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    Paterson
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    stephils
    stephils

    8 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    Début intéressant mais très vite on s'ennuie car il ne se passe rien. Répétition sur les 7 jours de la semaine du réveil du "Héros"...Puis sa journée se passe morne et endormante. Sa compagne n'apporte rien au film et il en est de même des autres personnages. Film à voir si vous êtes fatigué et que vous voulez faire une sieste..............
    Claudine G
    Claudine G

    207 abonnés 496 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 décembre 2016
    J'avoue qu'au début de la séance je me suis demandée ce que j'étais venue faire dans la salle. La routine de ce couple, du réveil à 6 h jusqu'au vêtements bien pliés sur une chaise, sa femme restant couchée et lui partant travailler, faisant le même trajet à pied, puis parcourant en bus la même route...un quotidien sans faille et sans intérêt. Une petite lueur tout de même lorsque l'on découvre qu'il a une passion "la poésie", enfin si on peut appeler cela de la poésie, car écrire concernant une boîte d'allumettes qui en a supplanté une autre, sans rimes adéquates, ce n'est guère poétique, mais ce besoin d'écrire sur tout et n'importe quoi ouvrait une porte sur un éventuel intérêt. Laura, beaucoup plus enthousiaste, aimant le mélange noir et blanc, manuellement très douée, apporte une touche plus gaie. Mais ce qui frappe c'est que ce couple ne se dispute jamais, ne rit jamais, tout est d'un calme et réglé comme "du papier à musique", même le chien a ses habitudes et parcourt toujours le même chemin, le soir avec son maître, le même bar, lui sirotant une bière sur le même siège et rentrant sagement à la maison. Une soirée inattendue faite d'un resto et d'un cinéma va bousculer ce ménage. Le chien, privé de sa sortie habituelle, va dévorer le petit carnet de notes "poétiques" (qui normalement aurait dû être rangé) et là, pas un cri, pas de colère, le chien puni et Paterson ayant besoin d'air. Sauvé par un féru de poésie qui sur un banc lui tend un carnet vierge et qu'il pourra noircir à nouveau par ses écrits. Lorsque l'on aime écrire, on peut le faire n'importe où et cela reste une passion. Dans la vraie vie ce couple est une chimère, en tout cas je suis sortie sereine de la salle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    Un petit bijou qui fait du bien en ce fin d'année secouée par des événement pas très jolie. Je suis sotie avec un coeur plus léger.
    Fiers R.
    Fiers R.

    111 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 décembre 2016
    Paterson. Nom du personnage principal comme de la ville où se situe l’action de ce film éponyme. Petite ville, petit couple, petite maison, petit boulot, petite vie faites de petits riens. La banalité du quotidien d’un quidam est admirablement bien rendue ici avec une certaine poésie qui fait partie intégrante de l’œuvre de Jim Jarmush. Pour ajouter à ce sentiment d’ausculter en toute tranquillité la trivialité de la vie de tout un chacun, « Paterson » est découpé en sept parties représentant les jours de la semaine mais surtout leur monotonie et la récurrence de leur composition pour les gens dit normaux. A ce niveau c’est réussi, mais encore faut-il réussir à transcender le sujet pour le rendre plaisant au spectateur. Sur ce second point, ça l’est beaucoup moins.

    Si ces instantanés de vie développent un certain charme au début du film, ils distillent, plus les minutes passant, un certain ennui poli rarement brisé par une séquence légèrement amusante (notamment celles avec le chien Marvin) ou contenant de bons mots. Ces quelques scènes qui retiennent l’attention ou font sourire ne suffisent pas à pallier à la monotonie générale de presque deux heures de long-métrage. Effectivement, cette platitude et ces répétitions rendent bien la simplicité, la banalité, les petites joies ou les petites peines inhérentes à la vie de n’importe quel citoyen de classe moyenne. La fatalité du quotidien en somme. Mais est-ce pour autant un sujet intéressant à filmer ? Pas sûr, ou alors il faut accrocher à ce rythme nonchalant et être envoûté par la petite mélodie qui s’échappe de ce nouvel opus de Jarmush. Son dernier film en date « Only lovers left alive », tout aussi lent et long, était néanmoins plus hypnotique.

