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    A girl at my door
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    3,8
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    46 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 567 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2014
    Une femme réalisatrice en Corée, ce n'est pas habituel et l'on s'en réjouit au vu de A Girl at my Door. Ce premier film de July Jung est d'une grande richesse narrative avec un attachement progressif envers ses deux personnages principaux qui loin d'être d'une pièce se révèlent très complexes entre solitude et perversité. July Jung ose parler d'homosexualité féminine au pays du matin calme, s'affranchissant au passage d'un véritable tabou. Loin de Séoul, le film permet de découvrir bien d'autres facettes de la Corée et si l'on retrouve quelques thèmes récurrents du cinéma national, ils bénéficient ici d'un regard différent, moins radical qu'à l'accoutumée malgré leur gravité : la maltraitance, la manipulation, l'intolérance, entre autres. La subtilité du récit, sa fausse linéarité, son art de la déstabilisation dans ses portraits psychologiques, son interprétation exceptionnelle, sa fluidité de mise en scène : autant d'atouts pour un film au ton aigre doux qui laisse une empreinte persistante.
    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 353 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2014
    le cinéma coréen a une façon unique de rencontrer la réalité....il le fait souvent avec une émotion débordante et détaillée......ce film dramatique, simple apparemment se révèle plus complexe dans son scénario et finit par interpeler la conscience du spectateur, ses propres fantasmes.....Le film balance entre perversité et maltraitance.....Il est habilement construit pour que le spectateur en même temps que les trois personnages passe du statut de victime à celui de coupable, la boucle ne s'arrêtant pas vraiment.....C'est au niveau stylistique très bien filmé, cadrages esthétiques, alternance de paysages et de débats houleux, visite en prison, au commissariat, intérieurs sud coréens, le film n'a pas de temps faible, un bon rythme dans les dialogues et dans la caméra, bref montre le professionnalisme et la performance du cinéma coréen.....Au final, sur une sombre histoire de mœurs, le film s'inscrit dans une qualité bien coréenne....A voir.....
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    411 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2014
    Premier long-métrage au sein d'une production coréenne riche de fabuleuses découvertes, A girl at my door révèle une violence jamais frontale mais palpable. Un grand écart rendu possible par un regard patient et sensible de sa réalisatrice, July Jung, et à un casting absolument impeccable. Qui plus est, le récit dévoile progressivement sa grande ambition, teintant ce portrait de l'horreur humaine d'une dimension plus large que son cadre rural restreint. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète:
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2014
    Voilà un premier film de grande qualité. On voyage, on s'interroge, on s'identifie à aux agresseur, aux victimes. Il est difficile de rester indifférent à ce qui se déroule sous nos yeux. La protection de l'enfance n'est pas une mince affaire. Lorsqu'une procédure accusatoire s'engage, il est difficile de se positionner clairement dès lors qu'on doit répondre de ses actes en étant soupçonné(e). La frontière ou le glissement homosexualité versus pédophilie est un travers toujours à portée de main. Ce film permet de faire un sort à ce type de confusion nocive et absurde, pour ne pas dire déloyale. Le fameux article du psychanalyste hongrois Sandor Ferenczi sur la confusion des langues entre le langage de la tendresse et celui de la passion, entre le langage des adultes et celui de l'enfant date de 1932, sa lecture pourrait constituer un bon complément pour les spectateurs désireux de poursuivre la réflexion... Les acteurs sont fantastiques et l'ovation cannoise est plus que méritée. Bravo pour ce film poignant, dérangeant et bousculant, qui de surcroît, nous emmène voyager au coeur de la ruralité portuaire en Corée du Sud.
    Julien D
    Julien D

