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    Power Rangers
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    344 critiques spectateurs

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    Carole
    Carole

    19 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2017
    Harceler depuis 1 an par mon fils de 8 ans enfin les Power rangers arrivent dans nos salles obscures !!
    Eh ben, ce film se laisse regarder, j'ai pas vu les 2h passer, bon le niveau est pas bien haut certes, c'est pas un film qui restera dans les annales du cinéma... mais bon, pas trop mal non plus.
    lavie44
    lavie44

    50 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2017
    Plutôt pas mal. Un peu long quand même à ce que le film démarre. Les effets sont bien fait et l'histoire est telle qu'on la connaissaient étant enfant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 avril 2017
    l'univers power ranger est bien respecté. des moments drôle et efficace. des effets spéciaux bien réalisés
    RedArrow
    RedArrow

    1 674 abonnés 1 535 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 avril 2017
    🎶"Go, Go Power Rangers !"🎶

    Les quelques notes de ce générique aujourd'hui culte suffisent à raviver tout un tas d'images que notre esprit avait soigneusement rangé dans la partie "trucs un brin honteux dont on ne se servira plus jamais" de ses archives. Ben oui, qu'on le veuille ou non, la simple évocation d'un reboot moderne des "Power Rangers" nous ramène dans une période trouble de l'enfance où l'on prenait notre pied devant d'invraisemblables séquences désormais emmagasinées dans les cerveaux de plusieurs générations.

    Des coups d'épées provoquant inexplicablement des millions de vieilles étincelles de soudure au milieu d'affrontements d'un ridicule sans nom, des types habillés en crayons de couleur ayant acheté leurs véhicules/robots/pièces de puzzle géant chez le concessionnaire auto le plus dingo de l'univers, des monstres hystériques (composés à 50% de polystyrène et à 50% d'acteurs ratés) capables de grandir de trois kilomètres de haut en un clin d'oeil, les combats d'un énorme robot en kit avec toujours une arme géante à sa taille au fil des années (il devait y avoir un immense forgeron sous LSD dans le coin), le tout piloté par les Rangers alignés dans sa tête en train d'hurler des répliques magiques d'une même voix, et, pour finir, la cerise sur le gâteau, ces fameuses maquettes de villes ridicules à faire pâlir d'envie n'importe quel blockbuster nord-coréen contemporain...
    Voilà, c'était tout ça les Power Rangers, dignes héritiers de "Bioman"! Et ce sont donc ces dizaines de flashbacks gênants qui assaillent notre mémoire à l'idée de découvrir une nouvelle version de ces combattants multicolores à l'ère des Avengers et de leurs copains DC.

    Néanmoins, en cours de route, il faut reconnaître qu'on avait un peu oublié qu'il y avait un brin d'histoire derrière ces réminiscences d'âneries. En fait, il est quasiment impossible de se rappeler si on a vu ou non les premiers et les derniers épisodes de toute cette affaire mais on se souvient de manière nostalgique avoir croisé les super-méchants Rita Repulsa et Lord Zedd ou le gentil Zordon avec son petit robot Alpha 5 au cours des aventures répétitives des Power Rangers et on se dit que, finalement, il y avait peut-être une petite mythologie à exploiter avec tous ces personnages en opposition.
    D'ailleurs, les premières bandes-annonces "Chroniclesques" de ce nouveau film tendaient à aller dans ce sens en prenant un ton résolument plus sombre et "réaliste", comme pour nous démontrer qu'il y avait bien quelque chose de plus derrière les affrontements pathétiques du robot géant contre des monstres rigolos.
    Mais, on avait beau chercher à y croire (enfin un peu), le nom de Dean Israelite à la réalisation faisait tout de même frémir. En effet, on n'était guère rassuré à l'idée de voir le responsable du pathétique "Projet Almanac" (film sur une bande d'ados caricaturaux voyageant dans le temps pour des prétextes aussi futiles que leurs personnalités) s'attaquer de nouveau à des portraits de jeunes destinés à devenir une bande de Rangers intergalactiques d'une potentielle franchise de films...

    Pourtant, et étonnamment, ce n'est pas vraiment sur ce point que "Power Rangers" version 2017 va décevoir. Bien sûr, pris individuellement, nos Rangers en devenir sont des clichés adolescents à en faire vomir d'écoeurement même le public de cet âge.
    D'ailleurs, leurs présentations introductives respectives sont un calvaire à suivre : la star du lycée en pleine introspection, la fille populaire qui se coupe les cheveux pour recommencer une nouvelle vie, la tête brûlée égocentrique mais qui est un coeur tendre en fait parce qu'il soigne sa môman malade, le génie à la limite de l'autisme et, enfin, la très jolie nouvelle venue mal dans sa peau à cause de son homosexualité qu'elle n'ose révéler à son entourage.

