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Un noteur venere
1 critique
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0,5
Publiée le 1 avril 2023
Le film est juste pas bon. On comprend qu'il veut raconter quelque chose mais ça part dans tous les sens. Le film veut raconter quelque chose sans vraiment le faire ce qui gâche tout et les personnages sont vraiments pourris. Y a tellement de choses que j'en ai même oublié qui était Cassandre avant de la voir à la toute fin du film.
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18 103 critiques
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4,0
Publiée le 26 août 2021
C'est un film étrange durant les cinquante premières minutes et je me suis dit que j'étais peut-être tombé sur un documentaire ordinaire. Avec un intérêt certain mais une manière d'aborder le sujet qui ne m'intéressait guère et que je trouvais banale. Un peu comme un documentaire qui vous attire mais qui ne vous marque pas. Puis il y a un tournant tous d'un coup le réalisateur parvient à libérer la parole des enfants et il libère par la même occasion sa manière de filmer. Le documentaire devient esthétique et touchant beau et poétique il est tout en grâce et tout en douceur il est aussi tout en dureté. Ce documentaire nous montre la pauvreté dans laquelle vivent les parents leurs contradictions, leurs difficultés et leur incapacité à vivre leur vie. Alors que dans le même temps les enfants développent une existence qui se rapproche de la normalité avec Camille il va à l'école il mange il va se coucher comme tous le monde et il ne doit plus avoir à faire la manche. Ne pas avoir à galérer pour vivre juste galérer pour s'insérer pour s'adapter. On voit la vie comme elle est ou comme elle était avant. C'est une vie de famille chaotique qui se termine et on est très content pour eux...
Un grand moment d'émotion que nous procure ce film. j'ai ressenti une immense admiration pour cette jeune et merveilleuse Camille qui permet à ces deux enfants de vivre et de s'en sortir. un exemple d'engagement et de générosité sans limite. Superbe !
J'ai vu un film... sous forme de documentaire, et malgré la finesse et la profondeur du sujet, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans... Dans un documentaire, la question qui me taraude toujours, c'est la réalité de l'image... Est-ce que c'est la caméra posée là qui provoque l'action, ou réussit-on à saisir la réalité instantanée ?... Et même si l'on sent bien que l'histoire narrée est proche de la réalité, est-ce la réalité ? Par ailleurs, je n'ai pas ressenti l'émotion, le désarroi que doivent ressentir Cassandra et Spartacus... Après bien sûr, se pose la question du devenir d'enfants dans des familles aussi dysfonctionnelles... Mais ce n'est pas ce documentaire qui apporte la réponse.
Curieux film que ce premier long métrage de Ioanis Nuguet que la sélection ACID avait permis de découvrir à Cannes en 2014. Un documentaire ? Pas vraiment, dans la mesure où le montage du film a été fait pour respecter un scénario écrit par le réalisateur et par le producteur Samuel Luret, dans la mesure, aussi, où des commentaires en voix off venant des protagonistes, très écrits, accompagnent très souvent le récit. Un film de fiction ? Pas vraiment non plus, puisqu’on accompagne tout du long une histoire qui s’est réellement passée il y a maintenant 4 ans. La vision de "Spartacus & Cassandra" fait parfois penser à un conte dans lequel des enfants s’avèrent plus adultes que leurs parents et qui en arrivent à se dire : « La seule solution pour que je puisse vivre sans mes parents, c’est que mes parents puissent vivre sans moi ». Un conte dans lequel le protagoniste principal, Spartacus, est loin de se montrer sous un jour très sympathique. Jusqu’au moment où sa vie devient plus stable, plus intégrée, moins précaire : ayant trouvé sa place, il semble alors s’épanouir et s’ouvrir aux autres. Et si c’était cela la solution, plutôt que le rejet !
C'est un beau documentaire et qui pose toute la difficulté des personnes en roulotte de leur vie de la vie de leurs enfants. Rien n'est simple mais quand les enfants doivent jouer tous les rôles et grandir trop vite, est ce normal ?
Vrai coup de coeur pour ce film que j'ai vu avec mon fils de 15 ans et ma fille de 9 ans. Je tire mon chapeau au réalisateur qui signe là une oeuvre poétique très forte. Au-delà des thématiques nombreuses et essentielles abordées par le film, je ressors avec le sentiment d'avoir vu/entendu une oeuvre d'art et je "re-prends" conscience que le cinéma est un art total. Par ailleurs, je tiens à souligner que c'est un magnifique film sur l'enfance et la relation enfants-parents et qu'il serait dommage (mais je ne pense pas que cela soit le cas) de le cantonner à une cause militante. Merci à toute l'équipe du film pour ce moment de grâce. J'espère qu'il sera vu (sur grand écran, car il faut le voir en salle) par le plus grand nombre.
