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    Paterson
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    251 critiques spectateurs

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    Pauline_R
    Pauline_R

    180 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Je suis passée un peu à côté de cette chronique poétique, y aller un lendemain de fêtes dans un état de fatigue avancé expliquant peut-être que je me sois quasi assoupie le mercredi pour me réveiller le jeudi matin (le film se déroulant sur 7 jours en mode "bus-bar-dodo"). Mais il faut dire aussi que le film est lent, tourne en rond, entrecoupé de jolis moments de poésie et de drôlerie qui n'ont cependant pas suffi à me sortir de mon indifférence face à l'écran. De tous les plans, Adam Driver est impeccable dans ce rôle de chauffeur quasi mutique, dont les émotions et les sentiments ne s'expriment qu'à travers un carnet de note. C'est très épuré, peut-être trop.
    jeff21
    jeff21

    67 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Beaucoup de simplicité, de naturel, de lenteur, de beauté et d'humour dans ce film sur la vie, l'amour et tout ramène à la poésie dans sa version la plus épurée et la plus authentique.
    Charles R
    Charles R

    52 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Si vous aimez plus que tout l'action et le spectaculaire, alors non, les films de Jim Jarmusch ne sont pas faits pour vous. Mais si vous êtes sensibles à la poésie du quotidien, à la lenteur des choses, à la réflexion en images et en mots, alors oui, il vous faut rapidement découvrir ce film qui est une pure merveille. Oh ! rien que de très simple en apparence pour évoquer le quotidien d'un couple américain qui vit en totale harmonie, lui, Paterson, conducteur de bus dans la ville de... Paterson, elle, Laura, femme au foyer mais passionnée de décoration et d'innovations gastronomiques : Jim Jarmusch adopte un découpage en chapitres, chaque chapitre correspondant à un jour de la semaine. Mais c'est sur le personnage de Paterson que va porter l'essentiel du scénario. Car Paterson est un amoureux de poésie : il vit dans une ville non loin de New York où l'on honore de grands poètes qui y ont vécu, dont William Carlos Williams, l'un des chantres du modernisme poétique américain. Et Paterson ne cesse lui-même de composer de petits poèmes dès qu'il en a l'occasion. A l'image du film, les poèmes n'offrent rien de grandiloquent, rien que du vécu, du quotidien, de petites choses qui sont le produit de sensations ou d'impressions diverses. Mais chemin faisant - car outre son travail de conducteur de bus, il lui arrive de sortir de chez lui, ne serait-ce que pour promener le soir son bouledogue, un certain Marvin, qui aura son importance dans l'histoire - il rencontre des êtres étonnants comme on en rencontre chez Jim Jarmusch, des êtres parfois pitoyables, parfois aussi pleins d'un humour plus ou moins involontaire. Et c'est un plaisir pour le spectateur que d'assister à de telles rencontres où Paterson se comporte un peu comme un personnage à la Tati, une espèce de maladroit qui demeure cependant en harmonie avec les gens qu'il rencontre. Le casting est en parfaite adéquation avec les personnages mis en scène : Adam Driver qui délaisse provisoirement les films à succès pour interpréter avec beaucoup de finesse le rôle de Paterson et Golshifteh Farahani, la belle actrice iranienne qui trouve ici un rôle d'amoureuse en même temps que d'extravertie tout à l'opposé de son époux qui n'en finit pas d'interroger sa vie intérieure. Oui, vraiment si vous aimez la poésie et l'humour, courez voir ce film de Jim Jarmusch : c'est un hommage à la vie poétique en même temps qu'à l'un des plus grands poètes américains, William Carlos Williams.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Autour de ce titre (une ville, un patronyme, une œuvre de William Carlos William), Jim Jarmusch s’emploie à multiplier l’hommage à cette cité proche de New-York, qui compte plusieurs poètes célèbres et un poète moins connu, mais tout aussi respectable : Paterson, chauffeur de bus. Son quotidien se noie dans la répétition de journées réglées comme du papier à musique. Seule entorse à la léthargie, les mots qu’il écrit et que sa compagne encourage avec une tendresse déroutante. Des vers simples qui racontent ce qu’il voit, ce qu’il vit, un rituel tout aussi mécanique que la démarche habituelle pour se rendre au travail, ou promener le soir le bouledogue de sa compagne. Une jolie femme, assez particulière et attachante elle aussi. A l’image de cette réalisation, naturelle, simple, portée sur la beauté des personnages qui défilent avec une belle constance dans la galerie du cinéaste et du bar que tient Doc, un vieux solitaire qui joue tout aussi seul aux échecs. L’une des clés de ce film qui en propose bien d’autres, selon l’humeur et le ressenti du spectateur. Pour un film d’une beauté et d’une puissance élégiaque que Cannes n’a pas voulu reconnaître. Tant pis pour la Croisette.
    Alligator 427
    Alligator 427

