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Marjolaine A.
120 abonnés
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2,5
Publiée le 12 septembre 2019
Grosse déception, ce deuxième volet des aventures de Newt. On perd la fraicheur du premier volet pour se noyer dans un scénario qui s'emmêle les pinceaux, entre quiproquo digne du théâtre de boulevard, mise en place acharnée du troisième volet de la saga, messages politiques trop lourds, flashbacks, profusion de personnages... Les animaux fantastiques promis par la saga sont toujours aussi formidables quand ils apparaissent à l'écran, mais ils ne sont plus qu'un prétexte en arrière plan, le premier étant occupé par la tragédie et la noirceur humaine. Les très beaux décors ne suffisent pas à dissiper le brouillard scénaristique dans lequel sont plongés le spectateur et les personnages principaux, qui passent leur temps à courir dans tout Paris comme des canards sans tête. Heureusement que l'interprétation et la direction d'acteurs sont au top. Parce que JK Rowling a décidé depuis déjà quelques années que le bonheur était une illusion, et elle s'échine à le démontrer à chaque fois qu'elle en a l'occasion. Avec de très gros sabots, parfois. Et comme dans les derniers HP, on oublie pas de dégommer à tour de bras du personnage secondaire pour faire sérieux. Parce que la vie, c'est dur. Et souvent, ça finit mal. Prévisible et à la limite du pompeux.
Une suite peu enthousiasmante qui se perd dans les nébuleuses de son scénario. Le film semble uniquement préparer sa suite (et fin de saga ?) et s'étale inutilement en longueur. Cette nouvelle saga sur l'univers d'Harry Potter ne me convainc vraiment pas.
Les Animaux fantastiques permettent à J.K. Rowling, ici scénariste, d’approfondir l'univers de ses romans. Il faut dire qu'il est tellement vaste qu'il y a de quoi faire. Grindelwald, Nicolas Flamel, Norbert Dragonneau sont simplement évoqués dans les livres. Ils sont le sujet d'un blockbuster de plus de deux heures. Rowling a du mal à quitter ce qu'elle a eu tant de mal à créer et pour nous c'est pareil. Le fameux thème de John Williams, comme celui de Jurassic Park, de Superman ou de Star Wars, quand on entre à Poudlard donne toujours autant le frisson. Le fan a les clins d’œil qu'il espérait en retrouvant quelques noms connus qui auront leur important plus tard dans la chronologie : Dumbledore déjà au sommet de sa puissance, les Lestrange, McGonagall et sa poigne de fer. S'intéresser à l'affrontement entre Grindelwald et Dumbledore relaté brièvement dans les livres, pourquoi pas. Je ne suis pas dupe. La licence Harry Potter est tellement lucrative qu'on pourrait aussi s'intéresser à la jeunesse de Rogue, des parents de Harry, de l'ascension de Voldemort. Chaque personnage principal ou secondaire a sa propre histoire ne demandant qu'à être étoffé. Malheureusement, Les crimes de Grindelwald se perdent en intrigues secondaires peu intéressantes : les histoires d'amour niaises entre Norbert et Tina d'un côté et Jacob et Queenie de l'autre. La recherche de l'identité du mystérieux Croyance. Dans un livre de sept cents pages, il y a le temps. Pour un film au cinéma, c'est plus délicat de traiter tout ça correctement. Le projet de Grindelwald suffisait amplement. Projet ayant des similitudes avec celui de Voldemort. Asseoir la supériorité des sorciers de sang-pur au détriment des humains et des sangs-mêlés. Séduire par de belles paroles une foule ignorante et crédule. Mais ça, J.K. Rowling le disait déjà à l'époque. Le parallèle avec Hitler et les nazis. Depp, dans son discours final (qui a dû s'inspirer de pas mal de discours d'anciens dictateurs), Jude Law charismatique en Dumbledore jeune, Zoë Kravitz en femme meurtrie par des souvenirs d'enfance et un amour déçu sont excellents. Mais je m'interroge toujours. Était-ce vraiment obligatoire de faire Les Animaux fantastiques ? Pourquoi on ne repartirait pas à la place sur une série de livres à la manière de ce qu'ont pu faire Kevin J. Anderson et Brian Herbert pour Dune ?
