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    Paterson
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    251 critiques spectateurs

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    François V
    François V

    33 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    Jarmusch raconte la vie ordinaire des gens, ici un jeune couple, qui, quelque soit leur talent, vivent leur “talent”… et ne font pas “le choix” de sombrer dans la télé-réalité, le consumérisme, le sexe en bande, la violence, l’alcool, etc.. Au contraire, ca reste bien sage. L’un sublime son quotidien par des poèmes, l’autre décore son intérieur et prépare avec amour le “bento” de son husband chéri.

    Ok. Je trouve cela facile et énervant, décalé dans le monde que nous vivons et ca m'a fichu en boule ! Précisément, parce que le film a pour décor le quotidien dans le monde que nous vivons.Ce choix de vie des gens ordinaires où chacun s’adonne à sa passion, ce qui est cool mais surtout décide qu’il n’y a plus de croix à porter.

    La suite>>>http://zbrelion.tumblr.com/post/154992206294/paterson-ou-lautisme-au-monde
    nadia22
    nadia22

    15 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Je suis une grande fan de Jarmusch mais là j'ai pas trop accroché, même si j'adore la poésie des images et des dialogues.
    vidalger
    vidalger

    326 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Je ne suis pas aussi enthousiaste que la plupart des critiques de ce film. J'y ai surtout vu un exercice de style un peu vain sous la forme de la répétition d'une journée ordinaire d'un couple pas si extraordinaire que ça.
    On peut en effet considérer que l'accomplissement quotidien d'un poème de mirliton - finalement du même niveau que ce que peut écrire une gamine de dix ans - par un jeune conducteur de bus ou l'expression artistique et culinaire "burenienne" de sa belle épouse ne constituent pas vraiment un sommet scénaristique. Un bouledogue mollasson complète la distribution sans apporter de réelle touche humoristique et encore moins d'énergie à ce film sans intensité dramatique.
    Sinon, les belles images, la belle actrice - mais encore une fois sous-employée - et l'intelligence des plans sauvent in extremis le spectateur de l'ennui et de la déprime.
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Paterson se prend pour un poète alors que ce qu'il écrit ne rime pas et n'est pas envers.
    Ce film est ennuyeux comme la pluie, comme les critiques étaient plutôt bonnes je me suis forcé à rester jusqu'à la fin du film espérant en vain qu'un trait de génie vienne éclairer cette oeuvre d'une grande nullité.
    Christian Wacrenier
    Christian Wacrenier

    18 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Paterson est poète, c'est à dire qu'il porte sur le monde un regard capable de l'enchanter, de capter son mystère et sa beauté. Il "respire" la poésie. Sa vie peut paraître monotone : conduire des bus sur le même trajet chaque jour, rentrer dans une petite maison banale, vivre dans une ville qui peut paraître triste avec ses murs de briques et ses entrepôts... Mais on ne peut empêcher le poète de "respirer" et l'air est là, partout où il passe. Il est dans la ville où ont vécu de grands poètes américains, il est dans la maison où l'attend Laura. Paterson n'est pas le seul poète, Laura l'est aussi. Elle l'est non pas avec des mots mais avec cette aptitude à saisir chaque minute qui passe pour en faire un temps de création, pour changer son décor. Elle peint en noir et blanc, comme dans un film muet, les rideaux, les vêtements, les coussins. Elle lance des stries, des zébrures sur l'uniformité des tissus. Elle peint des portraits de son chien, Marvin le boulet qui ne se laisse pas promener par Paterson mais qui le mène par le bout de la laisse. Paterson et Laura sont amoureux, d'un amour à la fois passionné et doux. Ils sont tous les deux capables de transformer la réalité, de l'enchanter. Ils s'admirent et s'aiment. En 1968, un slogans rappelait que sous les pavés il y avait la plage. Dans la vie des deux amoureux, sous les habitudes, sous la routine, il y a l'émerveillement. Imagination et douceur vont de pair chez eux. Pas de violence, pas d'énervement. Quand Laura prépare une tarte au cheddar et aux choux de Bruxelles, Paterson ne fait pas la grimace, il en avale quelques bouchées. C'est qu'il voit dans cette tarte, l'enthousiasme de Laura à avoir voulu innover pour lui, à avoir créé une nouvelle recette. Un très beau passage du film nous montre la rencontre de Patterson avec une écolière qui lui lit un poème. Entre eux deux toutes les distances s'abolissent parce qu'ils savent que la pluie qui tombe à verse est comme la chevelure sur les épaules d'une jeune fille. Une des dernières scènes du film est aussi une rencontre. Paterson découragé d'avoir perdu son carnet de poèmes qui a été dévoré par Marvin, vient s'asseoir devant une cascade. Un Japonais très poli, venu dans la ville pour y voir les lieux où ont vécu des poètes qu'il aime, entame avec lui une conversation et lui demande s'il est poète; Patterson dit que non, il est conducteur de bus. Avant de le quitter, le Japonais qui a compris ce que cachait Paterson, lui offre un carnet vierge. L'instinct de poète peut revenir en force et la créativité reprendre. Cette créativité c'est la vie même, celle qui reprend après les échecs et les déprimes. Les images de Jarmusch sont comme les mots des poèmes, elles sont bienveillantes et douces à la fois, sans aspérité, sans esbroufe. Le carnet vierge, il l'offre à tous les spectateurs pour qu'ils aient envie d'enchanter leur vie, eux aussi.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Paterson est conducteur de bus à Paterson dans le New Jersey. Chaque matin, il se réveille auprès de sa femme, Laura, aimée et aimante. À ses heures perdues, Paterson écrit des vers libres inspiré de « Paterson », l’oeuvre maîtresse du grand poète William Carlos Williams.