    Mais, alors que ce lot de banalités commence sérieusement à nous faire regretter d'être venu, la thématique habituelle de "l'union fait la force" des films de super-héros en équipe va faire son effet, sans grandes étincelles d'originalité certes, mais suffisamment pour que l'on se surprenne à s'attacher à tout ce petit groupe désespérément en quête d'esprit collectif pour enfin enfiler leurs armures de Rangers. Si, individuellement, ils étaient rapidement insupportables, collectivement, ces adolescents révèlent un vrai potentiel insoupçonné.
    Il faut dire aussi que la réécriture de la mythologie de la série en arrière-plan fait bien son job avec un certain sens de la nostalgie. De la scène d'introduction nous dévoilant le passé de Ranger vert de Rita Repulsa trahissant tous les siens à la découverte du vaisseau par la nouvelle génération avec Zordon (Bryan Cranston reprenant idéalement son rôle de figure paternelle alien) et Alpha 5, la réinvention de ces éléments fondamentaux d'une histoire de départ tout de même assez faiblarde se montre plutôt convaincante (dans la limite de ses ambitions) pour laisser penser que le film repart sur de bons rails. Aux trois quarts de sa durée, on en vient même à espérer que ce "Power Rangers" va prendre une tournure de blockbuster honorable pour nous livrer un chouette affrontement final sitôt que ces super-héros en herbe auront enfin passé leurs armures pour aller en découdre avec Rita Repulsa.
    Mais ça n'arrivera hélas pas.

    Le comble d'un long-métrage sur les Power Rangers est quand même de (vraiment) tout rater à partir du moment où ces Power Rangers prêts au combat apparaissent enfin. La dernière partie du film brise tous les espoirs que le reste avait pu susciter en partant dans un n'importe quoi général complètement hallucinant.
    On assiste, en effet, médusé à une série de rapides combats tous aussi aberrants les uns que les autres. Entre des dizaines de larbins hommes-caillous qui ne ressemblent à rien (on pense aux hommes-framboises de "Suicide Squad", visiblement ils se sont tous passés le mot pour faire des sous-fifres d'une laideur sans nom), un Goldar promu en monstre géant du film (ce n'était qu'un larbin comique à la base) au design très proche (mais en plus moche) du Destroyer de "Thor" et une Elisabeth Banks insupportable de cabotinage, les vingt dernières minutes sont un véritable cauchemar visuel et auditif qui fait voler en éclats tous les bons points évoqués précédemment. Le pire provient sans doute des Power Rangers eux-mêmes dont on ne reconnaît plus rien des qualités qu'on avait pu leur trouver auparavant (en fait, on ne sait plus trop qui est qui une fois qu'ils sont dans leurs costumes ou leurs véhicules et on s'en fiche royalement). Dean Israelite, apparemment tout content d'enfin passer à l'action, se donne pour mission de tout saccager avec un talent invraisemblable et un manque sidérant d'enjeux empêchant tout implication du spectateur. On aura rarement vu un final qui se veut impressionnant expédié avec un tel brio (vous vous souvenez de celui du reboot des 4 Fantastiques ? Voilà, c'est exactement du même niveau !).Et, en guise de pompon ultime, préparez-vous à un grand éclat de rire avec l'introduction gênante du générique "Go, Go, Power Rangers" pendant une scène d'à peine 10 secondes où tous les Zords roulent ensemble.
    On a beau se rassurer en se disant que les personnes responsables du montage/charcutage de cette dernière partie doivent dormir dans une prison à l'heure qu'il est (il ne peut en être autrement, hein ? HEIN ?), rien n'y fait et le générique de fin apparaît ainsi comme une lumière de soulagement au bout de ce tunnel final catastrophique.

