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Peter Franckson
52 abonnés
1 153 critiques
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3,0
Publiée le 27 décembre 2022
Du Ken Loach en Colombie. Un sujet peu original qui mêle relation père-fils difficile (Éric, 10 ans, est confié, avec sa chienne Lupe, par sa mère, à son mari, Gabriel dont elle est séparée et qui vit à Bogota de petits boulots comme menuisier retapant des meubles) et classes sociales qui se côtoient sans se mélanger (Éric est invité avec son père pour les vacances de Noël dans la résidence secondaire de Maria Isabel, enseignante riche qui emploie son père). Difficile de s’intéresser à Éric qui est odieux avec tout le monde (symptôme d’une souffrance) : son père pauvre qui survit comme il peut (spoiler: il doit de l’argent à sa sœur ), Maria Isabel qui cherche à l’aider et pour qui il n’a aucune reconnaissance (spoiler: il lui vole même de l’argent ) et les enfants de Maria Isabel (certes condescendants à son égard et malpolis envers leur mère) avec qui il partage l’usage de la piscine et la console de jeux Wii. Le film (87 mn) aurait gagné en densité en étant plus court (épisode de la fourrière non nécessaire et chants de Noël notamment).
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2,0
Publiée le 22 février 2021
Gente de Bien est un drame de bas niveau mais doux sur les distinctions de classe qui existent au sein de la société colombienne. Il est essentiellement racontée du point de vue d'un jeune garçon bien qu'il s'en écarte périodiquement pour des scènes impliquant des adultes lorsqu'il estime ne pas pouvoir transmettre ce dont elle a besoin par le biais des yeux de l'enfant. Les divisions qu'il dépeint se situent entre les prolétaires de la classe ouvrière et ce que l'on pourrait appeler la classe supérieure bourgeoise qui possède des résidences secondaires à la campagne et peuvent s'offrir des vacances luxueuses. C'est un film qui ne fait pas vraiment d'étincelles car il s' appuie trop sur le bien-être pour transmettre le drame...
Sans commentaires !! Le néant ! Il ne se passe rien du tout ! Mais alors rien du tout ! On s'impatiente en se disant que cela va bien finir par décoller; Mais non ! Une pure perte de temps !
Le film part sur une double base: celle du père quasiment inconnu et celle d'une nouvelle vie qu'on lui offre. Mais quel bonheur recherche l'enfant? Il a besoin de repères et on lui offre cette dualité impossible. Le contraste du milieu dans lequel il a vécu et celui, privilégié, qui lui est proposé est flagrant: il devra choisir malgré les doutes et les humiliations. Un très beau film sur la filiation également et la dernière scène avec le chien est une formidable réponse à sa question.
En voyant la bande-annonce de ce film je m’étais fais une autre idée de ce dont parlait le film et j’avais donc été plutôt intéresser à le voir. Le visionnage terminé, je dois dire que j’ai été assez déçu par ce que j’ai vu. C’est dommage car je vois peu - en fait pour autant que je me souvienne c’est le premier - de films colombiens et c’est donc avec curiosité que je m’étais mis devant. Hélas, plus le film se développait, plus l’ennui me gagnait. Je n’ai pas du tout accroché à cette histoire d’enfant forcé de vivre avec son père qui en plus de problèmes d’argent ne sait pas quoi faire de ce fils qu’il connaît peu et qui accepte donc de voir son employeur prendre soin de son fils pendant les vacances de noël. L’histoire est trop lente et trop diluée pour qu’elle retienne l’attention du spectateur. Les personnages ne provoquent pas d’empathie et, pour être tout à fait honnête, le gamin n’est pas du tout sympathique et on a vite fait de le prendre en grippe. On n’est donc pas étonné que les autres gamins (le fils et les cousins de la bienfaitrice) l’exclu assez vite de leurs jeux. Du coup on regarde ces petites péripéties un peu molles sans grand intérêt et on se félicite que ce long-métrage ne dure qu’une grosse heure vingt. Un drame un peu insipide dont le héros (malheureux) n’incite pas à la bienveillance. Peu intéressant et à réserver aux cinéphiles compulsifs.
