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    Paterson
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    251 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Il est si rare que le cinéma s'attache à la poésie qu'on ne peut que saluer ce dernier film de Jim Jarmusch.
    Tant d'amour, d'empathie et de divagation poétique dans une même oeuvre donne le vertige, surtout si on la compare à la violence qui sourd dans la grande majorité des productions américaines actuelles.
    Ici tout est délicatesse, attention, habitudes acceptées et vécues dans la joie d'être aimé. La niaiserie supposée que certain-e-s pourraient ressentir est habilement contrebalancé par une auto dérision bienvenue.
    Comme toujours chez Jarmusch, la photographie est soignée sans être démonstrative et les personnages sont beaux et attachants à souhait. A déguster lentement, plusiseurs fois même à mon sens, pour en goûter la substantifique moelle...
    nadège P.
    nadège P.

    134 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Ce fut un vrai plaisir pour moi de "m'abandonner" pendant 2 h à la vision de ce film qui représente une parenthèse un peu hors du temps.
    En ces temps difficiles, ce film permet de s'évader agréablement.
    Ce film fait un bien fou de par son côté serein et calme.
    Paterson, sa fiancée et le chien sont géniaux.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Les films de Jim Jarmusch ont une ambiance particulière, reposante, agréable, délicate.
    "Paterson" confirme cette ambiance.
    Nous suivons un monsieur trentenaire qui vit à Paterson, s'appelle Paterson, il habite une petite maison avec sa copine et ils ont un chien, un bouledogue anglais qui s'appelle Marvin.
    Tous les trois sont heureux, tranquilles et sereins dans leur quotidien.
    Lui est conducteur de bus mais surtout il écrit chaque jour des poèmes dans un carnet.
    On va suivre ces personnes sur une durée précise de 8 jours.
    Chaque jour passe et les mêmes choses ont lieu : Paterson se lève le matin, va à son travail et conduit son bus, il rentre le soir et va promener le chien et s'arrête boire un coup dans un bar.
    Chaque jour c'est un peu différent quand même : on assiste aux conversations des passagers du bus, on assiste aux conversations entre Paterson et sa copine chez eux ou dehors, et on assiste aux conversations des clients du bar le soir.
    Ce film montre tout simplement une tranche de vie d'un monsieur dans son quotidien pendant une semaine.
    C'est une tranche de vie, tranquille, heureuse, calme, sereine avec malgré tout de temps en temps des petits incidents mineurs.
    Tout le sel de ce film c'est le côté heureux et tranquille de ce monsieur dans son quotidien.
    Il est toujours impassible, de bonne humeur, et il profite de la vie de tous les jours.
    Son travail, sa copine et son chien le satisfont pleinement, il ne cherche pas à changer de vie, c'est un homme qui aime la tranquillité, la stabilité d'un quotidien bien réglé.
    Pour moi ce fut un plaisir de regarder cette tranche de vie.
    Aussi le chien Marvin est mignon, sympa et marrant.
    Bref voici un film qui représente une bulle reposante et bienfaisante que j'ai dégustée !
    toxicbo!
    toxicbo!