    27 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2016
    La lenteur de Paterson et la vie contemplative de son personnage principal rebuteront certains. Mais en nous conviant dans une certaine monotonie, Jim Jarmush nous offre un bel objet de réflexion et de méditation créative.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 décembre 2016
    Jim Jarmusch nous livre une oeuvre autant poétique que son personnage principal. Le fait est très artistique mais de façon simple. Adam Driver offre une belle performance comme chaque acteur de Paterson d'ailleurs.
    Un film qui aurait peut être mérité plus d'engouement à Cannes. Je vous conseil Paterson si vous êtes sensible aux films de Jarmusch et au cinema en général.
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2016
    Ni détestable, ni franchement enthousiasmant, le dernier Jarmusch ne se classe clairement pas parmi ses réussites fulgurantes, mais le contenu même du film ne pouvait guère déboucher sur autre chose tant l’auteur se complaît à filmer le quotidien le plus banal, en évacuant systématiquement tout ressort dramatique. Il fait ainsi reposer l’intégralité du métrage sur une douce poésie, légèrement léthargique et des personnages attachants à force de naïveté face à la vie. On est parfois touché au détour d’une scène, d’un geste, d’un regard et l’on apprécie toujours l’atmosphère cotonneuse des films de l’auteur, à la lisière de l’indolence. Toutefois, l’aspect répétitif du script et la durée de deux heures épuisent un peu la patience du spectateur. Du coup, le métrage ne tient pas toutes ses promesses sur la longueur.
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 065 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2018
    Une histoire simple puisque c'est le quotidien d'un chauffeur de bus que raconte Jim Jarmush. Un quotidien normal mais pas banal car c'est dans les détails que se cache la beauté du quotidien. La langueur du cinéma de Jim Jarmush, malgré son talent pictural, continuera de me poser problème, j'en ai peur. L'univers dépeint est charmant mais pas transcendé...et le film finit par devenir anodin.
    Philippe C
    Philippe C

    101 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Une semaine de la vie de Paterson, chauffeur de bus et poète, vivant à Paterson (New jersey) en compagnie de sa copine et de son chien, semaine dans laquelle il ne se passe rien ou presque, à part de la vie ordinaire, des rencontres avec des gens ordinaires, et si, une sortie au resatu et au ciné en fin de semaine, pendant que le chien dévore de la poésie. Cela suffit à remplir agréablement un film de 2 heures tellement c'est bien écrit et bien tourné
    Flaw 70
    Flaw 70

    262 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Jim Jarmush est un cinéaste du calme et de l'introspection. Peut importe l'ampleur de ses sujets ou le genre de ses films, il préférera toujours l'onirisme d'un contexte que l'urgence de l'action. Ce qui le fascine, c'est le quotidien, celui qui régit la vie mais aussi celui qui est dicté par la mort et surtout l'amour. Ces contraintes qui façonnent un individu, modèlent une âme et construisent une vie. Avec Paterson, il arrive à l'apothéose de cette logique et offre une continuation logique à son Only Lovers Left Alive, qui voyait un couple d'immortel surmonter les contraintes de leurs quotidiens qui se voyait bouleversé à mis parcours. Ici, il cherchera à s'intéresser à l'éphémère. Ici le couple est prisonnier du temps qui passe (souvent montré à travers le défilement des jours mais aussi par les plans sur la montre du personnage principal) alors que dans son précédent film, les personnages étaient victimes d'un temps qui n'a plus d'emprise sur eux.