    1 196 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2014
    Après de magnifiques films sur les drames féminins, posant les bases d’une réflexion quasi-inédite sur la place de la femme en Corée du Sud, Lee Chang-Dong produit le premier film d’une jeune réalisatrice qui, elle aussi, semble vouloir explorer la question. Mais July Jung n’a pas pensé son scénario comme un quelconque porte-étendard de la cause féministe, mais comme une façon d’évoquer de nombreux problèmes tels que la maltraitance des enfants, l’alcoolisme, l’intolérance envers les homosexuels ou encore le travail clandestin d’ouvriers immigrés. Cette multiplication des sujets est à la fois la force et le handicap du film car, s’il arrive à donner une image étoffée du monde rural et rétrograde sud-coréen (aux antipodes des images du Séoul moderne que l’on a l’habitude au cinéma), il ne prend pas le temps de creuser pleinement toutes ses pistes thématiques. La principale d’entre elles, la relation entre une policière solitaire et une gamine battue, est développée d’une telle manière qu’elle finit par apporter au public un sentiment de malaise insidieux alors que les rapports de force entre elles en viennent à s’inverser. Mais la force émotionnelle de ce rapprochement entre ces deux femmes marginalisées réussit à être particulièrement émouvante grâce aux interprétations de Doona Bae (découverte dans The Host et Cloud Atlas) et de la toute jeune et déjà si prometteuse Kim Sae-Ron. On peut toutefois reprocher au surjeu de Song Sae-Byeok de rendre ses coups de colères trop risibles pour être dramatiques. Au final, si A girl at my door peut sembler parfois vouloir partir dans beaucoup de directions, il n’en reste pas moins un film décriptant astucieusement les travers d’un microcosme loin d’être aussi tranquille qu’il n’y parait et sur un portrait de femmes captivant dont la délicatesse est porteuse du regard très dur que sa réalisatrice sur son pays victime de sa croissance à deux vitesses.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 octobre 2014
    Premières impressions :
    Au sortir de l’avant-première, je me souviens avoir été bouleversé. Tant de choses sont présentes dans ce film, sexisme de la société coréenne, enfance maltraitée, immigration illégale, alcoolisme, pédophilie, homophobie… Il me suffit d’ailleurs de regarder une bande-annonce pour me replonger dans mes pensées. Nous étions trois pour voir le film et nous en avions finalement peu parlé en sortant de la séance.

    Je ne vais pas m’étaler sur la réalisation, après quatre mois, je n’en ai plus les détails en tête. Je me souviens juste du style très asiatique, les scènes de vies alternant avec les scènes faisant avancer l’histoire. Au-delà du scénario, c’est aussi la campagne coréenne que nous raconte July Jung, ce monde si peu connu, loin des grandes métropoles.

    Côté jeu, je suis absolument fan de la petite Kim Sae Ron (14 ans) qui me fait frissonner à chacun de ses films (une vie toute neuve, The man from nowhere –???…). Encore une fois, elle campe un rôle très difficile et s’en sort à merveille, je la compare souvent à Nathalie Portman dans Léon, je pense vraiment qu’elle a au moins autant de talent.

    Impossible également de passer sous silence la performance de Bae Doona (Sympathy for mister vengeance, Air Doll, The Host), transcendant « un personnage faussement convenu de femme flic alcoolique. Une vraie femme supérieure qui, dès son arrivée dans ce village de neuneus, arrête le crime d’une seule main sans jamais perdre son sang-froid » (film de culte).

    Pourquoi il faut voir ce film :
    Tout d’abord parce qu’il sort sur nos écrans le 5 novembre prochain et qu’il est suffisamment rare de voir un film coréen qui ne soit pas ultra-violent dans les salles obscures françaises. Ensuite, parce que les 7 nominations au festival de Cannes derniers ne sont pas pour une fois injustifiées. Parce qu’il s’agit peut-être du seul film Coréen qui ose parler d’homosexualité féminine sans la juger, la condamner ou la stigmatiser, surtout avec des stars comme Bae Doona et Kim Sae Ron. Enfin, parce que la fin, déstabilisatrice, nous laisse longtemps réfléchir sur ce que nous aurions fait, à la même place.
    César D.
    César D.