    18 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Qu'aurait été cette fin d'année ciné sans "Paterson"? Quelques films-pépites, mais l'esprit d'un grand poète en moins...
    Paterson, la trentaine se réveille tous les matins au côté de sa femme lumineuse, prend tous les jours de la semaine son service de chauffeur de bus, écoute chaque fin de journée son épouse lui raconter ses journées créatives et part chaque soir, promener son bouledogue et errer dans le bar de sa ville de Paterson, dans le New Jersey (New York). Tout cela avec la tête pleine de poésie et un cahier jamais très loin de lui, pour poser sa plume.
    Utilisant la routine de personnages ordinaires, le temps d'une semaine "type" de leur vie, Jim Jarmusch décline le portrait d'une génération 80´s qui n'a pas connu la guerre, mais qui plutôt désenchantée, rêve éperdument de pouvoir se réaliser, à travers l'art qui circule dans ses veines. Cette tranche de vie anodine est exaltée par le réalisateur, qui voit en chaque instant de la vie, une manière de devenir quelqu'un d'extraordinaire.
    Car qui ose dire que la vie simple d'un homme est banale? N'est-ce pas exceptionnel de voir un homme étreindre sa femme un beau matin, un homme au volant de son bus écouter les anecdotes des passagers et s'en amuser, un homme marcher et écrire dans sa tête ou écouter une jeune fille lui réciter son poème le regard médusé, ou bien tout simplement refaire le monde, posé à un bar...
    Ce film est un vibrant hommage à l'artiste qui vibre en nous et qui sublime notre quotidien monotone.
    Pour incarner ces êtres qui ressemblent aux artistes du quotidien, le réalisateur a cru en un couple cinématographique à part: Adam Driver, fascinant rêveur et Golshifeth Farahani, épouse enthousiaste et passionnée. Ce couple décalé, au jeu enlevé dépose son empreinte avec relief, dans un film où la mise en scène atmosphérique invite à l'incursion dans la réalité de l'homme, pour le contempler au plus près.
    En somme, on assiste à la déclaration d'amour d'un réalisateur pour les ressources artistiques de l'homme. C'est beau et si proche de l'homme. Pas le pragmatique, l'autre, moi ...
    cosette2010
    cosette2010

    52 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    Mais quel ennui mortel ! il ne se passe rien ! Je suis furieuse d'avoir été ainsi trompée par la critique. Jim Jarmusch n'est pas une garantie de qualité. Paterson à une vie totalement sans intérêt, conduit un bus, écrit de pseudo poèmes, vit avec une niaise exasperante qui se prend pour une artiste, sans aucun sens des réalités et il faut s'émerveiller ? Je ne comprends pas ces critiques dithyrambiques... Comment perdre son temps. Je ne suis pas du tout touchée, et pourtant je connais Adam Driver pour l'avoir vu dans Girls. Sans parler des gros plans incessants sur le chien sûrement plus expressif que ses maîtres.... Juste nul.
    moreapacifique1
    moreapacifique1

    9 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Aussi discret qu’extraordinaire ! La ville de Paterson est hideuse mais le poète sait voir ce qui est beau sans se prendre pour un génie. Ce film est un poème en soi, rythmé par le quotidien.
    colombe P.
    colombe P.

    134 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Les films de Jim Jarmusch ont une ambiance particulière et s'avèrent toujours excellents.
    Ce film là le confirme.
    Cette histoire est délicate, poétique, très agréable.
    Et aussi mention spéciale au chien que j'ai adoré !
    gargouy
    gargouy

    1 abonné 36 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    Je ne suis pas rentré dedans. Regardez la bande-annonce et vous aurez économisé 2h de votre vie et 10€.
    Alors certes, il y a de superbes plans-séquences et une mise en scène sûrement brillante, mais il y avait tellement mieux à faire côté scénario. Et puis franchement, de la poésie ? Même en VO ça sonne creux, des vers libres à foison, à peine dignes d'un collégien. Alors quoi, le poète a une âme d'enfant ? Mais qu'avons-nous fait pour mériter pendant ces 2 longues heures le regard pseudo-contemplatif d'Adam Driver, aussi vide que celui d'un poisson au rayon marée... La Palme de l'ennui.
    zoupeurman
    zoupeurman