    On ne présente plus Jim Jarmusch, éternel jeune homme au dandysme étudié. Par les thèmes qu’ils traitent (le quotidien d’Américains décalés), par la forme qu’ils empruntent (un noir et blanc stylisé, une BOF très travaillée), ses films ont inspiré toute une génération de cinéastes indépendants américains.

    Sa dernière réalisation est plus apaisée, mais pas moins originale que ses précédentes. De quoi y est-il question ? De rien. De presque rien. D’un homme heureux tout simplement.

    Les gens heureux n’ont pas d’histoire. Fort de cette conviction, Tolstoï avait la sagesse d’ignorer Levin après son heureux mariage avec Kitty pour s’intéresser aux déboires d’Anna Karenine et en faire l’héroïne de son livre. Jarmusch fait le pari inverse : raconter l’histoire du bonheur. Il fait le portrait d’un homme simple, qui ne se pose pas de question. Sa vie est une lente succession de bonheurs banals et quotidiens. Il se lève, va travailler, écrit quelques vers, puis s’en retourne dîner chez lui avec sa femme avant de sortir promener son chien.

    Au point qu’on se demande, l’espace d’un instant, si tout cela n’est qu’une mascarade. Si, excédé par les chatteries de Laura et ses élans artistique ridicules, par son bouledogue horripilant et par son quotidien écrasant, Paterson ne va pas se réveiller de ce cauchemar, éclater la guitare de Laura contre un mur et tuer son bouledogue à coups de santiags. Mais Jarmusch s’est assagi hélas et louche aujourd’hui plutôt vers la zénitude que vers la rébellion.