    36 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 novembre 2014
    j'aime beaucoup le cinéma coréen, en général, mais là, je dois dire que j'ai été assez déçu. l'ennui guette à chaque scène et le scénario est creux, même si pleins de thèmes sont abordés (alcoolisme, maltraitance, homosexualité féminine encore tabou dans la police, exploitation des sans papiers). il y en a trop, ça fait trop fourre-tout. la jeune actrice qui joue la gamine est formidable, tout le contraire de celui qui joue son père, qui lui, est risible.
    joelle g
    joelle g

    88 abonnés 869 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2014
    C'est la première fois que je vois un film coréen et j'appréhendais un peu . Mais finalement même si je trouve des longueurs dans la première heure , au final on ne s'ennuie as . Un film très réaliste je pense de la vie coréenne . Un film à suspens fort et poignant servi par deux sublimes comédiennes .
    So_Twily
    So_Twily

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2014
    A girl at my door, est un film est réalisé par July Jung, il a été représenté à Cannes 2014 dans la catégorie « Un certain regard ». Young-Nam est une commissaire mutée dans un autre commissariat. Elle rencontre Dohee, une adolescente qui se fait maltraiter par tout le village. Elle décide donc de prendre sa défense en l’hébergeant pendant les vacances scolaires. Mais son passé la rattrape.

    Pour son premier long métrage, July Jung a su parler de différents problèmes, tabous en Corée du Sud que le film est intéressant à regarder. Parfois touchant, stressant et brute, il fait jouer les sentiments du spectateur. Le film est fondé sur un non-dit ce qui interpelle la curiosité de savoir pourquoi Young-Nam a été blâmée et mutée. C’est lorsque l’on apprend la cause que tout deviens compliqué pour le personnage. Elle est victime d’injustice, de stéréotypes qui viennent de la Corée du sud. Tous ces événements font réfléchir.
    Malgré son problème d’alcoolisme évident, Young-Nam ne perd pas raison et entraide l’adolescente Dohee. Le thème de l’entraide est beaucoup présent dans ce film. Jamais deux sans trois, la problématique qui figure en arrière-plan, mais qui est comme même évoqué, n’est le problème des exploitations de clandestins. Le bémol du film en général, c’est le fait que July Jung utilise beaucoup trop de problématiques et donc ne les amènent pas à terme. Le problème du Clandestin est trop vite « résolu ».
    La personnalité de Dohee « évolue » plus le spectateur la connais, plus il voit qu’elle souffre de problèmes. Pourtant, elle est touchante par sa sensibilité et sa naïveté. Le spectateur comme Young-Nam n’arrive pas à prédire les humeurs de Dohee pour chaque nouvelles, il va faire donc des suppositions.

    En conclusion, Le développement pour certaine des problématiques posées dans le film est assez décevant. Mais, le reste du film sur les idées principales sont très captivantes à même se poser des questions sur la réalité des événements en Corée du sud. Les personnages sont très vites différencier, il n’y a pas de problèmes de compréhension. Ce film vaut le détour.
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2014
    A l'instar du cinéma français, le cinéma sud-coréen est un des rares à concurrencer le cinéma américain sur son propre sol. Souvent très violent, ce cinéma sait apporter également sur les écrans des films dans lesquels la réflexion est voisine de l'émotion. Premier long métrage de la jeune réalisatrice July Jung, "A girl at my door", présenté à Cannes 2014 dans la sélection Un Certain Regard, fait partie de cette dernière catégorie et ce, avec beaucoup de qualités. En effet, July Jung a frappé très fort en amalgamant de façon très habile les genres très différents que sont le policier, le social, le sociétal et le sentimental. Brillamment interprété par Doona Bae (The Host, Air Doll, Cloud Atlas), Kim Sae-Rom (Une vie toute neuve) et Song Sae-Byeok (Mother), "A girl at my door" marque probablement pour July Jung le début d'une carrière très prometteuse. Beaucoup à Cannes ont regretté que la Caméra d'Or ne soit pas attribuée à ce très beau film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 novembre 2014
    Les films coréens ont toujours ce petit grain de folie que j'apprécie et celui ci n'échappe pas à la règle. La réalisatrice retranscrit avec beaucoup d'adresse les divers problèmes de société de ce pays en milieu rural.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 octobre 2016
    A girl at my door est beaucoup plus complexe et psychologique que ne laisse présager le résumé. Une ambiguïté s'installe entre la gardienne et la jeune fille, solidement exposée sans jamais franchir la frontière de l'amalgame. Un drame bien ficelé avec quelques questions en suspend. A voir !
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 novembre 2014
    Un film dérangeant à bien des égards. Déjà parce qu'ils se passe dans un pays moderne (la Corée du Sud) mais qui, à la différence des pays européens, semble fonctionner à deux vitesses (grande ville et campagne sont comme deux mondes séparés qui ne sont pas régis par les mêmes règles). Ensuite parce que les personnage des policiers sont étrangement inefficaces (ils sont là pour vaguement maintenir l'ordre mais en aucun cas pour appliquer la loi !) et réagissent d'une manière qui semble pour nous incohérente (une femme flic qui est témoin de maltraitance et qui au lieu d'en référer à ses supérieurs et aux organismes de protection de l'enfance va simplement l’accueillir chez elle). Et enfin choquant par son sujet même : une jeune femme punie par sa hiérarchie parce qu'elle est homo, et tout l'amalgame naturel fait par la société entre homosexualité et pédophilie !!! Forcément révoltant. Et si le film réussit son pari de faire réagir (au point de vouloir quitter la salle devant tout ces personnages à coté de la plaque), il manque par contre d’efficacité dans sa réalisation et son écriture, trop lente et maquant un peu d'élégance et de finesse, jusque dans son final pour le moins douteux. Du coup l'émotion ne vient jamais vraiment contre balancer la dureté du propos et faire décoller le film faire des cieux plus poétiques.
    Jorik V
    Jorik V