    Le duo d’acteurs principaux, un duo qu’on a plaisir de voir associés (le prometteur Adam Driver et l’iranienne Golshifteh Farahani), tient pourtant le film à flots. Car « Paterson » se laisse tout de même agréablement regarder. C’est posé mais jamais poseur, finement observé mais jamais trop contemplatif ou prétentieux. On a parfois du mal à déchiffrer le ou les symbolisme(s) présents dans le long-métrage (si tant est qu’il y en ait) mais le metteur en scène n’a en revanche pas son pareil pour magnifier et prendre le pouls d’une petite ville anodine telle que celle filmée ici. C’est pétri d’un charme certain auquel on peut finit par succomber mais on peut aussi rester la majeure partie du temps sur le côté.
    Corbett
    Corbett

    34 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    Ouaah quel film !. C'est beau, émouvant, drôle, poétique, attachant. Un couple hype sexy et un Jarmusch aussi bon que dans ces premiers films. J'avoue ne pas avoir aimé ces 2 derniers films et là je retrouve ce que j'avais adoré dans Ghost Dog, Stranger than Paradise ou Mystery train.
    Barnabé Jarrot
    Barnabé Jarrot

    17 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    Un film-poème... Envoûtant, à la fois aérien et bouleversant. Adam Driver et Golshifteh Farahani excellent. A voir absolument !
    jean l.
    jean l.

    161 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    poésie et humour dans cette chronique émouvante , avec une mention spéciale pour Marvin, le bouledogue, vainqueur de la palme Dog à Cannes cette année
    Jim Jarmusch réussi un chef d'oeuvre
    Aston L
    Aston L

    34 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    Paterson est un film qui rend heureux, Jarmusch réussit à sublimer le quotidien de manière hypnotique et très émouvante. Adam Driver et Golshifteh Farahani (sans oublier Marvin!) sont incroyablement attachants. Un chef d'oeuvre!!
    Alice L
    Alice L

    169 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    Le grand retour de Jarmusch!! Paterson est un film pleins de grâce et de poésie, Adam Driver et Golshifteh Farahani sont à la fois bouleversants, drôles et légers. C'est un film qui sublime le quotidien et donne envie de vivre, un chef d'oeuvre !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    Ce film fait du bien. C'est un écrin d'amour et de tendresse, une ode à la simplicité du quotidien et aux petits efforts que l'on fait pour les autres. On en ressort plus léger ! Mon coup de cœur de l'année ! Merci Jarmusch !
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    416 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    À la manière d’une musique, Jarmusch nous invite à méditer et joue sur les subtiles différences de ton et de situation. Toujours la même vie, mais elle ne se déroule jamais de la même manière.
    Enfin, les individus rencontrés dans un bar ou dans une laverie automatique sont marqués par l’amour du cinéaste pour chacun de ses personnages. Une empathie qu’il partage avec humour et tendresse au spectateur tout en décrivant une nouvelle facette de l’Amérique.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    Célébrant la banale beauté du quotidien, le film fascine avant de lasser. (...) Certains se laisseront porter par cette douceur de filmer quand d’autres regretteront un léger manque d’inspiration.

    LA SUITE :
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 877 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2016
    Le dénommé Paterson habite dans la ville de Paterson dans le New Jersey et son livre de poèmes préféré a pour titre Paterson. Comme le film de Jim Jarmusch, bien entendu, qui grappille les petits bonheurs des journées que d'aucuns trouveraient insipides : des rencontres, une conversation dans un bar, des coïncidences troublantes, des mots pour un poème, le regard de son chien. Bref, des petits riens qui sont pour beaucoup dans la fantaisie et le joli sens de l'absurde que cultivent cet orfèvre de Jarmusch. Le très lunaire Adam Driver et la délicieuse Golshifteh Farahani nous guident, l'un au volant de son bus dans les rues de Paterson, l'autre à la maison, dans un univers drolatique mais cohérent, où la répétition d'une certaine routine ne s'avère jamais fastidieuse, loin de là. Car il suffit de peu de choses pour changer la perspective et découvrir de nouveaux détails. La mise en scène de Jarmusch est d'ailleurs formidable sans pour autant être voyante, restant modeste mais oh combien imaginative, filmant souvent les mêmes actions mais jamais de la même façon. Il se dégage de l'ensemble une sérénité et une douceur fantastiques au point que l'on aimerait que le film dure 5 heures, tellement on est bien dans cette petite ville de Paterson avec Adam, Golshifteh, leur bouledogue, les piliers de bar et tous ces inconnus croisés au hasard des situations.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    65 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2016
    Jim Jarmusch. Rien qu’à la lecture du nom du réalisateur, vous saurez ce que « Paterson » va vous présenter. Le quotidien de quelques personnages, aux côtés desquels nous allons évoluer en toute simplicité l’espace d’un instant. Le sexagénaire a d’ailleurs toujours su prendre son temps, dans son cinéma comme dans la vie. En plus de trente ans de carrière, il n’a proposé qu’une dizaine de longs-métrages parmi lesquels, les mémorables « Coffee and cigarettes » et « Broken Flowers ». Ses adeptes verront donc la venue de « Paterson » d’un très bon œil, d’autant plus qu’il a fait chou gras lors de sa projection à Cannes en mai dernier. Amateurs de ces instantanés de vie, nous nous sommes donc laissés aller à la découverte de Paterson, chauffeur de bus et poète amateur, évoluant dans une ville fantôme du New Jersey.