Gente de Bien est une chronique familiale colombien. Le scénario n’a pas d’enjeux particulier, pourtant l’histoire est accrocheuse et passionnante. On le doit au jeune Brayan Santamaria qui joue son rôle avec une incroyable justesse. Celui-ci qui se voit séparé de sa mère pour rejoindre un père qu’il connaît à peine, réagit comme tout enfant qui entre dans la phase de la pré-adolescence. Son père qu’on imaginait peu préoccupé par l’arrivée de son fils, se révèle être très touchant. Si de la colère y est parfois montré, Gente de Bien est en fait un film qui offre beaucoup d’amour dans cette multitude de personnages. Franck Lolli signe un second long-métrage à l’écriture socialement délicate. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un jeune garçon d’une favela de Bogota est laissé par sa mère à un père qu’il connaît peu. Ce père, de condition très modeste, fait des petits boulots auprès de familles aisées. Une d’entre elle se prend d’affection pour le petit, et voilà le père embauché pour divers travaux dans la maison de campagne luxueuse ; et le petit essayant d’intégrer le groupe d’enfants de la maison. Mais les différences de classe, de culture et de condition sont trop visibles et la charité n’efface en rien ces différences. La mère de famille veut bien faire, il n’y a pas d’arrogance dû à la richesse chez elle ; sa bonté est sincère, mais elle garde malgré tout un œil vigilant sur cet enfant si loin de son monde. Le jeune réalisateur colombien, lui aussi passé par la Femis, décide ici de traiter la lutte des classes au travers des relations entre enfants. Les adultes, quant à eux, jouent leur partition entre eux et ne sont pas dupes de cette réconciliation de façade. Franco Lolli, dans une influence néo réaliste revendiquée, traite de l’enfance d’une manière très proche de ce que Truffaut a pu faire en son temps dans « Les 400 coups » (1959). Et il traite avec la même justesse le thème de la solitude de l’enfance. La touche catholique en plus, le final en est témoin avec cette conclusion : rien n’est mieux que sa famille de naissance. Néanmoins deux regrets majeurs ternissent un peu ce film. La première est que la Femis finit par accoucher de projets internationaux qui n’ont plus grand-chose d’exotique du fait de la standardisation de la formation. La seconde réside dans les 50 premières minutes qui durent sans que l’on puisse bien cerner la trame narrative de l’auteur et ce qu’il cherche à nous dire. Un bon film social, déjà vu et trop longuet dans sa mise en place.
C‘était un choix par défaut. Gente de bien veut autant dire gens qui font le bien et gens qui ont du bien…en l’occurrence une professeure d’université qui a du bien pense faire le bien d’un enfant qui a atterri chez son père, menuisier vivant de petits boulots chez des particuliers, en l’occurrence la dite professeure…apparemment la mère qui a la garde de l’enfant doit tenter une nouvelle expérience professionnelle et a confié son fils à son père…ce père connait mal son fils et la relation a du mal à s’établir, le père emmène son fils chez son employeur, la professeure qui veut faire le bien de l’enfant en l’amenant en vacances dans sa propriété de campagne…finalement les enfants de la maison, rejetteront le garçon, le père se sentira mal à l’aise et regagnera Bogota, le garçon à la veille de Noel demandera à sa « bienfaitrice » de le ramener chez son père…et le conte « social » n’aura pas de happy end, d’autant que la chienne du garçon doit être euthanasiée car elle a un cancer…beaucoup de bon sentiments, de bons bourgeois chrétiens qui récitent les neuvaines à table, la démonstration qu’une bonne action est impossible et que les barrières entre groupes sociaux est étanche…Premier film d’un réalisateur colombien de culture française bien considéré par la critique notamment après sa présentation au dernier festival de Cannes, mais moi je m’y suis vraiment ennuyé….
voilà un film réaliste et très bien fait traitant des classes sociales et de leurs barrières infranchissables. Le petit Eric n'accepte pas sa condition sociale, la vie dans un taudis avec son père. La patronne de son père Maria Isabel, pleine de bons sentiments, veut l'héberger mais ne parvient pas à faire accepter le petit Eric à ses enfants. Ce n'est pas évident d’accueillir un petit pauvre dans une famille aisée.Tout cela est montré de manière très sensible, juste et sans misérabilisme.
En tant que Colombien (habitant la France depuis cinq ans), j'ai été particulièrement bouleversé par cette chronique douce amère d'un pays qui souffre mais dans lequel il reste tout de même des véritables Gente de Bien (des gens de bien). Si vous voulez voir autre chose d'un pays que l'on ne connaît (malheureusement) que par Pablo Escobar, Shakira et Garcia Marquez, n'hésitez pas à y aller... Et puis, si vous aimez le bon jeu d'acteurs et l'émotion au cinéma, vous serez servis. Car on rie, on a peur et on pleure. Et ça, je ne l'avais pas senti dans un film de mon pays depuis plusieurs années (depuis La Vendedora de Rosas, au moins).
Très décevant... vu lors d'un festival avec en plus un cours métrage du même directeur qui annonçait la couleur... On s'ennuie avec une histoire qui n'apporte pas grand chose, pas non plus documentaire. Bref, à éviter, ce n'est en tout cas pas ce film qui va donner envie de voir du cinéma colombien. Il y a pourtant de bon films, dommage que celui-ci ne soit pas du tout à la hauteur du marketing dont il bénéficie.
J'ai trouvé ça assez subtil comme représentation de l'enfance, très bien vu, après je m'en tamponne pas mal de toutes ces histoires de lutte des classes mais vraiment l'enfance est très justement représentée. Je me suis vraiment reconnu dans ce gamin enfin disons pas tant dans ses réactions que dans son ressenti, et cette justesse sur un sujet qui peut si facilement tombé dans la caricature ou la simplicité d'une vision unilatérale, j'ai beaucoup aimé. J'ai pas grand chose à dire d'autre sur le film, ça m'a parlé, j'ai apprécié, voilà, c'était bien après je dirais pas que c'est transcendant non plus.
Un film pétri de bonnes intentions et qui réussit à donner du plaisir sans débordement. Il parle des rapports père-fils, sans heurts, ni trop de larmes, évacuant le misérabilisme de la situation du père dans le confort social d’un travail chez une dame qui est la bonté même. L'autre versant du récit, quand deux mondes se côtoient, sans vraiment se regarder. Un film sans prétention, plutôt sympa,plein de bonne volonté. Les comédiens sont au diapason, mais ils sont surtout très bons. Pour en avoir plus