Godzilla II Roi des Monstres est la suite du reboot Godzilla réalisé par Gareth Edwards et sorti en 2014. Il constitue également le trente-cinquième (32 viennent du studio Toho et trois d'Hollywood) film centré sur le fameux monstre géant, après Godzilla, Le Retour de Godzilla, Godzilla, King of the Monsters!, King Kong contre Godzilla, Mothra contre Godzilla, Ghidrah, le monstre à trois têtes, Invasion Planète X, Godzilla, Ebirah et Mothra : Duel dans les mers du sud, Le Fils de Godzilla, Les envahisseurs attaquent, Godzilla's Revenge, Godzilla vs Hedora, Godzilla vs Gigan, Godzilla vs Megalon, Godzilla contre Mecanik Monster, Mechagodzilla contre-attaque, Le Retour de Godzilla, Godzilla vs Biollante, Godzilla vs King Ghidorah, Godzilla vs Mothra, Godzilla vs Mechagodzilla 2, Godzilla vs Space Godzilla, Godzilla vs Destroyah, Godzilla, Godzilla 2000, Godzilla X Megaguirus, Godzilla, Mothra and King Ghidorah: Giant Monsters All-Out Attack, Godzilla X Mechagodzilla, Godzilla, Mothra, Mechagodzilla: Tokyo S.O.S., Godzilla: Final Wars, Godzilla, Godzilla Resurgence, Godzilla : Planet of the Monsters, Godzilla : City on the Edge of Battle et Godzilla : The Planet Eater.
Gareth Edwards devait mettre en scène ce nouvel opus, mais il se désista du projet en 2016 et laissa sa place à Michael Dougherty, réalisateur de l'horrifique Krampus et scénariste sur X-Men 2, Superman Returns ou encore X-Men: Apocalypse. La raison du départ d'Edwards est à mettre en parallèle avec sa volonté de se consacrer à des projets plus personnels après Rogue One: A Star Wars Story.
En 2020 sortira Godzilla vs Kong, qui est la suite de Godzilla 2 : Roi des monstres mais aussi de Kong: Skull Island (2017). Ces trois films appartiennent à l'univers cinématographique MonsterVerse distribué par Warner et produit par Legendary, initié avec le reboot Godzilla de 2014 qui avait plutôt bien marché en salles. Notons que le MonsterVerse est conçu en partenariat avec Toho, le studio japonais qui a produit la série des Godzilla entamée en 1954 avec le long métrage culte d'Ishirō Honda.
Le Godzilla mis en scène par Gareth Edwards (II) avait récolté pas loin de 530 millions de dollars de recettes dans le monde. Un score très satisfaisant compte tenu du budget du blockbuster : 160 millions. En 2017, Kong Skull Island avait quant à lui réalisé 561 millions de dollars de recettes, pour un coût de production estimé à 185 millions. Le budget de Godzilla: King of the Monsters est pour le moment le plus élevé pour un film consacré au fameux monstre, puisqu'il est estimé à 200 millions de dollars.
Si l'on sait que le cri original du monstre a été créé en frottant un gant trempé dans la résine sur les cordes d'un violon, le son de Godzilla dans Godzilla II Roi des Monstres est gardé secret.
Après avoir réussi à créer le MonsterVerse avec Godzilla puis Kong : Skull Island, les producteurs ont cherché à élargir leur champ d’action. Ainsi, Michael Dougherty et Zach Shields ont trouvé le moyen de faire apparaître Rodan, Mothra et Ghidorah dans ce monde de manière naturelle. "L’histoire s’accordait parfaitement avec l'avenir qu’on imaginait pour ces films. L’ambition de réunir sur grand écran Godzilla, Mothra, Rodan et Ghidorah a été le point de départ d’une collaboration entre plusieurs artistes liés pour la plupart aux fameuses créations de Toho. Ce fut le début d’une production tentaculaire qui a déployé un nouveau Monsterverse et révélé au grand jour l’agence gouvernementale secrète Monarch", explique le producteur Alex Garcia.
Zach Shields poursuit : "Pour nous, c’était le rêve de nous plonger dans le monde secret de Monarch. C’était comme pénétrer dans une zone Secret Défense, mais pour les super-monstres, ou ‘Titans’ comme on les appelle à Monarch. Qui ne rêve pas de savoir ce qui se cache derrière un costume pareil ? Quand on entre dans leurs laboratoires et qu’on voit tout l’argent investi dans ces activités, on se rend compte à quel point les puissances mondiales et les intérêts privés prennent cette menace au sérieux. Le loup est à nos portes, et Monarch n’est que la première ligne de défense. Après ça, il reste seulement Godzilla."
Godzilla II Roi des Monstres marque les retrouvailles entre Ken Watanabe et Ziyi Zhang, qui s'étaient donné la réplique sur Mémoires d'une geisha en 2005.
Dans Godzilla 2 : Roi des monstres, Godzilla se retrouve confronté à son ennemi le plus redoutable et le plus ancien : Ghidorah. Cabrant ses trois têtes dorées et crachant de la foudre, ce dernier représente une menace à plusieurs titres, détruisant et anéantissant tout sur son passage. C’est l’une des créatures les plus dangereuses et populaires de l’univers Toho. Il y a aussi le ptérosaure mutant long d'une centaine de mètres Rodan, qui est une créature volante faite de lave. Un monstre arrogant capable d'atteindre des pointes de vitesse supersoniques et de provoquer dans son sillage des bangs supersonique et des vents de la force d’un ouragan. Sur son passage, les bâtiments s'effondrent et les villes sont englouties. Enfin, nous comptons également Mothra, Reine des papillons de nuit, ailée, délicate, pleine d’empathie et possédant un éclat divin et des origines mystérieuses (il s'agit de l'un des rares monstres bienveillants de l'univers Toho).
Ces trois nouvelles créatures étaient déjà annoncées dans la scène post-générique de Kong : Skull Island.
Dans Godzilla II Roi des Monstres, Ghidorah mesure 160 mètres de haut, soit à peu près 40 mètres de plus que Godzilla, qui fait 120 mètres (précisément 119,8 mètres, contre 108 mètres dans le volet précédent).
Même si les créatures n’étaient pas réellement sur le plateau, les acteurs ont néanmoins senti leur présence grâce à un ensemble de dispositifs mis au point par Michael Dougherty. Il s'agissait de leur donner une idée précise de ce que la proximité de tels monstres pouvait représenter à l'échelle d'un homme. La première étape a été une prévisualisation détaillée, que le réalisateur projetait avant chaque prise, ce qui a permis aux acteurs d'imaginer face à quel type de situation ils devaient réagir, ce qu’ils devaient fuir et à quelle distance ils étaient censés s'en tenir. Puis, Dougherty a fait appel à son "générateur de cris" sur le plateau, une base de données archivant les hurlements des créatures, des thèmes musicaux et divers effets sonores, qu’il diffusait via un gigantesque haut-parleur (qu’il s’est amusé à surnommé "Le Mastodonte") : les acteurs pouvaient donc ressentir la présence de leurs partenaires gargantuesques aux bons moments.