme à feu..... ce Toro a des cou...du courage mais faut pas non plus pousser..... rien de bien folichon dans ce film espagnol au scénario mille fois vu. Et ça serait pas mal si Mario Casas s'impliquait un peu plus, les émotions ça se travaillent.....
Bon j'avoue, à la base cette critique devait être cohérente mais le final m'a fait complètement vriller... Je me lance : Le style espagnol est quelque peu bizarre. Le film comporte pas mal d'incohérences mais se laisse regarder aisément. Il a quand même quelque chose de spécial, un côté mystique qui grandit et surgit au fil des minutes. La scène de la spoiler: découverte du cadavre d'Estrella est cinématographiquement magistrale, un grand moment de dramaturgie, ça prend aux tripes. La bande son qui accompagne le cheminement de Toro vers son ex padre (scène ovniesque qui me rappelle un autre ovni du cinéma : The Guest), j'ai nommé Romano, est délicieuse et nous scotche à notre siège, un moment intense. Ce long métrage a beaucoup de défauts mais par certains aspects il est cultissime. Un film somme toute étrange, inégal, caractériel mais bourré de défauts, un film qui laisse tout sauf indifférent, qui mérite d'exister.
Un excellent polar urbain, sur une trame classique mais fort bien faite...Les personnages qui évoluent dans un drame qui va crescendo vers le tragique irréversible sont très convaincants...Le "bon" défend son ardent désir de réintégrer la société en demeurant sur le "droit chemin", et concomitamment protège sa famille menacée à cause d'un frère irresponsable, par des actions d'éclat poussé par la rage...Le "méchant" très charismatique ne se départie jamais de son calme olympien ce qui génère un contraste saisissant entre la cruauté de ses actes et son impassibilité émotive qui lui donne une dimension humaine surréaliste....Paradoxalement le "bon" affiche des rictus de "méchanceté" dans sa quête de vengeance, tandis que le méchant" est un modèle apparent , extérieurement, de "bonté" et de "placidité"...Sinon, un film que je recommande aux amateurs de polars urbains glauques à souhait . Mais où subsiste une lueur d'espoir, de rédemption...Pour le héros très durement touché dans sa chair et dans son âme.
Un thriller intense qui nous amène vers une explosion de violence inéluctable. Si les scènes d'action sont efficaces, le déroulement du film est parfois poussif. On ne s'ennuie pas mais il manque un peu de maestria pour en faire un grand film.
Sans doute pas un grand film mais il se laisse voir avec plaisir. De bons comédiens (avec l'incontournable Tosar), un bon scenario fondé sur la vengeance et un cadre (Malaga) loin des clichés ensoleillés. Une bonne série B.
Toro est l'homme qui fonce tête baissée, un crick de voiture à la main. Le suspens est prenant et les personnages élaborés. Une belle production qui aurait tendance à en faire des caisses mais qui trouve sa légitimité dans les derniers instants.
Comme d'habitude avec Mario Casa l'histoire et l'intrigue tourne beaucoup trop autour de son personnage ( toro) sauf dans Palmeras en la nieve . La réalisation et la photographie ne sont franchement pas mauvaise. Visuellement c'est beau mais Loin d'être un grand film a cause du scénario qui par moment est trop vague : spoiler: - lors du dernier acte dans l'immeuble Toro se fait poignardé mortellement mais ensuite il va voir son frère et sa nièce pour les prendre dans ses bras mine de rien et n'a même pas l'air d'être mal en point.
- toro ecoute Romano [spoiler] dire clairement au téléphone qu'il va voir sa belle soeur mais s'en foute complètement au final la pauvre se fait refroidir.[/spoiler] Sans oublié le jeu des acteurs qui n'est pas fameu (mention spéciale a la niece "Diana") J'ai par moment eu l'impression de maté un film de Steven Seagal.
Encore un excellent polar espagnol. Décidément, je me régale avec Que Dios Nos Perdone, La Isla minima et La Colère d'un homme patient. A rajouter sur la liste. C'est violent, sans concession, et ça en dit long sur la notion de l'amitié, de famille et de l'honneur chez les mafieux. Toro est constamment sous pression. Toro n'est pas maître de sa vie. Voyou, il a les flics aux fesses et doit faire un choix lourd de conséquences. Après, il veut se ranger. Se poser avec sa copine. Fonder une famille. Travailler. Mais son passé se rappelle à lui. Encore un choix à faire alors qu'il est loin de tout maîtriser. Toujours aux abois, toujours en train de courir, toujours à laisser les autres, les événements décider de sa propre vie. Ça ne pourra finir que dans un bain de sang et les scènes d'action sont assez brutales. Toro est assez violent. A l'image de ces voyous. Qu'importe les autres. La gosse, la copine qui n'a rien à voir, la diseuse de bonne aventure. Leur seul tort aura été de se trouver là.