Pour moi, ce film est mal joué, surtout de la part des quatre protagonistes : Duru, François, Elisabeth et Martine. C’était le premier film de Pascal Thomas. Ca peut s’excuser, mais il aurait dû faire plus attention à sa direction d’acteurs. Maintenant, quand on voit à cette même époque comment on dirigeait Jean-Pierre Léaud, je ne m’étonne pas. Pour l’histoire en elle-même, le scénario peut sembler un peu décousu, mais son côté réalisme ne me déplaît pas. Ce film a même un certain charme avec ses acteurs mal dirigés, cette campagne où l’on savait s’ennuyer et s’occuper avec des plaisirs simples, ce lycée pensionnat constitué de garçons immatures, obsédés et vantards, ces années 1970. J’aime bien le cinéma de Pascal Thomas de ces années là, ils sont pour moi, comme la madeleine de Proust, il y a toujours quelque chose qui nous rappelle, nous les natifs des années soixante, un passé de notre enfance provinciale. Comme "Ne Pleure pas la bouche pleine", "Le chaud Lapin", "Confidences pour confidences", "Celles qu’on n’a pas eues", "Les maris les femmes les amants"… après je dois avouer la série des Prudence et Bélisaire, je m’y ennuie ferme… J'aime bien quand Pascal Thomas me raconte des histoires simples avec des acteurs simples !