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    Gente de Bien
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    3,3
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    leoufdefilm1
    leoufdefilm1

    18 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2015
    un beau film, touchant et universelle. Bravo. les comédiens sont tops et respire la sincérité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 mars 2015
    Eric, 10 ans, vit avec sa mère en Colombie. Mais celle-ci s’en va et l’enfant se retrouve chez son père qu’il ne connaît quasiment pas. L’enfant est triste et déstabilisé par sa nouvelle situation. Malgré la bonne volonté de Gabriel, la tendresse a du mal à passer. On les retrouve tous les deux dans une propriété bourgeoise ou le père effectue des travaux de menuiserie. Et comme il doit s’absenter pour un nouveau job, la maîtresse de maison propose de garder Eric.
    L’enfant découvre piscine et chevaux, mais aussi une nouvelle famille. Et là, ça se complique, car une fille est hostile à sa venue, alors que son frère et ses copains ont du mal à l’associer à leurs jeux. Il n’est pas le bienvenu pour tous. Comme si ce n’était pas suffisamment compliqué de trouver sa place auprès de son père, Eric doit aussi affronter des problèmes de milieu social. Malgré les efforts de Marie Isabelle, l’expérience tourne court...
    Le propos de Franco Lolli est simple. Peut-être simpliste, à trop pointer les « petites gens » écrasés par les « gens bien ». On pensait avoir dépassé ce manichéisme un peu primaire. A ce registre réaliste, on préfère le côté intimiste de cette chronique, illustré notamment par quelques très belles scènes avec leur chien ou lors de la ballade à cheval. Mais montrer un enfant d’une dizaine d’années écrasé par un destin qui le dépasse, c'est juste une façon de filmer la tristesse.
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2015
    La présence du jeune réalisateur qui s'est prêté au jeu des questions/réponses avec beaucoup d'intérêt et de gentillesse a clôturé une belle soirée avec ce film, au titre à double sens, Gente de bien.

    Il y a tout d'abord un casting impeccable. Des acteurs non professionnels à l'exception d'Alejandra Borrero. "Les plans séquence au tournage donnent toute liberté aux comédiens, c'est par eux que passe l'émotion." a déclaré Franco Lolli. Après la projection il mentionne tout l'intérêt qu'il porte à l'ensemble de ses acteurs. Y compris à un chien dont la présence n'est pas vaine. Le scénario d'un côté, associé à des dialogues qui servent parfaitement le propos d'autre part, permettent à chaque protagoniste de s'exprimer avec une véracité quasi documentaire.

    Sans avoir connu son père et ayant vécu avec sa mère, le réalisateur se reconnaît quelque peu dans le rôle du tout jeune Eric. Dans le film, un enfant abandonné par sa mère, étouffé ensuite par une femme qui, à trop vouloir donner, finit de creuser un fossé qui deviendra insurmontable. Le contraste flagrant des inégalités vécues au travers du regard dur et désespéré de cet enfant solitaire et malheureux reste pour moi, la plus grande réussite de ce film.

    Sans aucun pathos, Franco Lolli réussit son pari en misant sur le besoin d'amour de l'enfant. Son envie profonde de se construire au sein d'une vraie famille, et peu lui importe la richesse ou la pauvreté.

    La première image et le quasi abandon de la mère devant le désespoir de son fils trouve un espoir salvateur avec les très beaux moments de fin, quand, filmés de dos le père et le fils s'éloignent côte à côté. La vraie rencontre avec ce père qui devrait, enfin, donner de l'espoir à son fils.

    Pour ma part, j'ai vu ce soir un premier film d'un réalisateur Colombien, qui lui même réalise son premier long-métrage. Franco Lolli décrit magnifiquement les sentiments. Sa caméra sait se montrer discrète tout en restant efficace. Certains plans resteront longtemps dans ma mémoire. Un voyage en voiture avec la tête au vent, une promenade à cheval, ou encore les pleurs du fils aux côtés de son père dans un cabinet vétérinaire. Pour la simplicité et la profondeur de l'histoire, pour cette quête d'amour, pour le trouble qui reste prégnant des heures après avoir vu ce film, je reconnais un grand coup au cœur.