    Que penser de tant de félicité ? On peut y trouver une immense paix, saluer la délicatesse avec laquelle Jarmusch réussit à peindre le processus poétique, ce processus par lequel le poète fait naître de la beauté dans les vies les plus minuscules. Ou bien on peut trouver le temps bien long (le film dure près de deux heures) et lui préférer, puisque les gens heureux n’ont décidément pas d’histoire, l’histoire de gens plus malheureux.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 781 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2020
    Voilà un film qui reste en tête des poètes, des ämes sensibles malgré son caractère faussement anodin, et son air de ne pas y toucher. Alors on s'y recolle pour savourer ces petites douceurs sans prétention, le réveil bien réglé du couple filmé de haut, la boite aux lettres malmenée par le chien, le collègue dépressif et l'amoureux éconduit. Ou le japonais décide que "traduire un poème , c'est comme prendre une douche en imperméable" voilà, tout est dit. Paterson écoute ses passagers lui raconter le monde, et alimenter son imagination pour remplir le carnet secret que personne ne verra. On est bien, on en redemande, particulièrement les soirs de lassitude!
    TV2 - juin 20
    Voilà un nom bien courant, celui d’une ville, et aussi le nom de famille d’un homme simple, chauffeur de bus, amoureux et poète.
    Jarmusch est aux antipodes des blockbusters américains. Il n’y a pas d’intrigue ni de scénario alambiqué, seulement une vie quotidienne, rythmée banalement par les heures du travail, la sortie du chien et la bière au café local.
    L’esprit des (véridiques) poètes locaux traine dans l’air à Paterson entre les murs de briques défraichis. Un banc fait face à une cascade dans un jardin public. Un bouledogue anglais ronchonne au bout de sa laisse. Une belle midinette, merveilleuse Goldshitfed Farahani, s’éveille langoureusement et prépare des cupcakes noirs et blancs. Je pense à Agnès Varda, la musique originale et planante entraine vers David Lynch, d’autant qu’à Paterson il y a beaucoup de jumeaux – référence voulue à Twin peaks ? Le chauffeur taciturne et réfractaire au portable est joué par Adam Driver – une telle coïncidence de nom suffit pour commencer à gamberger et avoir envie d’écrire quelques vers sur un carnet secret.
    Impossible de le recommander, tant le propos parait futile et pourtant c’est une jolie douceur de Noel, sans surprises mais aussi touchante d’attention et remplie de rêves accessibles à tous. Hun, hun dit le Japonais de passage à Paterson, symbole que lui n’est pas « Lost in translation » dans cette ville anodine et que son humeur poétique est universelle et facile à partager
    ciné décembre 16
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Alors la, je ne comprend vraiment pas la critique... Sous couvert de cinéma d'auteur, on crée un objet cinématographique insignifiant et ennuyeux au possible. Ce film ne dit rien, n'analyse rien, il sonne creux. J'ai regardé ma montre toutes les dix minutes pendant 2heures, je me suis forcée à rester espérant un rebondissement qui ne vint jamais. On me dira que je ne pas su percevoir la sensibilité du film, seuls les pseudos intellectuels disposant d'une culture cinématographique avancée le pouvant... Force est à contester alors que ces "intellectuels cultivés" n'ont pas grand chose à dire et aiment passer deux heures à se regarder le nombril, bercés par une ambiance poétique qui sonne plus faux que jamais. Le cinéma élitiste dans toute sa splendeur.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Le titre désigne, à la fois le nom d’un chauffeur de bus (Adam Driver) et la ville du New Jersey (la 3e plus peuplée de cet état avec 146 000 h, à l’ouest de New York) où il vit et travaille. C’est aussi la ville de naissance de Lou Costello (1906-1959), l’acteur du duo comique Abbott et Costello. Paterson vit avec Laura (la belle Golshifteh Farahani), artiste (elle peint sur tissus) et qui essaye de faire commerce de cupcakes qu’elle prépare ; il est propriétaire d’un bouledogue nommé Marvin [de son vrai nom Nellie, à qui est dédié le film (sic)]. Ce dernier, divisé en 7 jours de la semaine, débute toujours par le réveil de Paterson. Sa vie est bien réglée spoiler: : il déjeune de sa « lunch-box » préparée par sa femme, écoute les conversations de ses passagers et promène chaque soir son chien avant d’aller prendre un verre dans un bar. Grand admirateur d’Emily Dickinson (1830-1886), de Franck O’ Hara (1926-1966) et surtout de William Carlos Williams (1883-1963), médecin pédiatre et poète, né à Rutherford, tout proche de Paterson (qui est aussi le nom d’un recueil de ses poèmes paru entre 1946 et 1958), il écrit des poèmes en prose dans un cahier d’écolier
    . Malheureusement, malgré un travail sur les décors et les personnages secondaires, c’est terriblement ennuyeux car il ne se passe pas grand-chose, à l’instar de la vie de Paterson (à part 2 scènes, l’une dans son bar habituel et l’autre avec son chien). On est loin de la tragédie grecque ! Cela évoque plus les films coréens qui dépeignent le quotidien mais en moins bavard !
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Dans la ville de Paterson au New Jersey, un chauffeur de bus prénommé Paterson écrit poèmes dans un carnet secret que sa conjointe encourage à publier.
    Ce film a été une bonne surprise. Il ne s'y passe presque rien, l'histoire décrivant simplement la semaine de Paterson jour après jour du lundi au dimanche, le présentant à chaque fois dans son quotidien avec sa conjointe, dans ses rapports réguliers avec les personnes se trouvant au bar qu'il fréquente chaque soir, ou encore à travers ses brèves rencontres ou les bribes de conversations qu'il entend. Malgré ce manque d’événements, le plus dramatique étant spoiler: le moment où son carnet de poèmes est détruit par son chien le samedi soir
    , j'ai pris plaisir à regarder ce long-métrage qui a un effet apaisant, peut-être en partie grâce à la personnalité calme et bienveillante de son protagoniste.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2018
    On avait quitté Jim Jarmusch dans la nuit de Tanger avec des vampires désespérés et assoiffés, dans une ambiance de fin du monde; on le retrouve dans la ville de Paterson avec ses gens modestes, chacun étant artiste - poète - à sa façon. Après la mélancolie vient donc la douceur d'un présent simple où les jours se ressemblent logiquement tout en étant distingués par d'infimes variations, qui seraient plutôt de l'ordre de l'écriture que de la mise en scène. Autant cette dernière s'en tient à une rigueur extrême dans sa répétition de plans (le travelling sur Paterson quand il longe le bar, la plongée sur le couple au réveil, etc.), autant l'écriture se permet quelques écarts (la panne du bus entre autres) qui ne se soucie toutefois jamais de faire avancer l'intrigue pour l'unique raison que d'intrigue, il n'y en a pas. Le film ne fait que tracer sept jours ordinaires d'un couple qui s'aime et qui essaye d'exister à travers la création, que ce soit la poésie ou la peinture, et les rencontres que fait Paterson, qu'elles soient réglées ou imprévues. Aucun grand bouleversement scénaristique, juste un éloge tranquille de la poésie qui passe à la fois par les personnages et par la mise en scène (les fondus enchaînés qui mêlent le visage de son protagoniste aux éléments de la ville) dans un film d'un calme olympien propre au cinéaste. Dans "Only lovers left alive", la poésie était partagée par deux vampires condamnés à survivre dans un monde en ruine; dans "Paterson", elle circule partout, se partage et permet une communion totale, qui va bien au-delà de cette ville du New Jersey, comme en témoigne le dialogue entre Paterson et un touriste japonais, lui aussi admirateur de William Carlos Williams. En somme, Jarmusch signe un très beau film, apaisant et esthétiquement accompli.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Je préfère lire de la poésie que de voir un film où il ne se passe tout simplement rien. Le vide absolu. Je ne vais pas voir un film pour qu'il me montre le quotidien a l'état pur, avec quelques poésies pour faire branché.
    On me parle de film d'auteur, allez voir Manchester by the sea, vous verrez ce que c'est qu'un grand et beau film sans effets speciaux
    axelle J.
    axelle J.

