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    Spartacus & Cassandra
    Note moyenne
    4,0
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    28 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 février 2015
    C’était comme un éclair de passion, rapide et aveuglant, dans un ciel mort. (Emile Zola)
    Spartacus et Cassandra? Attention: diamant brut!
    aussi blessant qu’un silex, éblouissant qu’une révélation.
    Aller voir un documentaire sur deux enfants rroms?
    à ce projet plombant, j’en connais beaucoup qui prennent la poudre d’escampette ...
    Documentaire, reportage? définitions bien trop triviales pour ce joyau porté par un regard touché par la grâce qui rend leur noblesse aux invisibles, et qui fait d’un documentaire un grand film.
    Spartacus et Cassandra enfants rroms filmés avec la même humanité, la même humilité que cet autre trésor sur d’autres invisibles: “Au bord du monde”.
    C’est un conte, cruel et beau, poétique et burlesque où la fée est trapéziste.
    Mathilde défie les lois de la pesanteur de notre monde, son fil d’Ariane aide de courageux petits poucets à abandonner leurs parents pour tenter de devenir des enfants pour de vrai.
    Ioanis Nuguet filme le tragique avec une infinie délicatesse, une profonde empathie
    abordant l’air de rien des thèmes essentiels à hauteur des enfants,
    saisissant dans son filet à papillons leur regard et leur paroles, leurs doutes et leurs colères,
    leurs rêves leurs peurs, leurs rires et leur vitalité.
    C’est ce qui fait toute la force de ce film car leurs mots sont bien plus éloquents et bouleversants qu’un long discours; on a juste envie de s’en souvenir comme d’autant de talismans.

    Ici pas besoin de lunettes 3D pour les effets spéciaux, ils sont faits maison, les secousses violentes vous saisissent en direct, à bras le corps, dans la lutte âpre et déchirante de deux enfants menacés par le naufrage de leurs parents. L’ogre de père pleure son impuissance noyée dans l’alcool, le regard émeraude de la mère égarée s’illumine et implore tour à tour, “ce n'est pas qu'elle a une maladie incurable, c'est seulement qu'il n'y a rien entre son cœur et le monde ».

    Ce film est une claque pour chacun d’entre nous.
    Mathilde la fée circassienne magicienne n’a que 21 ans, sous son chapiteau improbable elle transforme la misère en beauté comme le colibri de la légende:
    “Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit: «Colibri! Tu n’es pas fou? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »
    Et le colibri lui répondit:«Je le sais, mais je fais ma part.»

    Ce film est une rencontre rare et précieuse; de ces films qui ne changent pas le monde
    mais peuvent aider à opérer sur soi-même une révolution.
    De ces films indispensables à conserver dans sa trousse d’urgence,
    un film petit cailloux blanc du petit Poucet pour retrouver le chemin de notre âme.
    Zoé B.
    Zoé B.

