02H00 de bonheur! Un excellent film, qui aborde la grève des mineurs et leur combat contre Margaret Tatcheur et la communauté gay et lesbien, et tout ça avec beaucoup de pudeur et d'humour.
Bien sûr il y a une distribution excellente d'acteurs et d'actrices . Une galerie de nombreux personnages aussi attachants les uns que les autres ! Et puis cette alchimie comme nous en donne à voir le cinéma (grand) anglais . Cette alchimie à nous dépeindre une réalité sociale avec justesse et précision . Ici en l'occurrence le combat des mineurs sous l'Angleterre de Tatcher et celui d'une autre communauté ; celles des gays et lesbiennes sans droit confrontée encore à un certain obscurantisme alimente qui plus est par la montée du Sida qui dans les années 1985 était appelé dans une certaine presse : . Un film sur le militantisme (le vrai) qui existait dans les années 80 . Un film sur l'amitié , le combat politique . Un film empli d'humanité qui empli le cœur et l'esprit de bonheur en cette époque où on veut nous faire croire que l'espérance est vaine . Du très bon cinéma .
Un sujet grave, mais traité intelligemment avec finesse et beaucoup de tendresse. Une rencontre étonnante entre des mineurs touchés par la plus longue grève de l'Angleterre sous Margareth Thatcher et des homosexuels luttant habituellement pour des droits civiques. Des hommes et des femmes qui se battent pour une cause politique, mais combien humaine. Les personnages sont tous attachants. On ne tombe pas dans les clichés. C'est drôle et touchant à la fois. On est même parfois très ému notamment lors du chant "Blood and roses" ou à la toute fin du film où l'amitié et la tolérance se côtoient lors de la grande marche Londonienne. Je recommande ce film. On passe un vrai bon moment sans ennuie aucun.
Vraiment bien mais aurait pu être trés bien. D'abord une interprétation exceptionnelle et trés convaincante. Une bande son qui réveille la nostalgie par son engagement et sa qualité musicale. Une histoire forte et originale. Mais une réalisation fragmentée, type "diapositives", qui ne porte pas avantageusement le propos. L'ensemble reste toutefois frais, émouvant et trés ouvent drôle.
Pride, ou comment faire prendre la mayonnaise entre deux communautés aux antipodes l'une de l'autre, est une comédie sociale revigorante, typique British, dans la veine de Full Monty (en un peu moins drôle) et des Virtuoses. Nécessairement condensés pour les besoins du cinéma, ces faits méconnus du conflit social le plus long que Royaume-Uni ait connu depuis la 2de guerre mondiale ont forcément quelque chose d'un peu naïf dans leur présentation qui fait la part belle aux bons sentiments. Mais, pour tout dire, on se fiche bien que ce ne soit pas parfait. Pride est avant tout une belle leçon de solidarité, d'amitié et d'acceptation d'autrui. C'est un film enlevé, dynamique, énergisant et qui donne foi en l'homme. Merci, Matthew Warchus, pour ce grand souffle d'optimisme.
PRIDE, qui aurait mérité une meilleure couverture média, se révèle plus fin qu'il n'en a l'air. Bien que dénué de prétentions au grand art, en tant que divertissement, l'objet résonne pourtant parfaitement; seules quelques insistances le parsèment. C'est l'histoire d'un rapprochement inattendu, traversé d'éclats de joie et d'amertume, de belles rencontres et d'adversité. Autour d'un fait historique (l'été 1984), un groupe londonien de gays et lesbiennes décide de soutenir les mineurs victimes de la politique libérale anti-socialiste, ce qui les mènera au fond du Pays de Galles. La grève en question, la plus longue de l'histoire britannique, se soldera par un échec; pourtant, le soutien aux mineurs fut capital pour parvenir à ne pas désespérer face au mur thatchérien. Y souffle l'esprit de solidarité, d'égalité, l'espérance mais aussi le doute et la peur face aux revers et aux désillusions. Cette comédie douce-amère, aux accents dramatiques, relate de manière tout à fait honnête, sans caricature, une époque de transition, où la mise sur le devant de la scène des gays et lesbiennes vient chambouler et fissurer les préjugés enracinés, les méfiances beaufs, la bondieuserie cruelle ou encore la honte bourgeoise. À voir absolument.
Inutile de connaitre les codes "so british" pour se laisser prendre à cette très bonne comédie, tout en découvrant une part de l'histoire sociale britannique.
Superbement écrit, avec des interprétations éblouissantes (où les premiers rôles sont moins connus que les seconds!!), les dialogues sont très drôles et touchants.
Le film ne cache pas les difficultés, les douleurs que la confrontation de deux "milieux" très différents peuvent produire, seulement on s'en délecte car la solidarité et la tolérance qu'elle finit par promouvoir nous embarque bien volontiers. On s'attache, on rigole et on applaudit lors du générique. Adapté cette histoire vraie sans fausse note, démontre tout le travail et le talent des équipes d'écriture/réalisation.
Epoustouflant d'humanité, de générosité et quelle belle leçon de tolérance ! Ma moitié m'a emmené "voir" ce "PRIDE" dont je n'avais pas entendu parler, à propos duquel je n'avais rien lu. Le film commence donc, et, c'est un poil rétif que je découvre que le réalisateur s'est emparé - me semble-t-il - du sujet sociétal qui va bien, je veux dire l'homosexualité (sous ttes ses formes). Mais non, erreur d'appréciation manifeste de ma part ! Des gays et des lesbiennes, il en sera bien sûr question, mais des mineurs gallois aussi (années 1984 - 85) ! La mayonnaise prend et il sera bcp question de partage, de tolérance, d'écoute, d'amitié et de vraie générosité ... Si vous ajoutez à ces ingrédients une réalisation superbe (par sa sincérité - rien de complaisant, rien de caricatural), vous serez conquis comme je l'ai été ... tant cette histoire est pourvoyeuse de belles et magnifiques émotions (il m'a été souvent difficile de contenir ma larme au coin des yeux, si-si). Beau et tripal. Et je ne suis plus un perdreau de l'année ...