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    Eau argentée
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    3,9
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    23 critiques spectateurs

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    Julien-K
    Julien-K

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2021
    Un documentaire d'une qualité rarissime !
    Instructif et intégralement captivant malgré son sujet osé ainsi que difficilement abordable !
    Réalisme et plaisir culturel sont fortement omniprésents !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 octobre 2019
    Un des meilleurs documentaires au monde malgré la violence omniprésente mais possédant une touche poétique.
    Le sujet est indispensable tant d'actualité il est encore actuellement malheureusement.
    Vraiment mémorable et à ne pas mettre sous les yeux de tout le monde !!!
    LiJie
    LiJie

    5 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2018
    Un film essentiel car il a été essentiel pour cette femme qui l'a réalisé cachée dans une ville bombardée en Syrie. La mort rôde partout, la violence de la guerre entièrement palpable comme si on était soi-même emprisonné dans les décombres de la ville. Superbe, émouvant, un film qui même par son imperfection prend à la gorge.
    mx13
    mx13

    245 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 avril 2018
    Un documentaire un peu fade, qui ne propose rien d’autre que du gore et des images moches. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 2/5.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    104 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2016
    Orchestré par Ossama Mohammed, cinéaste syrien exilé à Paris, ce terrible film documentaire sur le dramatique conflit voyant s'affronter pro et anti Bachar al-Assad depuis 2011 s'appuie sur des vidéos de YouTube et un relais local qui dépeint son quotidien à Homs sous les bombes, une jeune Kurde prénommée Simav, c'est-à-dire "Eau argentée". En résulte une œuvre aux images souvent insoutenables, des scènes de violence et de torture, du sang, des corps et des âmes meurtris, de l'inhumanité, de la désolation, mais aussi de la poésie et une touche d'espoir, celle des jeunes générations qui devront se reconstruire sur les gravats engendrés par l'une des guerres les plus meurtrières depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mars 2016
    Un documentaire terrifiant, qui nous plonge au cœur de l’enfer syrien. Le documentariste, qui s’est exilé en Europe, a monté ce documentaire à partir d’images prises par une femme piégée lors du siège de Homs. Pour ne pas éluder la réalité de la situation en Syrie, le documentariste a fait le choix de montrer des images très dérangeantes car très violentes : la répression sanglante au début de la révolution, des images de torture prises par des geôliers, les dangereux combats urbains dans les ruines, où la mort vient faucher civils ou rebelles à chaque coins de rue, mais aussi les images d’un très jeune orphelin, déambulant au milieu des ruines, où se trouvent des chats sans poils, brulés vifs par les bombardements et miaulant vainement. Il est là question de la destruction d’un pays tout entier. Un des meilleurs films engagés de ces deux dernières années.

    Vous pouvez consulter mon classement des meilleurs films de 2015 ainsi que des critiques complètes (illustrées et parfois accompagnées d'extraits) sur mon blog:
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    C'est un reportage très touchant! Tout le monde ne peut pas le regarder car il nous montre un portrait sans fard de ce qui se passe en Syrie! On n'en ressort pas forcément indemne. Au milieu de toute cette barbarie, il y a aussi le visage de la nouvelle génération, de tout ces enfants encore innocents mais sous les bombes et la menace sans cesse de ne pas voir de lendemain... On est fasse à cette survie d'hommes, de femmes et d'enfants, de leurs quotidiens, de leurs désespoirs... Mais parmi toutes ces atrocités il y a aussi la poésie, la rêverie, l'imagination pour quitter cette inhumanité... Un échappatoire à la mort, un crie de survie... Il n'y a aucun confort à regarder ce reportage mais l'image témoigne, dénonce et surtout lutte contre l'oublie de tout ces gens encore victime de cette guerre...
    Isabelle B
    Isabelle B

