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chrischambers86
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4,5
Publiée le 27 octobre 2019
Ce premier long mètrage de Pascal Thomas est une totale rèussite. "Les zozos" èclatent au sein d'un cinèma français qui en avait bien besoin avec une libertè de ton, une jeunesse insouciante, une dèsinvolture dans le rècit et une direction remarquable de nouveaux visages (Duru, Colè, Thevenet...). L'adolescence, les annèes lycèe au passage à l'âge adulte, les premières expèriences amoureuses, les 400 coups [...] Le final rèsume fort bien cette oeuvre nostalgique d'un lycèe de Province : « Frèdèric et François qu'avez-vous fait de votre jeunesse ? Rien de particulier, nous l'avons paisiblement gâchèe entre les murs d'un lycèe, ou dilapidèe auprès des filles qui voulaient bien de nous...Pas de quoi se vanter mais rien à regretter...» . La musique de Cosma est magnifique...
Enfin le DVD vient de sortir,la moindre des choses pour un grand succès public des années 70.Zozo d'après le Larousse est un garçon niais et maladroit.Or ici nos 2 compères Duru et François sont plutôt délurés pour leur génération (le film se passe 10 ans plus tôt)et ils feront sans doute des adultes accomplis.Le film décrit leur fin d'adolescence avec un charme toujours présent malgré les années passées qui ,dans le contexte actuel , ont accentué sa fraicheur, éclatant en particulier chaque fois que la jeune Martine apparait.C'est donc un film rare, un peu inclassable dans le cinéma français surtout à cause d'une sorte de désordre dont on ne perd jamais le fil.Il est tantôt souriant ,tantôt douloureux et c'est revivre sa jeunesse que de le voir, passé 50 ans.Je vais le montrer à quelques élèves de terminale de mon lycée voisin,je suis trop curieux de savoir ce qu'ils vont en penser.
Les péripéties d’une bande d’ado de province qui ont le taux de testostérone à bloc ! Une comédie de mœurs légère et sympathique mais pas super captivante qui sent bon les années 60.
Pour moi, ce film est mal joué, surtout de la part des quatre protagonistes : Duru, François, Elisabeth et Martine. C’était le premier film de Pascal Thomas. Ca peut s’excuser, mais il aurait dû faire plus attention à sa direction d’acteurs. Maintenant, quand on voit à cette même époque comment on dirigeait Jean-Pierre Léaud, je ne m’étonne pas. Pour l’histoire en elle-même, le scénario peut sembler un peu décousu, mais son côté réalisme ne me déplaît pas. Ce film a même un certain charme avec ses acteurs mal dirigés, cette campagne où l’on savait s’ennuyer et s’occuper avec des plaisirs simples, ce lycée pensionnat constitué de garçons immatures, obsédés et vantards, ces années 1970. J’aime bien le cinéma de Pascal Thomas de ces années là, ils sont pour moi, comme la madeleine de Proust, il y a toujours quelque chose qui nous rappelle, nous les natifs des années soixante, un passé de notre enfance provinciale. Comme "Ne Pleure pas la bouche pleine", "Le chaud Lapin", "Confidences pour confidences", "Celles qu’on n’a pas eues", "Les maris les femmes les amants"… après je dois avouer la série des Prudence et Bélisaire, je m’y ennuie ferme… J'aime bien quand Pascal Thomas me raconte des histoires simples avec des acteurs simples !
On n'aura aucun mal à attribuer la paternité des "Zozos" à Pascal Thomas lorsque l'on se penche sur sa filmographie. Déjà les lieux, loin des typologies guindées et parisianistes, ici on se retrouve dans une bourgade de province indéterminée – comme si toutes se ressemblaient finalement dans l’esprit public d’où retour aux archétypes typologiques - Ensuite le sujet, des adolescents qui n'ont rien de spécial, ce qui les rend intéressants à filmer comme une espèce de clichés d'un monde et d'une époque donnée. Evidemment cela tourne autour des relations garçons/filles, la caméra s'attarde notamment sur les dires et des haut-faits de deux adolescents mâles conformes en tous points à ce que l'on peut imaginer, Frondeurs, vantards, paresseux, s'acharnant sur un souffre-douleur et surtout ne pensant qu'au sexe. Ils vont aller assouvir leur besoin jusqu'en Suède sur des "on dit'. D'ailleurs les scènes suédoises de groupe de jeunes sont assez pénibles. Ces gens ne partageant que la cigarette et l'ennui. Ils n'ont absolument rien à se dire et par extension à faire ensemble, mais bon, ça a ce coté chronique réaliste qui dépeint sans caricaturer des faits du quotidien. Les personnages sont naturels et sont audibles sans être théâtraux; Après on peut aimer ou non les personnages ou les environnements choisis mais ce cinéma qui présente des tranches de vie simples qui paraîtront probablement surannées sont à apprécier comme des peintures en mouvement, œuvres de véritables artistes, majoritairement remplacés désormais par le racolage mercantile des comédies de mœurs.
A pleurer : en 1970 j'avais 19 ans. Ce film a été tourné par un handicapé profond qui sortait d'un coma de plusieurs années. J'ai essayé de tenir jusqu’à la fin du film. Résultat : mon chien s'est suicidé et voyant cela ma femme est retournée chez sa mère (avec mon carnet de chèques et ma carte bleue. Je suis maintenant dans la semoule. Dois-je partir en Suède docteur ?
Avouons-le sans détour, pour un premier film, Pascal Thomas peinait encore à démontrer l'étendue de son talent qu'il montrera plus tard avec "Mercredi folle journée" ou encore la "Dilettante". Ces "zozos" tournés dans le Montargois ont peine à décoller de la branche qu'ils ont scié eux-mêmes. Scénario quasi inexistant, réplique d'une médiocrité sidérante, mise en scène aussi maladroite qu'entendue, rien ne peut sauver ces "Zozos" du naufrage. Un film à voir... et à oublier aussitôt !
Un petit bijou de naturalisme sur la France provinciale des années 60 et sa jeunesse pré soixante-huitarde . Rohmer sans l'intellectualisme . Et la découverte de Virginie Thévenet.
J'ai vécu dans un internat de garçons ces années là et je peux témoigner que ce film représente avec une remarquable vérité ce monde d'ados qui rêvent de filles et d'ailleurs. Bravo Monsieur Pascal Thomas pour la justesse de votre film.