Rien de nouveau sous le soleil. La théorie de Denys Maury fut pratiquée, se pratique, et sera pratiquée dans le monde. Ce qu'il réclame au final, c'est sa généralisation. Mais il ne suffit pas d'émettre des idées, fussent-elles justes, pertinentes, logiques et séduisantes, pour convertir les gens et accéder à une espèce de paradis terrestre, impossible en réalité ou qui serait au vrai un enfer. Pourquoi ? Parce que les sociétés évoluent et que Maury ne veut rien moins que figer la société, société dans laquelle chacun pourrait aller avec chacune et vice-versa, et cela ad vitam aeternam. La vie humaine, la vie tout court l'interdit par nature. Car tout bouge et se transforme. En résumé, on assiste à la mise en scène d'un pur fantasme idéologique. Pour ce qui ressort de la technique, ça ne casse pas vraiment la vaisselle, mais c'est le festival d'Avignon. Ceci dit, c'est intéressant.
Ne vous fiez pas à la bande annonce, ce film n’est point provoquant ! Ce film est incontournable pour ceux qui s’intéressent à l’évolution des moeurs. A la différence de la grande majorité des documentaires, celui là se regarde facilement et ne donne pas mal à la tête.
Ce film permet de se rendre compte de l’incohérence du bon sens avec les normes sociales du siècle précédent : on aurait pu se prendre la tête beaucoup moins et vivre tellement plus facilement !
C’est la première fois que j’ai vu une aussi bonne ambiance dans une salle de cinéma !
Quelle étrange affaire que la nudité. Nudité féminine s'il en est. L'origine du monde, selon Gustave Courbet. Le metteur en scène des pièces présentées à Avignon soutient la notion de polyamour, il affirme qu'on ne peut maintenir toute une vie tendresse et passion pour le même être, il prétend que la notion d'infidélité en matière de sexualité serait aberrante. En indiquant que 80 % des gens seraient insatisfaits de la sexualité, il développe sa théorie singulière. Huit spectateurs dans la salle, dont une seule femme, une spectatrice venue seule comme chacun des spectateurs. De quoi s'agit-il ? Spectateurs voyeurs, éventuellement curieux d'entendre le propos de ce documentaire... Peut-être faut-il établir un pont entre ce documentaire et le récent film de François Ozon "Une nouvelle amie". Ici point de sexe d'homme montré, tout au plus des godemichets, par contre les corps nus des comédiennes sont présents à foison...
Invité par hasard à l'avant-première du film, j'y suis allé à reculons. La bande annonce laissait craindre un film vulgaire et obscène, scénarisé autour des engueulades et réconciliations d'une troupe de théâtre au festival d'Avignon, façon téléréalité. Mais c'est bien plus profond que ça. Il faut voir ce film au second et même au troisième degré, pour en tirer tout le croustillant du film : une analyse réaliste des relations amoureuses et des pulsions qui nous conduisent vers l'autre. Un regard décomplexé et désacralisé sur le couple, la sexualité, la liberté, et l'amour. Où l'on comprend que le vrai amour n'est pas de posséder mais de laisser libre. Des réflexions intéressantes sur le lien entre frustration, interdits, règles imposées et société de consommation. Après avoir vu ce film on se dit que l'on pourrait vivre d'amour, d'eau fraîche, et avoir plusieurs partenaires sans complexes. Un film qui déculpabilise le libertinage, qui préfigure peut-être la prochaine révolution sexuelle, en tout cas un film à voir pour se faire une opinion.
Un très bon documentaire dans lequel on ne s'ennuie jamais. Le réalisateur nous plonge au sein de la troupe comme si on y était. Le sujet est abordé de manière très intéressante et novatrice, à voir absolument.
Les filles d’Ève et du Serpent est un film/documentaire très étonnant... à VOIR.
Cette vision de désacraliser le sexe est très intéressante. Je suis une femme et à aucun moment je n'ai été choquée. On prône l’ouverture d'esprit et la volonté que chacun (e) d'entre nous trouve son équilibre. En ces temps moroses, ça fait du bien.
Bravo aux actrices pour sa fraîcheur, au cameraman d'avoir su se fondre dans le décor et nous permettre de vivre cette aventure, à l'auteur et le metteur en scène pour cette ouverture d'esprit mélangeant plaisir et humour.
Homme et femme, dans ce film tout le monde peut s'y retrouver et apprécier!! Allez-y!!
Tout est parti d'un sms anodin “On se donne tous rendez-vous pour aller voir le nouveau film d'Arthur Vernon, «Les filles d'Eve et le serpent» qui sort mercredi 29 octobre au Studio Galande (Métro Saint Michel)”. Sans vraiment regarder plus que ça Allociné, je suis allée à l'avant-première sans idée préconçue. Et là : 2 heures de rire et d'aventures.
Le concept est tout simple :
vous prenez un peu moins d'une dizaine d'actrices aux physiques et aux personnalités hétéroclites qui s'engagent à jouer nues au festival d'Avignon dans des pièces engagées sur la sexualité féminine avec travestissement pour des scène d’anthologie comme un extrait d'Hernani de Victor Hugo, avec des accessoires type godemichet de bonne dimension, avec des pratiques de masturbation, de SM, de savant découpage et d'arrachage de t-shirt et des pratiques uro et scato explicitement évoquées ajoutez à cela un metteur en scène complètement pro sex (Arhtur Vernon himself), convaincu que la liberté de l'homme passera par la libération sexuelle de la femme, par l'appropriation par la femme de son propre corps, défendant devant Brigitte Lahaie que l'infidélité et l'amour exclusif sont des concepts dont la société pourrait très bien se passer (oui, forcément, vous vous doutez que j'adhère à 300% au propos
---> et vous avez un excellent film.
Je n'en dis pas plus, je vous laisse déguster, n'hésitez pas à nous faire part vous aussi de vos retours sur ce film témoignage d'une belle aventure humaine :-))
Du mouvement, de l'humour, de la relation humaine, des tensions de la vie, une autre approche pour épanouir sa sexualité ... tellement de choses à capter dans ce film que j'y suis retourné une deuxième fois. N'hésitez pas, testez le vous aussi.
J'avais vu â Avignon la piece de théâtre que j'avais déjà trouvé très vulgaire voir insoutenable. Porter ça sur grand écran est pathetique mais je suis quand même allée le voir par curiosité... Il n'y a aucun scenario, des ébauches d'essais sans fin logique avec des actrices qui en font des tonnes et qui montrent tout de leur intimité de facon absolument malsaine . Aucun message ne passe Ci ce n'est le fait de prôner la débauche et la violence. Je suis restée devant l'écran de cinema avec grande difficulté durant toute la toralité du film, avec horreur et degout. Un réalisateur dont je ne verrai pas les films à l'avenir .