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2015
    Des images réelles de la guerre en Syrie filmées par une jeune syrienne et 1001 syriens, souvent au portable. Des images montées ensuite en forme de documentaire témoin. Des images atroces, le film est interdit aux moins de 16 ans à juste titre. Des cadavres, des hommes suppliciés, des tortionnaires riants devant leurs frères victimes, des enfants vivants à bicyclette le dimanche, assassinés le lundi et enterrés le mardi. Des familles jetées sur les routes de l'exil et tant de souffrance. Je ne ressort pas entière de la salle de cinéma.
    schemaman
    schemaman

    17 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2015
    J'attendais un documentaire m'apprenant l'histoire de cette sale guerre et je découvre un film poétique sur l'horreur de la torture. Je n'ai pas compris quel message exactement le réalisateur voulait transmettre. Ce n'est d'ailleurs ni un film ni un documentaire mais un collage à 70% selon les dire mêmes du réalisateur de vidéos trouvées sur YouTube et vérification de leur authenticité. Toutefois ce film est tellement precieux pour notre prise de conscience des horreurs commises qu'il est salutaire de le recommander. Techniquement c'est mauvais, politiquement et humainement c'est immense. Et c'est clairement politiquement que je note ce film.
    Antonin T.
    Antonin T.

    37 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 janvier 2015
    C'est un film bancal dont on ne sait pas trop bien quoi en dire. Le film peut émouvoir lorsqu'il suit l'itinéraire d'un enfant aux travers des ruines et des décombres que semble ignoré son innocence. Si dans ses moment là la proximité, l'intimité avec le sujet est bienvenus, on aurait préféré un peu plus de recule quand il s'agit de nous montrée la barbarie qui est celle de la guerre, de cette guerre. Est-il nécessaire de tout montré? Si la volonté de choqué est bien certaine, la question est de savoir pourquoi. Lorsqu'il s'agit d'un tel amoncellement d'horreur, une certaine pudeur est nécessaire, et celle-ci est totalement absente. La position dans laquelle les cinéastes mettent le spectateur est bien instable et très peu salutaire.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    109 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2015
    Sur ces images terribles, Ossama Mohammed pose un commentaire elliptique, volontiers poétique, comme un psaume, une élégie. (...) Eau argentée n'est pas qu'un témoignage sur la guerre, c'est aussi un poème et une déclaration d'amour au cinéma. D'ailleurs, à la demande de Simav, Ossama Mohammed lui fait parvenir Les lumières de la ville de Chaplin pour qu'elle le projette aux enfants dont elle s'occupe. Ces derniers rient à gorge déployée, preuve que l'art peut tout sublimer et que la barbarie n'a pas vaincu tant que les âmes ne sont pas corrompues.

    LA SUITE :
    Fritz L
    Fritz L

    184 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2015
    Que faut-il vraiment voir dans « Eau argentée » ? Qu’à l’heure du tout numérique, il est impossible aujourd’hui de cacher les horreurs de la guerre ou d’une dictature, qu’émergent désormais de ci de là des images ou témoignages insoutenables venant les corroborer ? Ou bien alors, le sentiment terrible de lâcheté qui saisit ceux qui ont fui ou n’ont osé affronter un pouvoir tyrannique ? Ou encore le courage incroyable de ces populations exsangues qui luttent pour la liberté ? « Eau argentée » c’est tout cela à la fois mais surtout bien plus ! Car malgré des scènes insoutenables qui vous font détourner le regard, malgré toutes ces personnes qui évoluent et meurent à l’écran, malgré la désolation de villes en ruine… le film est traversé par l’amour et l’espoir. L’amour avec cette amitié si belle et si forte, d’abord, qui lie les deux réalisateurs (l’un en France, l’autre à Homs en Syrie) se réconfortant mutuellement, l’amour pour un pays meurtri mais dont l’espoir qu’il se redresse un jour reste infaillible, l’amour d’un peuple qui revendique une solidarité de tous instants et affiche une dignité bouleversante… dont le moment le plus fort sera la déclaration de Wian Simav Bedirxan qui tient à rentrer chez elle quels que soient les risques. Signe fort d’un espoir du renouveau, d’une paix qui finira par arriver, d’une vie, certes mutilée, mais retrouvée. Ce documentaire implacable est tout à la fois traumatisant, comme le fut en son temps « Nuit et brouillard », et rassérénant. Il touche à l’absolu de l’émotion nous poussant dans nos retranchements, provoquant notre désapprobation, titillant notre couardise. Gandhi disait, « la loi de l’amour se montre plus efficace que ne l’a jamais été la loi de la destruction », ce film exceptionnel s’en veut la meilleure illustration.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 décembre 2014
    Eau argentée peut être vu comme une réflexion sur le cinéma de guerre, le vrai : l'émergence de l'accès aux nouvelles technologies crée de nouvelles images, mais quel peut être leur rôle dans la création d'un long-métrage? Le fil conducteur du film est bien la réalisation d'une oeuvre cinématographique drapée de poésie dans un contexte où la brutalité efface toute dimension artistique de l'existence. Se pose toutefois la question de l'origine des images. Fiction ? Certainement pas. Eau argentée reste dans le vrai.