    Paterson, c’est l’excellent Adam Driver ! Le comédien, qui possède déjà une longue liste de rôles hétéroclites, a rarement déçu. De Kylo Ren (personnage emblématique de la saga « Star Wars », bien connu des plus jeunes) à Paul Sevier (dans « Midnight Special »), Adam Driver a revêtu de nombreux costumes en gardant une constante : sa voix grave et son jeu impeccable. Bientôt à l’affiche de « Silence » (le dernier film de Martin Scorsese), le jeune trentenaire voit sa carrière décoller et des rôles plus importants lui sont confiés. Il faut dire que le comédien donne de sa personne. Pour « Paterson », l’acteur a pris des cours de conduite de bus, histoire d’apporter un maximum de crédibilité à son personnage.

    Paterson, le héros éponyme/homonyme, est le prétexte pour faire des rencontres de vie, du couple qui se déchire aux étudiants ambitieux. Le microcosme filmé par Jarmusch s’anime avec une authenticité rare en ces temps de scénarii abracadabrantesques. Qu’il est bon de revenir à une simplicité rassurante, au quotidien qui enchante. Ce qui nous charme et fait l’intérêt du film pourra au contraire agacer les fans d’action, qui ne comprendront pas une seule seconde l’intérêt d’un tel film. Et si ce n’était finalement que prétexte à prendre une bouffé d’oxygène, à se poser et à prendre son temps ? Dans cette vie de tumulte, c’est plutôt rare, non ? D’ailleurs, le personnage d’Adam Driver reflète la fracture que l’on peut avoir avec la vie ultraconnectée. Dans « While we’re young » (de Noah Baumbach où il partage l’affiche avec Ben Stiller), il incarnait déjà un jeune homme rétro, fuyant la technologie et préférant l’authenticité à la modernité. Ici, Paterson préfère manier le stylo plume plutôt que le stylet tactile. Il se laisse vivre par un quotidien bien rôdé, fait de réveil à la lueur de l’aube à la promenade nocturne du chien, prétexte à pousser la porte d’un bar cocooning où il rencontre un tas de gens.

    Si l’histoire raconte le quotidien banal d’un couple ordinaire, elle laisse une grande place aux mots, aux émotions qui prennent corps sous la pointe d’un stylo pour s’envoler sur l’écran dans une traduction subtile et mélodieuse. Les mots ce sont ceux de Paterson (écrit en réalité par Ron Padgette, un des poètes favoris de Jarmusch), maladroits, sans rime (mais ce n’est pas important soulignera le personnage) et pourtant le reflet sincère de son quotidien qu’il affectionne. L’ombre de la poésie est d’ailleurs présente partout : dans son carnet, sur son établit, même chez les badauds qu’il rencontre et celle de William Carlos Williams (originaire de Paterson) plane plus que tout. Sa compagne, Laura (la séduisante Golshifteh Farahani – vue dans « Exodus » ou « Go Home ») l’encourage d’ailleurs a publié son carnet intime, afin qu’il partage ses mots avec le monde entier.

    Vous l’aurez compris, les amateurs de l’univers de Jim Jarmusch retrouveront tout ce qui fait son cinéma atypique. Les autres trouveront probablement le film très très long. Les instantanés de ces sept jours de vie de travail et de couple n’apporteront rien au public qui les suivra, si ce n’est un peu de poésie qui permettra au temps de se suspendre l’espace d’un instant. Nous ne sommes pas sûrs de revoir « Paterson » mais revivriez-vous une semaine quelconque de votre vie ?
    Matthias T.
    Matthias T.

    46 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 décembre 2016
    Féru de poésie, j’avais beaucoup fantasmé sur ce film. Malheureusement « Paterson » s’avère être une caricature de film d’auteur où il ne se passe strictement rien, lénifiant au possible.
    Jarmusch ressasse ses obsessions, le scénario se révèle anémique et sa mise en scène, toute en champs-contre-champs, d’une platitude catastrophique. Esthétiquement le jeu sur le noir et blanc séduit certes brièvement, l’affiche peut servir à orner une chambre d’adolescent et Golshifteh Farahani est toujours aussi belle à regarder, mais ça ne suffit pas… A conseiller seulement aux aficionados invétérés du cinéaste, et encore - eux aussi risquent d'être déçus. Sur le sujet de la poésie intervenant dans un contexte inattendu, recommandons plutôt "L'institutrice", le petit bijou de l'Israélien Nadav Lapid, présenté à la Semaine de la Critique à Cannes en 2014.
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