Avis sur Patient Zero

Renouveler le film d'infectés n'est pas une chose aisée vu les ressorts très basiques que ce genre d'histoire implique mais parfois un changement de point de vue, de traitement ou l'ajout d'une nouvelle idée parvient à faire la différence pour en offrir une variation synonyme de réussite et ce, même si celles-ci font souvent office d'exceptions dans la masse de productions exploitant le filon. "Patient Zero" fait partie de ceux pensant avoir dénicher LA trouvaille qui leur permettront de sortir du lot mais encore fallait-il être un tant soit peu malin pour être capable de l'exploiter...

Dès son générique d'ouverture à base de fausses images d'archives nous contant la prolifération d'une énième épidémie mondiale de rage, on sent que le long-métrage de Stefan Ruzowitzky ne sera pas animé par la plus folle des originalités. Quand, en voix-off, son personnage principal se remet à raconter exactement la même chose tout de suite après en nous annonçant fièrement que les infectés s'appellent... ben... "les infectés", on se doute que le niveau ne sera pas bien haut.
Mais vient l'idée sur laquelle "Patient Zero" entend jouer une partition différente : celle de son héros contaminé mais dont les symptômes du virus se traduisent sur lui par la faculté de comprendre et parler le langage des infectés. Avec tous ses copains militaires et une jolie scientifique enfermés au fin fond d'un silo à missiles, ils interrogent des personnes enragées pour tenter de trouver le patient zéro, celui avec lequel ils pourront élaborer un vaccin.
Pas si bête dans le fond de faire causer les infectés afin de rentrer dans leurs têtes, le concept fait d'ailleurs forcément son petit effet au début avec ces êtres dont on entend toujours les hurlements affamés mais qui se révèlent avoir des pensées bien plus élaborées. Sauf que, passée l'illusion d'une nouvelle idée, "Patient Zero" n'en fait absolument rien pendant sa première partie et part s'égarer à plein régime sur toutes les mauvaises pistes possibles.
Entre ses personnages complètement caricaturaux qui obligent les acteurs, pourtant d'habitude excellents, à jouer de la manière la plus excessive qu'il soit (aïe, pauvres Matt Smith et Natalie Dormer), des atermoiements sentimentaux dont on se contrefiche comme jamais à cause de leur platitude, des flashbacks dignes de la pire des telenovelas (au bout du cinquième plan sur le héros pensif dans son lit, on ne peut qu'avoir un fou rire nerveux) et des dialogues qui frisent la correctionnelle (ceux entre la scientifique et le chef militaire...), on commence vraiment à se demander où "Patient Zero" veut nous emmener à part peut-être vers une nomination pour le pire film d'infectés de l'année.

Mais un miracle se produit ! Stanley Tucci apparaît avec un personnage a priori passionnant sur le papier et un nouveau film semble démarrer, porté par l'incroyable prestation du comédien trouvant le moyen d'impressionner dans un truc qui nous désespérait encore quelques minutes auparavant. Ses séquences d'interrogatoire tendues et passionnantes par les thématiques qu'elles laissent entrevoir (la véritable origine du virus et le rapport humain/infecté) nous font tellement croire à une suite prometteuse des événements qu'on en serait presque à effleurer l'idée de pardonner la nullité de ce qui a précédé.

Mais non, peut-être paniqué à l'idée de faire quelque chose de l'idée, Stefan Ruzowitzky en reste là et préfère privilégier l'action pour sa dernière partie au détriment de toute autre réflexion. "Patient Zero" s'enlise à nouveau dans la banalité la plus confondante et oublie à la vitesse de l'éclair à peu près tout ce qu'il a entrepris à mi-parcours dans une énième histoire de survie entre ces héros et les infectés. Le film n'a bien sûr plus aucun intérêt et, au vu de sa fin expédiée de la pire des façons, on dirait que tout le monde s'en est rendu compte et a eu envie d'en terminer au plus vite avec cette sale affaire.

Tout simplement nul et sans intérêt, "Patient Zero" est un film raté où seul ce diable de Stanley Tucci trouve le moyen de briller. Ça doit être ça, un génie !