    121 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Je suis tombée sous le charme de cette histoire qui raconte le quotidien simple et tranquille d'un couple et de leur chien.
    Ce film présence une nonchalance bienvenue.
    C'est frais, reposant, sensible.
    J'ai complètement adoré.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Jim Jarmusch élimine toute dramaturgie et livre le plus beau film de l'année sur les petits riens qui font les grands tout. Des rimes, des mots, des strophes cinématographiques...Je me reconnais en Paterson...Paterson c'est moi!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Sous couvert d'épure et d'originalité, et hormis quelques courts passages réussis, ce film est pour moi d'une vacuité totale, du Jarmusch fainéant et autocaricatural.
    Il y a finalement très peu de poésie dans ce cinéma qui se regarde le nombril et se fait rire tout seul.
    Hormis Adam Driver qui s'en sort bien, les personnages secondaires sont peu crédibles et caricaturaux, jusqu'au chien.
    On sent tout le temps qu'on est au cinéma, dans une mise en scène, peu de crédibilité et de profondeur paradoxalement, à (presque) aucun moment on se sent entrer dans cet univers.
    Finalement, la ville de Paterson est la seule chose qui ait un intérêt et une certaine poésie dans ce film.
    Ainsi que le personnage japonais de la fin.
    C'est vraiment peu !
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