    Le film se déploie en deux parties : dans le premier volet, les participants anonymes au conflit, smartphone au poing, sont les auteurs des images. Mais les imperfections de ces courtes vidéos illustrent à elles seules le caractère balbutiant de ce vecteur. Le film passe alors à la vitesse supérieure : il faut un véritable cinéaste aux manettes.

    Mais comment le cinéaste peut-il être aux commandes tout en étant absent ? Le second volet est ainsi le fruit d'une collaboration entre un maître coincé en France (Ossama Mohammed), et une disciple coincée en Syrie (Wiam Simav Bedirxan).

    Ces deux démarches artistiques débouchent sur des résultats proches : les réalisateurs ont fait le choix de s'extraire presque totalement des explications socio-politiques et historiques que l'on rencontre dans les documentaires traditionnels, pour se focaliser sur le ressenti d'un enfer. Un enfer que la dialectique ne peut décrire, et qui ne s'illustre que par le sentiment.

    L'abstraction est par moments trop forte, et laisse le spectateur s'échapper. Mais le pari est globalement très réussi : l'habile superposition du plus ignoble, du plus choquant, du plus triste et du plus beau ne guide pas nos sentiments. Ces derniers émergent d'eux-mêmes, d'une manière souvent déconcertante pour les spectateurs. Une force surhumaine ressort de ce film, se matérialisant en une envie de résistance à l'ignoble, au choquant et au triste. Pour que le beau, lui, ne soit pas cantonné aux sièges confortables de Cannes où les deux metteurs en scène se sont rencontrés pour la première fois, trois ans après le début de ce fantastique projet.
    Pauline_R
    Pauline_R

    177 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2014
    Un documentaire très fort, très dur malgré quelques longueurs. Il nous donne à voir des images parfois difficilement soutenables, entrecoupées de vrais moments de poésie et d'émotion, notamment lors des scènes avec les enfants, derniers "espoirs" d'un pays en ruine, nécrosé. On ne peut être qu'admiratif devant le courage de cette jeune "montreuse d'images" transformée en reporter de guerre, de vie et de mort mais qui arrive à conserver un amour indéfectible à son pays malgré tous les événements.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 décembre 2014
    15 premières minutes d'immersion façon jeu vidéo dans des scènes de guerre qui pourraient être n'importe où. Puis le/les réalisateurs prennent la mesure des limites de l'exercice et habillent ce flux d'images sans sens de commentaires ampoulés façon "Tu n'as rien vu à Hiroshima". Ce film est peut-être le futur des chaînes d'information en continu, sans doute pas celui du documentaire. On comprend bien néanmoins l'enthousiasme des critiques cinéma qui saisissent une occasion unique de saluer un film "utile", un parfait oxymore.
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