Ce qu'il faut savoir avant tout autre chose, c'est qu'il n'y a pas de zombies dans Patient zéro, mais des infectés. Pour rappel, un zombie est lent, ne court pas, mange les gens parce qu'il a une insatiable faim, contrairement aux infectés qui sont des humains contaminés par un virus de type rage, qui les rend ultra-violents, quitte à mordre, à griffer, déchiqueter et à démembrer.
D'autre part, il s'agit d'un huis clos (dans une base souterraine). Et les huis-clos sont loin d'être tous réussis. Celui-ci n'en fait malheureusement pas partie. Il y avait du potentiel dans l'idée de base, à savoir un humain qui peut comprendre et parler aux infectés, mais dans le cadre d'un huis-clos, ça n'a pas pu être correctement exploité, car celui-ci est trop réducteur.
Pour terminer, le film n'a aucune fin. Autrement dit, le peu d'intrigue qu'il a exposé n'aura servi à rien s'il n'a pas une suite qui conclut l'histoire.

Certes dans la forme le film est plutôt ordinaire mais dans le fond il sort des sentiers battus avec un inversement des valeurs assez rare pour les films du genre. ça change du manicheisme ordinaire. A voir au moins une fois, on ne s'ennuie jamais

Sans révolutionner le genre, un thriller horrifique divertissant. Dommage que seul le coté horrifique est présent, coté thriller : rien ! Petit moyens, scénario sans surprise et fin laissant deviner, au cas où, une suite possible. 2/5 !!!

Série Z avec des zombies infectés tournée en huit clos, rien de positif à dire si ce n’est qu’on tape dans le bon nanar, mauvaises interprétations, mise en scène amatrice, et scénario grotesque. Qu’ils viennent les zombies je les attends.

L'histoire tient plutôt bien la route et le casting est assez convaincant dans son ensemble, mais malheureusement "Patient Zéro" ne marquera pas non plus les esprits. La faute à une photographie qui n'est pas d'une grande qualité et surtout à une mise en scène qui manque quelque peu d'énergie et de suspense durant une bonne partie du film. Une petite déception donc car le synopsis donnait clairement envie !

Je mets deux étoiles, parce que je ne me suis pas ennuyée à mourir. C'est déjà bien. Mais je suis frustrée et en rogne, car le film aurait pu être mille fois mieux, et même intelligent, s'ils avaient voulu. L'équipe scientifique, ( des scientifiques en papier mâché ), cherche le patient zéro. Pourquoi, ils ont déjà un porteur sain, enfin bref. Il ne ne faut pas chercher à comprendre. Et puis, au bout d'un long moment, le chef des infectés a une conversation intéressante avec le héros. J'ai pensé, " tiens, le film n'est pas si bête, il devient même intelligent ", ce que disait ce type était pertinent et laissait entrevoir que la suite du film serait beaucoup mieux que le début ne le laissait prévoir. Eh bien non, il a été stoppé net par le héros, et le film est redevenu con. C'est dommage, mais je les soupçonne d'avoir eu peur d'être dépassés par une tournure trop fine pour eux, et ils ont préféré faire un film bourrin. Parce qu'ensuite, ça ne s'arrange pas, hélas. Ca va même de connerie en connerie pour notre plus grand déplaisir, et même de la rage. Du coup, on le comprend encore mieux, le chef des infectés. Le héros est vraiment en carton. Et puis, l'idée du porteur sain n'est pas si neuve. Il y en avait un dans Z Nation, ( oui, je regarde n'importe quoi ), et puis avant ça, dans 28 semaines plus tard, un film bien flippant où Robert Carlyle m'avait glacée. Le plus con, c'est quand on finit par désigner le patient zéro, qui ne l'est absolument pas dans les faits. Un " twist " complètement moisi qui montre le niveau des scénaristes, réalisateur, bref, l'équipe " pensante " du film. Et cela fait malheureusement une péloche oubliable de plus. Rageant. Mais quand même, Clive Standen est trop sexy. Aucun talent, mais quel physique.

