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    Oh Lucy!
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    36 critiques spectateurs

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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    686 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2021
    Oh Lucy ! est une œuvre régie par le verbe anglais to switch, signifiant « changer, commuter ». Le premier changement est d’ordre langagier, Setsuko s’initiant à l’anglais dans le cadre d’une série de cours jusqu’à se voire renommée, rebaptisée Lucy ; le deuxième changement est d’ordre culturel et spatial, la Japonaise traversant l’océan pour se rendre en Californie retrouver sa nièce et, surtout, son beau professeur ; le troisième et dernier changement est d’ordre affectif, Setsuko stoppant la monotonie de sa vie pour s’en rendre maître, contre un travail qui l’ennuie et une sœur qui la méprise et l’accuse de se montrer égoïste. Le parcours suivi est donc celui d’un engagement, d’une volonté d’agir sur son destin pour exorciser le désarroi qui pousse nombre de travailleurs japonais au suicide ; en ce sens, le long métrage constitue également un puissant témoignage de ce malaise, résultat d’une société des apparences aussi hypocrite que violente. La parenthèse américaine sert d’exutoire, elle est une zone de libération dans laquelle tout est possible, un espace d’expérimentation sensitive, pulsionnelle et sexuelle de la même façon que la guerre, dans Bitter Victory (Nicholas Ray, 1957) ou Flandres (Bruno Dumont, 2006), offrait au soldat l’occasion d’extérioriser ses frustrations et de faire ses preuves. Nul hasard, par conséquent, si c’est grâce au stage linguistique que deux solitudes s’apprivoisent et s’unissent. Porté par des acteurs remarquables, mention spéciale à Shinobu Terajima et Josh Hartnett, Oh Lucy ! est une œuvre dense et intelligente qui mêle adroitement les tons pour mieux brosser le portrait de la solitude urbaine au Japon.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 541 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 décembre 2020
    Au début le personnage principal Lucy vit dans un appartement entassé et semble largement vide lorsqu'elle ne détruit pas quelque chose sans raison. Elle insulte horriblement un collègue de travail lourd et âgé lors de la fête de départ à la retraite de cette femme. Cette femme travaille pour l'entreprise depuis quarante ans. Lucy lui dit à propos de rien qu'elle est une grosse perdante et les autres travailleurs disent qu'elle délire dans son dos. Le professeur d'anglais est le petit ami de la nièce de Lucy. À propos de peu de choses Lucy décide de le suivre en Californie et de tenter de le voler. Il est difficile de voir ce qui motive ce personnage qui semble et dépourvu d'humanité. La seule scène de sexe est dépourvue de sensualité. En gros Lucy agresse sexuellement le personnage de Josh Hartnett alors qu'il est coincé dans un siège de voiture. Conformément aux règles applicables aux scènes de sexe au cinéma celle-ci est dépourvue de préliminaires. Le personnage de Josh Hartnett et la nièce de Lucy ont les mêmes tatouages du mot Love sur leurs avant-bras. Bien qu'il aimerait oublier leur rencontre en voiture après celle-ci Lucy sort et se fait faire un double de ce tatouage sur son avant-bras. Lucy, sa sœur et le professeur d'anglais rattrapent la nièce à San Diego où elle s'est enfuie pour échapper aux problèmes de sa relation. Lucy et sa nièce trouvent une falaise maritime inhabituellement précaire pour s'asseoir et discuter. C'est là que Lucy choisit de révéler qu'elle a couché avec le petit ami de sa jeune nièce. La jeune femme saute de la falaise et semble être morte. En fait la plupart des personnages du film semblent être comme ça du moins tous les personnages principaux. Tout semblant de comédie disparaît et il ne reste que l'histoire d'une femme qu'il est presque impossible d'aimer. C'est un cas où la première moitié et la deuxième moitié du film ne se regardent pas et l'ensemble n'est malheureusement pas particulièrement satisfaisant de ce fait...