    13 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    Très poétique, certes, tant au niveau de la bande-son que des plans ou des acteurs, mais plat. À la fin du film, on se questionne un peu sur ce que le réalisateur a voulu faire, sur ce qu'il voulait raconter. Finalement peu importe le scénario, la mise en scene ne captive pas assez.
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    La ville de Paterson, dans le New Jersey, qui sert de cadre à ce film, n'a pas été choisie au hasard par Jim Jarmusch, son réalisateur. C'est là, en effet, que naquit et passa une grande partie de sa vie l'un des poètes américains les plus célèbres, William Carlos Williams (1883-1963). De 1910 à 1951, tout en y exerçant la profession de médecin, il réussit à consacrer une partie de son énergie à sa passion pour la littérature en général et la poésie en particulier.
    Le personnage que Jim Jarmusch fait évoluer dans son film, personnage qui porte le même nom que la ville dans laquelle il réside, Paterson (interprété par Adam Driver), exerce, lui, un métier encore plus prosaïque que celui qui permettait à Williams de gagner sa vie : il est chauffeur de bus. Avec lui, nous parcourons la ville, une ville qui paraît assez sinistre, hormis cependant une chute d'eau qui lui donne un petit cachet touristique. Mais qu'importe ! C'est précisément l'une des facettes les plus intéressantes de ce film que de nous faire percevoir la poésie ailleurs que dans les clichés. Le poète n'a pas nécessairement besoin d'un lac, comme Lamartine, ni d'aucun autre site remarquable, pour donner sa mesure et faire entendre sa voix. Même les réalités les plus triviales, même les objets du quotidien qu'on ne remarque pas, le poète les voit, s'en empare et les transcende. Dans le film, le premier poème de Paterson (qui, on l'a compris, est non seulement chauffeur de bus mais poète) apparaissant à l'écran trouve son origine dans la simple vision d'une boîte d'allumettes. Le poème (comme tous les autres du film) s'écrit sous nos yeux, sur l'écran, pendant que Paterson le rédige dans le carnet qu'il emmène partout avec lui. Même au volant de son bus, avant de se mettre en route, il écrit.
    Il écrit certes, mais pour qui ? Qui connaît ses poèmes ? Qui les lit ? Qui les appécie ? Sa femme Laura (Golshifteh Farahani), bien sûr, celle qui partage sa vie, celle qui est l'inspiratrice et à qui sont destinés tous les poèmes. Celle qui croit en lui, en son talent et qui le supplie de photocopier ses œuvres au lieu de ne les conserver qu'en un seul exemplaire dans ses carnets. Celle qui enchante le quotidien non seulement par sa beauté, non seulement par ses talents culinaires de faiseuse de savoureux cupcakes mais aussi par ses compositions, par ses décors de noir et blanc des plus somptueux.
    Le film, lui aussi, est somptueux et il se savoure malgré son apparente monotonie, le réalisateur se contentant d'égrener chacun des jours d'une semaine. Chaque journée paraît semblable à l'autre, c'est vrai, et, pour une fois, on a affaire à un récit dénué non seulement de drames mais de tensions. Le couple formé par Paterson et Laura donne le sentiment d'une belle harmonie. En contrepoint, certes, le réalisateur met en scène une histoire de couple qui se sépare, dans le café que Paterson fréquente chaque soir, mettant ainsi à profit, si l'on peut dire, la balade qu'il se doit d'accorder à Marvin, son bouledogue jaloux et facétieux. En vérité, même cette histoire de couple qui se sépare n'apporte pas de véritable tension dans le film. Le seul véritable drame, en fin de compte, vient dee celui qu'on n'attend pas et il prend, lui aussi, des allures de farce !
    Jim Jarmusch a réalisé un film d'une grande simplicité, une simplicité telle qu'elle provoquera peut-être de l'ennui chez certains spectateurs. D'autres n'y décèleront que de la vacuité (c'est le mot qu'emploie le critique d'un site spécialisé dans le cinéma). Pour ce qui me concerne, bien au contraire, j'ai été profondément touché par les personnages de ce film et j'ai été conquis par le ton adopté par le réalisateur. Bien loin de m'ennuyer, j'ai trouvé dans cette œuvre l'inestimable goût de la poésie, ce goût qui m'a irrésistiblement séduit lorsque j'étais enfant et qui ne m'a jamais quitté. 9/10
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    Comme à chaque fois que Jim Jarmusch sort un film, la presse se déchaine d'éloges. Indiscutablement, avec ce "Paterson", Jarmusch montre qu'il sait faire du Jarmusch. Le cinéaste excelle dans la répétition, les doubles présents partout, la noirceur trouée de blanc, et la fausse douceur des personnages. Car, ici à Paterson, les jours se suivent et ne se ressemblent presque pas. Le long-métrage déroule une semaine dans la vie de Paterson, chauffeur de bus, et surtout poète assez doué à ses heures perdues. Entre lundi et dimanche, le jeune héros rencontre toute une série de personnages, à commencer par sa drôle de femme qui repeint tout en noir et blanc, son chien qui grogne mieux qu'un être humain, son collègue déprimé etc. "Paterson" rivalise de tendresse, de clins d'œil, et constitue même à certains moments, une féroce critique contre la société américaine et le boboïsme ambiant. On ne s'ennuie à aucun moment, même si c'est toujours le risque du cinéma de Jarmusch dans son art de la répétition. La noirceur se mêle à la lumière, la douceur de vivre à la violence des relations humaines, la création artistique à la banalité de la vie. "Paterson" avance tout en dualité et en profondeur. C'est bien là une jolie réussite de cette fin d'année qui tombe à pic dans la grisaille du moment.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    Si "Only Lovers Left Alive" m'avait totalement emballé, ce "Paterson" me laisse une impression plus mitigée. Rien à redire sur l'excellence de la réalisation et sur les prestations des acteurs. En revanche, le sujet du film comme l'intrigue qui en découle prêtent à discussion. A travers ce long métrage, Jim Jarmusch s'attaque à décrire le quotidien banal et répétitif d'un poète en herbe. Malheureusement,cette routine se développe à l'écran de manière redondante, lente et pas toujours intéressante. Ce n'est pas faute du cinéaste de multiplier les effets de mise en scène allant en ce sens: obsession du noir et blanc de Laura, nombre impressionnant de jumeaux, rues mornes et tristes,... Il laisse cependant le spectateur dans l'expectative, dans l'attente d'un basculement, d'un évênement qui viendra secouer ce quotidien si banal. Pourtant, je ne peux pas dire que je me sois ennuyé. "Paterson" possède un effet hypnotisant pas désagréable. Le problème est que, de ce long métrage, il ne nous en reste pas grand chose une fois la projection terminée.
    cylon86
    cylon86