Ni fait ni à faire. Voici un film de zombis où l'on n'a pas de début (on commence in medias res, avec une flopée de scénettes d'introduction pour nous faire comprendre où l'on est) ni même de fin, et ce qui se trouve au milieu ressemble à un courant d'air. Une sacrée surdose de flashbacks sur la vie de l'épouse (dont l'émotion se compare à celle éprouvée devant une pub d'assurance), des scènes droit sorties d'un nanar (la seconde discussion avec le zombi spoiler: qui dégénère
, la scène du crématorium où évidemment on ne prend pas de précaution pour s'approcher des dents des zombies, Stanley Tucci en zombi qui spoiler: s'allume tranquillement une cigarette
...), de mauvais accessoires (le bras coupé, les lentilles fluo...), une intrigue très fermée sur elle-même : un huis-clos où l'on ne suit que trois interrogatoires de zombies. Et la suite ? On ne sait pas. On dirait que le film a manqué de temps, d'argent, voire de pellicule, car on coupe au milieu de rien, avec une petite phrase rajoutée au pied levé mais qui n'a malheureusement pas plus de sens : "L'humanité et un enfant. Notre enfant."... Et ? Ils s'en sortent, trouvent d'autres rescapés, meurent de suite ou plusieurs années plus tard... Vous pouvez bien inventer la fin que vous voulez, cela sera toujours mieux que le "cut" hideux proposé. Matt Smith s'est perdu dans ce navet, qui comptait pourtant deux seconds rôles de Game of Thrones (Natalie Dormer et Clive Standen) et Stanley Tucci (aux lentilles jaunes atroces). Ce film sans début, sans milieu et sans fin nous permet au moins de nous rappeler l'importance d'un scénario.

Bon petit film d'horreur qui abordent des idées intéressantes, mais l'ensemble donne l'impression de voir le pilote d'une série télé. On pense à l'armée des 12 signes, mélangé à l'armée de morts. Le casting se défend bien. 2 personnages du trone de fer. Natalie Dormer toujours aussi craquante, bref un film court à découvrir

Il faut reconnaître la prise de risque certaine, et les bonnes idées qui parcourent le film, ainsi que la presta de Natalie Dormer qui s'en sort plutôt bien. Pour le reste, c'est un peu trop lisse, les plans médiocres, l'éclairage souvent aux fraises et des seconds rôles vraiment mauvais. Sans parler du nombre important d'incohérences et de facilités scénaristiques. 2/5

C'est un nouveau film sur les zombies, quelque chose que nous n'avions pas vu avant. Que certains zombies soient plus alertes que d'autres, que certains soient beaucoup plus intelligents et que les zombies puissent se parler. Enfin on sort du ridicule concept zombies, des morts qui soi-disant reviennent a la vie, concept ridicule et hautement incroyable même en étant bon public. J'aimais l'idée selon laquelle les personnes infectées pouvaient lier leurs pensées et utiliser leur pouvoir pour envahir le siège social non infecté. Voilà un film brutal, avec un scenario intelligent. Matt Smith et un très bon acteur et il est en forme comme méchant, mais n'est-il pas toujours. Cinq étoiles parce que ne fussent que pour une fois les "zombies" n'ont pas l'air d'être des abrutis à qui il faut envoyer une balle dans la tête pour les éliminer...

Sérieusement, les gens ont mis une critique assez basse pour un film qui selon moi est très bien ! Ce n'est pas parce que certaines informations ne colle pas que le film est mauvais ? Il est génial quand même. En effet, nous ne pouvons pas comprendre le langage des "infectés" mais grâce au "patient zéro" nous pouvons comprendre et cela est vraiment bien ! Je l'es écouté en 2019 et dès qu'il était terminé j'ai vérifié si il y avait une suite. Malheureusement non et je dit bien malheureusement, car la fin nous laisse en doute. Vont ils survivre ou mourir, le "patient zéro" se transforme ou non ? J'espère franchement qu'il va y avoir une suite, car tout au long j'ai été plonger dans le film et la fin nous remet on question.

apres qu un virus ais eradiqué pratiquement toute la population mondiale un groupe de civil et de militaires se terre dans un bunker souterrain la une poignee de scientifiques essaient de créer un vaccin pour tenter de sauver ce qu il reste de la race humaine mais le temps presse car une armée d infectés se dirige vers eux excellent casting avec matt smith ex docteur who Nathalie dormer et john Bradley ex games of thrones clive standem ex taken serie tv et Stanley tucci en chef des infectés qui livre une prestation glacante a la Hannibal lecter un film dans la veine de day of the dead qui malgré le casting ne parvint pas a se hisser a niveau des references que sont l armée des morts ou worlds war z

L'idée était bonne,de bons acteurs "à la mode": game of thrones,The Silence... mais trop "impossible" et il n'y a pas de fin! ce qui gâche tout le film.

Malgré quelques bons acteurs comme : Dormer, Tucci ou Bradley, on est très vite déçu de la direction que prend le film. Se laissant aller à des facilités scénaristiques ou bien accumulant les invraisemblances, jusqu'à une fin complètement bâclée, on reste atterré devant cette entreprise foireuse. Et puis, la narration finale finit de nous achever en nous faisant sourire tellement son contenu est ridicule.