    462 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2015
    Je voudrais que tout le monde aille voir ce film ! Je pose ici ma petite critique, les yeux encore rouges, la tête pleine - et pour longtemps, je crois – des mots brulants de Spartacus et Cassandra. Le frère et la sœur, 13 et 10 ans, ces enfants rroms que Ioanis Nuguet a choisi de suivre pendant de longs mois. Autant sans doute qu’il a été choisi par eux. C’est ce que l’on comprend en tout cas, en essayant de s’expliquer la proximité, l’empathie remarquable dont ces images sont la preuve. Il y a donc Spartacus et Cassandra, sommés de choisir entre leurs parents et l’espoir d’une vie meilleure, et Camille la jeune circassienne qui les a recueillis, figure ambivalente - bonne fée ou voleuse d’enfants ? - le film ne la ménage pas et la montre aussi dévouée que cinglante. Et puis, il y a le 4ème larron, le réalisateur lui-même, qui a choisi le hors-champ. Rester invisible et filmer. Filmer à hauteur d’enfant, filmer tout le temps, quand la vie est dure, intenable même, maman est folle, et papa on ne peut rien attendre de lui, et aussi quand on touche le bonheur du doigt, une glace à l’eau, une fenêtre qui ouvre sur un cerisier... Images sensibles, moments vécus (et non pas volés comme si souvent) portés par la seule voix des enfants, les textes qu’ils ont écrits - poèmes pour Cassandra, slam pour Spartacus, mais pas toujours. Ce documentaire miraculeux, à la fois fluide et délicat, tient bien-sûr du journal. On dirait ça : un journal intime filmé par un tiers bienveillant. Le beau journal de ces années de Spartacus et Cassandra, petits équilibristes de la vie. Dupes de rien, mais qu'on voudrait savoir tirés d'affaire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 février 2015
    Très très beau documentaire, un regard intense, à la fois dur et empreint d'amour, sur la vie de ces enfants rroms, de leur parents, et sur cette impressionnante jeune femme qu'est Camille Brisson. Je n'ai perçu ni pitié, ni condescendance, ni angélisme dans ce film, sur un sujet qui est pourtant peu abordé autrement qu'au travers de clichés... A voir d'urgence.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 février 2015
    Il s'agit d'un documentaire sincère sur l'amour puissant entre un frère et une sœur, ainsi qu'un questionnement sur l'amour familiale.
    A travers le regard pudique du réalisateur, nous devenons spectateurs d'une période charnière pour ces deux "adolescents", qui nous le comprenons au fur et à mesure des événements, a des conséquences sur les chemins qu'ils suivent aujourd'hui.
    Les 3 protagonistes sont lumineux.
    Ce documentaire est une ode à l'amour et au partage.
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2015
    Pour un premier film, c'est particulièrement réussi. C'est un docu/fiction où la sincérité des personnages et l'humanité qui s'en dégage sont frappantes. Certaines scènes d'existence à l"air libre, au bord du déséquilibre, sont visuellement très abouties et magnifiques, la magie opère et le spectateur est embarqué. L'avenir de ces adolescents, jamais à la maison, est un sujet grave. Le monde et leur vie semblent près à basculer à tout moment. Bravo pour la photo de l'affiche, elle est superbe et représente bien le film. J'ai trouvé tous les personnages à l'aise derrière la caméra.
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2015
    Ce documentaire est une vraie claque, à la fois dur, lumineux et bouleversant, dont on sort soufflé, avec un autre regard sur les Roms. On s'attache très vite à ses deux jeunes "héros", on partage avec eux leurs douleurs, leurs questions, leurs espoirs. Si les moments en voix off semblent faire basculer le doc en docu-fiction, ils font aussi beaucoup pour l'émotion et y apportent une poésie salutaire.
    cylon86
    cylon86

    2 517 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2015
    Spartacus et Cassandra sont deux enfants Rroms ballottés entre deux vies. Il y a celle que leur offre Camille, une jeune femme qui a monté un cirque à Saint-Denis et qui les héberge et il y a celle que leur offre leur père, une vie dans la rue, loin des bancs des écoles. Spartacus et Cassandra sont jeunes mais ils doivent choisir. Le film raconte leur choix et nous montre comment ils abordent la vie, qui s'annonce loin d'être facile mais qui ne manque pas d'espoir. Si "Spartacus & Cassandra" est un documentaire, Ioanis Nuguet prend le parti de le filmer comme une fiction, se permettant des plans stylisés. Pour lui, son film a toutes les allures d'un conte. Et c'est vrai que ce portrait de ces deux enfants presque livrés à eux-mêmes n'est pas sans faire penser à certains classique des contes. Mais à travers ce parti pris, le réalisateur prend le risque que l'on se détache complètement de ses personnages et passe à côté de la force de son sujet. Répétitif (le père râle et boit, la femme se plaint et Camille prend les choses en main), le film finit par lasser d'autant plus qu'il nous présente des personnages forts (les deux enfants sont saisissants) mais dont il est très dur de s'y attacher.
    Fr Guille
    Fr Guille

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2015
    C'est très émouvant. Avec des scènes de proximité hallucinantes. On est immergé. Très beau, très poétique, très humain. Bravo à tous pour ce film coup de poing. A voir absolument.
    Vanne C
    Vanne C