    2 548 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    Paterson est chauffeur de bus dans la ville de Paterson, New Jersey. Poète à ses heures perdues, il écrit ses compositions dans un carnet secret et partage sa vie avec Laura, enthousiaste et avide de nouvelles expériences et Marvin, un bouledogue anglais irrésistible de roublardise. Son quotidien est rythmé par ses journées de travail et ses promenades du soir pour sortir Marvin et traîner dans un bar. Après "Only Lovers Left Alive", on se demandait ce que Jim Jarmusch allait bien pouvoir trouver pour nous charmer de nouveau. La réussite de "Paterson" tient dans le fait que le film se contente d'aligner les moments d'une vie étalés sur une semaine sans jamais faire décoller son intrigue. C'est dans la tranquillité du quotidien que le film trouve son rythme de croisière, ne se parant jamais d'éléments scénaristiques artificiels. Au contraire, Jarmusch fait entièrement confiance à sa succession de scènes pleines de vie, de poésie et de tendresse, filmant la vie telle qu'elle est, avec ses coïncidences, ses moments de beauté et ses petits rien qui la rendent si merveilleuses. Car en dépouillant son film de tout artifice, Jarmusch vient célébrer la vie en nous montrant tous ces petits bonheurs auxquels on assiste tous les jours et dont on devrait profiter plus souvent. Répétées chaque jour, les séquences s'emboîtent parfaitement et viennent créer une zone de confort dans laquelle on se sent bien et l'on se prend à se rêver poète. C'est donc avec une œuvre formidable que Jarmusch vient clore l'année 2016, un petit bijou poétique porté par la flegme touchante d'Adam Driver et le charme fou de Golshifteh Farahani.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    Mon avis sur ce film est plutôt positif. Au départ, le film est assez lent et mou... Puis au fur et à mesure que le film avance on fini par comprendre la nécessité de cette même lenteur qui permet de décrire la monotonie que Patterson vit. Ce film parle de beaucoup de choses :du bonheur, du temps, de l'art, et tout simplement de la vie. Il fait réfléchir et fait finalement beaucoup de bien. Mais dommage que le film soit trop long
    Fanatoile
    Fanatoile

    16 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 février 2017
    Chronique bien rythmée de la vie d’un couple, Laura, Paterson et de son chien, Marvin. Ville filmée au rythme du déroulement des journées. Seul bémol, on se doute bien sûr que Marvin va déchiqueter le carnet de poèmes ; or Laura insistait lourdement pour que Paterson en fasse une copie et là…. mystère : au vu du carnet en miettes, elle ne lui demande même pas si cette fameuse copie a été faite !
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