    Paterson a en ça quelque chose de plus concret, plus proche de son spectateur. Le quotidien subit par ses personnages est le nôtre. Il est autant une contrainte qu'il est une forme de sécurité, le couple trouvant une forme de stabilité à travers lui, le danger viendra seulement quand leur structure du jour le jour commencera à être menacé et à évoluer. Car sans repères, qui l'on est ? Qu'est ce qui nous définit ? Pour Paterson, le personnage principal, ses repères viennent de ses influences que ce soit les gens qu'il côtoie, des lieux qu'il fréquente ou des poèmes qu'il lit. Il devient un personnage méta, rien que par le prénom qu'il porte car Paterson est aussi le nom de la ville dans laquelle il vit mais c'est aussi le nom d'un poème de William Carlos Williams, le poète favori du personnage. L'homme, la ville et l'oeuvre vont finir par se confondre et se répondre sans cesse pour apparaître comme une seule et même entité, un phénomène du quotidien. Les trois sont ancrée dans le passé, l'oeuvre est un vieux poème, la ville est en pleine perdition et vit à travers sa gloire d'antan tandis que le personnage refuse d'aller de l'avant. Il ne veut pas se plier au technologie en refusant d'avoir un téléphone portable et le récit s'enclenche à la suite d'un rêve raconté par sa femme. Première scène du film où elle lui parle de son rêve où elle et lui avaient des jumeaux. Paterson croisera beaucoup de jumeaux durant la semaine où on le suit, interrogeant sa peur d'être père mais aussi sa peur de transmettre.

    Sa créativité est intériorisé, ses poèmes sont avant tout pour lui. Un moyen d'affronter son quotidien et de communiquer par lui-même et pour lui-même car en dehors de ça, Paterson est un homme de peu de mots. Contrairement à sa femme, beaucoup plus extravertie et qui fait de son art un moyen de partage parfois proche de la lubie. Sa manière de repeindre toujours les choses, de constamment créer de nouvelles choses ou encore de multiplier les rêves comme vendre des cupcakes ou devenir chanteuse de country. Rêves dont elle se donne les moyens de les accomplir. D'où la peur de Paterson quand elle lui parle de son rêve d'avoir des enfants. Les deux personnages sont l'opposé de l'autre, Paterson est quelqu'un au goût simple, qui ne veut pas faire de vagues alors que Laura est plus soucieuse de ce qui l'entoure et veut pleinement laisser s'exprimer sa créativité. Ils sont différents mais complémentaires ce qui en fait un couple qui fonctionne si bien. Un couple simple, loin des grandes déclarations et qui vit à travers le quotidien et il est admirablement servi par la lumineuse Golshifteh Farahani, toujours très juste, et le formidable Adam Driver. L'acteur dégage un charisme de dingue et une sensibilité impressionnante pour faire véhiculer tout les maux de son personnage. Habitué aux rôles de grands énervés, il trouve un rôle plus à sa mesure ici, Jarmush à compris son acteur et lui offre son plus beau rôle.

    Car Paterson est un personnage qui est défini avec beaucoup de subtilité et il y a une osmose parfaite entre la mise en scène, l'interprétation et l'écriture pour aboutir à cela. Le principal frein qui régit la vie de Paterson est son syndrome post-traumatique. Il suffira que d'un plan sur une photo, la structure presque militaire du quotidien du personnage et la performance meurtri de Driver lors d'une confrontation en fin de film pour comprendre cela. Le film ne cherche pas à en faire trop, ce qui le rend d'autant plus fort et tangible. Comme lorsqu'il parle de la poésie, nourrit des vers libres de Ron Padgett, et de l'art en général. Au fil de ses rencontres, souvent amusantes par ailleurs le film sachant se montrer très drôle et toujours très symboliques, le personnage se rend compte qu'il n'y a rien de particulier à sa poésie. Il est doué mais d'autres sont aussi doué que lui et il ne s'impose jamais comme un génie dans son domaine. Mais à travers ça, le film offre une bonne leçon. Le poète n'est pas un métier ni affaire de talent mais c'est une question de passion. L'artiste n'est pas défini par son art mais par son cœur, son envie de créer malgré l'échec et que le talent est subjectif, il est beau à travers notre vécu, notre quotidien.