Je suie très déçu de cette suite qui n'a rien à voir avec le premier , mais d'où sortent tous ses personnages qui n'étaient pas dans le premier ? J'avoue que je n'ai rien compris
Dans cette suite, on retrouve un peu la magie et l'extravagance des Harry Potter qui faisaient défaut au premier. La progression est bien rythmée, même si le film abuse un peu de la fameuse ficelle scénaristique "ta gueule, c'est magique !". Les révélations finales concernant l'intrigue sont assez banales, donc décevantes. La bande-son est fade à côté des musiques enchanteresses de Harry Potter. La débauche d'effets spéciaux est magnifique. Ce deuxième épisode des Animaux fantastiques s'avère divertissant sur le moment, bien qu'au final peu mémorable.
Avec les Crimes de Grindelwald on retourne à Poudlard ! Les références à Harry Potter annoncent une véritable complémentarité avec la première saga de Jk. Rowling. Les fans resteront perplexes à la fin... mais ça nous montre que Jk a encore plus d'un tour dans son sac !
Déception ! Mais qu'est-ce que c'est que ce scénario qui fait n'importe quoi ? Sérieux ? La sympathique petite bande du premier opus avec Norbert, Tina, Jacob et Queenie et les autres se voit ici dispersée dans un première heure puis raccommodée vaille que vaille dans la deuxième, l'esprit de groupe ayant disparu entre temps ! Deuxième problème : un digression longuissime sur Dumbledore avec escale obligée à Poudlard pour introduire de nouveaux personnages franchement sans saveur et enfin, l'avènement du Grindelwald lui même (Johnny Depp, pas mal) qui prend une place incommensurable, surtout vers la fin...Bref, une histoire déséquilibrée ou certains aspects développés dans le premier film (l'amorce d'histoire d'amour entre Tina et Norbert...) sont ici évacués en quinze secondes. Alors va pour un ton plus sombre, moins fantaisiste mais dieu que ces partis pris sont détestables !! Autre chose : le bestiaire des animaux fantastiques est plutôt discret comparé au festival du précédent film... A part ça, deux étoiles pour la direction artistique : jusqu'à la vision du making of, je croyais que le Paris à l'écran était complétement virtuel... Pas du tout, ce sont de vrais décors ! Un boulot d'enfer pour un résulta archi crédible. Cela console du visionnage global.
Si l'ensemble respecte le cahier des charges, la magie est retombée. L’effet de surprise a disparu et relancer l’histoire grâce aux personnages de HP est d’une facilité quelque peu contestable.
Une bouse cinématographique ! Il n'y a aucun intérêt à regarder ce film : une histoire inexistante, un jeu d'acteur pitoyable, des scènes trop rapides qui fait qu'on ne comprend rien du début jusqu'à la fin, aucune action (on lutte pour ne pas s'endormir). Au final,il s'agit juste d'un gros mensonge car la bande annonce donnait réellement envie de le voir mais au final c'est 2h30 de perdu.
Rien, ou si peu, à la vue de cette suite qui n’a pour elle que son ouverture visuellement saisissante et son segment final, tous deux portés par le magnétique Johnny Depp. On pouvait déjà discuter l’intérêt d’une suite à un premier film plutôt moyen, et même si le spectateur éprouve un plaisir certain à retrouver, une fois encore, l’univers d’Harry Potter, force est de constater qu’il s’ennuie de pied ferme dans cet entrelacs d’histoires secondaires dont on peine à comprendre les enjeux, tant l’ensemble s’avère brouillon. L’intrigue ? confuse. L’image ? d’une laideur… Les acteurs ? sont présents. Heureusement, James Newton Howard revient pour signer la bande originale et délivre une composition de grande qualité qui sait mêler l’épique au lyrisme teinté de macabre. Les Animaux Fantastiques : Les crimes de Grindelwald ne semble s’adresser qu’aux initiés, et laissera sur le carreau tout moldu de cet univers qui tend désormais à s’enliser dans sa propre magie préfabriquée où tout s’anime, tout crie et s’invective. Trop de magie tue la magie, et le film atteste un déficit d’âme des plus flagrants. Preuve que la véritable magie – celle du cinéma en particulier – ne peut naître que de l’absence, et que la fin (définitive) d’une saga aurait, seule, rendu au petit monde créé par J. K. Rowling sa puissance mythique.