J'avais peur que ce film ne soit de trop parti pris, ce qui n'est pas le cas hormis peut-être le slam de fin. Le film est bien centré sur les tiraillement des enfants, entre leur sort et ceux de leurs parents.
Dommage ! le sujet est intéressant , mais dès les premières images j'ai su que j'aurai du mal à accrocher. J'ai trouvé que c'était mal filmé, brouillon, décousu, long ! Avoir un bon sujet est une chose, réussir à le transmettre à l'image c'est un métier.
On ne peut pas dire que ce documentaire soit beau, ni bon ! La voix off est agaçante par son manque d'articulation, la réalisation ne peut même pas être qualifié de correct car la caméra n'est pas bonne : elle ne filme pas tout ce qu'il faudrait développer et filme parfois ce qui est inutile, et aucune émotion ne parvient jusqu'à nous alors qu'il y avait tellement à partager. Un documentaire raté !
J’ai du mal à entrer dans ce film, assez court, aux allures de documentaire, plein de bons sentiments sinon d’espoir, mais à la construction brouillonne, caméra à l’épaule embarquée dans de subites embardées au rythme d’une musique parfois trop présente. Dure réalité où des enfants déjà adultes se confrontent frontalement à des parents infantiles… ont-ils le droit d’être heureux quand les parents restent condamnés à l’errance ? Ces deux enfants crèvent l’écran. Leurs mots sont bouleversants, leurs traits à la fois beaux et durs, trahissent l’enfance trop tôt congédiée. La caméra en s’échappant de temps en temps sur une image de nature, ou s’arrêtant sur des objets très colorés, apporte un peu de poésie à une réalité âpre et douloureuse. L’amère conclusion de Cassandra face à sa difficile intégration, les rudes paroles du rap de générique de fin nous ramène à un certain réalisme quant à la possibilité d’échapper à la fatalité de ceux qui sont nés pour n’être chez eux nulle part...
beau documentaire poignant,cruelle et bouleversant devant le bonheur impossible de Spartacus et Cassandra auprès de leurs parents.Je suis ressorti avec la gorge nouée de la salle.
Sous des allures de documentaire (immersion dans un milieu ''exotique'' mais si proche de nous, rythme de la caméra, bande son juste un peu inconfortable), Spartacus et Cassandra est un conte à la fois poétique, dramatique et cruel, comme tous les contes ; il est aussi terriblement réaliste.
Deux tout jeunes Rroms, Spartacus et Cassandra, se débattent pour décider de leur avenir, coincés entre leurs parents, l'Administration et une animatrice. Un conte de Grim à l'envers... Spartacus Ursu et Cassandra Dumitru, les deux acteurs superbes de fraîcheur, jouent des rôles très proches de leur vie réelle.
Je m'interroge encore sur la part de réalité de leur aventure et sur le droit que l'on a de montrer -et de regarder- un drame familial intime. Je comprend que Spartacus Ursu a participé à l'écriture de nombreuses scènes ; il a donc assumé ce qu'il voulait montrer de sa vie et, malgré son jeune âge et compte tenu de la maturité du bonhomme, ceci pourrait justifier que l'on en ait fait un film.
Quoi qu'il en soit, on sort du film un peu plus intelligent et heureux qu'on ne l'était en payant sa place. Ces deux gamins sont superbes ; on aimerait les protéger et les aider.
Attention : ce film ne traite pas des Rroms et de la vie dans nos nouveaux bidonvilles ; ces derniers ne sont que son décor.
Ce documentaire de Ioannis Nuguet fut sans conteste un des must de la sélection ACID à Cannes 2014.
Difficile de résumer à froid le brûlot émotionnel qu'est ce court film (1h et 20 minutes) : premier témoignage de la vie des Roms au cinéma ? reportage brûlant et indécent sur l'absence de parents inconséquents ? conte moderne en forme de Hansel et Gretel lost in the 93 ?
Spartacus et Cassandra erre constamment entre plusieurs genres (drame familial, essai auteuriste, documentaire réaliste) et plusieurs styles (réalisme magique, naturalisme bobo, documentaire sec).
Ses limites sont à la fois ses atouts. Le film est souvent à la limite de l'indécence, flirte avec le mauvais goût, mais parvient (presque) toujours à échapper aux chausse-trappes. Un beau moment, servi par la puissance magnifique de la jeune Cassandra Dumitru, force rutilante et solaire, merveille de résilience triomphante, la cicatrice au coin des lèvres.