    19 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2015
    "Papa, c'est toi le père !" dit Cassandra du haut de ses 11 ans, à celui qui, abusant de l'alcool, veut l'emmener faire la manche en Espagne, avec l'espoir de pouvoir y travailler plus facilement qu'en France. Un film documentaire bouleversant, débordant d'amour, d'humanité et de sincérité, qui explose tous les stéréotypes d'un battement de cils des enfants. Un film vrai, authentique, engagé malgré lui, qui repose sur 3 individus, ayant une moyenne d'âge de 14 ans, d'une intelligence et d'une maturité rares, pour avoir pu échanger avec eux à l'issue de la projection...une claque.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 février 2015
    « La seule solution pour que je puisse vivre sans mes parents, c’est que mes parents puissent vivre sans moi ». C’est le terrible constat que Cassandra, 13 ans, tire de son expérience Française. Avec Spartacus, son cadet de deux ans, tous deux sont arrivés de Roumanie cinq ans plus tôt. Sans papiers, comme leurs parents qui vivent dans la rue. Mais les deux jeunes Roms ont fini par trouver refuge dans la caravane de Camille, une artiste de cirque qui leur offre quelques bons moments. Un début de confort qui masque d’autres difficultés.
    Quand un juge pour enfants leur propose de choisir entre leur situation de fortune et un placement en famille d’accueil qui pourrait leur permettre de suivre une scolarité moins chaotique, ils s’en remettent à leurs parents. Mais ceux-ci sont totalement dépassés par ce qui se joue autour d’eux. Du coup, entre l’affectif et l’intégration, Spartacus et Cassandra sont quasiment pris en otages. Et bien jeunes pour choisir leur destinée.
    « Rester à hauteur d’enfant », c’est justement ce que voulait faire Ioanis Nuguet. Du coup son film prend des allures de conte. Un sujet d’aujourd’hui, nourri par « le rêve qu’ils pourraient un jour sauver leurs parents », explique-t’il. D’où l’amère conclusion de Cassandra face à sa difficile intégration. Les rudes paroles du rap de générique de fin sont encore moins optimistes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 février 2015
    Spartacus et Cassandra, les deux enfants du film éponyme sont issus de la communauté Rom. Tiraillés entre leurs parents et Camille, une jeune trapéziste qui se démène pour leur offrir un toit et un avenir plus doux, ils doivent choisir.

    L’origine du projet est né d’une bonne entente entre les enfants et le réalisateur Ioanis Nuguet, qui effectuait déjà des tournages au sein de la communauté. À partir de là, il vivait (et vit toujours) avec les enfants et Camille, si bien que les images prises sur le vif sont d’un brut à couper le souffle. Les tranches de vie, chez le juge, à l’école, on rentre dans l’intimité des deux enfants qui ont tout de même eu leur mot à dire quant au rendu final. Ils consultaient régulièrement les rushs et décidaient de ce qui allait apparaître ou non à l’écran.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 février 2015
    Un documentaire qu'il faut absolument aller le voir !! C'est un conte moderne raconté par un frère sa sœur, l'histoire de leur vie, une vie différente avec une famille différente. Beau, sensible, violent, on est happé par cette oeuvre qui ne peut laisser indifférent. Camille, la jeune fille de 21 ans qui prendra ces enfants sous son aile est un exemple de générosité...Elle est juste INCROYABLE, Bravo !
    cyclo86
    cyclo86

    15 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juillet 2014
    Vu ce film au festival de La Rochelle. C'est extraordinairement chaleureux, émouvant. Les deux gamins, roms venus de Roumanie, mais qui s'intègrent relativement bien en France, vont devoir quitter leurs parents (pas vraiment indignes, quoique le père s'ivrogne, et la mère déprime grave, ils sont perdus ici et qui maîtrisent mal le français) pour vivre leur vie. Ils ont la chance de tomber sur cette jeune femme et son chapiteau. C'est à la fois un documentaire et une histoire vraie...
    Très beau film auquel je souhaite un franc succès.
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