    Alors qu'il avait réussi l'impensable en tenant les promesses d'un honnête reboot d'une saga plus connue pour son côté kitch rigolo que pour ses ambitions, Dean Israelite passe complètement à côté de la ligne d'arrivée en livrant une des pires fins de l'histoire des blockbusters qu'il ait été donné de voir.
    Néanmoins, on n'oubliera pas le potentiel entrevu dans l'esprit d'équipe de ces nouveaux Power Rangers et on espère que, dans les suites à venir (et il y en aura), un autre réalisateur plus talentueux saura l'exploiter pleinement...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 avril 2017
    Vraiment autre chose des série que l'on connaît mais il y a quand même un lien entre eux. Film parfait j'ai adoré ! Nous avons le temps de s'attacher au personnage et de bien comprendre l'histoire ! Magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 avril 2017
    Au dessus de mes attentes , qui étaient au plus basse il faut dire , j'ai passé un bon moment
    La première moitié du film est très intéressante , on s'attarde sur l'histoire de chaque personnage , des psychologies et histoires personnelles très variés , très moderne et pas fermé d'esprit, très réaliste et ça fait plaisir . Une première moitié excellente .
    Le problème c'est qu'après le rythme s’essouffle un peu , on à l'impression de voir du déjà vu avec une origin story trop classique , la méchante est kitsh à souhait avec des motivations et pouvoirs assez ridicules ( moins ridicule que la série ) , spoiler: on aurait aimé voir les costumes plus tôt et avoir un film un peu plus original

    Le scénario est aussi trop classique , les FX sont assez oubliables mais assez bon quand même , les scène d'actions sont par contre vraiment cool , assez bien réalisé j'ai trouvé comparé à pleins de films du même genre .
    Bref le film est trop inégal dans l'ensemble , et trop classique , avec des parties très intéressantes et d'autres non . Un premier acte vraiment intéressant , un second acte assez ennuyeux et trop classique , et un troisième bien fun et cool , quoique assez ridicule des fois mais c'est un détail .
    Personnellement j’espère quand même un deuxième opus , ce n'est pas un chef d'oeuvre mais ils peuvent faire un deuxième opus vraiment bon .
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 9 avril 2017
    N'en déplaise aux "trolls" qui adorent détester Michael Bay et ses films, c'est en regardant un film comme Power Rangers que l'on peut réviser son jugement concernant la saga "Transformers", tellement imparfaite mais l'une des meilleures dans son genre.
    Dans cette adaptation d'un monument kitch, les acteurs sont sans charisme, la méchante est d'un ridicule (Elizabeth Banks, consternante) le film n'arrive même pas à être fun, et le peu de scènes d'action (condensées dans les 20 derniers minutes) sont gâchées par une réalisation et un montage bancals ainsi que des effets spéciaux moins bons que certaines cinématiques de récents jeux-vidéos.
    Ça se laisse regarder, mais c'est tellement creux et dénué d'ambition que l'intérêt de ce film est totalement discutable.
    Fabien S.
    Fabien S.

    555 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2017
    Un énorme blockbuster. Bryan Canston fait la voix de Zandor. Elisabeth Banks incarne la vilaine sorcière Rita. Les Power Rangers restent dans l'esprit de la série originale. Ils sont marrants , délirants et touchants.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 avril 2017
    Un retour en enfance avec cette réadaptation, qui ce sera par le film de l'année.
    Mais qui aurait suivi la logique de l'ancienne série et de plus en gagnant du contenue sur l'approfondissement des personnages.
    Avec la bataille finale les années passées font ressurgir les souvenirs, la sortie avec la banane d'avoir passé un agréable moment.
    Pour vu que le retardataire arrive.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 avril 2017
    J'ai passé un superbe moment au ciné devant ce film ça m'a rappeler des souvenirs d'enfance. Ils ont même fait un clin d'oeil à la série originale en mettant un court extrait de la musique. Ce film a pour moi besoin de plusieurs suite car je reste sur ma fin. Le premier opus est dans l'apprentissage mais ça va prendre de la maturité au fil des suites s'il y a. Et je l'espère en tout cas.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 avril 2017
    Très bonne adaptation de la série mais qui se démarque par son univers sombre tellement qu'ils ont osé commettre de(spoiler

    Tué Billy

    Alors ce film est parfait.
    Stéphane D
    Stéphane D

    121 abonnés 2 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2017
    La sauce prend malgré un casting de jeunes inconnus car la présentation des personnages les rend attachants. La seconde partie est néanmoins très conventionnelle et malgré le clin d'œil on est en dessous de la saga Transformers.
    Divertissement honorable qui revient de loin vu la série d'origine.
    Tristan M
    Tristan M

    17 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 avril 2017
    Au vu de la première bande annonce,qui s'attendait à voir un bon film ? Je me réconforte quand même en me disant qu'à la base,la saga power Rangers n'a jamais été du shakespeare mais rater un film à ce point,c'est regrettable.

