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No B
28 abonnés
77 critiques
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4,0
Publiée le 22 décembre 2022
Puss in Boots : The Last Wish (encore une fois la traduction française est à côté de la plaque) surpasse largement son prédécesseur sorti dix ans plus tôt. Si le visuel est tout à fait déconcertant au tout début après un style hyper réaliste véhiculé dans Shrek, il prend une place à part dans ce milieu ultra concurrentiel. S'inspirant d'un style se rapprochant d'une peinture, il n'est pas sans rappelé les Miyasaki dans certains plans. Notamment les paysages. Quelle beauté ! Le design des personnages est aussi à tomber pour certains personnages au combien charismatique comme le Loup. Le dernier design qui m'avait complètement conquise était Lord Shen dans Kung Fu Panda II. DreamWorks a parfois le chic pour designer des vilains inoubliable et dont la présence nous hérisse le poil.
Le Chat Potté bien que dix ans après reste toujours un séducteur éternel. Même avec sa barbe, avec son pelage mal dégrossis, il fait toujours tomber les coeurs. La faute incombe sans doute à Antonio Banderas qui habite son personnage et lui donne son âme. A voir absolument en VO pour se plonger dans l'ambiance hispannique véhiculée tout le long du film. Le scénario tient tout à fait la route et achèvera de convaincre petits et grands dans cette nouvelle quête. Pas de longueur, ni de faux pas, l'histoire garde son lot d'intrigue et tient le spectateur en haleine jusqu'à la toute fin.
Le lot d'ennemis est à se tordre de rire. Comme de coutume, DreamWorks tord le cou aux contes de fée et achève de ridiculiser le grand méchant loup, Jiminy Cricket, Jack Horner ou encore Boucle d'Or et les trois ours. La bande son et les doublages VO sont de qualité et accompagnent bien l'ambiance western spaghetti du Chat Potté. Et ce Loup avec son sifflement strident X)...
Les chansons se calent bien sur le rythme du film et sont appréciables. Le film se veut plus adulte dans l'écriture, notamment dans l'arc de Puss qui casse la quatrième dimension et s'adresse aux adultes, invitant à la réflexion sur le vécu d'une vie, le fait d'échapper à ses responsabilités, la peur de la mort (sujet abordé avec assez de finesse pour parler à tous). Puss est un anti héros et accomplit bien son rôle. C'est ma version préférée du personnage depuis 2004 (soit presque vingt ans après). DreamWorks montre qu'il a le level pour réaliser avec Pixar et Disney (dont les derniers films étaient vraiment pas bons comme Pinochhio ou The Strange world). A recommander sans modération.
La très bonne surprise de l'année au niveau des dessin animés me concernant. Je n'avais pas accroché à ce personnage et son univers espagnol mal dessiné. Et là j'ai été conquis. J'ai eu l'impression d'avoir affaire à un retour aux sources vers Shrek, avec les clins d'œil nombreux vers le monde des contes, et son ton irrévérencieux. Beaucoup de blagues sans pour autant tomber dans l'avalanche de jeux de mots et de scènes de mauvais goût comme sur beaucoup de productions récentes. Le scénario offre des surprises, même si la fin se devine assez rapidement. Niveau technique, le choix de l'emploi systématique du time lapse pour les scènes d'action peut diviser, néanmoins la profondeur et le détail du dessin sont extrêmement soignés. L'animation générale l'est également. On retrouve une touche graphique commune à d'autres productions modernes telles que Arcane, mais avec un sens de l'esthétique bien plus soigné. C'est très coloré, les univers sont variés. Je me suis vu plusieurs fois tomber d'admiration devant certains tableaux offerts par ce dessin animé. A noter quelques scènes qui ont fait peur à ma fille de 8 ans.
Je ne m'attendais pas spécialement à quelque chose mais j'ai été très agréablement stupéfaite par ce second volet qui est encore meilleur que le premier. L'histoire nous entraîne plus personnellement dans la vie du Chat Potté qui va devoir apprendre à surpasser sa peur de voir sa dernière vie être perdue, en compagnie d'une Kitty des plus incroyable et d'un nouveau compagnon canin aussi naïf qu'attachant. Les antagonistes possèdent également un certain charisme et ont chacun des personnalités propres qui leur donnent de la profondeur pour les ancrer dans le récit sans qu'ils ne le parasitent ou qu'ils ne le rendent plus lent.