    Nul doute que Franco Lolli sache nous étonner davantage encore. Ce tout jeune réalisateur prouve avec ce premier long-métrage que le cinéma Colombien devrait marquer les années à venir.
    poet75
    poet75

    271 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2015
    La mère d'Eric, un enfant de 10 ans, étant dans la nécessité de le lui confier pour une durée indéterminée, Gabriel se retrouve du jour au lendemain ayant la charge de ce fils qu'il connaît à peine, dont il ne s'est jamais occupé jusque là. Le père et le fils se découvrent mutuellement, mais, pour ce dernier, les désillusions ne tardent pas à paraître. Gabriel vit si chichement de son métier de charpentier qu'il se contente d'habiter dans un gourbi. Peut-être Eric pourrait-il néanmoins s'habituer à cette vie plus que modeste si son père n'avait pas l'idée de l'emmener avec lui sur son lieu de travail. Le choc est d'autant plus grand que Gabriel travaille dans une riche demeure dont la maîtresse de maison se prénomme Maria Isabel. Entre Eric et le fils de cette dernière se noue une complicité qui ne tarde pas à se muer en hostilité. Quand on lui demande des explications, tout ce qu'Eric trouve à dire, c'est que l'autre garçon "se la pète"!
    La vérité, c'est qu'Eric crève de jalousie et qu'il voudrait, lui aussi, pouvoir "se la péter"! Dans son coeur, naît et grandit quelque chose qui ressemble à de la honte, la honte de son père, la honte de sa condition sociale. spoiler: Gabriel a beau lui promettre qu'ils déménageront bientôt pour habiter tous deux dans un plus bel appartement, cela ne change rien. Eric ne rêve que d'être un enfant de riche au lieu d'avoir ce père qui lui semble sans envergure! Aussi, quand Maria Isabel propose à Gabriel et à son fils de les emmener passer les fêtes de Noël dans une riche et confortable demeure de sa famille, Eric se réjouit. Mais les bons sentiments et les bonnes intentions ne sauraient suffire. Même si la famille de Maria Isabel se rassemble volontiers pour réciter le rosaire, est-ce si simple d'accueillir chez soi un enfant de pauvre? Les débuts sont toujours prometteurs, mais les soupçons et les méfiances ont tôt fait de réapparaître...
    Eric pourra-t-il longtemps "se la péter" chez les gens aisés? Et père et fils finiront-ils enfin par se retrouver ou, plus simplement, par se trouver l'un l'autre?
    C'est un film magnifiquement réalisé et interprété que nous propose le colombien Franco Lolli. Car l'histoire qu'il nous conte ici se déroule en Colombie, du côté de Bogota. C'est un des mérites de "Gente de bien" que de nous faire voir un autre visage de ce pays que celui qui vient spontanément à l'esprit. Pas de drogue ni de violence ici! Ou plutôt, s'il y a violence, ce n'est pas celle à laquelle on pourrait s'attendre. C'est une autre forme de violence, une violence feutrée, une violence qui a le goût du mépris, de l'envie et de la honte. Pour Eric comme pour son père Gabriel, il faut passer par bien des désarrois et des humiliations pour entrevoir le coeur de l'autre. Et si le chemin de l'un à l'autre s'ouvrait non pas à cause d'un être humain mais d'un animal? Un chien, par exemple...? 8/10
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2015
    Chronique sociale douce amère d'une société colombienne, qui dénonce au passage une certaine hypocrisie d'amis cathos bien pensants. La maladresse de l'aide apportée aux deux représentants des gens pauvres est soulignée de façon pertinente et subreptice. Les gens bien sont divisés un petit moment. Le film est cependant mesuré et dénonce aussi l'attitude irresponsable de parents, qui l'un après l'autre disent "au revoir" à leur fils. Cette souffrance d'enfant est touchante, car l'humanité des personnages résonne à chaque instant. Pour un premier long métrage, c'est fortement réussi. Chapeau.
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2015
    Gente de bién (qui désigne en espagnol ceux qui ont du bien et non les bienveillants) est assez typique des premiers films latino-américains qui montrent sans démontrer et peuvent rater leur cible à force de non dits. Ce long-métrage du colombien Franco Lolli est pétri de très bonnes intentions mais on ne retire une certaine insatisfaction. Un scénario assez minimaliste, un traitement redondant et quelques scènes émouvantes qui surnagent malgré tout. S'y ajoute une vision sociale aigüe qui a la mérite dans le film de ne pas être convenu. Les classes privilégiées n'y sont pas arrogantes et les pauvres pas nécessairement gentils. Malgré quelques qualités d'écriture, Gente de bién reste cependant très peu prenant pour ne pas dire franchement ennuyeux par instant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mars 2015
    Ceux qui aiment le cinéma latinoaméricain (de La Cienaga a Gloria en passant par Amours Chiennes) vont adorer ce film... Drôle, émouvant et socialement très intéressant, Gente de Bien est un premier film comparable aux meilleurs films de Truffaut. Le comédien principal (un enfant de dix ans) est tout simplement formidable: il fait naître l'émotion sans forcer et on l'aime dès le premier plan !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mars 2015
    Ce premier film, d'un jeune réalisateur colombien, est désarmant de sincérité. J'ai pleuré comme je ne l'avais pas fait au cinéma depuis très longtemps. Tous les acteurs sont formidables de justesse, vrais comme la vie mais beaux comme le cinéma. À voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mars 2015
    Un film magnifique, sensible, subtil, interprété par des acteurs non professionnels absolument parfaits (en particulier l'enfant), qui vous embarque toute suite et, l'air de rien, vous touche en plein coeur...
    islander29
    islander29