    Tout d'abord,le casting : les acteurs qui jouent les Rangers ont des têtes à claques,en particulier le ranger rouge.Bryan cranston joue l'ancien ranger rouge : le pauvre a t-il des impôts à payer ?? La meilleure actrice est clairement Elisabeth Banks,jouant très bien son rôle de Rita Repulsa.
    Les effets spéciaux sont honteux !! Depuis la bande-annonce,ils n'ont pas évolués ! Où sont passés les 120 millions de dollars ??Goldar ne ressemble à rien et l'excuse du oui mais il est en or liquide,je m'en fous c'est honteux de sortir ça sur grand écran en 2017 ! Concernent le design des armures,elles sont jolies mais s'éloignent quand même de la série à ses débuts.On ne voit plus l'icône de l'animal,qui était présent sur chaque armure des Rangers.Et pour les zods,c'est oubliable.Certains ne ressemblent à rien et le pire,c'est le design du megazord.Dans la série,on distingue chaque zord constituant le megazord alors que dans le film,la transformation se fait hors champ et le design ressemble beaucoup à optimus prime ! Le combat final est mou en plus,on est bien loin des scènes d'action de transformers.

    La plus grosse erreur du film,c'est le fait que sur 2h05 de film,il y a 1h30 de développement de personnages et la dernière demi-heure c'est de l'action. Le développement de personnages est inutile dans ce genre de film : on doit savoir directement qui sont les Rangers et l'action s'occupe du reste.De plus,ne venez pas me dire qu'à la fin du film que les personnages sont attachants et qu'on a envie de les revoir dans les futurs films.

    Pour conclure : power Rangers au cinéma,c'est non ! Trop lent et en voulant être sombre et mature,tout ce que le film entreprend est raté. En espérant qu'on ne verra pas de suites,mais au vu de la scène post générique,ils avaient tout prévu... Oubliable et raté,3 mots parfaits pour définir ce film. Bonne séance à tous 😀
    Samwasch
    Samwasch

    2 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2017
    Une tuerie, trop bon ! Sans trop réfléchir. Le film ne se prend pas totalement au sérieux et sait faire de l'auto-dérision quand ça devient limite cliché. Très bon équilibre. Rythme très soutenu. Scénario un peu extrême, voire tiré par les cheveux. Si on met ça de côté et qu'on se met dans la trempe typique de ce genre de films, on se régale. Musique sympa !
    Flaw 70
    Flaw 70

    260 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 avril 2017
    Avoir un reboot de la saga Power Rangers en 2017, et qui est en plus parti pour avoir plusieurs suites, à quelque chose de très bizarre mais au final de pas si surprenant. On avait déjà eu la même réaction lorsque les studios américains se sont attaqués à G.I. Joe, Transformers puis les Ninja Turtles. Toute idée pour faire de l'argent est bonne à prendre et quoi de mieux pour capitaliser sur une fibre nostalgique avec une marque qui a bercé l'enfance de toute une génération, qui elle même emmènera ses enfants pour que cela touche une nouvelle génération et ainsi la marque pourra prospérer. Pourtant mis à par Transformers qui bénéficie du savoir-faire de Michael Bay et qui a su se montrer correct malgré des inégalités, ce genre de films touchent généralement le fond de la production blockbusters hollywoodiennes. Mais l'improbabilité de ces projets l'emportent toujours et on n'y va en espérant retrouver le frisson d'antan et en espérant pouvoir y trouver une pépite de fun. Ce qui nous amène à ce nouveau Power Rangers, énième projet de sa catégorie qui brille par son absence d'originalité.

    Le film est confié à Dean Israelite, qui avait un peu fait parler de lui en 2015 avec son premier film Project Almanac, qui avait surtout visé un public adolescent étant une version ratée du Chronicles de Josh Trank. Ici il reste donc dans son genre de prédilection, à savoir la science-fiction pour teenagers et le film va souffrir de tout les défauts possibles des films de teenagers. Mis à part les 15 dernières minutes et les quelques passages avec la méchante, à aucun moment on aura le sentiment d'être face à un Power Rangers. Pépite de kitsch des années 90, qui brillait surtout pour être un succulent délire sans la moindre retenue, ici on perd toute cette sève pour un produit beaucoup trop sage et générique. Vouloir faire une approche sérieuse pour ses personnages est un contresens catastrophique dont le film ne se remettra jamais, loupant son vrai potentiel pour n'être qu'un drame adolescent mièvre et sans profondeur. Ici les personnages principaux sont des individus torturés et le film passe en revue de manière non subtil tout les clichés possibles de l'adolescence. Entre le fils prodigue qui fuit ses responsabilités, l'autiste ultra intelligent qui se fait maltraité à l'école, la lesbienne incomprise par sa famille puritaine, la fille du lycée superficielle qui se remet en cause après une erreur commise et le rebelle bad boy qui est comme ça car sa maman est malade. On va les entendre se plaindre sans la moindre finesse et sans la moindre profondeur à leur trauma pendant la quasi-totalité du film.