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    354 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juin 2020
    OH LUCY! commence de bien belle manière avec une vision de la culture japonaise où Lucy se fond dans le collectif en oubliant de vivre. Malheureusement, ce côté culturel disparait totalement quand Lucy et sa sœur vont aux Etats-Unis. Alors que j’aurai aimé voir le décalage entre ses habitudes japonaise et le mode de vie américain, on est centré sur la recherche de l’amour. Ce film se transforme au fur & à mesure en une romance un peu raté. Heureusement, la complicité entre les acteurs est vraiment efficace. Ils avaient tous participé au court métrage sorti précédemment, ce qui explique ce lien entre eux. Entre Shinobu Terajima qui joue à merveille l’anti-héroïne, et le séducteur Josh Hartnett que j’avais découvert dans le film d’horreur 30 JOURS DE NUIT, on se régale du jeu d’acteur. Mais bon, alors qu’on profite à fond du film, une scène va venir tout gâcher. Et à partir de celle-ci, on a l’impression que tout se déroule de manière pas forcement logique afin de mener au résultat attendu. Ce qui me fait me poser la question : ce projet était-il assez mature pour passer du court au long métrage, je ne pense pas …
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2019
    Quelques vies grises et fragiles, pétries de solitude et de manque d'amour, dans le Japon d'aujourd'hui. Une échappée un peu folle aux États-Unis. Une tonalité douce-amère où l'humour apparaît comme la politesse du désespoir ou de la mélancolie. Ce film est une jolie curiosité, inégale mais touchante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 octobre 2018
    Que ne fearit-on pas pour rendre service à sa nièce ? Et voilà l'aventure qui commence sur fond de cours d'anglais et l'on se retrouve à L.A.... bon petit film tantôt émouvant, triste ou bien drôle.
    moket
    moket

    524 abonnés 4 329 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    Une comédie sympathique et décalée mais qui ne laissera pas un souvenir impérissable. A voir pour le choc des cultures entre l'exubérant Américain et la Japonaise tout en retenue, mais aussi la présence étonnante de Josh Hartnett.
    Min S
    Min S

    57 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2018
    Je suis toujours admirative de la culture japonaise, je suis un peu déçue de ce film, je l’ai trouvé lent par moments et le sujet incomplet.
    Ça se regarde
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 juillet 2018
    Ce film décalé démontre le fossé qui existe entre le mode de vie dans certains pays, ici le Japon et les Etats Unis. L'histoire n'est qu'un prétexte à une radiographie du Japon actuel, où les sentiments et les émotions sont tabous, où il faut toujours se taire et faire profil bas... Intéressant mais pas totalement abouti...
    Fabrice N.
    Fabrice N.

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2018
    On passe un bon moment entre le tragique et le comique. J'ai bien aimé le cours d'anglais américain. Bonne caricature : il faut être empathique et faire des câlins pour avoir la bonne tonalité.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2018
    C'est fou comme de petits riens peuvent changer une vie. Celle de Setsuko, quinquagénaire japonaise sans mari ni enfants, est bien morne. Des cours d'anglais et la rencontre d'un professeur américain qui aime les câlins vont mettre un peu de piment et d'aventure dans une existence où cette célibataire semble "perdue dans la traduction" d'une société qui la confine à la marge. Oh Lucy! a un côté rafraîchissant avec son humour et son ironie décapante, tout du moins dans sa première partie, tokyoïte. Incommunicabilté, étrangeté aux autres, évocation fréquente de suicides, il y a pourtant tout pour créer une atmosphère morbide mais l'on retrouve un ton presque enjoué, ou alors goguenard, familier aux amateurs de littérature japonaise contemporaine. Cette fantaisie se brise quelque peu avec le long épisode californien, anecdotique et sans originalité ni rythme. Ce n'est pas le manque de dynamisme qui pose problème, il est plutôt inhérent au sujet, mais le chemin emprunté qui éloigne de ce que l'on attend de voir de la vraie nature de Setsuko/Lucy. Un peu bancal, Oh Lucy! a cependant des arguments pour renouveler notre image d'un cinéma japonais trop souvent confiné aux réalisations de Kore-Eda et de Kurosawa. Ce qui est évidemment une distorsion réductrice de ce que représente la production nippone d'aujourd'hui.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 mars 2018
    un premier film sympathique mais inabouti. Le scénario va un trop vite, comme si l'urgence commandait d'amener sans cesse actions et rebondissements. C'est bien dommage car certaines situations sont bien trouvées et le filon qu'elles constituent auraient pu être autrement exploitées, en s'attardant sur les personnages. Du reste quand le film prend le temps, c'est admirable comme cette scène finale... L'actrice principale est formidable et tient, en grande partie, le film. A voir en esperant encore mieux pour le 2ème film.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2018
    Un film original qui nous fait voyager de Tokyo à Los Angeles. Intéressant à plusieurs niveaux sur les relations professionnelles au Japon et les différences culturelles...
