Une nouvelle fois, le cinéma s’attaque à l’un des récits du maître de l’horreur du XXIe siècle, S. Kings, qui plus est à l’un de ses romans les plus difficiles à adapter à l’écran, même avec un budget restreint, ne serait ce que par le contenu même de cette histoire qui met un seul personnage en scène qui plus est restreinte à l’extrême dans ses mouvements, offrant un récit profond proche de l’introspection avec quelques moments plus actifs en tant que tel (car le roman est bourré de rebondissements peu utiles à l’image mais offrant un vrai rythme a ce qui se passe) et donnant lieu à un final horrifique à la fois physiquement que psychologiquement, et proposant ainsi l’une des histoires les plus intelligentes du grand S. King. Mais effectivement, lorsque la production ne tombe pas dans série Z souvent très adaptée aux récits du maître de l’horreur par la teneur de l’horreur bien trash dont sait faire preuve avec précision dans ses écrits l’auteur, ou alors l’adaptation et souvent peu fidèle ou encore même dans la la limite de l’intéressant et seuls quelques chef-d’œuvre du 7e art sont basés de ses récits, et souvent se sont les messages ou histoires parallèles de ses récit qui en font le succès et offre des belles mies en scène. Ici, on se situe dans la même catégorie qu’une très grosse majorité des adaptations des romans ou nouvelles de S. King, soit un rendu pas trop mal de ce que signifie vraiment ce récit bien loin de ce qui va se passer quand on commence, mais qui en plus de devoir s’éloigner d’excellentes trouvailles de narrations de l’auteur pour rendre le film plus visible et dans les codes pour que le public Lambda accroche, qui plus est quand NETFLIX se lance dans une vaste campagne d’adaptation d’écrits de S. King, avec des budgets bien loin de la sous productions (même s le résultat s’en rapproche souvent...), ce film à moins le mérite d’éluder quasiment aucuns détails narratifs de l’œuvre originale, se basant largement ses ce qui existe, jusqu’à certaines répliques emprunté totalement au livre, et il en va de même dans le déroulement de l’action. On peut constater que les « personnages » intervenants dans le calvaire soudain de l’héroïne sont modifié afin de donner un rythme plus immédiat à l’action, évitant de revenir sur le passé de ceux qui sont la pour l’aider à s’en sortir, et qui plus est servent de fil conducteur aux événements parallèles de la vie de cette femme qui vienne s’exposer sur grand écran comme un projecteur de cinéma projette un film sur une toile blanche, et qui en plus lui permettent de survivre et trouer la force d’avancer. Alors bien évidement que le roman est bien plus palpitant ne serait ce que par la capacité a S. King à immerger totalement le lecteur dans son personnage juste par les mots, mais ici le film parvient à retracer pas trop mal ce qui fait la force de ce récit, soit la puissance de la pysché quand il s’agit de lutter, mas aussi les revers de la médailles avec toutes ces hallucinations qu’elle peut produire à tel point que cauchemar et réalité sont souvent difficile à discerner, et même si l’image n’est pas la meilleure façon de s’en rendre compte, les points clés du récits sont présents afin de se rendre compte de toute l’horreur psychologique et en faire un point d’orgue, comme la fin parvient également à le faire. De manière déroutant dans le film. Encore une fois, aucune modifications notoires dans la façon de l’exposer, étant déjà très maline dans le roman et faisant tout aussi bien son effet ici, mettant l’horreur physique bien en dessous de celle psychologique qui est soulevée à la fin, et ce assagie est de loin le omet le plus plaisant du film, comme c’était le cas avec le livre, pourtant on ne peut pas nier que la qualité visuelle et l’aspect gore de certain passage est bien rendu, on aisément se rendre compte que cela est rapidement relégué au second rang, à des moments clés du récits, ceux qui semblent même les plus évident une fois les décors planté, autre éléments assez intéressant de cette adaptation, dans le sens où elle ne s’appuie essentiellement sur le trash pou raconter cette histoire sous prétexte que S. King est un maître en la matière quand il s’agit de l’introduire à ses histoires, sans faire dans la dentelle qui plus est. Alors même si ces modifications paraissent presque nécessaire pour le bon déroulement de l’intrigue, on regrette un peu la « multitude » de personnages qui interviennent ici alors que le roman inclus cela de manière plus construite, et ceux du film sont basiques, donnant lieu à quelques passages sympathiques, et pas trop mal joués pour l’essentiel, néanmoins cela fonctionne et met bien en scène ce que représente l’auteur dans son récit, par contre là cela pêche plus, c’est clairement sur l’utilisation des hallucinations et de le vrai effroi que suscite cette histoire. On ne peut pas dire que les éléments clés de l’horreur de cette séquestration fortuite soient bien rendus, surtout en ce qui concerne un élément essentiel, celui là même qui offre un final de grande qualité: si le film n’avais pas repris le schéma initiale de l’œuvre, il aurait été difficile de faire le lien avec l’importance que joue cette « chose » dans l’œuvre globale, et outre quelques éléments clairsemés de manière évidente pour le rappeler à l’image, son exploitation reste assez en dessous de ce que l’on peut en attendre, mais après tout, n’est ce pas aussi la force des cinéastes que de réinterpréter de grande œuvre selon leur sensibilité? Alors même si ici cela représente un autre enjeu, celui de la pure adaptation textuelle, la vrai claque narrative arrive avec la fin, ce qui fait malgré tut son effet ici, d’autant plus s l’on ne connaît l’œuvre initiale, et puis le rythme de l’ensemble fonctionne tout aussi bien par sa façon de rendre subtile et captivant une situation qui semble initialement rien d’apporter de très palpitant. Tout n’y est pas excellent, les acteurs n’ont rien d’incroyables, bien qu’ils jouent suffisamment bien pour rendre l’ensemble crédible, bien que le scénario ait adapté certains passages de manière soft, on est totalement pris par le récit et ce qui s’y passe. L’image n’abusant jamais tout en offrant de bon moment d’angoisse, voir de douleurs, par un rendu visuel qui se tient à merveille, on peut dire que ce qui semblait être le moins adaptables des récits de S. King offre un film ici qui s’en sort plutôt bien, difficulté qui vient non pas de son coté trop fantastique (souvent la cause principale de mauvaises ou vieilles adaptations) mais pour une idée de base peu rassurante à l’écran, on peut dire que cela faisait longtemps qu’une petite production basée sur les récits du maître de l’horreur et surtout qui présentes des aspects bien violents, toujours avec cette teinte de psychologie noire, n’avait pas présentés d’aussi bonnes qualités, bien que l’ensemble n’ai rien d’incroyable en tant que tel, étant donné que le récit porte l’essentiel de l’intérêt ici. En gros, on a connu pire, et il faut saluer la fidélité au texte de cette adaptations, ce qui a tendance a se faire rare t quand il s’agit de S. King, donc à lire ou à voir, mais l’un suscitera l’envie de procéder à l’autre, ce qui ça aussi se fait plus rare avec les adaptations littéraires...