    L'écriture n'est qu'un amas de stéréotypes qu'elle prend en plus beaucoup trop au sérieux et se donne beaucoup trop de forme dans un côté sombre et faussement épique qu'elle sabote souvent les tentatives de fun qui aurait dû être le cœur de Power Rangers. Les scènes avec la méchante donne donc souvent l'impression de sortir de nulle part et l'hilarité qui en découle en est souvent amoindrit. Le final qui aurait dû être l'explosion de délire fonctionne aussi en demi-teinte, car même si certaines pépites se trouve ici et là, on se retrouve face à une séquence qui dénote et ne trouve pas sa place dans les intentions initiales de ce Power Rangers. Surtout qu'elle n'est pas aidé par la mise en scène sans envergure de Dean Israelite qui se montre beaucoup trop sage et offre des séquences d'actions molles par leur statisme et n'arrive jamais à iconiser ses personnages. Ses meilleurs idées seront là en première partie de film, lors d'une course poursuite filmée en plan séquence ou encore lors de la découverte du vaisseau spatial de Zordon. D'ailleurs la réalisation lorgne beaucoup du côté des productions Marvel, la photographie y est générique, la musique ne marque pas les esprits et mise avant tout sur les hit qui plaisent aux ados tandis que les effets spéciaux sont pour la plupart franchement raté. Ça à le mérite d'ajouter un peu de kitsch à l'ensemble mais vu les intentions du film, cela n'est clairement pas volontaire.

    Mais ce qui dérange vraiment dans ce Power Rangers, c'est la manière dont il s'emploie à représenter la jeunesse actuelle. Même si il l'enrobe avec un message d'espoir et de solidarité, il prend à la légère des sujets graves comme le harcèlement, le revenge porn ou encore les troubles du développements humains. Ici l'autiste de la bande ne sert que de comic relief et jamais le film ne le prendra au sérieux jusqu'à ce que le film oublie totalement sa condition une fois qu'il a ses pouvoirs alors qu'il avait insisté sans finesse sur ça juste avant. L'écriture se montre donc globalement aléatoire et inerte notamment dans les relations du groupe qui ne sont jamais convaincantes et malgré ses tentatives, le film n'arrive jamais à leur donner la quelconque épaisseur. Ce n'est pas non plus aidé par un casting en déficit de charisme et de personnalités. Hormis Elizabeth Banks qui s'amuse très clairement dans son cabotinage over the top qui est digne d'un méchant Power Rangers, elle est d'ailleurs la seule à avoir conscience dans quel film elle joue, les autres oscille entre le passable et le mauvais. Bryan Cranston n'est là que pour cachetonner et rappeler qu'il avait commencé sa carrière dans un petit rôle dans la série de 93 tandis que Dacre Montgomery s'en sort encore pas trop mal dans son rôle de leader sans grand relief ainsi que Naomi Scott qui est plutôt convaincante en Ranger Rose. Par contre, RJ Cyler est insupportable en sidekick rigolo, Becky G force beaucoup trop le rôle de la fille distante qu'elle est effacée et jamais convaincante alors que la palme du mauvais acteur revient à Ludi Lin qui donne une leçon de surjeu et de malaise cinématographique.

    Power Ranges est un film qui se prend bien trop au sérieux pour son propre bien. A cause de ça, il étouffe ses rares fulgurances, à savoir un final qui aurait pu être encore plus fun et une méchante qui fait honneur à ce qu'est Power Rangers. Le reste n'est qu'un prêchi-prêcha opportuniste dans son abattage de drama qu'il est devient terriblement gênant. Faisant tout les mauvais choix d'écritures et ne parvenant jamais donner forme à ses intentions, le film s’effondre comme un château de cartes et il ne peut ni compter sur une réalisation amorphe, ni sur un casting aux fraises pour venir lui donner une quelconque substance. C'est d'autant plus dommage qu'à quelques moments, Power Rangers arrive à dessiner les contours d'un film qui aurait vraiment pu être meilleur.
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