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    30 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2018
    Oh Lucy est un film décalé et à l'humour fin, on rigole de ces personnages à la fois losers et attachants !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 février 2018
    C'est un film original. L'histoire passe du drame à la légèreté. C'es un film déroutant mais dépaysant; Tout est basé sur la différence de culture japonaise et occidentale.
    Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais plutôt agréable à regarder.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 328 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2018
    Ces derniers temps, j’ai l’impression que ce que les distributeurs nous ramènent du Japon c’est tout le temps la même chose : ces drames à la Kiochi Kurosawa dont moi je commence à en avoir ras les bonbons. Du coup, quand j’ai vu l’affiche et le pitch de cet « Oh Lucy ! », j’avoue que ça a tout de suite éveillé en moi une curiosité. Voir ce personnage principal un brin désaxé, ainsi que la promesse d’un road trip aux Etats-Unis qui semblait être un chouilla iconoclaste par rapport aux dernières productions nippones, moi ça m’intriguait. Alors du coup, je suis allé le voir ce « O Lucy ! » et le bilan que j’en tire c’est que – bon – l’un dans l’autre ça reste sympa mais ce n’est pas si sensationnel que cela. Bah oui, pas très sensationnel tout d’abord parce que formellement il n’y a vraiment pas de quoi se toucher. La réalisation est très plate, sans véritable idée, quant à l’écriture elle se contente de dérouler sans grande pêche. Du coup, au début – je ne vous le cache pas – il fut pour moi assez difficile de voir quoi que ce soit de séduisant dans les personnages et intrigues proposés. Au fond, il n’y avait là rien de bien folichon. Au-delà de ce moment où Satsuko va assister à son cours d’Anglais, je ne ressentais aucun décalage se produire. Je voyais juste de la mélancolie et de l’aigreur. Mais bon, d’un autre côté, même si cette amorce ne démontrait rien de vraiment fougueux, je dois bien reconnaitre à Atsuko Hirayanagi qu’elle ne commet pas non de vraies fautes de goût ou de rythme. On ne s’apitoie pas trop. On s’efforce d’avancer les éléments d’intrigue – certes les uns après les autres – mais sans trop perdre de temps non plus. Disons qu’il y a une au moins une certaine efficacité à défaut d’avoir une réelle inventivité. Le film donne l’impression de vouloir s’effacer au profit de l’évolution de ses personnages et des péripéties que ceux-ci vont connaître ; comme si cela allait pouvoir suffire pour captiver les spectateurs. Voilà une démarche assez modeste je trouve, même si au regard de tout le métrage, elle trouve une certaine forme de pertinence. Parce que oui, en fin de compte, c’est vrai que l’évolution des personnages et les péripéties qu’ils « subissent » suffisent souvent à faire le boulot. Il y a dans l’écriture de Hirayanagi un mélange assez charmant de rancœur, d’innocence, de lubricité et de compassion qui a quelque-chose de touchant. Et à dire vrai, c’est dans ce que produit cet étrange dosage à l’écran que le choix opéré de la sobriété peut prendre du sens. Au fond, cette réalisation très neutre opère un lissage des contrastes forts auxquels se risque l’histoire, et c’est de cette aténuation que découle cette saveur douce-amère pas si désagréable que ça. Certes, cela aurait pu être plus signifiant par une forme plus travaillée. Certes, cela aurait pu être plus fort avec une intrigue qui ose aller plus loin. Mais en fin de compte, le résultat définitif n’est pas si mal que ça. Alors après tout, pourquoi pas ? Bon alors après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
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