Que dire du style graphique qui marche extrêmement bien pour servir la narration et nous offrir ce vent de fraîcheur après Bad Guys mais surtout Into the Spiderverse dont Dreamworks a emprunté ce mélange de 2D/3D qui dynamise l'animation et les décors, donnant parfois l'impression de nous retrouver devant des peintures en mouvement. L'ambiance un peu plus sombre, tantôt angoissante, tantôt joyeuse, est une surprise loin d'être désagréable mais l'aspect plus coloré et humoristique permet toutefois à tous publics de pouvoir profiter du film sans que les enfants n'aient peur ou que les adultes s'ennuient. Il n'y a pas d'âge pour aller voir un film d'animation et encore moins quand on peut admirer un travail qui a pris le temps d'être peaufiné afin de nous en offrir plein la vue.
Je recommande 100 fois ce film qui fait du bien au moral et m'a laissé encore rêveuse en sortant de l'aventure que j'ai parcouru avec nos protagonistes à (presque) quatre pattes, avec pour fond en plus de ça une bande son magnifique pour le film.
Avec « Le Chat Potté 2 », Dreamworks propose un film d’animation qui déborde d’énergie, avec une morale très intéressante autour de l’honnêteté et de l’égoïsme. Entouré d’acolytes et d’ennemis très bien écrits et intégrés à l’histoire, cette nouvelle aventure de Potté est une réussite. L’humour est évidemment présent et le film conviendra parfaitement aux plus jeunes.
Créatif, profond, rythmé avec un fourmillement de références à d’autres contes. Ce film est à voir à partir de 10ans les plus petits n’y comprendront rien, les plus grands y trouveront chacun un degré de lecture.
Bon film de divertissement qui est enrichit par des graphismes magnifiques. Si l'histoire est classique, ça fait toujours plaisir de trouver les différents comptes cachés dans le film et nous replonge dans notre enfance.
Une animation travaillée et magnifique, un rythme qui se fatigue pas, des personnages attachants ou terrifiants, une histoire originale avec nos héros de contes de fées, autant pour les petits que les grands, Le Chat Potté 2 est une pure merveille !
Une réalisation au poil, une écriture étudiée et taillée pour tous les publics, mais de trop nombreuses longueurs nuisant à la dynamique de l'ensemble. Si on s'amuse parfois, on s'ennuie aussi.
Trop violent pour les enfants. J’ai trouvé violent et j’ai 40 ans. Quand on va voir un film pour enfants on ne s’attend pas à autant de violence. Pas mal, mais le premier reste le top, déçu.
Suite très réussi. La dernière quête est un aventure simple et sympathique avec des personnages hauts en couleur. L'histoire est simple mais peut aborder quelques concepts compliqué pour de jeunes enfants : mort, redemption... On retrouve des liens avec des comptes ce qui faisait le sel de Shrek. Le gros point fort du 2 c'est son animation et les graphismes. Exit la 3d habituelle de DreamWorks toujours plus détaillées et réaliste. Place a 3d texturé proche du dessin (comme dans spiderman into spider verse). Sans parler de plans dynamiques proches d'anim japonais. Cette mixité apporte une fraîcheur plus que bienvenue. c'est juste magnifique j'ai hâte de voir la suite si DreamWorks continue sur cette voie. Le dessin animé de Noël 2022.
DreamWorks avait déjà remonté la barre avec leur film "Les Bad Guys" au début de l'année 2022, mais ils ont réussis à faire encore mieux à la fin de l'année avec "Le Chat Potté 2". Leur nouvelle patte graphique marche sensationnellement bien! Hâte de voir ce qu'ils vont nous pondre par la suite, DreamWorks est en très bonne voie.
Bonne surprise avec ce dessin animé, juste attention avec les petits enfants de -6 car il y a un personnage (un loup) qui incarne la mort et peut faire peur. Sinon excellent, belle histoire.
Et bien c’est plutôt une bonne surprise. Cette suite tardive du Chat Potté reprend certes le thème du traitement des contes de fées d’une manière décalée; mais il le fait cette fois avec un sous texte bien plus poussé: ici le chat qui a peur de la mort en entamant sa neuvième vie. Le film a aussi une esthétique surprenante très éloignée de l’univers Shrek mais qui sied parfaitement à ce film en épousant le style d’un livre pour enfant. Je lui reprocherai seulement quelques longueurs et un méchant insignifiant mais c’est à ranger dans les réussites du studio Dreamworks.