    1 268 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2014
    Un film coréen sortant en France et ne jouant pas sur les terres du thriller ou du film de genre c’est plutôt rare et à souligner. Une aubaine dont on est impatient de découvrir la teneur : on y voit une Corée du Sud rurale où une femme flic est mutée pour d’obscures raisons. Elle se prend d’affection pour une gamine qui semble être battue par son père et sa grand-mère et c’est le début des ennuis… Le premier film de la réalisatrice July Jung ne choisit pas la facilité en abordant de nombreux sujets tabous et/ou (très) difficiles, d’ailleurs peut-être un peu trop : ruralité, immigration, alcoolisme, chômage, inceste, pédophilie, homosexualité féminine, … Rien que ça ! Étonnement son propos reste malgré tout fluide car elle fait le choix de ne pas traiter en profondeur chacun d’eux mais plutôt d’en faire les rouages du drame qui se joue. On pourrait donc reprocher le survol de ces thèmes mais ce serait idiot : le courage de les inclure dans une fiction n’oblige pas à un traitement poussé tant que cela reste adroit, et ça l’est. On apprécie également la découverte de la campagne coréenne où les soucis de chômage et de vieillissement de la population dû à l’exil des jeunes en ville est prégnant. Une peinture réussie du pays, qui sert de toile de fond à ce drame joliment filmé. Maintenant « A girl at my door » est trop long, notamment dans la seconde partie. Et le dévoilement d’une part cachée de la personnalité de la petite fille y est de trop. Cela reste cependant un beau portrait de femme différente dans un pays qui n’accepte pas encore complètement toutes les différences.
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 249 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2014
    Le cinéma coréen nous fait découvrir régulièrement quelques pépites dans des registres différents et nous démontre ainsi sa qualité et son originalité. A girl at my door, en explorant les thèmes de l'homosexualité, des sans-papiers, de l'alcoolisme, de la violence, de la crise économique ne flirte pas avec le romantisme ou la comédie et ne cherche pas vraiment la facilité. La réalisatrice, July Jung, réussit ici pour son premier long métrage, l'exploit de nous captiver avec des thèmes aussi peu sympathiques. On le doit à des acteurs magnifiques et à une direction toujours sobre et précise. L'image et l'éclairage sont parfois médiocres mais on passe sur ces défauts ( ? ) tant il est évident qu'ils participent à la description d'un pays triste, gris et pluvieux, image on l'espère pas complètement exacte de ce lointain pays asiatique. L'office du tourisme va avoir un gros travail pour nous donner envie de le visiter...
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