    Par ce concept simple, Jim Jarmusch vient de résumer toute l'essence de son cinéma et fait de ce Paterson son oeuvre la plus intime mais aussi la plus profonde. Beaucoup pourraient y voir un film mineur car au final il ne s'y passe pas grand chose alors que tout ce qui fait le cinéaste est dedans. Il atteint ici l'apothéose de son style et offre une oeuvre quasi-parfaite, on déplorera peut être une scène un peu trop grossière en fin de film, celle qui pourrait faire office de "moment de tension". En dehors de ça, Jim Jarmusch offre une mise en scène harmonieuse qui sublime le quotidien de ses personnages, les scènes se ressemblent mais aucune n'est pareille et il arrive avec ingéniosité à transmettre la passion à travers une routine très mécanique. Il transcende son sujet et parvient à construire son film comme un poème, l'onirisme emballe le tout avec une musique enivrante et magnifiquement utilisée. Les jours sont des proses, et les répliques les vers qui les composent. Surtout que Jarmusch à un sens du timing incroyable, ses scènes ne sont ni trop longues, ni trop courtes. Elles s'achèvent et commencent toujours au bon moment se qui rend justice à l'impact qu'elles transmettent. En ça, la conclusion est brillante offrant un sentiment de plénitude agréable tout en nous laissant rêveur sur ce que l'on vient de voir.

    Paterson s'impose très clairement comme un grand petit film. Jim Jarmusch transmet toute sa passion dans son film et parle directement aux spectateurs sur son art mais aussi sur l'art de chacun. Il ne prend jamais de haut et trouve beaucoup de justesse dans cette oeuvre où il y met toute son âme. Une belle déclaration d'amour à l'art en général mais aussi à la vie, qui malgré les contraintes et les redondances reste un halo de douceur et de passion. Servit par un couple attachant et joué par de grands acteurs, Paterson est un film admirablement écrit et mis en scène qui fait indéniablement chaud au cœur sans jamais tombé dans la naïveté tout en trouvant une subtilité et une justesse assez rare sur son sujet qui est en plus assez dense. Formidable réussite et une des meilleures œuvres de l'année.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Paterson, un film délicat, sensible, emprunt de philosophie, qui nous fait réfléchir sur notre condition d’homme dévoré par cette société moderne qui va vite, trop vite. Le tout sous la houlette d'un cinéaste qui sait parfaitement diriger ses acteurs et sa mise en scène.
    Henning P
    Henning P

    64 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Si vous connaissez la routine et si vous en avez assez, regardez ce film !
    D'une existence qui pourrait sembler morne (chauffeur de bus dans une ville à l'abandon, banlieue de la grande New York), Jarmusch nous livre une chronique simple mais tellement humaine de la vie d'un jeune homme et de sa compagne. Véritable petit bijou de poésie et d'humour on se laisse porter par cette routine bien réglée où malgré tout il se passe toujours quelque chose d'inattendu et de singulier. Des rencontres furtives, l'écoute de conversations inspirées ou non, une compagne débordant de créativité malgré son gout prononcé pour le noir et blanc ! Et le chien !!

    Vraiment l'année 2016 se termine en beauté avec cette petite perle.

    Simple, poétique et existentiel, du Jarmusch !

    18/20
    Jerome S.
    Jerome S.

    11 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    un poete chauffeur de bus dans une ville de poete, des personnages poetiques tout le film est un poeme!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    On attend pendant tout le film qu'il se passe quelque chose, mais non, toujours rien...
    C'est la vie morne et insipide d'un chauffeur de bus d'une ville de l’Amérique profonde.
    C'est à mourir d'ennui !
    spoiler: Le seul moment "dramatique", c'est quand le chien bouffe le cahier de poésie du héro.

    On me dira bien sûr que je n'ai pas compris toute la profondeur et que je n'ai pas saisi les subtilités de ce film, mais franchement, je ne comprends pas les critiques qui encensent Paterson.
    Film à conseiller à votre ex.
    ckun
    ckun

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Mobilisées par la presse nous avons couru voir ce film : c'est gentil, belles inventions de graphisme et de déco sur le thème du noirs et blancs, d'apparition de jumeaux et de jumelles, de personnages avec aqui Paterson interagit subtilement (retenir la peite fille, le poète venu du Japon). Mais notre conducteur de bus poète est un peu lassant : réactivité intérieure c'est sur, mais je ne croyais pas qu'un poète puisse être aussi gentiment apathique.Et sa compagne est délicieuse, mais en dehors de beau plans d'un couple tendrement enlacé au réveil et de soumission tendre à son compagnon hormis ses fantaisies vaestimentaires et culinaires toutes en noir et blanc elle est mignonement cucu... Et le chien, bof...
    Globalement on a réussi a rester éveillés tenus en haleine par l'espoir de voir quelques étincelles sur un fond doucement poétique.
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