    864 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2015
    je dois avouer que j'ai été un peu déçu, non pas par les personnages, mais par le scénario sans surprise, (tout tient dans le synopsis) et par le côté émotionnel voire sentimental du film....Il ne tient pas ses promesses en tant qu'émotions.....Pour le reste , c'est vrai il est relativement intéressant dans ses dialogues (plus que dans les situations) mais n'a pas vraiment de profondeur psychologique ou de surprises dans les évènements.....C'est plus un film de portrait qu'un film intimiste et je n'ai pas réussi à m'attacher au petit garçon de 10 ans......Ce n'est pas la scène finale avec le chien qui changera quelque chose.....A vous de voir.....
    Lou C.
    Lou C.

    16 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2015
    Un très beau premier film. Les comédiens sont formidables. Le réalisateur traite avec intelligence de situations sociales complexes. J’ai vraiment été touchée, je le recommande vivement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mars 2015
    Magnifique film! Personnages très touchants et justes. J'ai presque envie d'y retourner!
    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 641 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2015
    La caméra , dans ce film, discrète et humble est simple observatrice et témoin de ce qui se joue entre les protagonistes.

    Un garçon et son chien sont confiés au père en l’absence de la mère, à Bogota. Très modeste, le père tente subvenir au quotidien et met tout son coeur à montrer son attachement à son fils. Ils sont aidés par la femme qui emploie le père, une riche propriétaire.

    J’ai mis 4 étoiles pour la subtilité et la pudeur dans l’expression des sentiments du père. Aussi pour la façon de montrer la violence sourde sous-jacente à la bienveillance de la femme riche, bienveillance sincère mais injustement dispensée, selon des préjugés discutables.
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2015
    Un scénario inspiré par certains éléments de la propre vie du réalisateur : une mère faisant partie de la bourgeoisie colombienne mais ne roulant pas sur l’or, le besoin qu’elle ressent de faire le bien autour d’elle, un père qu’il n’a pas connu. Nous voilà donc parti auprès d’Eric, un gamin de 10 ans dont la maman ne peut plus s’occuper et qui doit aller vivre contre son gré, avec son chien au poil blanc qui frise, chez son père Gabriel, qu’il connaît à peine. Ce dernier est menuisier et il est employé régulièrement par Maria Isabel, une femme de la grande bourgeoisie de Bogota. Lorsqu’elle rencontre Eric, Maria Isabel est émue par ce gamin au point de proposer à Gabriel que son fils et lui accompagnent sa famille à la campagne dans la superbe maison qu’elle va occuper pendant les vacances de Noël : le père aura du travail à effectuer, Eric pourra partager les jeux de son fils. Mais jusqu’où peut aller l’intégration d’un enfant pauvre dans une famille de la haute bourgeoisie ? Maria Isabel n’est-elle pas maladroite dans sa façon de prendre soin d’Eric ? On aurait aimé n’écrire que du bien sur un film qui traite de façon juste de nombreux thèmes importants. Malheureusement, il y a ces scènes de remplissage qui arrivent ponctuellement à le plomber. En fait, Gente de Bien est un peu à l’image de Maria Isabel : les meilleures intentions ne donnent pas toujours les meilleurs résultats.
    Critik D
    Critik D

    152 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2014
    Un très beau film, qui traite bien plus que de la relation père fils d'une famille. On plonge dans un univers et un contexte particulier. Dans la classe pauvre du Brésil, qui tente de vivre et nous plonge dans des plaisirs simple, confronté à l'abandon d'une mère dont on ne sait si elle récupérera l'enfant et d'une classe bourgeoise pensant grâce à l'argent de pouvoir élever un enfant dans de manières conditions et sous de meilleurs auspices qu'une famille n'arrivant pas à joindre les deux bouts. Un abus de pouvoir, pour moi, qui se traduit tout au long du film par un rabaissement et une intrusion dans le quotidien de cette famille.Un film touchant, poignant où l'on ne peut ressentir que de l'empathie pour les personnages. Une très belle découverte, avec une réalisation simple mais efficace, un scénario qui est certes déjà vu mais pas avec autant de misère sociale et de conviction d'être plus puissants les uns que les autres. Et finalement, un lien attachant et existant entre un père et son fils qui ont juste des difficultés à s'accepter et à oublier le temps de l'absence. Je ne peux que vous le conseiller dès sa sortie en salle, il est vraiment très beau et à été totalement différent de ce à quoi je m'attendais.
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